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2023, Vivre la bataille ? Expérience et participation dans les arts. XVe-XXIe siècle
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« Une bataille vraie n’est pas un tableau », dit Baudelaire dans son Salon de 1859. L’art possède-t-il une capacité réelle à rendre compte du combat ? Par sa démesure spatiale et temporelle comme par sa violence et par son désordre, la bataille conduit à des innovations artistiques de forme comme de technique. Elle pousse à l’émergence de dispositifs toujours plus immersifs, dépassant les limites expressives des médiums afin de faire revivre des événements insaisissables ainsi qu’une expérience hors du commun. Face aux ambitions des artistes, jusqu’où le spectateur devient-il acteur de la scène de bataille ? La spire historiée de la colonne Trajane, les galeries de batailles et les tentures modernes, les rotondes des panoramas ou encore les larges écrans du cinéma sont autant de dispositifs visant à produire une restitution vivante des faits militaires. Modernistes et contemporanéistes, historiens de l’art et de l’audiovisuel envisagent ici les usages, les réceptions et les émotions engendrés par les représentations de batailles. Celles-ci touchent puissamment au regard, à l’esprit et au corps du spectateur aux prises avec la fiction du combat.
Romanica Silesiana, 2016
Pas de mouettes chez Bataille, qui, comme chez Hitchcock, représentent l’inexplicable par leur conduite insolite. Et pourtant les oiseaux sont nombreux sur les pages qu’il a signées: « pie, mangeuse d’étoiles », « corbeau sur des échasses », « corbeau plat les yeux morts » « coucou criant », « petit oiseau mille couleurs » (Bataille, 1971 : 12–23), pour ne mentionner que ceux qu’on retrouve dans ses poèmes. Rien d’étrange donc que l’horreur bataillienne prenne la forme d’« un mauvais roucoulement » (1971 : 33). Dans le bestiaire qu’on retrouve dans les écrits batailliens à caractère autobiographique, l’oiseau apparaît de manière presque obsédante, cette apparition ayant deux fonctions: d’une manière plus générale, elle annonce la peur qui, comme on le verra, n’est pas distincte d’un étrange aveu d’amour; d’une manière plus particulière, elle renvoie à l’image du père, telle figure centrale d’une expérience traumatisante qui est le noyau de l’œuvre.
Libres cahiers pour la psychanalyse, 2007
Politique africaine, 2001
LE DOSSIER RDC, la guerre vue d'en bas coordonné par Richard Banégas et Bogumil Jewsiewicki 1. Bogumil Jewsiewicki dédie ce dossier à son ami Jean Bazin, disparu brutalement le 12 décembre 2001. 2. Principalement l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi d'un côté, qui soutiennent les rébellions armées, l'Angola, le Zimbabwe et la Namibie de l'autre, qui appuient le gouvernement de Kinshasa. D'autres pays, limitrophes ou non du Congo, sont également intervenus de manière directe ou indirecte dans cette guerre : Tchad, Soudan, Libye, Centrafrique, Afrique du Sud, etc. Sans compter les pays occidentaux ou les réseaux extra-africains qui, par le biais de compagnies privées, sont aussi partie prenante de l'économie de pillage congolaise. Pour plus de précisions, voir les deux rapports établis en mai et novembre 2001 par le panel des Nations unies sur le pillage des ressources du Congo, disponibles sur Internet.
