Gouvernance et Management public

Abstract
The Information and Communication Technologies (ICT) have known this last fifteen years, a fairly rapid development, which can be described exponential (Boquenet, 2011). Progress through research and innovation (soft & hard) allowed a proliferation of social networks. Diversity (content and form) of these deeply upset lifestyles, work and communication in both personal and professional sphere.
The digital universe, constantly changing, thus imposes new rules of cooperation between the various stakeholders. Successful collaboration is needed to properly conduct this mega project of community life. A rational exploitation (moderation) of ICT in the field of training includes being intelligently considered.
Indeed, in recent years we see a combination of teaching skills and Social Networks. Such rapprochement ICT-Learning is welcomed by teachers / trainers (Pint, 2011).
To support this finding, Eduscol, the website for professionals of Education, published November 22, 2011 a new briefing entitled "Social Media and Education" This publication was republished by NetPublic (Raymond, 2011)
This publication highlights the importance of social media and online accessibility via the tools of technology "Web 2.0". These professionals point out that "... These tools include the creation and exchange of user-generated content. These services therefore fall within classes and teaching practices in the field of learning and training through digital tools. "

Tantôt perçue comme un instrument d'asservissement, tantôt présentée comme instrument de gestion des grands systèmes, la gouvernance m’a toujours séduit, interpellé.

Cet essai aborde les contours de ce qui parait être le mode de gestion principal des universités au Québec : la gouvernance. Au delà d'en préciser les limites, j'aborde son apport au système universitaire québécois actuel, les écueils et dérives à éviter découlant de l'histoire récente et surtout, les possibilités qu'elle me semble offrir.

Il a été publié en 2014, dans " Le Québec à l’heure des choix : regard sur les grands enjeux", sous la direction de Y. Barette, aux pages 79 à 89.

Introduction : « Derrière la ville des pierres, il y a celle des représentations sociales, inscrite non plus sur le sol mais dans les esprits. Les historiens de l'urbain sont habitués à la description de la première, et ont tendance à la privilégier comme seule réelle » ()Mais qu'en pensent les sociologues ? En prenant pour thème de recherche les représentations individuelles et sociales d'un quartier en Algérie on a voulu cerner ces représentations et plus spécifiquement s'intéresser aux aspects émotionnels que procure le quartier à ses habitants « En fait, les représentations sont un objet d'étude très abondant dans les sciences sociales. Elles sont appréhendées sous différents angles et approches (urbanisme, géographie, sociologie, psychologie sociale…) » (J.A.RUSSELL, 1980,p.) . De nombreux travaux, ont étudié ce concept à commencer par Darel(1952), Lynch (1960), Ledrut (1973), Bailly(1977), jusqu'à Hoyau (2006) « C'est à un sociologue Français que l'on doit l'invention du concept de représentation : Durkeim (1898). Il abandonne la notion de représentation collective pour s'intéresser aux représentations sociales, il essaye de voir en quoi la production intellectuelle des groupes sociaux, joue un rôle dans la pratique sociale. Il propose la notion de représentation collective pour expliquer divers problèmes d'ordre sociologique». Selon Durkeim la société forme un tout, une entité originale, différente de la simple somme des individus qui la compose. En parlant de représentation collective, Durkeim « fait apparaître une idée de contrainte sur l'individu : la représentation impose à l'individu des manières de penser et d'agir, et se matérialise dans les institutions sociales au moyen de règles sociales, morales,

Plusieurs phases de modernisation de l’action publique se succèdent en France depuis les années 2000. RGPP (Révision générale des politiques publiques en 2007) puis MAP (Modernisation des politiques publiques, en 2012) préfigurent une visée managériale d’un modèle sous l’emprise du Nouveau Management Public (NMP) depuis les années 1990.

Un renouvellement des institutions et organismes publics de l’État unitaire en France repose sur la recherche d’une plus grande efficacité et de résultat. L’évolution d’un modèle bureaucratique vers un modèle managérial où la communication convoque des acteurs publics et privés a des enjeux gestionnaires, d’actions et d’accompagnement des changements opérationnels. Cela implique la mise en place d’objectifs, d’indicateurs de performance, d’économies d’échelle, de fusions à l’instar des grandes entreprises et holdings.

Quelle voie faut-il scientifiquement et institutionnellement suivre pour moderniser et transformer l'administration ? Faut-il aller vers une stratégie des relations de confiance avec les partenaires ou vers une expertise mise au service d’une vision définie par le pouvoir politique ? Quels sont les enjeux des débats des décideurs publics au bénéfice de l’intérêt commun ? Marketing territorial, publicité institutionnelle, relations publiques, relations presse, et diverses formes de communication institutionnelle sont mobilisés. Les outils numériques comme le networking, le twitterring, l’e-reputation, le big data, l’open data, l’open source investissent cette tendance. Ces expertises théoriques étayées d’études de cas traitent de la médiation des réformes et des modernisations.
Un ouvrage pour comprendre l’évolution de l’administration française.

Elizabeth Gardère est professeur des universités (Université de Bordeaux), chercheur au MICA (Université Bordeaux Montaigne). Ses recherches en communication publique et politique analysent les organisations face à la migration des modèles entrepreneuriaux vers le service public et l’action publique. Faisant des expertises et évaluations à l’international, elle est aussi membre de la chaire Unesco 769 sur les pratiques médiatiques, éthiques et culturelles.

