Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
3 pages
1 file
Dans cet article, on soutient que les droits de l’homme sont le produit culturel d’une nouvelle configuration du sujet occidental élevé à la fiction de catégorie universelle. Cette opération de réappropriation historique ou généalogie des droits de l’homme renvoie forcément au problème du fondement et amène aux limites du modèle et au-delà : le début et la fin de l’histoire, les idées sur la vie humaine, la production du sujet et, sous le masque d’une prétendue universalité, la partialité culturelle. Ainsi, le fondement des droits de l’homme apparaît comme un vide toujours à remplir et la recherche des fondements possibles n’a aucune importance si elle n’est pas accompagnée de l’évaluation des conditions, des moyens et des situations dans lesquelles tel ou tel droit peut être réalisé effectivement et la vie peut se déployer en liberté. C’est seulement de cette manière, comme exercice politique explicite, que les droits de l’homme ne pourront jamais devenir une arme hypocrite de la domination et de l’oppression, de la répression et de la violence, en somme, de l’uniformisation culturelle universelle.
Grief, 2018
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions de l'EHESS. Distribution électronique Cairn.info pour Éditions de l'EHESS. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-grief-2018-1-page-165.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Revue des droits de l’homme, 2015
La Revue des droits de l'homme Revue du Centre de recherches et d'études sur les droits fondamentaux
Recherches amérindiennes au Québec
Vacarme, 2006
Que les droits de l'homme soient affaire de déclaration n'est pas seulement gage de solennité, mais noue leur destin aux pièges du langage : sitôt déclarés, l'écriture les transit d'une division et d'une dispersion, d'un jeu de captures dont ne sortent indemnes aucun de ceux qui voudraient s'en revendiquer ou s'y reconnaître. Énigme d'une politique à venir : il se pourrait, à mesure que s'en réclament gouvernants ou terroristes, que le sujet des droits n'ait plus figure humaine.
Le poids de la piété. L’intégrité corporelle des prêtres romains au sens du ius sacrum Résumé : Pénétrant sur le terrain des Disability Studies, nous nous questionnons au sujet de la nécessité de l’intégrité physique des prêtres romains au sens du ius sacrum. Deux positions coexistent dans la doctrine. La première consiste à affirmer, en dépit du faible nombre de témoignages et par analogie avec la situation en Grèce ancienne, qu’il est nécessaire pour un prêtre romain de disposer d’une totale intégrité physique pour exécuter son office. Les romanistes défendant la seconde thèse sont plus prudents et, en raison du silence des sources, se refusent à évoquer la possibilité d’une règle générale voulant que l’ensemble des prêtrises romaines soient réservées à des officiants complets physiquement. Nous penchons pour la seconde position, considérant que ce questionnement doit être analysé en termes d’orthopraxie et de pureté. Il nous faut distinguer les sacerdotes romains selon qu’ils sont des « prêtres statues » c’est-à-dire des incarnations physiques de la divinité qu’ils servent ou de simples « maîtres du sacré ». Les premiers doivent être parfaits physiquement, que ce soit lors de leur entrée en fonction ou tout au long de l’exercice de leur dignité. Cette intégrité physique totale est à la fois nécessaire pour garantir la bonne exécution et la pureté des rituels religieux, et aussi – et surtout – en raison du fait que les prêtres de cette catégorie sont assimilés aux dieux dont ils doivent entretenir le culte. En ce qui concerne les « maîtres du sacré », ces derniers sont probablement choisis sur la base d’une condition physique suffisamment bonne pour assurer l’orthopraxie. En dehors de cette exigence a minima, nos certitudes deviennent plus floues et l’on peut penser que les Romains procédaient au cas par cas. En cours de charge, les « maîtres du sacré » devaient conserver les qualités physiques garantissant la bonne exécution des rites, faute de quoi, ils risquaient de devoir se faire remplacer.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Revue des droits de l’homme, 2012
Les traités de paix (1918-1923). La paix les uns contre les autres - Colloque international à Paris, 21-23 mars 2019, coordonné par Isabelle Davion et Stanislas Jeannesson, 2019
Gérontologie et société, 2017
Revue des droits de l’homme, 2019
Les Études Sociales, 2019
Unpublished, 1999
Hommage à Christian Duqcuoc, 2008
Travail, genre et sociétés, 2012
Raison publique, 2016
Annuaire Suisse De Politique De Developpement, 2003
Classiques des sciences sociales., 2004
Sources du droit haïtien et de l'ancienne Saint-Domingue, 2023