Epictetus

Tout en développant des théories complexes de la réalité, le bouddhisme, sous ses différentes formes, et le stoïcisme ne se résument pas à informer leurs adeptes mais aussi à les former d'une certaine manière. Au sein de ces doctrines, une place importante est accordée à la discipline qui comprend à la fois une dimension corporelle et une dimension psychique. A travers des pratiques spécifiques, qui visent sa subjectivité et son rapport avec le reste de la réalité, le disciple est exhorté à faire retour sur soi, afin d'agir sur soi, d'acquérir une certaine maîtrise de soi et de modifier sa vision de la réalité. Par l'adoption d'un point de vue juste, il réalise l'accord avec l'ordre du monde, accord qui libère de la souffrance.

Epiktetos (yaklaşık olarak MS 50-125/130): Roma İmparatorluğu döneminin en önemli ve en meşhur filozoflarındandır. Muhtemelen çocukken Roma’ya gelmiş, kendisi de bir zamanlar köle olan özgür Epaphroditus’un kölesi olmuştur. Epiktetos dönemin en büyük Stoacı öğretmeni Musonius Rufus’un derslerine katılmış, düşüncelerinin peşinden gitmiştir. Kölelikten azat edildikten sonra, İmparator Domitianus döneminde filozofların sürgün edilmesi kararı üzerine Roma’dan ayrılmış, Kuzey Yunanistan’daki Nicopolis’te okulunu kurmuştur. Birçok soylu Romalı onun öğrencisi olmuş, bunlardan Lucius Flavius Arrianus öğretilerini Sokrates gibi kaleme almamış olan Epiktetos’tan öğrendiklerini Diatribai ve Enkheiridion adlı iki ayrı metinde toplayıp günümüze ulaşmasını sağlamıştır. Diatribai’da Stoa etiğinin temel unsurları kapsamlı bir şekilde ele alınmıştır, daha kısa olan Enkheiridion ise sözlük anlamı gibi onun “rehber” olarak kullanılabilecek bir özeti sayılır.

The Terme Boxer, a life-size naked bronze athlete, complete with bleeding cuts, a broken nose, and cauliflower ears, is, by any count, a striking piece of sculpture.  In it, some see the athletic embodiment of Hellenic aretē, others see an indictment of the brutality inherent in Roman games.  Understanding what this boxer represents depends on having a particular perspective, which was itself the subject of debate and cultivation in Greco-Roman literature and philosophy.  Dio Chrysostom’s encomium of Melancomas sets the boxer up as an example to be emulated—not just for his beauty, but for his virtue, which is the source of his beauty—a beauty which infuses his entire being and eschews both adornment and luxury.  Epictetus’ Discourses promote the same ethical aesthetic, ridiculing the Roman penchant for primping and plucking.  It is as if athletic statues incarnate Socrates’ ideally educated citizen in the Republic (402d).  “If someone’s soul has a fine and beautiful character and his body matches its beauty and is thus in harmony with it…wouldn’t that be the most beautiful sight for anyone who has eyes to see?”  Crucially, though, having “eyes to see” depends precisely on having a proper education, one that enables a person to love the beautiful youth without touching him, because his real love is for the “fine and beautiful.”(402d-403c).  Such love for the fine and beautiful depended on a Hellenic education, even for Romans. Melancomas’ eulogy ends with an exhortation: “Come then, train zealously and toil hard, the younger men in the belief that this man’s place has been left to them, the older in a way that befits their own achievements; yes, and take all the pride in these things that men should who live for praise and glory and are devotees of virtue.” (29.21).  Hellenic virtue is as much about discernment of beauty as it is about sweat and toil.  The kaloskagathos must be capable of appreciating and even loving athletic beauty—perhaps even the battered athletic beauty of a statue like the Terme Boxer.

RESUMO: A ética do bem viver em Epicteto é considerada uma ética eudaimonista, isto é, tendo como fim (telos) a felicidade. Defendo aqui que embora ela tenha essa característica forte, Epicteto coloca como fim de sua ética do bem viver a euroia, ou o sereno fluxo de vida ou, simplesmente, a serenidade. Para tanto, vou mostrar a relação entre euroia e os principais conceitos de sua ética do bem viver, tais sejam a proairesis, o correto uso das phantasiai e as virtudes ligadas ao bem, que, por fim, trabalham para efetivar esse estado de sereno fluxo de vida. Também considero que a euroia é uma atividade constante interna do indivíduo frente às manifestações e atividades externas da vida, e não um estado interno alcançado por um destacamento das questões da vida externa. PALVARAS-CHAVE: Euroia, serenidade, ética do bem viver, Epicteto, proairesis, phantasiai. ABSTRACT: The ethic of well living in Epictetus is considered an eudaimonist ethic, i.e., having as purpose (telos) happiness. I argue here that although it has this strong characteristic, Epictetus puts as an end to his ethics of well living the euroia, or the smooth flow of life, or simply serenity. To do so, I will show the relationship between euroia and the main concepts of his ethics of well living, such as proairesis, the correct use of phantasiai and the virtues linked to the good, which finally work to bring about this state of smooth flow of life. I also consider that the euroia is a constant internal activity of the individual before the manifestations and external activities of life and not an internal state reached by a detachment of the questions of external life.