Journal de guerre (1870) rédigé par l'auteur Jean François Marie Thérèze JULES 1844-1909, Général de Brigade (Génie), Commandeur de la Légion d'Honneur (capitaine à cette époque). références familiales : généanet (macfouillade) - http://gw.geneanet.org/macfouillade_w?i=2&type=tree
L'Homme, 2016
© École des hautes études en sciences sociales "SÃO PAULO, place des Jasmins, un mardi après-midi. Trois enfants des rues attirent mon attention, notamment le plus petit d'entre eux, Pingo, qui ne doit pas avoir plus de sept ans ; les deux autres ont neuf et onze ans. Tous trois sont accompagnés de Bia, une jeune femme de vingt ans aux cheveux crépus attachés en arrière, vêtue d'un short en jean et d'un haut très court, en tongs, comme pour traîner à la maison. Les garçons, torse nu, en bermuda et en tongs, portent des casquettes. Leurs tee-shirts sont accrochés dans un arbuste, qui sert d'étendoir de fortune. Il fait chaud. Je les regarde, le plus grand me regarde également, je le salue d'un hochement de tête. Autour, les gens marchent vite: une femme noire avec des lunettes de soleil, une autre, d'origine japonaise, savourant un sorbet aux fruits, une étudiante à l'épaule tatouée, un homme en costume gris parlant au téléphone. Et beaucoup d'autres, à pied et dans les voitures arrêtées au feu, ou encore à moto. Si l'on devait faire le compte, ce sont certainement des milliers de passants. On trouve ici une station de métro où s'effectue la correspondance entre deux grandes lignes, ainsi qu'un terminal de bus. C'est en partie pour cela que le commerce de rue y est omniprésent ; en effet, malgré la crise économique, les raisons de passer par ici ne manquent pas, et c'est ainsi que se structure une centralité urbaine. Perdu dans mes pensées, je redescends sur terre lorsque deux des enfants passent en courant près de moi avec un sac à dos noir à la main, comme s'ils prenaient la fuite. Je me dis qu'ils l'ont peut-être volé à quelqu'un. Je regarde PACIFICATIONS URBAINES L'HOMME 219-220 / 2016, pp. 93 à 114 La guerre au quotidien Notes ethnographiques sur le conflit urbain à São Paulo (Brésil) Gabriel de Santis Feltran Je remercie Christiane Wolf, Damien Roy, Evandro Cruz, André Albert et Antonio Domingues Louro pour leur compagnie lors de mon premier jour d'observation sur la place des Jasmins (nom fictif). Je remercie également la FAPESP pour le soutien octroyé à la recherche qui a donné corps à cet article, résultat partiel du projet « As margens da cidade [Les marges de la ville] », porté par le CEPID/CEM (procédure FAPESP 2013/07616-7).
Méthodes de recherche en sciences sociales, 2024
Dans cette enquête, nous proposons de reconstruire les événements autour du sacrilège relatif au veau d'or afin d'en apprendre davantage sur la manière dont le pouvoir construit son récit.
Le Globe, revue genevoise de géographie, 2022
Cet essai, marqué par un modèle culturel d'Europe méridionale, critique l'aménagement urbain contemporain voulu sans aspérité et qui se révèle finalement monotone à vivre. L'auteur dégage tout ce qui fait la richesse de la flânerie, une alchimie entre la disponibilité mentale du flâneur et l'identité forte et distincte des lieux.
Errance et nostalgie : réminiscences nord-africaines chez Guy Gilles
"je croyais que la vie était un poème" GUY GILLES COLLOQUERÉTROSPECTIVE mercredi 19 octobre à 20h au grand action absences répétées (1972, 80 minutes) film présenté par jeanpierre stora et précédé des poèmes électriques #1 (3 minutes) jeudi 20 octobre à 19h au grand action au pan coupé (1967, 67 minutes) film présenté par macha méril et précédé des poèmes électriques #2 (9 minutes) vendredi 21 octobre à 20h au reflet médicis le jardin qui bascule (1974, 80 minutes) film présenté par jeanchristophe bouvet et précédé des poèmes électriques #4 (4 minutes) lundi 24 octobre à 20h au reflet médicis proust, l'art et la douleur (1971, 85 minutes) film présenté par marion schmid et précédé des poèmes électriques #7 (10 minutes) dimanche 23 octobre à 20h au reflet médicis vies retrouvées (1969, 51 minutes) film présenté par marcos uzal et précédé des poèmes électriques #6 (7 minutes)
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Cahiers de la mémoire contemporaine, 2018
Le "Parlement du travail" Histoire de la Chambre des salariés du Luxembourg (1924-2024), 2024
Le destin d'une aviation victorieuse : L'aéronautique militaire française après la Grande Guerre, 2022
Revista de Psicologia, 2020
Matiere Grise Materiaux Reemploi Architecture, 2014