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Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage
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39 pages
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Cette contribution propose une définition élargie, respectivement restreinte des discours de communication publique. Peu étudiés dans le domaine des sciences du langage et dans celui des sciences de la communication, les discours de communication publique sont essentiels pour comprendre les enjeux des sociétés contemporaines. C’est en effet dans et par le discours – c’est-à-dire la dimension langagière de la communication – que se construisent et se légitiment les institutions publiques et l’Appareil d’Etat. C’est aussi dans et par le discours que se construisent les espaces publics et se négocient les significations qui définissent le rapport à la citoyenneté d’une société.
La communication publique comme politique publique Mémoire de master 2, communication politique et sociale présenté par Mathieu Griffon sous la direction de Jean Emmanuel Paillon, secrétaire général au service d'information du gouvernement. 2012-2013 Avant propos, Ce mémoire est réalisé dans le cadre du master 2 professionnel « communication politique et sociale » à l'université Paris 1, Panthéon Sorbonne. J'ai intégré ce master dans la promotion 2011-2012, réalisé un premier stage au sein de la direction de la communication du ministère de l'agriculture, puis j'ai rejoint l'agence de communication fraichement nommé « Babel » en tant qu'assistant chef de projet. Mon cursus universitaire, mes expériences professionnels et ma passion pour « la chose publique » m'ont poussé à choisir un sujet et une problématique liée à ces questions. Mon quotidien professionnel m'a permis de m'interroger et d'interroger les personnes autour de moi sur ce que représentait la communication publique en 2012. Mes lectures n'ont fait que conforter mon idée première de réaliser mon mémoire de fin d'étude sous la forme d'un état des lieux de la communication publique. Si ce sujet peut paraître ambitieux, il est surtout très personnel, ma position de stagiaire dans une administration centrale et mon expérience dans différentes collectivités m'ont permis de nourrir une véritable réflexion sur la communication publique, sa (ses) définition(s), ses limites et ses grands enjeux. Ce devoir a été réalisé grâce à deux entretiens semi directifs et surtout à une observation du fonctionnement de la communication publique depuis le mois de Janvier. Ce mémoire aura donc une forme à la fois théorique et empirique ce qui permettra d'être au plus près de l'objectivité du sujet. J'aimerais par ailleurs remercier l'ensemble de mes collaborateurs depuis le mois de Janvier, et plus particulièrement Madame Laurence Lasserre, délégué à l'information et la communication du ministère de l'agriculture et de l'agro-alimentaire ; Monsieur Bertrand Manterola, délégué adjoint à l'information et la communication du ministère de l'agriculture et de l'agro-alimentaire (maitre de stage) ; Monsieur Bertrand Millet, responsable de la communication européenne à la DATAR ; Madame Dominique Jeremiaz chef de la mission communication du ministère du travail, de l'emploi et de la santé ; Madame Anne Claire Jucobin, chef de mission adjointe à la DGEFP ; Monsieur
Politiques de communication, 2020
Cet article expose et met en perspective la démarche de « simplification du langage administratif » adoptée en France depuis le début des années 2000. Nous abordons l’histoire des politiques publiques en la matière, à travers la création du Comité d’Orientation pour la Simplification du Langage Administratif (COSLA), en 2001. Nous montrons que de telles initiatives ne peuvent être comprises qu’en lien avec des objectifs démocratiques (accès aux droits, citoyenneté) et avec des représentations de la langue et des discours (idéaux rattachés à l’idée d’un « langage clair »). En observant les avatars de la « simplification du langage administratif » dans le contexte néo-libéral de la « réforme de l’État » et de la généralisation du recours au numérique, nous concluons sur l’importance des inégalités sociales dans l’accès à l’information.
Revue Communication & professionnalisation
La revendication d’un domaine de la « communication publique » constitue une forme d’aboutissement d’un long processus de valorisation d’un domaine de compétence et d’exercice distinct d’autres professions proches et de reconnaissance d’une spécificité et d’un savoir-faire qui justifierait la revendication d’une labellisation en tant que profession. C’est en effet sous les termes de « communication publique » et de « communicants publics » que l’on désigne aujourd’hui en France un secteur d’activités pour l’essentiel constitué de professionnels rattachés aux institutions politiques et administratives. En combinant démarche compréhensive et objectivation, nous reviendrons, dans ce travail, sur les conditions sociopolitiques qui ont permis de poser progressivement, en France, les bases de reconnaissance de l’existence d’une « nouvelle » profession, pour nous intéresser ensuite aux enjeux de l’institutionnalisation des métiers de la communication publique à travers la contribution de l...