Nous pensions avoir tout lu d’Epictète, tout connu de ses maximes si profitables à la conduite de nos vies, quand dans l’expérience du chagrin elles nous servirent souvent de guide, tout entendu de ses Entretiens, ravis par leur style percutant, n’ayant d’égal que les dialogues du grand Platon. Mais s’il est bien un sort partagé par bon nombre de philosophes antiques, c’est d’être, sinon tout bonnement passés dans l’oubli, du moins résumés au titre d’un seul de leurs livres, quand la loi du marché ne les a pas déjà condamnés pas au rayon des sciences occultes ou du développement personnel. Pourtant, si grave qu’elle puisse être quand il s’agit de celui que l’on doit considérer comme le penseur antique le plus traduit, discuté et imité, cette lacune d’une partie du corpus épictétéen dans notre langue est restée inaperçue. La raison de cette négligence doit peut-être tenir au succès impressionnant du Manuel, dont on compte un nombre incalculable de traductions et d’éditions, et qui occulte déjà partiellement l’existence des Entretiens dont il est l’abrégé. Mais si ces derniers dialogues ont bien souvent été délaissés à cause d’une longueur qu’on imagine propre à décourager le chaland, il n’en sera rien pour les fragments et les sentences. Que le profane se rassure, donc, ces traits ont conservé le style épuré et concis qu’on attendait pas moins du célèbre directeur de conscience. Et c’est bien par mégarde qu’on en eut jamais proposé d’édition française, alors même que les Italiens, les Anglais, les Allemands et les Espagnols peuvent les lire depuis longtemps, tandis qu’on s’étonnera encore de la découverte d’un trésor que rien ne cachait vraiment à nos yeux, sinon le manque de volonté d’aller fouiller, interroger et dénicher dans nos données textuelles, les restes d’une parole aux ressources inépuisables pour la pensée.
Et c’est là l’objectif de la présente édition qui, proposant, pour la grande majorité des fragments, une traduction française inédite, lisible et accessible à tous, chercha à montrer l’intérêt que ceux-ci peuvent encore avoir aujourd’hui pour la réflexion et l’histoire de la philosophie, en disposant à l’usage des lecteurs les plus avancés un appareil de note élaboré. Quant aux problèmes textuels, dont nous avons fait état à la fin de l’introduction, ils ne doivent pas minorer sinon occulter la valeur des fragments. En effet, si de nombreux thèmes connus du stoïcisme d’Epictète s’y retrouvent, ils sont parfois davantage explorés et précisés qu’ils ne pouvaient l’être dans les Entretiens et le Manuel. De ces bouts retrouvés des livres perdus des Entretiens, peut-être quatre ou huit de plus que nous n’en disposons aujourd’hui, nous sommes fondés à croire que, dans l’ensemble, ils réaffirment à leur manière le stoïcisme radical du penseur, tout en proposant, pour certains du moins, des aspects novateurs qui aideront peut-être les spécialistes à approfondir quelques unes de leurs positions. On remarquera, par exemple, une présence très nette du rapport de l’homme au dieu, en ajoutant à la distinction canonique du Manuel entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous, une dimension cosmologique essentielle qui ne s’y trouvait pas explicitement dite. Nous laissons le lecteur averti, maîtrisant son Épictète, discerner les variations mélodiques introduites par cette parole parfois obscure, pourvu qu’il ne manque pas de se rappeler la teneur fondamentalement active du discours philosophique, fût-il lacunaire et corrompu.

Dobbin’s main contention is that while Adolph Bonhöffer’s two books “continue to be valuable, because his method was mainly sound” (xiv), Bonhöffer went too far in trying to make Epictetus’s thought conform in all respects to that of Zeno and Chrysippus. Epictetus’s teacher Musonius Rufus, Cynicism, and Panaetius’s emphasis on social roles also shaped Epictetus’s philosophy, Dobbin contends, but not as pervasively as Plato and Socrates. Dobbin also sees Epictetus attacking both Skeptics and neo-Aristotelians by appropriating concepts from their philosophies and putting them to use in his own polemics. The commentary is generally excellent. But despite the dust jacket’s claim to the contrary, it frequently assumes knowledge of Greek and Latin (and sometimes French) and would be difficult for the average undergraduate to use. Both novice readers and scholars of Epictetus will welcome this volume. They can hope, perhaps, that eventually commentaries of comparable quality will be written on the other three books of the Discourses.

