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2015
Carlo Severi, directeur d’études L’image rituelle : agentivité et mémoire Depuis quelques années nous défendons l’idée qu’un rituel est avant tout une forme d’interaction qui, en établissant des relations spécifiques au sein d’une société, engendre une forme d’identité complexe, qui ne se confond pas avec celle de la vie quotidienne. Cette définition, qui s’est avérée utile dans l’analyse de certains cas, nous semble aujourd’hui insuffisante. Au fur et à mesure que notre recherche sur l’actio..
Backcountry: Hors-piste Backside: désigne la carre arrière, ou une rotation déclenchée dos à la réception Baggy : Pantalon très large Big air: C'est la plus grande bosse du snowpark Board : planche de snowboard « j'ai pris ma board, mon snow, ma planche » Buzz : Facilité par l'arrivée des nouvelles techniques de l'information et de la communication, le buzz est un outil marketing, favorisant la propagation rapide de messages (publicitaires). Cet outil peut s'avérer diffi cilement contrôlable car souvent c'est les consommateurs qui s'emparent du message et celui-ci, peut-être modifi é ou détourné dans sa transmission. Carre : On dit une carre. C'est l'arrête métallique qui longe chaque côté de la semelle du snow. Il y a une carre backside, côté talon, et une carre frontside, côté doigt de pied Ce sont des jeunes qui échangent beaucoup de signes d'affection et ne font pas la différence entre les deux sexes dans les relations. Checker : (de l'anglais' to check') se renseigner sur, contrôler, vérifi er, examiner, s'assurer de, tester Chiller (de l'anglais 'to chill') : Expression familière de l'anglais. Se relaxer, prendre son temps Cocooning : On a nommé cocooning l'attitude consistant à se trouver si bien chez soi qu'on n'est guère poussé à en sortir excepté pour les nécessités vitales. L'idée est assez proche de ce que l'on nomme en français plus classique un comportement casanier (de casa, maison).
Ways to be forgotten in historiography... An essay with the case of a French historian, Paul Lacombe (1834-1919)
Reseaux Revue Interdisciplinaire De Philosophie Morale Et Politique, 2001
On l'a dit et redit, la description de la mémoire par H. Bergson renvoie essentiellement, sinon à la mise en scène d'un mécanisme individuel clos et hermétique, en tout cas à l'aperçu d'une élaboration strictement "psychologique" de souvenirs que tout au plus "des mots permettent d'exprimer" 1. Il n'est dès lors pas étonnant qu'à cet égard, Bergson n'ait pas vu "que notre mémoire se ressaisit, au fur et à mesure que nous avançons, (...) sous une forme nouvelle" au sein de cadres sociaux dont l'évolution n'a de cesse de restructurer les souvenirs qui la composent 2. Selon Halbwachs, "il n'est pas de souvenir qui puisse être dit purement intérieur, c'estàdire qui ne puisse se conserver que dans la mémoire individuelle" 3. Ce que le sociologue reproche ainsi au philosophe c'est de ne pas tenir compte du fait qu'un "souvenir reproduit avant tout une perception collective" 4. De ce fait, sa pensée ne permettrait nullement de composer avec la dimension sociale des souvenirs puisqu'ils appartiendraient en propre à divers psychismes hétérogènes qui, du point de vue de ceux qui les observent, se trouvent séparés et isolés "comme par une multitude de cloisons étanches" 5. Ce que nous souhaitons suggérer ici n'est pas, à proprement parler, une nouvelle lecture "exhaustive" de Matière et mémoire qui prétendrait sauver Bergson de la critique sociologique dorénavant consacrée d'Halbwachs. L'ambition de ces lignes sera plutôt d'envisager la manière dont le dernier MerleauPonty, s'interrogeant sur l'importance décisive de ce qu'il nomme "le monde culturel", nous autorise à envisager une conception de la mémoire qui réserverait une place réelle à l'altérité tout en se réclamant d'une forme de bergsonisme sensiblement renouvelée et tout en inscrivant ses thèses sur un même terrain philosophique. Pour commencer, quelques rappels ne seront pas superflus. Alors qu'à la même époque, l'Allemagne philosophique voit naître la phénoménologie, Bergson, désireux de réintroduire la spiritualité dans le monde, travaille à décrire notre immersion perpétuelle dans le vécu concret. On voit très vite que l'enjeu est, dès Les Données immédiates de la conscience de 1889, de réconcilier la philosophie avec la vie, dont la puissance dynamique et créatrice ne peut entièrement se résoudre aux lois mécaniques ou aux
