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2016
Contribution a un ouvrage collectif sur le syndicalisme dans les principaux pays developpes. L'article presente un tableau synthetique des syndicats francais au XXIe siecle. Il examine les explications du recul de la syndicalisation et de la baisse des conflits sociaux. La negociation d'entreprise se developpe a un rythme rapide et sa portee semble augmenter ouvrant ainsi la possibilite d'une dereglementation douce. Les organisations d'employeurs et de salaries forment un oligopole en paix (cartel). Leurs responsables ont remplace les cotisations des adherents par des ressources institutionnelles et ils ont privatise les aides et les protections traditionnellement accordees au mouvement syndical.
Revue internationale du Travail, 2013
Métarégulation des relations professionnelles en Europe: mutations de pouvoirs, dynamique institutionnelle et émergence d'une concurrence entre les réglementations des Etats membres de l'UE Theodoros PAPADOPOULOS * et Antonios ROUMPAKIS ** Résumé. L'expression «métarégulation» décrit un mode de gouvernance transnationale des relations professionnelles, qui est le produit des efforts faits pour résoudre les contradictions entre les conventions collectives nationales et la liberté des Etats membres de l'UE de fournir des services et de détacher des travailleurs à l'étranger. La norme qui sous-tend cette métarégulation est la concurrence non seulement entre les travailleurs des Etats membres de l'UE, mais aussi entre les réglementations du travail de ces derniers. Après avoir défini les concepts de «pouvoir structurel» et d'«espace social», les auteurs commentent des cas empiriques illustrant la métarégulation progressive des relations professionnelles dans l'UE, et démontrent comment le rapport de forces asymétrique entre les travailleurs et le capital se creuse en faveur de ce dernier. * Maître de conférences en politique sociale, Département des sciences politiques et sociales,
Research Papers in Economics, 2014
Effectuee dans le cadre des post-enquetes a l'enquete REPONSE (2010-2011), cette recherche a pour objet de mettre au jour les processus d'ajustement des etablissements face a la crise, les caracteriser et, conjointement, analyser la maniere dont ils ont ete discutes, negocies ou au contraire imposes par les directions. Sur le plan methodologique, elle combine un volet quantitatif, constitue de la realisation d'une typologie (REPONSE completee de SINAPSE et des DMMO), et un volet qualitatif comprenant la realisation de quinze monographies d'etablissements appartenant majoritairement au secteur manufacturier. La typologie rend compte des combinaisons specifiques d’ajustements sur l’emploi et les remunerations, mises en oeuvre par pres de 4000 etablissements francais entre 2008 et 2010. Sur cette base, le travail de terrain effectue a permis d'eclairer les processus d’ajustements dans leurs dimensions negociees et conflictuelles, et leur vecu par les salaries. Si la...
2011
Nous tenons à exprimer ici nos plus vifs remerciements aux personnes suivantes qui nous ont accompagné, soutenu et aidé dans le cadre de cette thèse doctorale. Nos premiers remerciements s'adressent à notre directeur de thèse, le Professeur Antoine BEVORT au Conservatoire national des arts et métiers à Paris. Nous le remercions pour l'important travail de suivi qu'il a réalisé, pour son investissement et pour les précieux conseils prodigués. Nos remerciements s'adressent ensuite aux membres du jury, rencontrés préalablement à la soutenance orale de la thèse. Un grand merci à Monsieur Serge ALLEGREZZA, Président du Conseil économique et social du Grand-Duché de Luxembourg, avec lequel nous avons à de nombreuses reprises échangé sur le sujet du dialogue social luxembourgeois et avec lequel nous avons organisé un colloque sur l'état du dialogue social national en février 2011. Autres remerciements à Madame Annette JOBERT, Professeur à l'Université de Paris X Nanterre, avec laquelle nous avons eu l'occasion d'échanger nos réflexions sur les relations professionnelles lors de divers colloques internationaux en 2008, 2009 et 2010. Nous remercions aussi le Professeur Michel LALLEMENT du Conservatoire national des arts et métiers dont nous avons consulté les précieux ouvrages. Derniers remerciements enfin au Professeur Evelyne LEONARD, Présidente de l'Institut des sciences du travail à l'Université catholique de Louvain en Belgique, avec laquelle nous collaborons depuis de longues années dans le cadre des travaux de la Fondation européenne de Dublin. Nos remerciements vont encore à deux professeurs de l'Université Nancy 2 qui nous ont accompagné dans le travail de DEA en sociologie, base de l'actuelle thèse. Il s'agit des Professeurs Rachid BELKACEM et Hervé LHOTEL. D'autres remerciements s'adressent à nos collègues du CEPS/INSTEAD à Differdange. Et tout d'abord aux collègues de l'unité REPREM que nous avons le plaisir de diriger : Madame
Terrains & travaux, 2008
Droit, démocratie et liberté au travail dans le système français de relations professionnelles Texte qui sera publié dans la revue Terrains et Travaux au mois de juin 2008
2006
En France, comme dans la plupart des pays industria lisés, les informations recueillies auprès de salariés montrent que les exigences de la famille et celles de l’emploi sont souvent difficiles à concilier. La montée régulière du taux d’activité des femmes au cours des dernières décennies a conduit à un accroissement du nombre de familles dans lesquelles les deux conjoints travaillent. Les ménages sont ainsi plus nombreux à rencontrer des difficultés d’articulation entre leur vie familiale et professi onnelle, et la féminisation des emplois a rendu la question famille-travail plus visible dans les e ntr prises. Ce mouvement de féminisation croissante de la main d’œuvre a cependant été frein é par l’introduction du congé parental d’éducation rémunéré à partir du 2 ème enfant en 1994, qui a incité nombre de mères de je unes enfants à se retirer, temporairement, ou non, du ma rché du travail (Afsa 1996, 1998, Piketty, 2005). Le succès de cette mesure révèle en miroir l es difficultés à...