Resumo: O presente artigo trata do pensamento de Epicteto pelo viés do exercício (áskēsis), ou seja, por meio de práticas que conduzem ao aperfeiçoamento de quem elege para si o ofício de filósofo. Para tal, inicialmente esclarecemos o que significam os exercícios na filosofia antiga, tendo como subsídio as teses de Pierre Hadot. Logo depois, exploramos seis exercícios que consideramos centrais para o filósofo de Nicópolis, contextualizando com os ensinamentos que estão envolvidos e descrevendo as principais características de seu método. Por fim, defendemos que a importância deste artigo está em esclarecer a áskēsis em Epicteto de maneira a evitar possíveis anacronismos.
Palavras-chave: Epicteto, Exercício, Áskēsis, Desejo, Proaíresis.

Abstract: This article deals with Epictetus' thought through the exercise bias (áskēsis), that is, through the perfectioning practices of those who choose the office of philosophy. In order to do so, we first clarified what exercises in ancient philosophy mean, based on the theses of Pierre Hadot. Continuing, we explore six exercises considered central to the philosopher of Nicopolis, contextualizing with the teachings involved and describing the main characteristics of his method. Finally, we argue that the importance of this article lies in clarifying the áskēsis in Epictetus in order to avoid possible anachronisms.

struirsi tutti gli Annali di Ennio pronti per la lettura: un risultato che il caso non riuscirebbe a realizzare neppure limitatamente a un solo verso!». Certo, è da ingenui pensare che dietro alla regolarità dei fenomeni naturali, all'armonia di un mondo "saggio, felice e sensibile" come lo definiva Zenone, che mostra la «connessione di tutti gli esseri […] in una perfetta unità di finalità e di intenti» ci siano dei antropomorfi. Il principio divino è il mondo stesso.

Die stoische Philosophie steht in ihren grundsätzlichen Annahmen zur Erkenntnistheorie, zur Ontologie, zur Psychologie dem Platonismus diametral entgegen. Wenn mit Simplikios ein Philosoph der neuplatonischen Schule das Werk eines Stoikers durch eine ausführliche Kommentierung würdigt und diesem im Curriculum des Philosophieunterrichts einen Platz einräumt, scheinen sich die gängigen Vorurteile gegen den Neuplatonismus als eine alles vereinnahmende und harmonisierende Philosophie zu bestätigen. Ein Blick auf das Bildungsverständnis des Neuplatonismus und den in den Texten ausführlich reflektierten erkenntnistheoretischen Grundlagen bietet jedoch Anlass zur Skepsis gegenüber diesen Vorwürfen und zu einer differenzierten Untersuchung des Verhältnisses von platonischer und stoischer Ethik in der Spätantike. Am Beispiel von Simplikios‘ Kommentar zum Handbüchlein der Moral des Epiktet soll im vorliegenden Buch die Möglichkeit der Verwendung stoischer Texte als Vorbereitung für den Einstieg in das neuplatonische Bildungsprogramm dargelegt und begründet werden, ohne dass der Einsatz dieser Texte zu einer Vermischung der stoischen mit den platonisch-aristotelischen Theorien führt. So liefert Simplikios mit seinem Kommentar eine wissenschaftliche Ethik des Neuplatonismus, die mit der Darlegung und Beschreibung der Anweisungen Epiktets dem Unkundigen sowohl einen ersten Zugang in das philosophische Leben bietet als auch mit seinen weiterführenden Kommentierungen die rationalen Begründungen dieser Handlungsaufforderungen offenlegt.

Summary and review by John Dillon: http://www.sehepunkte.de/2015/01/25034.html

Petit guide de philosophie pratique, le Manuel est destiné à quiconque souhaite progresser sur la voie de la sagesse. Selon Épictète, nous devons distinguer ce qui est en notre pouvoir de ce qui ne l’est pas. Ainsi, nous ne maîtrisons pas le cours des événements, mais nous sommes entièrement responsables de la façon dont nous y réagissons. Tempérer nos désirs, vivre en accord avec la Nature, comprendre le monde et le rôle que nous y jouons : tels sont les préceptes que nous exhorte à suivre Épictète, afin de connaître bonheur et vertu.

