Philosophie Pour Enfants

Dans le cadre de mon cours sur les approches pédagogiques en ÉCR de l'automne 2013, Marie-Pier Beauséjour, alors étudiante en enseignement secondaire en ÉCR, élaborait une situation d'apprentissage originale et critique sur le thème du programme intitulé « Des questions existentielles ». À l'hiver 2014, elle poursuivit sa réflexion et en présenta les résultats à l'occasion du VI e colloque du GREE sous le thème Religion à l'école et éthique professionnelle (vidéo en ligne sur http://gree.uqam.ca/activites/130-visupemesup-colloque-du-gree.html). Dans le texte qui suit, elle nous livre l'ensemble de sa démarche où, d'une approche axée sur les réponses religieuses aux questions existentielles, elle passe à une approche philosophique sur les « questions » existentielles. Nancy Bouchard Marie-Pier Beauséjour, bachelière en enseignement secondaire Concentration Formation éthique et culture religieuse Université du Québec à Montréal

Le développement de la compréhension qu’ont les enfants de cinq ans des émotions est peu ciblé par les programmes en contexte scolaire, considérant son importance dans l’évolution globale de l’enfant. En effet, de plus en plus d’auteurs s’accordent sur le lien intrinsèque entre la cognition et les émotions chez l’être humain. Par contre, des études révèlent que les enfants, ainsi que les adultes, éprouvent des difficultés à identifier leurs émotions de base. Ce mémoire vise l’application d’un programme qui permette le développement de la compréhension des émotions chez l’enfant de cinq ans. Les résultats de cette recherche tendent à démontrer un gain supérieur au test de reconnaissance des émotions chez les enfants du groupe expérimental par rapport à ceux du groupe témoin. L’application de l'approche de Philosophie pour enfants en contexte scolaire pourrait s’avérer positive chez les enfants de cinq ans en lien avec le développement de la compréhension des émotions.

Résumé : La démocratie représente la base de toute société dite évoluée. Elle est inconcevable sans citoyens participatifs et sans esprit critique. Dans ces circonstances, la pédagogie  critique constitue un des seuls remparts de la démocratie face aux menaces néolibérales. D'abord, nous expliciterons certaines conséquences du néolibéralisme sur le système éducatif, les réformes éducatives et le travail enseignant spécifiquement au Québec, ce qui est moins souvent traité par les chercheurs dans le domaine. Ces manifestations nous indiquent qu'il importe d'agir afin de contrer les effets néfastes du néolibéralisme par une réelle éducation citoyenne et critique. En effet, afin de créer des conditions pour défendre la démocratie, les capacités pour comprendre le monde qui nous entoure et sur lequel nous pouvons agir doivent être présentées en ce sens dans le curriculum scolaire (Carr et Lund, 2008). Pourtant, le Programme de formation de l'école québécoise du Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (2001) ne fait mention d'aucune approche pédagogique ou philosophique qui pourrait permettre à l'élève de remettre
en question les dogmes dominants ainsi que les fondements qui les sous-tendent. Dans ce texte, nous proposons que l'approche de Philosophie pour enfants de Matthew Lipman soit intégrée au programme d'éducation québécois afin de protéger et d'encourager la démocratie par la formation de citoyens critiques face aux institutions dominantes.

Dans le but d'alimenter le contenu en éthique du programme d'ÉCR pour le secondaire, nous présentons ici deux bibliographies sélectives, l'une destinée à l'enseignant et l'autre à l'élève. Il importe de souligner que cette sélection est teintée de la culture littéraire personnelle des auteures bien qu'elle soit aussi le fruit d'un examen de ressources sur lesdits thèmes. Nous avons pensé que ce travail, bien que non exhaustif, pouvait s'avérer utile à l'enseignant et au futur enseignant en éthique au secondaire et c'est pourquoi nous avons choisi de le publier.

A l’occasion de la journée mondiale de la philosophie, le 15 novembre, quatre penseurs et penseuses ont accepté de répondre à des questions d’enfants sur quatre grands sujets qui vont et viennent dans l’actualité : notre rapport aux animaux, à la vérité, au pouvoir et enfin les relations entre filles et garçons. En route vers la voie de la sagesse !

Drawing mainly on John Dewey's writings, this contribution aims to extend the dualism of a traditional conception of education at the epistemological, pedagogical and organizational levels. This conception was already criticised by this author at the beginning of the 20th century and still remains widely present today among the school community. Through this approach, we demonstrate that the dualist approach is as many obstacles to be removed in the process both to improve and rebuild a better education. The hypothesis defended here consists to demonstrate how philosophy for children, strengthened by its pragmatist heritage, can challenge these dualisms and thereby jeopardize the traditional conception of education.

