Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2022, MultiMedia Publishing
https://doi.org/10.13140/RG.2.2.26103.91040…
10 pages
1 file
La République a été écrite environ entre 380 et 370 av. J.C. Le titre République est dérivé du latin, étant attribué à Cicéron, qui a appelé le livre De re publica (A propos des affaires publiques), ou même De republica, créant ainsi une confusion quant à sa véritable signification. La République est considérée comme faisant partie intégrante du genre littéraire utopique. Le deuxième titre, Peri dikaiou (περὶ δικαίου, Sur la justice), a peut-être été inclus plus tard. Le thème central du livre est la justice, argumentée à l'aide de plusieurs théories platoniciennes, dont le mythe allégorique de la caverne, la doctrine des Idées, la dialectique, la théorie de l'âme et la conception d'une cité idéale. La République est considérée par de nombreux universitaires comme le plus grand texte philosophique jamais écrit, étant le livre le plus étudié dans les meilleures universités. DOI: 10.13140/RG.2.2.26103.91040
Dans l'interprétation traditionnelle, La République s'inscrit dans la continuité des discussions de Gorgias, selon lesquelles la vertu et les lois de la polis sont des artifices inventés par une masse de faibles pour capter la soif de pouvoir des meilleurs individus, peu nombreux mais naturellement enclins à gouverner. Les thèses de Caliclès de Gorgias ressemblent aux idées exposées par Trasymaque dans le Livre I de La République. Les thèses politiques centrales exprimées par Socrate dans La République sont : les meilleurs gouvernants sont sages, les meilleurs gouvernants gouvernent pour le bénéfice de ceux qui sont dirigés et non pour eux, il est très peu probable qu'une ville ait les meilleurs gouvernants car il y a un gouffre entre les valeurs de la plupart des gens et les valeurs des sages, le plus grand mal à une ville est la guerre civile pour savoir qui doit gouverner, l'harmonie entre les citoyens quant à qui doit gouverner, et l'harmonie exige que la ville cultive la vertu et la règle de droit. DOI: 10.13140/RG.2.2.33208.01289
Mémoire de Master - Histoire et actualités de la philosophie, 2023
Courage (andreia) is not the first and evident virtue to characterize the philosopher in the Republic. In my work, my demonstration shows that the particular courage of the philosopher is a combination of 4 dimensions, both intellectual, psychologic, individual and collective, that represents the most complete version of the courage. As a consequence, the courage of the philosopher appears to be the essential virtue to make the ideal city happen.
Platon s'est inspiré des travaux philosophiques de certains de ses prédécesseurs, en particulier Socrate, mais aussi Parménide, Héraclite et Pythagore, pour développer sa propre philosophie, qui explore les domaines les plus importants, notamment la métaphysique, l'éthique, l'esthétique et la politique. Avec son professeur Socrate et son élève Aristote, il pose les bases de la pensée philosophique occidentale. Platon est considéré comme l'un des philosophes les plus importants et les plus influents de l'histoire humaine, étant l'un des fondateurs de la religion et de la spiritualité occidentales. La philosophie qu'il a développée, connue sous le nom de platonisme, est basée sur la théorie des Formes connues par la raison pure comme une solution au problème des universaux. La philosophie de Platon s'inscrit dans la lignée des présocratiques, des sophistes et des traditions artistiques qui sous-tendent l'éducation grecque, dans un cadre nouveau, défini par la dialectique et la théorie des Idées. Pour Platon, la connaissance est une activité de l'âme, affectée par des objets sensibles, et par des processus internes. Dans La République de Platon, la forme la plus élevée est considérée comme la Forme du Bien, la source de toutes les autres Formes qui pourraient être connues par la raison. Le thème central du livre est la justice, argumentée à l'aide de plusieurs théories platoniciennes, dont le mythe allégorique de la caverne, la doctrine des Idées, la dialectique, la théorie de l'âme et la conception d'une cité idéale. Sa dialectique est un type de connaissance, à rôle ontologique et métaphysique, qui s'atteint par la confrontation de plusieurs positions pour dépasser l'opinion (doxa), un passage du monde des apparences (ou « sensible ») à la connaissance intellectuelle (ou « intelligible » ) aux premiers principes. Le modèle éducatif de Platon (paidèia) différencie le niveau d'éducation selon les compétences des élèves. Selon les principes socratiques, pour faire justice, il faut savoir ce qui est bien, et c'est ce que le philosophe sait le mieux. Platon a détaillé ce concept en soulignant la distinction entre le philosophe (qui cherche les principes de vérité sans prétendre les posséder) et le sophiste (qui se laisse guider par l'opinion comme seul paramètre valable de la connaissance).