1. Si l'on fait une recherche sur la conception stoïcienne de la cause dans les rapports antiques, on s'aperçoit qu'elle n'est jamais évoquée seulement pour elle-même, mais toujours par comparaison, implicite ou explicite, avec celles de Platon et d'Aristote. 2. Cette comparaison conduit à un premier problème (historique) : sa spécificité est pensée par les commentateurs antiques et contemporains de manière a posteriori alors même que rien ne prouve que les premiers stoïciens avaient eu connaissance (et discuté) du démiurge du Timée ou de la cause motrice aristotélicienne. 3. Apparaît alors un autre problème (doxographique) : on suppose que la spécificité stoïcienne tient à une réduction et à une simplification des positions platonicienne et aristotélicienne. Or cela implique un commun accord sur les conceptions de l'activité et de la causalité (que les stoïciens auraient strictement identifiées). Sextus, Sénèque et Ps.-Galien l'interprètent ainsi, et Stobée reste plus discret mais suggère que la comparaison a lieu d'être faite. 4. Problème de la méthode comparative : 1) elle conduit à la dialectique historique, 2) elle gomme les aspérités qui la dérangent, 3) elle ignore l'histoire des concepts. 5. Thèse de l'article : les stoïciens ne peuvent pas « simplifier » Platon et Aristote, puisque cela supposerait qu'ils partagent la même conception de l'activité et donc de la causalité générale. Or c'est impossible, puisqu'ils rejettent les Formes (donc vs le démiurge) et puisqu'ils rejettent le virtuel et l'entéléchie (donc vs la cause motrice). 6. Cela ne signifie pas que la méthode comparative soit sans intérêt. Au contraire, puisqu'elle nous permet de comprendre que la conception stoïcienne de la cause implique un problème philosophique différent de celui de Platon et d'Aristote, une fois qu'on a compris que les stoïciens élaborent une ontologie de l'activité au moyen de leur physique corporéiste (i.e. la cause ne peut être qu'un agent physique dans le monde). 7. Partant, le concept stoïcien de cause, s'il sert les intérêts de la physique, s'inscrit sous un horizon moral et annonce la thématique du destin et de la responsabilité humaine (qu'on ne développera pas ici). C'est la raison pour laquelle les solutions de Frede et de Bobzien doivent être rejetées. 8. La « simplification » apparente des stoïciens tient donc en réalité à un rejet de la métaphysique (on en reste à un plan purement phénoménal) et peut-être à une indexation de la physique sur la morale. 9. Parcours du papier: Si la conception stoïcienne de la cause est originale parce que la façon de l'envisager comme problème est nouvelle, il est toutefois possible d'en saisir les données via le Cratyle et la Métaphysique, qui semblent prédire la position stoïcienne et, plus intéressant, montrer comment Platon et Aristote se définissent déjà à priori contre elle. 1) On commencera par comparer les différentes méthodes philosophiques de recherche de la cause, en montrant comment les stoïciens inventent leur propre problème philosophique et non une solution à un problème commun.

Many elements would seem to reveal a conflict between the sartrian existentialist
philosophy and stoicism, however, the often made references by Sartre to the Stoics, and
the "stoic" attitude he even says he adopts at the time of the mobilization (in 1939), attest to a real influence, in regards to his moral – and this path remains to elucidate. The two unfinished
writings framing L’Être et le Néant [Being and Nothingness] can, thus, deliver important
information about two different types of links to Stoicism on the philosophical problem of
responsibility, that Sartre binds with the problem of commitment.

In the present paper, I argue that the Stoic view of the world, based on reason (λόγος) and providence (πρόνοια) – which complement each other – had a massive influence on Epictetus' conception of fear. Thus, fear is generally treated in his works as one of the most common manifestations of errors in logic. Fear without an explicitly named agent, fear of the decay of the body or diseases, of the tyrant or the loss of property and means, as well as fear with respect to family, or friends, and especially regarding one's own death can be reduced to the lack of adequate knowledge that ultimately leads to errors of judgment.

Ce livre étudie la théorie stoïcienne de la responsabilité morale telle qu’elle a été reprise et développée par Épictète. S’inscrivant à la suite du stoïcisme hellénistique, Épictète adopte l’intellectualisme moral et la psychologie moniste défendue par Chrysippe, et insiste à son tour sur le caractère maximal de la responsabilité de l’agent dans ses comportements et ses états mentaux. Mais là où la responsabilité constituait, dans le stoïcisme ancien, un problème moral attenant à la théorie du destin et dont la résolution était essentiellement physique, elle devient, chez Épictète, la thématique prioritaire de l’éthique et de l’éducation philosophique. Abandonnant l’idée de justification de l’imputation morale par une analyse strictement physique de la causalité psychologique et universelle, le philosophe de Nicopolis fait un usage de concepts inédits dans l’histoire du Portique, tels que celui de prohairesis et d’usage des représentations, impliquant une variation importante pour le « compatibilisme » stoïcien. Cette théorie de la responsabilité morale, fondée sur un « don divin » assurant un principe d’identité symétrique entre l’homme et le dieu, est au fondement des devoirs et des engagements sociaux et politiques dont le sage constitue la figure paradigmatique. Son accessibilité est rendue possible par la mise en place d’un dispositif éducatif mettant le progrès moral au cœur de ses préoccupations, faisant de la responsabilité l’objet d’un apprentissage aussi bien théorique que pratique.