Le Mouvement social, 1995
C'est un accord de coopération entre l'ORSTOM pour la partie française et le CONICET pour la partie argentine qui a rendu possible la recherche qui a eu lieu en Argentine de 1987 en 1989. Cet ouvrage doit presque tout à cette possibilité d'un séjour de deux années à Buenos Aires. Mais c'est aussi l'
La Revue de l'IRES, 2018
Depuis les années 1980, le rôle des experts et expertes auprès des comités d'entreprise (CE) dans les relations professionnelles françaises s'est accru. Cet article propose de mettre en lumière les évolutions de leur rôle à l'occasion de changements législatifs récents. En effet, la loi du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi (LSE) a créé de nouvelles missions pour les expertes et les experts auprès des CE et redéfini la façon dont ils interviennent dans le cadre des missions existantes. Comment expertes et experts intègrent-ils ces nouvelles mesures dans leurs pratiques professionnelles ? Qu'est-ce que cela révèle des rapports avec les représentants et représentantes des salarié·es ? L'article répond à ces questions à partir d'une analyse secondaire d'entretiens menés dans le cadre d'une enquête sur les CE. L'enquête illustre la façon dont les nouvelles missions sollicitent une variété de registres d'action des experts. Un point commun est qu'ils tendent à s'étendre à des champs d'action que l'on pourrait penser comme relevant du domaine syndical.
Communication au 3 e congrès de l'Association française de sociologie (RT 35 Sociologie de l'engagement, de la vie associative et du bénévolat)
Nicolas Postel, Didier Cazal, Frédéric Chauvy, Richard Sobel (eds.), La responsabilité sociale des entreprises. Nouvelle régulation du capitalisme, pp. 209-220, 2011
Chronique Internationale de l'IRES, 2019
Dans les années 1990, la réputation du système allemand de relations professionnelles était telle qu’il a pu être érigé en modèle pour d’autres pays. Or depuis un certain temps, des voix se lèvent pour dénoncer le caractère dépassé de cette représentation. Derrière l’apparente stabilité institutionnelle du système allemand de relations professionnelles se seraient en réalité produits de nombreux changements qui amènent certains à prétendre qu’il serait pleinement engagé sur une voie néolibérale. Devant des éléments empiriques contradictoires, quel constat dresse la communauté de chercheurs en relations professionnelles sur l’état du système ? En 2016, le comité de rédaction de la revue Industrielle Beziehungen, a suscité un débat sur les cadres d’analyse appropriés. Cet article met en évidence les lignes majeures de ce débat
Métarégulation des relations professionnelles en Europe: mutations de pouvoirs, dynamique institutionnelle et émergence d'une concurrence entre les réglementations des Etats membres de l'UE Theodoros PAPADOPOULOS * et Antonios ROUMPAKIS ** Résumé. L'expression «métarégulation» décrit un mode de gouvernance transnationale des relations professionnelles, qui est le produit des efforts faits pour résoudre les contradictions entre les conventions collectives nationales et la liberté des Etats membres de l'UE de fournir des services et de détacher des travailleurs à l'étranger. La norme qui sous-tend cette métarégulation est la concurrence non seulement entre les travailleurs des Etats membres de l'UE, mais aussi entre les réglementations du travail de ces derniers. Après avoir défini les concepts de «pouvoir structurel» et d'«espace social», les auteurs commentent des cas empiriques illustrant la métarégulation progressive des relations professionnelles dans l'UE, et démontrent comment le rapport de forces asymétrique entre les travailleurs et le capital se creuse en faveur de ce dernier. * Maître de conférences en politique sociale, Département des sciences politiques et sociales, Université de Bath, courriel: [email protected]. ** Maître de conférences en politique sociale comparée, Département de la politique sociale et du travail social, Université de York, courriel: [email protected].
