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La principale source biographique sur Platon, selon le témoignage du néoplatonicien Simplicius, a été écrite par le disciple Xénocrate, mais malheureusement elle ne nous est pas parvenue. La première biographie de Platon à ce jour, De Platone et dogmate eius, est d'un auteur latin du IIe siècle, Apulée. Toutes les autres biographies de Platon ont été écrites plus de cinq cents ans après sa mort. L'historien grec Diogène (IIe et IIIe siècles) est l'auteur d'une série de biographies de philosophes grecs (Les vies des philosophes) dans lesquelles il se réfère à la vie de Platon. Il a également écrit une louange funèbre pour Platon. D'autres premiers biographes de Platon sont Olympiodore le Jeune au VIe siècle et une source anonyme. Une source importante sur la vie de Platon est ses dialogues philosophiques, ses treize lettres (peut-être fausses, à l'exception peut-être des Lettres VII et VIII), les écrits d'Aristote, un extrait de l'épicurien Philodème dede Gadara, l'Histoire des philosophes (Syntaxis ton philosophon), Ier siècle av. J.-C., les écrits anonymes de Prolégomène sur la philosophie platonicienne traditionnellement attribués à Olympiodore, Suda, Xe siècle, et La vie de Dio de Plutarque, Ier-IIe siècle. DOI: 10.13140/RG.2.2.18219.92969
L'ensemble de l'œuvre de Platon est restée intacte jusqu'à ce jour, influençant de manière décisive la culture occidentale. Pour Platon, le dialogue est le seul outil capable de mettre en évidence le caractère de recherche de la philosophie, élément clé de sa pensée. Certes, l'écrit est plus précis et approfondi que le discours, mais le discours oral permet un échange de vues immédiat sur le sujet en discussion. Le principal protagoniste des dialogues est Socrate, à l'exception des derniers dialogues où il se voit attribuer un rôle secondaire, disparaissant complètement dans Lois et Épinomis. Les dialogues platoniciens ont été regroupés par de nombreux commentateurs dans diverses classifications. Selon certains, un classement serait chronologique : les premiers dialogues seraient caractérisés par la forte influence de Socrate, ceux de la maturité dans lesquels il aurait développé la théorie des idées, et la dernière période dans laquelle il éprouvait le besoin de défendre son propre conception des attaques contre l'adresse de sa philosophie, réalisant une profonde autocritique de la théorie des Idées. DOI: 10.13140/RG.2.2.10198.32327
Paris, Librairie A. Hatier, 1938
LJTTERATURE GRECQUE Textes originaux &uripide : Alceste; Iphigenie a Bomere : 0dyssee, chanta V el ftl Aulls-lphigenie en Tauride 0dys84!e, chants XI et X.XU. (2 voi.). Sophocle : Antigone. Ko~ere : Iliade, Chants I At IV; Xenophon: AnabueJ.livrealel" lhade, chanta XXII et XXIV. Auabase, livrea III-vil. ! Traductions franfaises. ~t e : La morale a Nicomaque. Bomere: 0dyast!e 1 _chants-V et. 'IQ1 Epictete: Manuel.
La philosophie de Platon s'inscrit dans la lignée des présocratiques, des sophistes et des traditions artistiques qui sous-tendent l'éducation grecque, dans un cadre nouveau, défini par la dialectique et la théorie des Idées. Pour Platon, la connaissance est une activité de l'âme, affectée par des objets sensibles, et par des processus internes. Le platonisme a ses origines dans la philosophie de Platon, bien qu'il ne doive pas être confondu avec elle. Selon le platonisme, il existe des objets abstraits (une notion différente de celle de la philosophie moderne qui existe dans un autre domaine distinct à la fois du monde sensible externe et du monde interne de la conscience, et est à l'opposé du nominalisme). Une distinction essentielle pour Platon dans sa philosophie est la théorie des Formes, la distinction entre la réalité perceptible mais inintelligible (science) et la réalité imperceptible mais intelligible (mathématiques). La géométrie était la principale motivation de Platon, ce qui montre l'influence de Pythagore. Les formes sont des archétypes parfaits dont les objets réels sont des copies imparfaites. DOI: 10.13140/RG.2.2.12629.70883
Les fondamentaux de l'éducation restent tributaires de la philosophie de Platon. Les derniers dialogues de ce philosophe restent l'oeuvre maîtresse sur cette question de toutes les civilisations et cultures.