Qu’est-ce que les émotions ? Et quelle en est leur origine ? Existerait-il un moyen de les surmonter ou de les contrôler, surtout quand elles se présentent comme étant des causes des détresses humaines ? Dans l’histoire de la philosophie, plusieurs auteurs se sont intéressés pour ces questions, et cet article propose d’examiner une époque très riche en théories sur les émotions, et une de ses transformations les plus importantes : celle du monde païen dans le monde chrétien. Nous porterons donc toute notre attention sur une époque de la plus haute importance pour la formation de l’Occident : les premiers siècles de l’ère chrétienne, où nous examinerons un auteur de très grande influence du stoïcisme roman – Épictète (55-135 apr. JC) – et un autre représentant du monachisme chrétien – Évagre le Pontique (346-400 apr. JC). Leur importance est surtout liée à l’histoire des pratiques de soi, autrement dit, de différentes formes par lesquelles se présentent, au dire de Pierre Hadot, les « exercices spirituels » ou le « souci de soi », au dire de Foucault, dans les écoles hellénistiques, et son absorption par le christianisme primitif.

This course explores the discipline of religious studies by intertwining four aspects relevant to the study of religion: first, by exploring dimensions of the religious experience and the phenomenon of religion, as delineated by Ninian Smart; second, by focusing on specific religious traditions (all of which are presented as examples, with no discrimination of significance); third, by presenting students with major scholarly theories about religion; and finally, by providing a platform in which to experience a spiritual journey through an unmediated encounter with inspirational texts, broadly construed as scripture.

Musonius problématise la politique stoïcienne de manière originale. Sous la direction du maître, l’individu assimile les principes de la vertu et renoue, dans l’ascèse, avec l’impulsion fondamentale de l’oikeiôsis. Le mariage, modèle de toute relation, fonde la petite comme la grande cité qu’il préfigure.

Epictetus was born in the first century and was one of the three great Roman Stoics representative of the ethical-philosophical apex of ancient Roman civilization and characteristic of philosophy during the New Testament period. His extremely practical wisdom is one of the key influences on cognitive-behavioral therapy, was popular on ancient battlefields, with medieval monks, and remains a favorite among modern modern military academies. It teaches us how to find indestructible tranquility amidst any misfortune.

Stanhope’s edition brings this 2,000 year old trove of aphorisms up-to-date in plain, contemporary English. With its vibrant translation, explanatory notes drawing from leading Epictetus scholars, cryptic illustrations, and introductory material, it’s by far the most helpful edition of The Golden Sayings to date.

J’ai voulu montrer ici comment les philosophes antiques, contrairement à un discours dominant aujourd’hui, n’étaient pas, en général, des adversaires des tyrans. Bien plus : leurs discours éthiques (sur le droit naturel ou l’intériorité) et théologiques (la Providence) ont légitimé le Principat, transformant ce qui était à proprement parler une tyrannie (i.e. l’abolition de la liberté) en modèle de bon gouvernement. Ils ont donc donné à ce qui était une aberration du point de vue des traditions civiques romaines et grecques un « principe de légitimité » (j’emprunte le mot au livre Pouvoirs de Guglielmo Ferrero, l’historien de Rome libéral et antifasciste) qui explique peut-être en partie la fragilité des traditions républicaines en Europe.

The Ancient Stoic doctrine of the human soul as a spark (apóspasma) of the Divine Nature is specially important in the authors of the Imperial era. Some Roman philosophers rely on the universal Fatherhood of God to attribute an impregnable inner freedom to all humans. In Epictetus, this dignity - shared by men and women, slaves and free men- demands to be protected in each person by an appropriate use of their faculties, and requires also to tolerate (anékhomai) other humans as brothers and sisters. Now the tolerantia of the Stoic sage is still very far from challenging the rigid political structures and social roles of their time, which supported strong inequalities and abuses of all kinds. Meanwhile, the authors of the Patristic tradition inherited the link between Divine filiation and the value of each person, very akin to the Biblical topic of the 'Image of God', but we have to wait until the late Fourth Century for this thesis to be carried into further consequences and for some of the social models and asymmetries to be put into question. This is evident in the work of Gregory of Nyssa, whose view of women, children and slaves distances itself from many of the Ancient paradigms prevailing in his time.

Scholars often speak of ancient Greek masculinity and manhood as if there were a single, monolithic, simple conception. I will show that the ancient Greeks, like us today, had competing models or constructions of gender and that what it meant to be a man was different in different contexts. I will focus on three constructions of the masculine gender in ancient (classical and post-classical) Greece: the Athenian civic model, the Spartan martial model, and the Stoic philosophical model. I will focus on how these share certain commonalities, how they differ in significant ways, how each makes sense in terms of larger ideological contexts and needs, and, finally how constructions of masculinities today draw from all three.