Communication et organisation, 2009
Questions de communication, 2006
Très prisé par la publicité actuelle, l'humour s'avère un moyen privilégié de tenter de persuader plus facilement les destinataires potentiels. Il consiste en un procédé énonciatif, producteur d'une anomalie, se manifestant en dehors des normes linguistico-communicatives, logiques ou sociales qui, pour être pris en considération, doit susciter plaisir et connivence chez le récepteur prédisposé au sérieux et au bon sens et contraint par la réalité. Saisi dans ses trois fonctions-ludique, cynique et critique-, l'humour se localise sur une échelle allant respectivement du jeu innocent et gratuit jusqu'à la provocation exclusivement destructrice et à la critique accusatrice qui essaie, pour un bref instant, de construire un monde moins imparfait. Mots clés.-Publicité, humour, ludisme, cynisme, critique.
Chimères, 2007
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Hermès, 2007
Françoise Massit-Folléa et Cécile Méadel intervenants, leur mode de publicisation, leur incidence sur le fonctionnement de la cité, sont dune extrême diversité. C'est cela qu'il s'agit d'éclairer. Tout juste faut-il admettre que ces formats délibératifs échappent ou peuvent échapper aux contraintes fixées par la science politique canonique : l'exigence de l'égalité entre les participants, la délégation à des représentants, la transparence des procédures et la connaissance (supposée) partagée des formes de clôture de la discussion. À contre-pied des discours mythiques sur la démocratie électronique 2 , ces contraintes ne sont pas, ou alors inégalement et partiellement, celles des dispositifs qui nous intéressent. En effet, à l'épreuve de la mise en chantier, nul n'imagine, on le verra, un substitut radical à la démocratie représentative. Il s'agit simplement, quoique non systématiquement, de l'aiguillonner, de la réformer, voire, pour les plus optimistes, de la régénérer. Ce numéro va donc permettre d'aborder plusieurs types de questions : quel visage prennent les débats publics selon les dispositifs de communication ? Sous quelles conditions les formats actuels d'expression et de discussion publique permettent-ils de produire des accords faisant autorité, au-delà des acteurs individuels, sur tout ou partie du corps social ? Les moyens de communication disponibles aujourd'hui permettent-ils l'accès de nouveaux contributeurs au débat public et, si oui, sous quelles conditions ? Quelles représentations du corps social ces expériences produisent-elles ? Sur quel « nous » collectif tablent-elles ? Les articles ici présentés devraient aider à compléter un questionnement spécifique à la communication politique. Il s'agit, à travers des propositions originales et des analyses ancrées dans des études de terrain, de repérer les enjeux, les modalités et les limites des apprentissages d'une publicisation politique contemporaine. L'effervescence démocratique des formes d'expression publique La crise de la représentation politique est aussi ancienne que le régime représentatif. Mais les interrogations spécifiques qu'elle soulève aujourd'hui ont conduit à la fois à expérimenter des formes nouvelles de débats publics et à produire une ample littérature explorant le renforcement du rôle du citoyen dans la décision publique. Selon Rosanvallon (2006, p. 301), « le développement des formes d'implication des citoyens dans les décisions qui les concernent est (...) l'un des traits majeurs de l'évolution récente des régimes démocratiques ». Pourquoi, dans ces expérimentations et ces pratiques de transformation de la démocratie contemporaine, le débat public prend-il une telle place ? Principalement en raison du refus par les citoyens d'accepter une autorité indiscutée, quand sur nombre de thèmes, au premier rang desquels la santé et l'environnement, les paroles des experts se sont révélées trompeuses... Ce qui suscite un certain nombre de réactions (éventuellement défensives). De ce fait, les instances traditionnellement en charge du politique (puissance
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Communication et organisation, 2016
De la parole avant le discours, 2007
Communication et organisation, 2010
Les Carnets du CEDISCOR, 1993
Romanica Wratislaviensia
Argumentation et analyse du discours, 2011
Licence Communication des collectivités territoriales et des associations, 2020
Communication et organisation