Témoigner, 2015
Revue germanique internationale, 2011
Sujet : Tailler une pierre, reconnaître des arbres ou des oiseaux, raconter une histoire, compter, sont, parmi bien d'autres, des compétences qui relèvent du champ descriptif et analytique de l'anthropologie des savoirs. A partir d'au moins deux exemples contrastés, vous mettrez en évidence les principales caractéristiques de ce champ. L-3 SHAE SED L'anthropologie des savoirs concoure à extraire l'analyse anthropologie de la hiérarchie ''universelle'' et des oppositions faites habituellement dans cette discipline en se posant la question de la provenance des connaissances exprimées par les étudiés (environnement naturel, social, symbolique, etc…), notamment par l'ouvrage d'E Morin : La Méthode. Précédemment, des sociologues comme Bourdieu et Goffman s'étaient intéressé à ces contextes d'énonciation. L'anthropologie des savoirs du point de vue des techniques se construit autour de la revue Techniques et Culture (1983). L'un des initiateurs de ce champ n'est autre que Marcel Mauss, en 1948, lorsqu'il publie un article à ce sujet dans Le Journal de Psychologie. Cette idée de base sera suivie et approfondie par d'autres auteurs pas la suite. De la littérature grecque, Vernant et Detienne analysent la notion de ''mètis'' comme un savoir pratique inhérent à cette dernière, on ne peut pas dissocier le savoir et le faire, on ne peut pas expliquer l'acte sans le montrer, et ce dernier est entrepris dans un but précis. Les savoirs sont répartis entre notamment les savoirs ignorés ou intégrés et les savoirs pratiques. Tous sont analysés et décrits d'après des observations : il faut les étudier pour les connaître, les comprendre, et les répertorier. Grâce à deux exemples de terrain qui sont la Kabylie i et les Nahuas du Mexique ii , nous étudierons dans un premier temps les différences entre les savoirs ignorés et les savoirs pratiques, puis l'identification des membres d'un groupe par les transmissions des savoirs eux-mêmes. Nous donnerons des éléments de réponse à notre problématique, à savoir, à partir du champ descriptif et analytique de l'anthropologie des savoirs, comment peut-on affirmer qu'un savoir est ignoré ou pas ? Et quels sont les éléments permettant aux membres concernés de s'identifier à ces savoirs et de les transmettre ? Le champ descriptif et analytique qui nous intéresse ici doit être mis en relation avec le concept de pensée symbolique de Claude Lévi-Strauss. Cette dernière qui signe une des premières typographies de l'auteur ne se laisse pas réfuter par des données empiriques : si l'Homme qui pense le croit, alors c'est vrai et aucun fait de science ne peut le contester.
Revue européenne des sciences sociales
revue européenne des sciences sociales n o 53-2-p. 17-49 Résumé. À partir des recherches ethnographiques sur certaines sociétés et cultures tout autour de la planète, je plaide pour la construction d'une anthropologie de la présence. Chez les Samoans, les habitants de la Lucanie d'Italie du Sud, les Runa d'Amazonie occidentale et les Korowaï de Papouasie Nouvelle Guinée, l'anthropologie travaille sur des choses et des objets dans leur manifestation même et selon les modalités de leur apparition. J'étudie certaines thématiques pour nourrir mes hypothèses : la quotidienneté et l'ordinaire de la vie, la spatialisation de la chair, la facticité des corps et des actions en l'absence d'un cadre symbolique, etc. Je m'emploie à expliquer si et comment une chose peut avoir un sens sans une intention symbolique. Qu'est-ce qu'un monde dans sa présence même sans un arrière-monde ? Comment la présence des choses confère une signiication sans recours à la référence ? Cependant, ces sociétés nous apprennent aussi que la présence s'obtient par le déchirement et la division. C'est vers une anthropologie de l'entrelacement des regards et des corps, des sensations et des sentiments que nous tournerons notre attention scientiique.