De vita stoica lendo e vivendo à sombra do Pórtico O que promete e o que requer de nós o estoicismo ON JULHO 24, 2018JULHO 24, 2018 / POR ADINUCCI / EM TEXTOS DE ALDO DINUCCI / O que mais belo há no estoicismo é sua visão do Cosmos como um grande ser vivo (fonte da foto (h ps://pt-Eu não sou sábio e (que tua maledicência seja satisfeita) não o serei. Exige de mim, portanto, não que eu seja igual aos bons, mas unicamente melhor que os maus. Basta-me a cada dia cortar algum de meus vícios e refrear meus desvarios. Essa citação é de Sêneca, em seu diálogo Da vida Feliz (XVII, 3) e tratase de uma profissão socrática de ignorância. Como todos sabem, é princípio básico da sabedoria do Sócrates da Apologia de Sócrates, de Platão, a afirmação de que a sabedoria de todo humano é pouco ou nada se comparada à sabedoria divina. Ora, pra que serve dizer a si mesmo a cada dia que nada se sabe? Serve, creio eu, para evitar que " " " 25/07/2018 O que promete e o que requer de nós o estoicismo -De vita stoica https://devitastoica.com/2018/07/24/o-que-promete-e-o-que-requer-de-nos-o-estoicismo/#more-13398 2/4

Βιβλίο καθηγητή. Περιλαμβάνονται:
• συνοπτικές αναφορές στη φιλοσοφική διδασκαλία των συγγραφέων που ανθολογούνται στον Φάκελο Υλικού, πρωτίστως του Πλάτωνα και του Αριστοτέλη, αλλά και του Επίκουρου, των Στωικών και άλλων
• ένταξη του αποσπάσματος στα ευρύτερα συμφραζόμενα του  φιλοσοφικού έργου στο οποίο ανήκει
• διδακτικά βήματα που δίνουν ιδέες για μια οργανωμένη πορεία διδασκαλίας μέσα στην τάξη
• ερμηνευτικά σχόλια, ειδικά και γενικά, που διευκρινίζουν τους τεχνικούς όρους που χρησιμοποιεί ο εκάστοτε φιλόσοφος και συμβάλλουν στην εμβάθυνση στις φιλοσοφικές του θέσεις
• γλωσσικά-ερμηνευτικά σχόλια που συνδέουν τη φιλοσοφική διδασκαλία, το περιεχόμενο του λόγου, με τις γλωσσικές επιλογές (λεκτικές, συντακτικές και υφολογικές) του συγγραφέα
• επιλεγμένα παραθέματα προερχόμενα από δόκιμες μελέτες και ακριβώς επικεντρωμένα στο υπό μελέτη θέμα
• ερμηνευτική ανάλυση ορισμένων από τα Παράλληλα Κείμενα και σύνδεσή τους με τα αντίστοιχα Κείμενα Αναφοράς
• προτεινόμενα Παράλληλα Κείμενα (πέραν αυτών που περιλαμβάνει ο Φάκελος Υλικού), συνοδευμένα από ενδεικτικές ερωτήσεις.

The Stoic Epictetus argues that: (a) the cosmic perspective on death explains why death is an indifferent; (b) deciding not to act to make survival more likely can be justified; (c) deciding to exit life can be justified; (d) such decisions are autonomous; (e) a human being is a union of a body with a soul, neither of which survives death; (f) knowing that we can opt for death is comforting; (g) understanding these six preceding claims frees us to pursue the virtuous life fearlessly; whereas (h) the false belief that death is bad grounds the fear of death, which cripples our ability to live virtuously.  Immortality would be a curse and none of the five fears regarding death are warranted, according to Epictetus.

Epictetus: Discourses, Fragments, Handbook, newly translated by Robin Hard and commented by Christopher Gill, is the newest English rendering of the famous Stoic. This Oxford World's Classic version is based on the 1925 Oldfather Loeb Greek text and not a revision of any English edition. Overall, Oxford World's Classics' recent English offering of Epictetus' corpus is a tastefully thorough rendition of the Imperial Roman philosopher's contribution to classical culture. This book could appropriately find itself into an undergraduate survey of ancient philosophy, a Roman culture course, or even onto an aspiring graduate student's bookshelf as an introduction to one of the big names of antiquity.

El propósito del presente escrito es explicar qué es la proaíresis en la filosofía de Epicteto, para lo cual recogeremos e intentaremos articular las que parecen ser sus principales características, a saber, (I) aquello de cuya utilización (si correcta o incorrecta) depende, enteramente, el alcanzamiento de la felicidad o, lo que es lo mismo, de la virtud y (II) aquello superior entre todo lo del ser humano. A la hora de realizar dicha labor, surge la necesidad de encarar tres preguntas complejas: (1) ¿Qué relación hay entre proaíresis y la facultad racional (δύναμις λογική)?, (2) ¿Qué relación hay entre proaíresis y la facultad que usa las representaciones (ἡ χρηστικὴ δύναμις ταῖς φαντασίαις)? Y, por último, pero no menos importante, (3) ¿Qué relación hay entre proaíresis y la parte regente del alma (τὸ ἡγεμονικόν)? A lo largo de nuestro artículo y de la lectura comparada de varios pasajes clave veremos que las primeras dos preguntas se responden por medio de una relación de identidad, pero no así la tercera de las respuestas enunciadas, sino que la proaíresis será una facultad perteneciente a lo hēgemonikón, una conclusión que toma cierta distancia con respecto de las posturas existentes entre la bibliografía especializada.