Philosophie antique, 2011
RESUME. Que la philosophie ancienne ait bénéficié de certains raffinements méthodologiques dus à la philosophie analytique n'est guère mis en question, même par ceux qui ne s'en réclament pas. À la grande époque de la philosophie analytique, certains de ses meilleurs représentants étaient encore fort versés en histoire de la philosophie et appliquaient leurs compétences analytiques à ce qu'ils considéraient comme des problèmes centraux chez les auteurs anciens. Cet article suggère à travers deux exemples que, s'agissant de Platon, cette attention n'a pas eu seulement des effets revigorants, mais également déformants. Dans le premier cas, la méthode diérétique si chérie de Platon a été marginalisée par d'éminents philosophes analytiques qui l'ont considérée comme triviale et inintéressante. Dans le second cas, le problème de l'« auto-prédication » des Idées, qui est celui de savoir si les Idées sont des entités qui possèdent les propriétés qu'elles représentent, a été considéré d'une importance décisive pour la théorie platonicienne des Idées. À cause de ses conséquences supposément désastreuses, mentionnées une unique fois dans le Parménide, on a pensé que Platon avait renoncé à cette théorie sous sa forme classique. Au cours des dernières années, l'importance de la méthode diérétique a été réévaluée et celle du problème de l'auto-prédication réduite à de plus justes proportions. Cela ne diminue pas la valeur des contributions des philosophes analytiques à l'étude de Platon, mais signifie seulement qu'elles doivent n'être acceptées qu'avec précaution. SUMMARY. That ancient philosophy has been benefited from certain methodical refinements that are due to analytic philosophy is hardly questioned even by specialists who are not adherents. In the heyday of analytic philosophy some of its best practitioners were still well versed in history of philosophy and applied their analytic skills to what they regarded as central problems in ancient authors. This article suggests via two examples, that in Plato's case this attention had not only invigorating but also distorting effects. In the first case, the diairetic method, much cherished by Plato, was shunted aside by prominent analytic philosophers as trivial and uninteresting. In the second case, the problem of the 'self-predication' of the Forms, i.e. whether the Forms Dorothea Frede are entities that possess the properties they stand for, has been taken as critical for Plato's Theory of Forms. Because of its allegedly disastrous consequences, mentioned by Plato only once in his Parmenides, he has been taken to have given up that theory in its classical form. In recent years the importance of the diairetic method has been resurrected and that of the problem of self-predication been scaled down. This does not diminish the value of the contributions of analytic philosophers to the study of Plato. It just means that they should be received with due care.
Le Philosophoire, 2013
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2010
This article includes the Greek text and first complete French translation of the biography of Plato that stands at the beginning of Olympiodorus' lectures on Plato's Alcibiades (6 th century A.D.). The translation is intro- duced by a survey of the ways in which philosophers' biographies were used in late Antiquity as an initiation to philosophy. The translation is followed by comparisons between Olympiodorus' Life of Plato and other ancient biographies of Plato (those of Apuleius, Diogenes Laertius and the anonymous Prolegomena) and by a study of the theme of the philosopher's voyage in late Antiquity. The article also includes a French translation of the biography of Plato in a Byzantine source, the Souda.
Philosophie antique, 2008
In his Peri alypias, recently rediscovered and edited by V. Boudon-Millot, Galen speaks of “Panaetius’ Plato”. Given the context, it is almost certain that this expression refers to an edition of Plato’s dialogues by the Stoic philosopher Panaetius. Until now, the existence of this Panaetian edition was unknown. Dans le Peri alypias de Galien, qui vient d’être redécouvert et édité par V. Boudon-Millot, Galien mentionne « le Platon de Panétius ». Étant donné le contexte, il est presque certain qu’il s’agit d’une édition de Platon par le philosophe stoïcien Panétius, édition dont on ignorait jusqu’ici l’existence.
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Institut d'Histoire de la Philosophie, Aix Marseille, 2020
In Lectures de Platon, Dixsaut, M., Castel-Bouchouchi, A. et Kevorkian, G. (dirs.), Paris, Ellipses, 2013, p. 291-320.
Revista Archai n. 12 (jan-jun 2014), 2014
Aufstieg und Niedergang der Römischen Welt, 1992
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Diderot, 2020