Dominique Bessières est maître de conférences à l’Université de Rennes 2 et membre du PREFICS. Spécialiste de communication publique, ses recherches portent sur sa théorisation, sa professionnalisation, sa managérialisation, les conditions d’appropriation des Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement supérieur (TICE), la communication écrite normalisée de travail en contexte public.

Avec le soutien du PREFICS

Lancé en Uruguay en mai 2007, le plan Ceibal est un programme socio-éducatif unique au monde, dont l'objectif est de distribuer à chaque élève de l'école publique un ordinateur portable avec un accès gratuit et généralisé à Internet. Ce livre analyse la mise en place de ce programme en s'intéressant aux différents acteurs, publics et privés. Il révèle aussi les tensions et visions contradictoires qui rendent l'action publique moins lisse que ce que laisserait croire l'enthousiasme gouvernemental.

La réforme de la fonction publique comme levier de l'efficacité de l'action de l'État en Haïti Résumé de la thèse 1. Tributaire d'une histoire sinueuse et mouvementée, et marqué par la patrimonialité́ des fonctions publiques, l'État haïtien, depuis son indépendance en 1804, peine à organiser son appareil administratif. S'observe, à la naissance de la jeune République, une confusion entre les serviteurs de l'État, l'administration publique et l'État lui-même comme personne juridique de droit public. Dès lors, la différenciation entre intérêts publics et privés est absente. Ce qui n'est pas sans cacher, en l'espèce, que le chef de l'État et ses collaborateurs se considèrent comme la personnification même de l'État. A géométrie variable, ce caractère tutélaire et patrimonial du dirigeant haïtien visà-vis de l'administration publique est omniprésent. Influencé par le schéma idéologique libéral de l'époque, l'État a amorcé au cours de la décennie 1980, la première grande réforme administrative. Selon nous, cette période marque, par son ampleur réformatrice, une césure dans le mode d'organisation et de fonctionnement des administrations, du moins sur le plan législatif et règlementaire. 2. Si les réformes des années 1980 et suivantes avaient pour objectifs de garantir la carrière des fonctionnaires en les protégeant contre les abus administratifs et l'immixtion démesurée des dirigeants politiques et, de doter l'administration publique de ressources humaines compétentes, la non application des textes issus des différentes réformes n'a fait que désorganiser l'action publique, voire l'ensemble du fonctionnement de l'État. Les chercheurs, par des qualificatifs parfois provocateurs, ont abordé la nature de l'État haïtien sous différent angle de vue : « État prédateur », « État contre les intérêts de la nation », « État fantôme », « État failli ». Dans de telle circonstance, aborder la question de l'efficacité de l'action étatique-dans le cadre d'une étude-par la réforme administrative (notamment celle de la fonction publique) peut paraitre, sinon extravagante, du moins ambitieuse. 3. De toutes les façons, la (re)légitimation de l'État et ses actions passe par un appareil administratif « opérationnel » et efficace. Ainsi, l'entreprise d'une vraie réforme administrative s'impose. Cette thèse se donne donc trois objectifs fondamentaux. D'abord, il s'agit d'étudier les causes de l'échec de plus de trois décennies de réformes, puis, de s'interroger sur l'efficacité́ du système dit de « carrière » inscrit dans le statut général de 1982, tout en prenant en considération toutes les perspectives offertes dans le contexte socio-politique et économique actuel. Enfin, il semble qu'une réforme administrative nouvelle, conditionnée par les exigences des citoyens, et non sous la pression des institutions financières internationales et d'autres acteurs externes, est nécessaire.

Le territoire belge est constitué essentiellement de villes moyennes, au sens entendu généralement en Europe, et cela depuis des siècles. Par ce fait, l'histoire des relations inter urbaines est longue et complexe aboutissant aujourd'hui à un renouveau entre les villes à l'aune de la redistribution des cartes territoriales face à la mondialisation urbaine. La Belgique démontre, si nécessaire, l'importance des villes moyennes mais, plus encore, la nécessité de la contractualisation entre elles et l'importance à chacune d'elle d'évaluer ses propres capacités dans une compétition mondiale, même à l'échelle régionale.

Does the collected digital data provide opportunities or threats for participation? How do these digital platforms relate to pre-existing consultation tools? Redundancy, complementarity, replacement?
In order to outline some answers to these questions, we studied the implementation and the first months of exploitation of the digital platform Tomorrow, Mons in partnership with the city of Mons. This city has been pursuing a very pro-active policy since the 1970s and was awarded by the Council of Europe in 1975 as a city at the forefront of return to the city. This platform developed and updated by the start-up of civic technology, CitizenLab could strengthen or not the participatory mechanisms previously initiated. Digital media that drives a series of changes in procedures. The article reviews the platform (http://www.demain.mons.be/) and its results and questions a fairly fundamental epistemological question: is the technique promoting social innovation through participation really a natural way to follow, is it neutral or does it require further upstream thinking?
KEY WORDS: Citizen Participation, Digital Platform, Mons (Belgium), Mobility