Abstract: The purpose of this article is to explain what prohairesis is in the philosophy of Epictetus, for which we will collect its main features, namely, (I) that the achievement of happiness (or the achievement of virtue) depends entirely on the use we give to our prohairesis, and (II) that prohairesis is the highest thing among all which belong to human being. So three complex questions need to be addressed: (1) How does prohairesis relate to the rational faculty (δύναμις λογική)?, (2) How does prohairesis relate to the faculty that uses representations (ἡ χρηστικὴ δύναμις ταῖς φαντασίαις)? And, last but not least, (3) How does prohairesis relate to the ruling part of the soul (τὸ ἡγεμονικόν)? According a comparative reading of several key passages, in this article we show that only the first two questions are answered by an identity relationship. About the third question, we argue that prohairesis is a faculty belonging to hēgemonikón, a conclusion that turns away from common postures in specialized literature.

Recorrido crítico por la figura, la obra y la pervivencia del filósofo estoico (representante de la Nueva Estoa) Epicteto (s. I-II d.C.), que fuera discípulo de Musonio Rufo. De sus enseñanzas (Diatribas), que fueron consignadas por escrito por su discípulo Arriano de Nicomedia, sólo poseemos una parte (la mitad), así como una versión abreviada (Manual), debida igualmente a Arriano, y una serie de fragmentos conservados sobre todo en gnomologios.

Il n'y a pas de préoccupation qui soit plus universelle et intemporelle que celle portant sur le bonheur. Chacun d'entre nous s'accorde en effet pour dire que le bonheur est un bien, et par conséquent, se met à sa poursuite tout en questionnant les modalités de sa mise en œuvre. Or, cette inclination au bonheur et la réflexion qui l'accompagne au sujet des conditions pour l'atteindre sont vieilles comme le monde. A la période hellénistique, et même avant dans l'Antiquité, des conceptions eudémonistes, qui font de la quête du bonheur la fin de l'existence voient le jour. Nous nous concentrerons ici plus particulièrement sur deux courants de pensée ayant proposé leur réflexion concernant les moyens d'atteindre l'eudaimonia : l'épicurisme et le stoïcisme. Leurs théories, deux millénaires après avoir été élaborées, ont encore un immense retentissement de par leur étonnante modernité. Souvent aussi, elles ont été et sont encore vivement critiquées : on a mis en doute la possibilité même que de telles entreprises puissent fonctionner en pratique, et on a dénoncé la vision du bonheur qu'elles défendaient en affirmant qu'il s'agissait là d'un bonheur uniquement illusoire. Mais qu'en est-il vraiment ?

[I have uploaded a copy of the preface to the second edition, in which I respond to reviews of the first edition.]

It is a commonplace to say that in antiquity philosophy was conceived as a way of life or an art of living but precisely what such claims amount to has remained unclear. If ancient philosophers did think that philosophy should transform an individual's way of life, then what conception of philosophy stands behind this claim? In The Art of Living John Sellars explores this question via a detailed account of ancient Stoic ideas about the nature and function of philosophy. He considers the Socratic background to Stoic thinking about philosophy, Sceptical objections raised by Sextus Empiricus, and offers readings of late Stoic texts by Epictetus and Marcus Aurelius. Sellars argues that the conception of philosophy as an 'art of living', inaugurated by Socrates and developed by the Stoics, has persisted since antiquity and remains a living alternative to modern attempts to assimilate philosophy to the natural sciences. It also enables us to rethink the relationship between an individual's philosophy and their biography.

[Further information at http://www.johnsellars.org.uk/art-of-living.html]"

Draft of chapter 3 of Philosophy as a Way of Life Primer (with M. Ure, for 2020), addressing the Stoics, that school which above all we tend to associate with philosophy as a manner of living tout court.  Part 1 addresses the Stoic conception of wisdom, as both knowledge of things human and divine, and an art (techne) of living.  Part 2 addresses the Stoics; Socratic lineage: dialectic, the emotions, and the sufficiency of virtue.  Part 3 looks at Musonius and Seneca, focusing in the former on his conception of the place of exercises in philosophy, and in the latter, on his consolations.  Part 4 looks at Epictetus, the Roman Socrates (and the Roman Diogenes) and his conception of the disciplines of philosophical practice; Part 5 looks at Marcus Aurelius's Meditations as hypomnemata with an especial focus on the place of physics in Marcus' conception of the philosophical art of living.

This was an invited lecture to the Midwest Seminar in Ancient and Medieval Philosophy. 

Early on Stoics stressed “living in accordance with nature” as a central goal of their moral theory. This theory also included a stress upon cultivating and actively living the virtues, upon happiness conceived of as apatheia and as freedom, and upon distinguishing between what are genuinely good, bad, and indifferent.