Ce texte est la reprise souvent littérale de la dernière partie du chapitre 5 de la thèse d'Etat que l'auteur a soutenue en décembre 1984, sous le titre Ecriture, monnaie et connaissance, à l'Université Louis Pasteur à Strasbourg. Certaines affirmations ne sont véritablement compréhensibles qu'à la lumière des développements antérieurs tels qu'ils figurent dans la thèse. Tout le monde connaît l'allégorie de la caverne, souvent appelée le « mythe de la caverne », dont Platon se sert dans le Livre VII de la République pour fonder sa théorie de la connaissance. Ce n'est pas pour rien que l'on y reconnaît un mythe, s'il est vrai que le mythe se définit d'être une réponse à une question qui n'a pas été posée. Pourtant, en l'occurrence, ce recours au terme « mythe » pour désigner le topos qui permet à Platon d'élaborer cette théorie me semble tout à fait injustifié, dans la mesure où la question à laquelle elle répond est bel et bien posée tout au début du Livre II, à travers le récit d'une fable, qui permet à Platon d'énoncer le problème philosophique qu'il veut traiter dans le dialogue. Ce problème est celui de la justice. Le Livre I l'avait abordé de manière maladroite et sans méthode. Il se conclut d'ailleurs par un aveu : Socrate reconnaît qu'il n'est pas allé au fond des choses et que l'une des raisons de cet échec — qui est aussi l'échec de la parole socratique — doit être située dans la manière dont il s'est laissé mener par d'inutiles bavardages et par les caprices d'associations verbales surgissant spontanément au cours de la discussion. L'argumentation philosophique ne commence véritablement qu'à partir du Livre II, au moment où Socrate dit : « Je me croyais quitte de parler, mais ce n'était, paraît-il, qu'un prélude ! » Glaucon et Adimante prennent le relais des jeunes interlocuteurs inexpérimentés du Livre I. C'est Glaucon qui ouvre le feu en reprochant à Socrate d'avoir défendu la justice pour les avantages et les bénéfices qu'on peut espérer en obtenir. C'est trop facile, argumente Glaucon. Ce qu'il faut faire c'est défendre la justice en tant que vertu qu'il est nécessaire de cultiver pour elle-même quand bien même elle ne serait source que d'ennuis, de désagréments ou de malheurs pour celui qui en aurait le culte. Ce qu'il faut prouver c'est la possibilité d'un ancrage naturel de cette vertu dans l'homme. Or, poursuit Glaucon en substance, il vient à l'évidence que c'est l'injustice qui est la plus conforme à la nature de l'homme, comme en témoigne "le cas que voici" : «Pour prouver que l'on ne pratique la justice que malgré soi et par impuissance de commettre l'injustice, nous ne saurions mieux faire qu'en imaginant le cas que voici. 1 "Non pas deux cavernes, mais trois" me rétorqua Myles Burnyeart en souriant, lorsque je lui fis part du rapport que je voyais entre le livre II et le livre VII de La République. A vrai dire, je n'ai pas immédiatement compris pourquoi il en voyait une troisième annoncée par le premier mot du Livre I : katebèn !
Logos. Anales del Seminario de Metafísica, 2023
Parmi les activités indispensables à la survie et à l’équilibre de Callipolis, la cité décrite dans la République, les fonctions politiques et militaires occupent une place prépondérante. Dans cette mesure, leur exercice est conditionné à la possession d’un certain nombre de qualités physiques, morales et intellectuelles parmi lesquelles un mélange proportionné de deux traits de caractère opposées : la douceur et l’agressivité. Pour confirmer la coexistence de ce curieux mélange chez un individu, Socrate évoque l’image d’un chien de race, chez qui la coexistence de ces deux qualités s’exprime dans sa docilité envers ses maîtres et son hostilité envers les étrangers. L’image du chien joue un roll décisif dans la République en ce qu’elle permet à Socrate de démontrer le caractère naturel de son projet et de justifier la radicalité des méthodes destinées au perfectionnement du génos affecté aux fonctions politiques et militaires. L’objectif de cet article est d’analyser les incidences théoriques de l’emploi de cette image comme modèle de l’ordre politique et du genre de vie des gardiens de la République et la manière dont cette image intervient dans la construction d’une conception de la phusis qui, loin d’être univoque, varie selon les besoins de l’argumentation socratique.
Revue internationale d'éducation de Sèvres, 2018
Participation au colloque "Le Réel", organisé par Zetesis, les 22 et 23 juin 2012, Universités Paris X-Nanterre et Paris I-Sorbonne.