Sens public
Cet article a pour objet le « parler en langues », appelé usuellement glossolalie. Cette pratique est l'une des singularités du mouvement pentecôtiste. Ce dernier connaît un immense succès dans le monde contemporain. Ce langage semble, a priori, irrévocablement énigmatique puisqu'il est une suite de mots totalement inventés par les locuteurs. Nous allons tenter de donner du sens à la glossolalie, en ce que ce discours échevelé et, a priori dénué de sens, peut révéler, à la lumière d'une anthropologie sémiotique, philosophique et psychanalytique, de la structure de la société. Plus exactement, on étayera, en amont, que ce langage reflète la fragmentation de la société sud-africaine, l'indétermination du paradigme démocratique et les incertitudes dérivant du modèle néo-libéral. En aval, la glossolalie peut s'apparenter à une transe cathartique visant à se purifier des maux qu'engendre la société sud-africaine. Elle correspond, par ailleurs, à un vecteur démocratique dans un contexte de faiblesse de l'État-providence.
Annales. Histoire, Sciences Sociales, 2009
RésuméPour les linguistes, les anthropologues et les archéologues, l’image emblématique précède depuis toujours et partout l’apparition du signe. Ce mythe d’une langue figurée composée d’icônes, qui constitue lafigure adversede l’écriture, a profondément influencé la tradition occidentale. Dans cet article, l’auteur essaie de montrer que l’on ne peut comprendre la nature logique des mnémotechnies amérindiennes (pictographies,khipus) qu’en passant de l’interrogation inévitablement ethnocentrique, que soulève leur comparaison avec l’écriture, à un tout autre ordre de questions qui relèvent de l’anthropologie comparative. Plutôt que de chercher à savoir si les techniques amérindiennes de mémorisation sont de véritables écritures ou seulement des mnémotechnies, on peut se demander si ces symbolismes possèdent des traits formels en commun, s’ils impliquent des opérations mentales comparables et si ces systèmes appartiennent à un même univers conceptuel, à une langue mentale – pour repren...
Methodos, 2005
La démarche philosophique de Ludwig Feuerbach est le plus souvent envisagée comme le chaînon manquant entre celle de Hegel, dont elle aurait entrepris la critique, et celle de Marx, qui aurait dû se défaire de son emprise pour accéder au noyau scientifique de sa propre réflexion 1. Or, cette situation intermédiaire de l'oeuvre et de la pensée de Feuerbach en signale davantage la richesse propre que les limites. En effet, s'il est assurément réducteur de tenir Feuerbach pour le simple disciple (critique) de Hegel ou pour le simple précurseur de Marx, c'est qu'en réalité il est possible de dire sans risquer l'anachronisme que Feuerbach a été les deux à la fois ; et en ce sens l'étude de sa pensée doit permettre de comprendre ce qu'il y a d'hégélien chez le « jeune Marx » et de matérialiste (en un sens que Marx lui-même critiquera dans la première de ses Thèses sur Feuerbach 2) chez ce « Jeune-hégélien » 3. Pour commencer à le comprendre, il est instructif de rappeler quelle a été la trajectoire intellectuelle originale de Feuerbach : celui-ci est passé de l'étude de la théologie (à Heidelberg, en 1823) à celle de la philosophie spéculative hégélienne (à Berlin, à partir de 1824), pour laquelle il se passionne jusqu'à la fin des années trente, avant de s'en détacher brusquement, en dénonçant le tournant théologique larvé de la spéculation hégélienne et en se proposant alors de retrouver les racines réelles, humaines et sensibles, de cette spéculation 4. Feuerbach a lui-même donné la formule ramassée de cette trajectoire intellectuelle : « Dieu fut ma première pensée, la raison fut ma seconde, l'homme ma troisième et dernière. Le sujet de la divinité, c'est la Raison, le sujet de la Raison, c'est l'homme. » 5. 2 Cette citation peut être lue comme l'énoncé a parte subjecti d'une sorte de « loi des trois états », au sens où Comte en formulait l'exigence à l'ouverture du Cours de philosophie positive (strictement contemporain de L'essence du christianisme 6) : le premier état, l'état théologique de la pensée de Feuerbach, représenterait ainsi le stade infantile de son développement intellectuel ; le deuxième état, rationaliste, ou encore « hégélien », serait L'anthropologie comme philosophie
Journal des anthropologues, 2007
