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2022, Quand la pandémie bouleversa le monde
Introduction au livre Quand la Pandémie bouleversa le monde
Politiques et Management Public, 2011
du management public est étroitement liée à la notion d'incertitude. Cela peut être expliqué par la façon dont elle est liée à la crise des institutions des démocraties occidentales. C'est ce que permet de montrer de façon précise la notion de système de légitimité. Dans un tel contexte, pour savoir où est passé le management public, il est nécessaire de se munir d'une définition de l'objet de notre recherche. Ceci suppose que l'on dispose de définitions conceptuelles précises des notions de « management » d'une part et de « public » d'autre part. Alors seulement la notion de management public pourra être définie de façon suffisamment claire pour nous permettre de reconnaître sa présence à travers tous ses avatars, jusqu'au fameux (devrait-on dire trop fameux ?) New Public Management. et au développement du management des risques majeurs.
Revue Gouvernance, 2012
L’article analyse les choix de gouvernance opérés en Belgique quant au développement de la téléphonie mobile. Cette technologie connaît un succès économique et social avéré. Les effets à long terme, sur la santé et l’environnement, de la propagation des ondes électromagnétiques restent pourtant largement inconnus. Face à cette incertitude, les autorités publiques régulent le secteur en faisant intervenir une pluralité d’acteurs en réseaux (experts scientifiques, opérateurs, associations et citoyens). En théorie, elles peuvent appliquer trois principes : la prudence, la prévention et la précaution. En pratique, cette dernière s’impose comme une logique dominante. Reposant sur une approche interdisciplinaire, l’article adopte un angle d’analyse très spécifique. En effet, il mobilise des définitions économiques (univers risqué et « unique prior » versus univers incertain et « multiple prior »), pour montrer une partie de la complexité de la régulation politique. La difficulté de celle-...
Through an analysis focusing on penal policies and how they deal with "uncertainty", this article wants to distinguish between different ways of perceiving and governing uncertainty, what we call different "rationalities" dealing with uncertainty.
Revue internationale de politique comparée 2016/4 Vol. 23, 2017
Cet article se propose de croiser trois approches de sociologie politique – la sociologie des problèmes publics et des risques, l’analyse des politiques publiques et la sociologie des sciences et de l’expertise – afin de montrer leur complémentarité et leur cohérence pour saisir les enjeux de la production de savoir et d’ignorance par et pour les décideurs politiques à travers l’exemple de la controverse sur le gaz de schiste en France et au Québec (Canada).
Meta: Translators' Journal, 2016
Pyramides. Revue du …, 2010
Le poids des incertitudes autour du changement climatique Bastien Alex Armand Colin | « Revue internationale et stratégique » 2014/2 n° 94 | pages 171 à 177 de doute. Le poids des incertitudes autour du changement climatique », Revue internationale et stratégique 2014/2 (n° 94), p. 171-177. Distribution électronique Cairn.info pour Armand Colin. © Armand Colin. Tous droits réservés pour tous pays.
Conférence intitulée "L'incertitude dans une société d'individus", prononcée dans le cadre de la journée tenir dans l'incertitude organisée par la FOPER, 23 octobre 2010, Charleroi (Belgique).
L'incompétence négative des autorités administratives, 2017
Autant le dire tout net : l'expression d'« incompétence négative » n'est pas très heureuse. La raison en est simple : l'adjectif n'apporte pas de précision au substantif, il le contredit. Lorsque l'on dit de l'acte d'une autorité qu'il est entaché d'incompétence (tout court), cela signifie que l'autorité n'avait pas la compétence pour prendre cet acte -qu'elle était, littéralement, incompétente pour le prendre. Mais si l'on dit d'une autorité qu'elle s'est rendue coupable d'une incompétence négative, on entend signifier au contraire qu'elle est restée « en deçà des limites » de sa compétence (1) en prenant la décision en cause. Aussi devient-il difficile en ce cas d'affirmer que l'autorité était incompétente, puisque ce qui lui est reproché est précisément de n'avoir pas exercé pleinement sa compétence. La conclusion qui s'impose met en évidence le caractère paradoxal de l'expression considérée : une incompétence, si elle est négative, n'est plus, à proprement parler, une incompétence. Ce paradoxe apparent n'est sans doute pas sans lien, on le verra, avec les hésitations doctrinales, et même jurisprudentielles, que cette notion suscite en droit administratif. Et sans doute faudrait-il, pour plus de rigueur, parler de deux vices symétriques affectant la compétence de l'auteur de l'acte : le fait d'excéder sa compétence, d'une part, et le fait de méconnaître sa compétence, d'autre part (2).