Lipman (PPE) est un programme pédagogique et philosophique pour lequel je me passionne depuis près de quinze ans. Aujourd'hui doctorante en psychopédagogie et superviseure de stage à l'Université de Montréal, j'offre des animations en Philosophie pour enfants dans les écoles et centres à la petite enfance, ainsi que des formations aux éducateurs et enseignants. Alors que d'autres auront un bagage davantage axé sur la discipline de la philosophie, la mienne est plutôt ancrée dans la pratique et la formation avec les élèves, les enseignants et futurs enseignants. Savoir concilier la philosophie, mais surtout la pédagogie me semble être idéal pour animer des séances de Philosophie pour enfants. Dans ce texte, je présenterai brièvement la Philosophie pour enfants de Matthew Lipman (PPE) ainsi que le néolibéralisme en éducation pour ensuite expliquer en quoi la PPE s'inscrit dans la nouvelle éducation au caractère.

While the effects on students participating in the Philosophy for Children program have been the subject of several studies, little research has been done on the experience of teachers implementing this pedagogical approach. Exploratory in nature, this interpretative qualitative research focusses on the meaning that the participants give to their experience with the Philosophy for Children program. Interviews were conducted with three primary school teachers. The results show that the implementation of the Philosophy for Children program has led to changes in the teaching methods and strategies of the participants. They believe that they now foster a teaching approach favoring the development of thinking skills in which students interact with one another by encouraging the coexistence of different points of view both within and outside philosophical communities of inquiry.
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Si les effets du programme de philosophie pour enfants sur les élèves ont fait l’objet de plusieurs études, peu d’études ont fait état du vécu des enseignants lors de l’implantation de tels programmes. De nature exploratoire, cette recherche qualitative interprétative avait comme objectif de jeter un regard sur le sens que les enseignants donnent à leur expérience lors de l’implantation du programme de philosophie pour enfants et d’explorer son influence sur leur enseignement. Ainsi, des entrevues ont été réalisées auprès de trois enseignants du primaire. Les résultats de ces entrevues montrent que la mise en oeuvre du programme de philosophie pour enfants a provoqué des modifications dans les méthodes et les stratégies pédagogiques des enseignants. Ils estiment prioriser un enseignement de la pensée qui favorise le dialogue entre les élèves en privilégiant la cohabitation des différents points de vue pendant et en dehors des communautés de recherche philosophique.

La question posée – de nouveaux territoires pour l’enseignement de la philosophie ? – laisse entendre qu’il y a un territoire attribué traditionnellement, voire en vertu de sa nature particulière, à la philosophie et à son enseignement dans notre système scolaire : celui des classes terminales des lycées d’enseignement général et technologique. Savoir s’il faut élargir ce territoire pourrait être une simple question d’aménagement pédagogique. Mais il n’en va pas ainsi, cette question de l’ext..

Queste pagine raccolgono il frutto dell'esperienza e della collaborazione scientifica e culturale degli autori, impegnati da anni in attività clinica presso due dei maggiori centri italiani di cura, e offrono uno sguardo attento ed esperto alla dimensione psicologica del bambino e della sua famiglia in tutte le fasi della cura, fornendo preziose chiavi di lettura e strumenti per collaborare con l'équipe medica nella battaglia contro la malattia. Carlo Alfredo Clerici è ricercatore presso il Dipartimento di Oncologia ed Ematologia dell'Università degli Studi di Milano e medico specialista in Psicologia clinica presso l'Istituto dei Tumori di Milano e Francesca Nichelli è psicologa psicoterapeuta presso la clinica pediatrica della Fondazione MBBM all'interno dell'Ospedale San Gerardo di Monza IL Volume affronta il drammatico problema di una malattia grave diagnosticata ad un proprio figlio e di come affrontare la difficile situazione familiare. Gli autori sottolineano la gravitò della situazione ma sottolineano che è fondamentale non lasciare soli i figli. IL primo momento è la comunicazione della malattia dato che i figli devono conoscere il loro stato di salute per una collaborazione terapeutica I due autori spiegano che ci sono due modi con cui reagiscono i figli, uno attivo ed uno passivo. La prima maniera comporta pianti, grida, litigiosità e comportamenti aggressivi. << Questo modo di reagire, seppur difficile da gestire e talvolta anche doloroso per l'adulto (è molto faticoso accettare il rifiuto e la collera da parte del proprio figlio), è da considerarsi positivo a lungo termine, poiché permette comunque agli adulti di essere di aiuto nella rielaborazione delle emozioni negative. Invece i bambini che mostrano reazioni di tipo passivo come il rifugiarsi nel sonno, passare il tempo davanti al televisore o al computer in maniera esagerata, o mettendo in atto una diminuzione di appetito, di interessi, di comunicazione e attività ludiche, denotano spesso una maggior sofferenza psichica e difficoltà di rielaborazione>> I due autori mettono anche in rilievo l'importante ruolo svolto dai genitori e scrivono << Se la malattia di un figlio può costituire una grande occasione di stress può accentuare le difficoltà di relazione e dialogo, tuttavia, in molti casi può essere un'esperienza che unisce la coppia in modo straordinario>> Don Tullio Proserpio, cappellano ospedaliero dell'Istituto dei Tumori di Milano, sottolinea che <<La fede talvolta può aiutare e sostenere. La malattia, soprattutto di un figlio, è una esperienza che ferisce, e la soluzione allora è di non chiudersi>> Giuseppe BARDONE