In the late Stoic Epictetus’ thought, “living in accordance with nature” is qualified and clarified as having or maintaining one’s “prohairesis in accordance with nature”. This term prohairesis had already played a significant role in ancient moral theory and practice, for example in that of Aristotle, but Epictetus expands its scope considerably beyond that of earlier thinkers, so that it seems almost like a full conception of the faculty of will as found in later moral theories.

The main goal of the seminar is to examine selected passages from Epicetus’ Discourses bearing upon prohairesis. We will focus upon four topics. 1) What the prohairesis is and how far it extends in Epictetus’ moral theory; 2) What it means to have one’s prohairesis in accordance with nature; 3) The relationship between prohairesis, the “rational faculty”, and the “ruling faculty”; 4) The reflexivity of the proharesis, and the means by which it determines or reshapes itself, particularly (re-)habituation.

You can view the talk at: https://youtu.be/EWS4QR1PM58

Selon un critère purement statistique, Socrate pourrait apparaître comme la figure dominante de la philosophie d’Épictète, bien qu’il n’y ait pas d’Entretien consacré à la figure de Socrate. Cet article cherche donc à comprendre pourquoi et comment Épictète a décrit la figure de Socrate. Il examine successivement les sources utilisées par Épictète, la façon dont il les utilise, puis le portrait construit selon ces procédés. Épictète choisit des traits compatibles avec son stoïcisme : valorisation de la dialectique, souci de « ce qui est en notre pouvoir », piété, mort stoïque. Mais surtout , la stratégie d’Épictète lui permet d’apparaître comme un nouveau Socrate. La vie de Socrate constitue un modèle, que son absence complète de dogmatisme rend propre à toutes les récupérations philosophiques possibles.

This chapter examines Michel Foucault's notion of cultivation of the self by focusing on an example of an ancient practice contributing to that goal, namely the attitude of attention or mindfulness proposed by the Roman Stoics Epictetus and Marcus Aurelius. It contrasts this Stoic attitude with modern versions of mindfulness, showing that both the object of attention and the goal of the process are different. It argues that the primary object of attention for Roman Stoic mindfulness was one's philosophical principles. The goal of this practice was virtuous action based upon those principles. It was a technique aimed at ethical self-transformation, unlike its modern counterpart, which is primarily aimed at overcoming distress.

Epictetus likes to use examples from what is known of Socrates’ life to illustrate points of discussion: his courage in facing his execution, his refusal to obey the thirty tyrants in doing something he held to be wrong, his courage in battle , his physical endurance in harsh climates, his even temper in discussions. He makes use of familiar Socratic expressions, such as ‘’the unexamined life is not worth living’’ from the Apology .  Moreover, a study by Armand Jagu has shown that he makes allusions to several of Plato’s dialogues, usually in reference to Socratic principles.  The dialogues include the Alcibiades, the Apology, the Crito, the Protogoras, the Gorgias, the Phaedo, the Symposium, the Phaedrus, the Republic, the Theaetetus, the Sophist, the Statesman, the Philebus, the Timaeus, and the Laws.

It has been observed that Plato’s Gorgias is a dialogue that Epictetus seems to favour in particular. There are at least two clear paraphrases from that dialogue  in the Discourses.  Otherwise, the references are not always explicit and are adapted to his Stoic terminology and his own personal style, so that the correspondences are more thematic than textual. The Gorgias is a dialogue that discusses what rhetoric is and through the course of the dialogue, examines notions of pleasure, tyranny, virtue, justice, politics, culminating in extended  monologues by Socrates on the nature of the good life, before concluding with a myth about the judgment of the soul. It is considered a major exposition of Socratic ethics and had an influence on the Early as well as the Middle Stoa.

In order to get an idea of the influence of the Gorgias on Stoicism and on Epictetus in particular, what follows is a series of passage taken from the Gorgias paired with a corresponding passage from Epictetus’ Discourses.  The comments aim to briefly point out the essential notions that Epictetus retains from the Gorgias and how he adapts them to Stoic doctrine and his personal style. Moreover, related notions from early Stoic doctrine will be discussed when appropriate.

After decades of attempts, comparisons between classical Chinese and Greco-Roman philosophy have had limited success. While there have been some productive lines of inquiry (for example, comparing early Confucian ethics to virtue ethics as represented by Aristotle), the overall record is disappointing because concepts such as Plato's theory of forms or Aristotle's emphasis on syllogism have proved incommensurable with most classical Chinese ways of thinking. But much of the problem can be attributed to the habit of comparing Chinese thinkers to Plato and Aristotle without asking whether they are the most suitable philosophers for this purpose. For most of the twentieth century, Hellenistic philosophy was scarcely considered. Yet very recently, provocative similarities have been identified between Chinese philosophy and Stoicism, especially Epictetus. In this paper, I argue that these parallels are even more significant than previous scholarship has recognized (I hope to convince the reader that some of them are staggering), and conclude by asking why we find such parallels in the first place. My claim will not be direct or even indirect transmission; this is a case, to borrow a distinction from evolutionary biology, of analogous rather than homologous development.