Liste des membres du groupe de travail Liste des membres du groupe de travail M. Jean-Marie COULON, premier président honoraire de la cour d'appel de Paris, président du groupe de travail sur la dépénalisation de la vie des affaires M. Philippe INGALL-MONTAGNIER, procureur général près la cour d'appel de Rouen, vice-président du groupe de travail sur la dépénalisation de la vie des affaires M. Yves CHAPUT, professeur des universités M. Philippe COURROYE, procureur de la République de Nanterre M. Bruno DALLES, magistrat, sous-directeur délégué aux missions judiciaires de la douane, chef du SNDJ M me Marie-Christine DAUBIGNEY, directrice de projet au secrétariat général du ministère de la Justice Me Olivier DEBOUZY, avocat M. Frédéric DEBOVE, doyen de l'université Paris II -Melun Me Éric DEZEUZE, avocat M. André DUPONT-JUBIEN, associé-gérant de Lazard Frères M. Bernard FIELD, secrétaire général de Saint-Gobain M. Jérôme FRANTZ, directeur général de Frantz Electrolyse M. Gérard GARDELLA, directeur des affaires juridiques de la Société Générale M. Hubert GASZTOWTT, avocat général près la cour d'appel de Versailles M. Philippe GRILLOT, président du tribunal de commerce de Lyon M. Didier REBUT, professeur des universités (1) En raison de ses fonctions syndicales, Bruno Thouzellier n'a pas pris part au vote fi nal sur les propositions du groupe de travail.
Symposion, 2015
This article intends to show the distance between work-life balance as a political and social issue at the EU and Romanian level, through the lens of the local gender equality policies following the process of EU accession. The article provides, in its first part, a brief presentation of the main theoretical axes structuring the available literature, followed up by the analysis of the occurrence of the work-life balance issue at the European level. Then the study examines the normative dimension of work-life balance in post-communist Romania, seeking to understand to what extent work-life balance policies have been designed and implemented in the last 25 years.
Études rurales, 2012
DEPUIS UNE VINGTAINE D'ANNÉES, les exploitations agricoles connaissent de profondes mutations. On observe, de manière générale, un phénomène de concentration déjà bien engagé : les exploitations sont moins nombreuses et de plus grande taille. Ce mouvement s'accompagne d'une évolution conjointe des pratiques et des formes d'organisation. De nouvelles formes de propriété du capital apparaissent, le salariat se développe, et les statuts évoluent vers des statuts juridiques d'entreprise au détriment du statut d'exploitant individuel 1. C'est dans ce contexte de restructuration que nous nous proposons d'interroger ici la relation entre l'exploitant agricole et son partenaire majeur dans la trajectoire du développement : la coopérative. À l'origine destinées à accroître le pouvoir de négociation des agriculteurs sur les marchés : [Les coopératives agricoles] ont pour objet l'utilisation en commun par les agriculteurs de tous les moyens propres à faciliter ou à développer leur activité économique, à améliorer leur activité économique, à améliorer ou à accroître les résultats de cette activité.(article L. 521-1 du Code rural) Aujourd'hui, les trois quarts des agriculteurs français adhèrent à une coopérative 2. Le statut des membres qui la composent se caractérise par une dualité : Le statut de [ses] membres se distingue par une dichotomie puisqu'ils sont associés, c'est-à-dire participants actifs aux affaires sociales, et coopérateurs aux termes d'un réel engagement d'activité dont le contenu figure dans le contrat « coopération » conclu initialement entre les parties.[Papon-Vidal 2000 : 66] La distanciation de la relation adhérent-coopérative en France Études rurales, 190 | 2012
2018
Avec leurs homologues patronaux, les syndicalistes professionnels forment un cartel au sens ou l’on parle des « partis de cartel ». Ces organisations luttent entre elles pour la conquete du pouvoir mais elles sont d’accord pour rendre quasiment impossible la creation de nouveaux syndicats. Elles se partagent les ressources publiques et institutionnelles et sont d’accord pour maintenir leurs attributions, leurs ressources et leur controle sur de tres nombreux organismes paritaires. En 2014, elles ont fait instituer une taxe sur les salaires dont elles se partagent le produit sans avoir a rendre compte de l’utilisation de ces sommes. Cette taxe est leur principale ressource bien avant les cotisations des adherents dont les effectifs sont en diminution constante. Ce systeme permet une deregulation discrete des relations professionnelles francaises mais comporte un risque evident de corruption.
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