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Traduit de l'araméen palestinien par Damien Labadie Dans la littérature juive, le piyyuṭ (ou piyyout) est un poème liturgique, composé et récité pour les grandes fêtes juives, mais aussi pour les shabbats, les jours de jeûne, et même les jours ordinaires de la semaine. Ce genre, en araméen et en hébreu, fleurit entre les premièrs siècles de notre ère (la période classique du piyyūṭ s'achevant au VI e siècle) et la Haskala au XVIII e siècle. Certains des plus anciens piyyuṭim se trouvent également dans le Talmud. Nous proposons ci-dessous une traduction française d'un piyyuṭ de tonalité messianique d'époque tardo-antique, conservé en araméen palestinien. Le texte a été édité par M. Sokoloff et J. Yahalom en 1999 1. ❊ J'ouvre la bouche et je reçois l'autorité De celui qui a créé le monde par la parole. Dans sa louange, David-je l'exalte-! Le juste qui n'aura pas de pareil après lui, Rugit et dit : « Heureux l'homme Qui fait volonté du Saint et du Vigilant 2 , Qui ne marche pas dans le conseil des impies pour s'y associer, qui ne s'associe pas à l'assemblée des moqueurs 3 ! » C'est lui qui déclama cent cinquante psaumes, Avec tous ceux-là, il chante en l'honneur de celui qui créa l'univers en parlant. Ceux qui se réunissent dans les synagogue pour les déclamer
Annuaire De L Ecole Pratique Des Hautes Etudes Section Des Sciences Historiques Et Philologiques Resumes Des Conferences Et Travaux, 2008
La Bonne Nouvelle selon Matthieu texte interlinéaire en version interlinéaire : Araméen, transcription du texte en Araméen, texte en Français,
Livret-annuaire, 2010
« Mère de Dieu » à la lumière de l'araméen. Que ce soit des débats de haut niveau ou des conversations de rue, la connaissance de l'araméen permet d'éclairer d'un jour nouveau les débats sur l'expression « Mère de Dieu ». Nous partirons du Nouveau Testament, puis du mouvement de piété en Egypte, nous parlerons ensuite du concile d'Ephèse et de ses enjeux (vis à vis de l'arianisme encore et toujours), des outils linguisitiques de Nestorius (en araméen), et enfin, de la réconciliation en 1994.
Annuaire de l'École pratique des hautes études ( …, 2011
Traduit du persan par Damien Labadie Abū Yazīd Basṭāmī (ou Bistāmī), mort en 875, est un des plus grands mystiques de l'islam. Originaire de Bāsṭām, dans l'est de l'Iran, il fut célèbre pour ses propos extatiques (šaṭaḥāt) : plongé dans un état d'ivresse et habité par la présence de Dieu (al-Ḥaqq, « le Réel »), Basṭāmī laisse parler le divin par sa bouche. Basṭāmī est ainsi connu pour avoir proféré des propos comme « Gloire à moi ! Combien grande est ma puissance » ou le mot célèbre « Je suis encore plus grand » en écho à l'appel du muezzin qui appelait les fidèles en martelant Allahu 'akbar, « Dieu est très grand ». Le texte ci-dessous, dont je propose une traduction du persan, est tiré du célèbre ouvrage de Farīd al-Dīn ‛Aṭṭār (XII e s.), Le mémorial des saints (Tadkiratu-l'awliyā) 1. Le narrateur relate l'ascension mystique (mi‛rāǧ) de Basṭāmī auprès de Dieu et la vision glorieuse dont il est gratifié. Cette expérience puise sa source dans l'ascension de Mahomet lui-même, qui traversa les sept cieux jusqu'au lotus de la limite puis atteignit les abords du trône divin (cf. Coran 53, 1-18). L'ascension du prophète devint l'archétype du voyage initiatique en islam et l'expérience de Basṭāmī représente l'un des témoignages les plus anciens d'une telle ascension spirituelle de la part d'un mystique musulman. ❊ Ascension du shaykh Bāyazīd, que Dieu sanctifie son esprit puissant ! Rapportons ceci et concluons. Le shaykh dit : Je regardai le Réel 2 avec l'oeil de la certitude après qu'il me fit parvenir, de tous les êtres existants, au degré où l'on peut se passer de toute chose. Il m'illumina de sa lumière, me rendit clair les merveilles de
Bien que le bouddhisme indien n’exclue pas la piété filiale des préoccupations religieuses, l’importance que prend la « gratitude » ou le « devoir de reconnaissance » envers les parents semble distinguer la tradition dite « theravādin » de la péninsule indochinoise du bouddhisme de l’Inde ou de Ceylan. Un examen des textes et des pratiques bouddhiques en usage en Thaïlande, au Laos et au Cambodge met en évidence le fait que l’obligation envers les géniteurs fait partie d’un ensemble de prescriptions dont aucun fidèle ne peut s’affranchir. Ces notions s’expriment notamment au moyen du terme guṇ lequel, bien qu’emprunté au vocabulaire de l’Inde ancienne, a fait l’objet de réinterprétations locales qui lui ont donné une dimension nouvelle à caractère polysémique. La conception des guṇ attribuées aux « personnalités dont on dépend » (la mère, le père, le prince, la parentèle, le maître) tire son origine de sources diverses et est peut-être l’un des liens ultimes unissant la tradition dite du kammaṭṭhān d’Asie du Sud-Est et le bouddhisme « orthodoxe » tel qu’il est aujourd’hui majoritairement pratiqué dans la région.