Le rapport entre la théorie et la pratique est un vieux problème de la philosophie -au double sens du génitif : c'est à la fois un problème dont traite la philosophie et dont la philosophie est victime. On raconte que Thalès, marchant en réfléchissant à on ne sait trop quel problème principiel, tomba dans un puits; Socrate fût accusé parce qu'on associait son activité théorétique à des travers moraux; Aristote dût quitter Athènes avant qu'elle ne pèche une seconde fois contre la philosophie; Caton mit fin à ses jours parce que Rome n'était plus à la hauteur de sa philosophie politique; Sénèque dût se suicider sous l'ordre de Néron dont il avait été le précepteur. Ce sont là autant d'exemples historiques du caractère problématique qu'entretiennent ou à tout le moins que peuvent entretenir deux dimensions fondamentales de l'existence humaine : la pensée et l'action. Plus exactement, on dira que ce sont autant d'exemples anciens d'une certaine discordance entre la théorie et la pratique, nuance capitale si tant est que maints lecteurs de l'histoire de la philosophie ont considéré que la distinction entre les Anciens et les Modernes était précisément un rapport singulièrement différent à l'articulation de ces deux pôles. En effet, face à une primauté quasi consensuelle du bios théôrêtikos dans la philosophie ancienne, le geste machiavélien ne consiste-t-il pas précisément à abaisser les exigences de la science afin qu'elle soit plus en phase avec la réalité politique? À ce titre, on a parfois considéré, et non sans raison, que la philosophie kantienne et son « primat de la raison pratique » constitue l'expression paradigmatique de cet effort moderne de réconciliation de la théorie et de la pratique. J'aimerais dans les minutes qui suivent déterminer un peu plus avant ce filon de la distinction Anciens-Modernes en voyant comment le paradigme moderne kantien répond dans une large mesure au paradigme ancien de la philosophie politique platonicienne. Ce parallèle n'est pas gratuit : nous y sommes invités par le texte même de la Critique de la raison pure, qui voit dans l'idée platonicienne une base solide pour un renouvellement pratique de la métaphysique (Marceline Morais), renouvellement qui assure une philosophie au sein de laquelle ce qui vaut en théorie vaut aussi en pratique, et vice versa. Je suggérerai en somme que ce que certains ont appelé le « platonisme » de Kant est en fait une réappropriation très libre, beaucoup plus qu'une réaffirmation de la philosophie politique platonicienne.
La philosophie de Platon s'inscrit dans la lignée des présocratiques, des sophistes et des traditions artistiques qui sous-tendent l'éducation grecque, dans un cadre nouveau, défini par la dialectique et la théorie des Idées. Pour Platon, la connaissance est une activité de l'âme, affectée par des objets sensibles, et par des processus internes. Le platonisme a ses origines dans la philosophie de Platon, bien qu'il ne doive pas être confondu avec elle. Selon le platonisme, il existe des objets abstraits (une notion différente de celle de la philosophie moderne qui existe dans un autre domaine distinct à la fois du monde sensible externe et du monde interne de la conscience, et est à l'opposé du nominalisme). Une distinction essentielle pour Platon dans sa philosophie est la théorie des Formes, la distinction entre la réalité perceptible mais inintelligible (science) et la réalité imperceptible mais intelligible (mathématiques). La géométrie était la principale motivation de Platon, ce qui montre l'influence de Pythagore. Les formes sont des archétypes parfaits dont les objets réels sont des copies imparfaites. DOI: 10.13140/RG.2.2.12629.70883
Actes du colloque de doctorants et de jeunes chercheurs, "Ordres et désordres", Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne et Université Paris Ouest - Nanterre-La Défense, 4-5 juin 2010.
Luca PITTELOUD, « L'ordre métaphysique dans la République de Platon et ses implications politiques » in S. Alexandre et E. Rogan (dir.), Ordres et désordres, Zetesis -Actes des colloques de l'association [En ligne], n° 2, 2011, 7 Toutes les traductions sont tirées de l'édition de G. Leroux (2004). 476c2-6 : « ̔ Ο οὖν καλὰ µὲν πράγµατα νοµίζων, αὐτὸ δὲ κάλλος µήτε νοµίζων µήτε, ἄν τις ἡγῆται ἐπὶ τὴν γνῶσιν αὐτοῦ, δυνάµενος ἕπεσθαι, ὄναρ ἢ ὕπαρ δοκεῖ σοι ζῆν; σκόπει δέ. τὸ ὀνειρώττειν ἆρα οὐ τόδε ἐστίν, ἐάντε ἐν ὕπνῳ τις ἐάντ' ἐγρηγορὼς τὸ ὅµοιόν τῳ µὴ ὅµοιον ἀλλ' αὐτὸ ἡγῆται εἶναι ᾧ ἔοικεν. » 8 478a-b. 9 Le contraire de la connaissance, l'ignorance, se déduit de la contrariété entre être et non-être. 10 479a5-8 : « φήσοµεν, τῶν πολλῶν καλῶν µῶν τι ἔστιν ὃ οὐκ αἰσχρὸν φανήσεται; καὶ τῶν δικαίων, ὃ οὐκ ἄδικον; καὶ τῶν ὁσίων, ὃ οὐκ ἀνόσιον;» Luca PITTELOUD, « L'ordre métaphysique dans la République de Platon et ses implications politiques » in S. Alexandre et E. Rogan (dir.), Ordres et désordres, Zetesis -Actes des colloques de l'association [En ligne], n° 2, 2011, URL : http://zetesis.fr/actes/spip.php?article20 © Tous droits réservés Page 6
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
in G. Roskam and S. Schorn (eds.), Concepts of Ideal Rulership from Antiquity to the Renaissance, Turnhout: Brepols Publishers, 2018, p. 61-90
L'Antiquité Classique, 2020
Le Philosophoire, 2010
Revista Archai n. 12 (jan-jun 2014), 2014
Revue Philosophique de Louvain, 1999
Artkarel.com, 2021
Revue de métaphysique et de morale
Philosophiques, 2000
in WERLINGS M.-J. et SCHULZ F. (éds.), Débats antiques, De Boccard, 2011, p. 79-91., 2011
Études platoniciennes, 2004