Alors que la mondialisation s'intensifie de plus en plus, les anthropologues ne sont toujours pas parvenus à débattre de façon cohérente de la nature actuelle de leur pratique et de ses transformations à l'échelle mondiale. Ceci est peut-être dû à l'hégémonie internationale de l'anthropologie nord-américaine et à sa tendance à confondre ses propres crises internes avec une crise mondiale. Cet article s'inscrit dans une anthropologie critique de l'anthropologie, une anthropologie qui décentre, qui replace dans son contexte historique, et qui pluralise l'anthropologie telle qu'elle a été comprise jusqu'à aujourd'hui. Elle met en question non seulement le contenu, mais également les modalités des dialogues anthropologiques. Le projet « Anthropologies du Monde » cherche à reconceptualiser les relations entre communautés anthropologiques. L'anthropologie monologique a besoin d'être remplacée par une anthropologie hétéroglosse. L'hétéroglossie, comme le souligne Bakhtine (Werbner, 1997 : 6), ébranle « l'autorité des coutumes et des traditions réifiées ». Cosmopolitiques 2 La notion de cosmopolitique cherche à apporter une perspective plurielle et critique sur les possibilités d'articulations supra et transnationales (sur la notion de cosmopolitique, voir Cheah & Robbins, 1998 ; Ribeiro, 2003). Les cosmopolitiques intègrent des discours et des pratiques politiques qui se soucient de leur portée et de leur impact au niveau mondial. Ce sont les cosmopolitiques impliquées dans des conflits sur le rôle de la différence et de la diversité dans la construction de régimes politiques qui m'intéressent tout particulièrement. Je considère l'anthropologie comme une cosmopolitique de la Anthropologies du monde
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - SHS, 2006
La technique est très peu pensée anthropologiquement. Dès que la technique existe, elle est utilisée sans être pensée. Or la légitimité ne vient pas de la technique elle-même. I. Introduction : enjeux d'une anthropologie des techniques A. Comment distinguer philosophie de la technique et anthropologie des techniques Technique : tekhné, savoir-faire Ce qu'une anthropologie des techniques n'est pas : Elle n'a pas vocation à être technophile ou technophobe. Le problème est d'envisager la technique à travers un système de valeurs. La philosophie de la technique a du mal à se préserver de ce biais, et à se garder d'un réquisitoire contre la technique. Le discours philosophique a dénoncé dès ses origines la nature potentiellement aliénante de la technique. Une des premières questions qui a été posée est celle du vol, et l'assimilation au mythe d'Icare est très présente. Notion d'ubris technique (démesure). La puissance humaine se heurte aux dieux. Prométhée luimême est le représentant de ce désaveu par les dieux de la puissance humaine. Dans Ménon, dialogue de Platon, cette ubris est dénoncée. François Jacob, épistémologue, à partir du texte de Platon, montre que dans le mythe d'Icare, on perçoit la technique à la fois comme libératrice et comme mortelle : « Dédale incarne la tekhné, qui permet d'atteindre à la maitrise du monde, qui permet à ses clients de s'abandonner à leur ubris, d'atteindre leurs folles entreprises… En Dédale se profile une science sans conscience. » Heidegger, conférence « La question de la technique » : le leitmotiv de sa pensée est que la technique moderne est aliénante, et nous impose ses propres valeurs. Y a-t-il une subordination grandissante de la société à la technique ou a contrario une réappropriation par la société de la technique ? La philosophie va se placer d'emblée sur le terrain de la finalité de la technique, donc se poser la question en termes éthiques.
2009
Jean Jamin, directeur d’etudesFrancois Flahault, directeur de recherche au CNRSLorenzo Vinciguerra, maitre de conferences a l’Universite de Reims Anthropologie generale et philosophie En reponse a la specialisation croissante des sciences humaines et de la philosophie en tant que discipline universitaire, le seminaire entend mener une reflexion philosophique prenant appui sur les sciences empiriques de l’homme. Dans cette perspective, l’expose de Marc Auge a trace une typologie anthropologiqu...
Il faut qu'il existe dans la nature des hommes une langue mentale, commune à toutes les nations [...] c'est là le principe des hiéroglyphes, avec lesquels toutes les nations ont parlé au temps de leur première barbarie 1 .
2021
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions de la Maison des sciences de l'homme. © Éditions de la Maison des sciences de l'homme. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Ethnologie française, 2007
« Il semble que les événements soient plus vastes que le moment où ils ont lieu et ne peuvent y tenir tout entiers. Certes, ils débordent sur l'avenir par la mémoire que nous en gardons, mais ils demandent aussi une place au temps qui les précède. Certes, on dira que nous ne les ...
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