cahiers de traduction, 2018
La présente étude s'inscrit dans le cadre d'une recherche plus ample sur les enjeux culturels de la traduction littéraire. En effet, à cause de leurs spécificités, les culturèmes demeurent une pierre d'achoppement, même pour les traducteurs professionnels, qui sont censés avoir une connaissance très avancée de chaque langue et culture. De ce fait, nous abordons la problématique de l'(in)traduisibilité des noms propres envisagés comme culturèmes (désormais Npr-c.) dans le roman dibien, qui fait partie intégrante du panorama de la littérature algérienne d'expression française. Pour mettre en lumière cette problématique, nous nous appuyons sur de multiples théories s'insérant dans le domaine de la traduction des unités culturelles. Notre but est de comparer les différentes options qui s'offrent au moment de la traduction, de comprendre et évaluer les choix de traduction influencés par des facteurs différents se rattachant tantôt à la stratégie dépaysante, et tantôt à la stratégie acclimatée. Les différents procédés utilisés par les traducteurs confrontés au problème de transfert du Npr-c. sont dégagés par l'analyse d'exemples tirés de la traduction arabe de l'oeuvre romanesque dibienne : l'Infante maure.
2020
Dans cet article nous allons d’abord signaler que la traduction est un processus plutot complexe et que traduire la litterature repose sur des regles differentes concernant la traduction des textes specialises. Ensuite, nous nous proposons de faire une etude sur le procede de la "transposition" en tant que traduction oblique, basee sur la definition et les apports linguistiques de Vinay et Darbelnet, tout en soulignant que d’apres eux, la transposition est comme un procede qui consiste en un changement de classe grammaticale des elements lexicaux du texte exprime dans la langue cible, par rapport a la classe grammaticale des elements formules dans le texte original, a condition bien entendu que ce changement n’affecte pas le contenu du texte traduit. Par la suite de cet article, nous essayons de montrer a quel point l’emploi du procede de transposition pourrait-il aider le traducteur et l’empecher de traduire litteralement. Enfin, nous montrerons la maniere de l’applicatio...
2010
0. La plupart des textes traditionnels juifs sont rédigés en Hébreu (H.). Il en va ainsi de la Bible et de ses commentaires ainsi que de sa prolongation orale, la Michna, mais aussi de nombre de prières, midrashim, piyyuTim (oeuvres poétiques à sujet religieux), uvres ...
This article explores two sorts of problems that postcolonial amerindian translation poses: grammatical facts and socio-cultural context. In a first section, we discuss specific grammatical facts occurring in some First Nations languages that pose difficulties to the translator. In a second section, we discuss the process of translation of amerindian texts, concentrating on who is doing the translating and the importance of translation to the survival of endangered amerindian languages. All discussion is framed by the fact that amerindian languages are currently situated in amerindian cultures which are the product of colonial influences that shaped the socio-historical context within which amerindian languages evolved. These problems are discussed with specific reference to Mìgmaq, Innu and Montagnais, all endangered amerindian languages spoken in Canada and the United States. The target languages for the translations are either French or English.
Cette contribution 1 réunit deux traits caractéristiques de l'araméen, lesquels à première vue sont des phénomènes indépendants. Cependant l'examen de l'un nous amène au deuxième trait qui forme avec lui un ensemble indissociable.
Yoga L'encyclopédie, 2021
This article in French is meant for a an audience of non-specialist. It highlights in a summarized way how al-Bīrūnī interpreted some of the concepts of Patañjali's text on yoga, as well as the importance of his cultural environment in his choices of interpretation. This article reflects some ideas I develop in my PhD thesis (to be published soon). Errata: the legend of the picture (p. 403) should be : "Le Kitāb Pātanjal, traduction arabe du Pātañjala-yoga-śāstra en arabe par al-Bīrūnī"
LIBER Connaissance - Amour - Action, N° 8, 2022, 2022
Une brève introduction à la longue histoire de l'araméen
Luc, texte interlinéaire
La Bonne Nouvelle selon Luc, texte interlinéaire en version interlinéaire : Araméen, transcription du texte en Araméen, texte en Français,
Chronique d'Égypte, 2023
The placename Per-Iru is attested in eight documents dating from the Middle Kingdom to the Saite Period. Despite the limited number of attestations, the context in which they appear allows it to be associated with the site of Kôm Firîn. Moreover, New Kingdom sources mention a military structure located at Per-Iru, the Per-Ma of the Pharaoh, which seems to serve as a prototype for Per-Manu, a toponym that refers to the settlement of Kôm Firîn from the Late Period onwards.
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