La loyauté en droit public, 2018
Cette étude s’intéresse à la signification de la loyauté en matière politique, ainsi qu’à ses principales manifestations, juridiques et non juridiques. La loyauté y est définie comme la fidélité à tenir ses engagements, à obéir aux règles de l’honneur et de la probité et les pouvoirs publics sont compris comme les institutions politiques. La loyauté est une qualité qui, de prime abord, a peu de chose à voir avec les institutions politiques et les individus qui les dirigent. La figure de l’homme (ou de la femme) politique n’est pas associée à la loyauté, bien au contraire. Des enseignements de Machiavel à l’observation des promesses électorales non tenues, les marques de déloyauté du personnel politique ne manquent pas. Pourtant, la loyauté est traditionnellement perçue comme une vertu nécessaire pour les gouvernants et parfois même pour les gouvernés. Cet attachement à la loyauté s’explique par la fonction qu’elle remplit en matière politique. Le comportement loyal d’une personne témoigne de l’existence d’un lien qui unit cette personne à l’objet de la loyauté, qui peut être une autre personne (par exemple, la loyauté envers le Président, le Roi ou l’Empereur) ou bien une entité politique fondamentale (par exemple, la loyauté envers l’État, la Constitution ou la Patrie). Dès lors, la loyauté n’est pas une condition de création du lien – car elle implique qu’un engagement initial ait été pris – mais elle agit avant tout comme un révélateur de ce lien, qu’il s’agisse d’un lien de confiance mutuelle ou bien d’un lien d’assujettissement. La loyauté sert ainsi à attester l’existence d’un lien qui, dans le domaine politique, apparaît comme menacé par la doctrine de l’individualisme libéral. Motivé par la poursuite de son propre intérêt et de ses désirs personnels, l’individu répugne à tisser des liens, à s’engager, sauf s’il peut y gagner. La loyauté, elle-même, subit le désenchantement qui résulte du triomphe de l’individualisme. Pour certains, elle fait figure de vertu archaïque et irrationnelle. Les plus sceptiques mettent en doute son existence même et invitent à se méfier de son utilisation dans un discours politique marqué par la duplicité. Se pose alors la question, pour ceux qui souhaitent prendre cette valeur au sérieux, de savoir comment prouver la loyauté ? En matière politique, la loyauté souffre, tout comme le lien qu’elle est supposée démontrer. Lorsque ce lien tend à se distendre, voire à disparaître, la loyauté est parfois saisie par le droit pour le consolider. L’exigence juridique de loyauté permet alors de renforcer le lien politique menacé ou de forcer le lien politique disparu. La condamnation juridique de la déloyauté, par l’incrimination de la trahison par exemple, joue un rôle similaire. Ceci étant, la suspicion à l’égard de la réalité de la loyauté demeure. La loyauté ne se présume pas, elle doit se prouver. Si le droit constitutionnel contribue à cette démonstration, en mettant en scène la promesse de loyauté par le rituel du serment, c’est surtout l’action politique qui constitue le meilleur gage possible, ainsi que l’incarne de façon paradigmatique la figure du sacrifice.
Arabie Saoudite-De nombreux défis à relever mais des capacités largement sous-estimées
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2007
Les jeunesl qui forment les groupes que l'on retrouve sur les espaces urbains des «banlieues pauvres» (Kokoreff, 2003) son t tributaires de conditions objectives (sociales, économiques, culturelles, spatiales, symboliques) qui les poussent hors des cadres de socialisation traditionnels (chômage, sortie du système scolaire, etc.). Une histoire commune rapproche ces jeunes qui se rejoignent dans leur opposicion au milieu environnant (adultes, collège, parents) et autour d'intérêts mutuels (coprésence, rumeurs, prêts, trafics). Ils surjouent les rôles qui leur sont attribués (le rôle du «jeune de banlieue » par exemple) pour transcender les conditions objectives qui leur sont faites. Cette performance n'évite p~ cependant une certaine vulnérabilité, dans la mesu re où les jeunes rassemblés doivent en permanence remettre en jeu leur rôle, au gré des situations auxquelles ils fon t face. Comment parviennent-ils à «fai re avec » cette vulnérabHité, pour se constituer une identité individuelle et collective dans leur pratique quotidienne surexposée? Et quel sens 'donnen t-ils à leurs actes dans ce contexte? C'est sur ce triple p rocessus que nous allons renter de nous pencher, afin de l. Le cerme •jeune>• regroupe de faic une multitude de cranchcs d 'âges qui correspondent le plus souvent à autant de groupes, mais qui ne s'y réduiscoc pas. nous le verrons par la suice.
POLITIQUES PUBLIQUES ET PRATIQUES DE L'ÉCONOMIE INFORMELLE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE , 2014
Cet ouvrage vise à enrichir, voire renouveler, les données du débat académique et politique sur la question de la transition de l'économie informelle vers le formel. L'analyse clinique des pratiques et institutions à l’oeuvre dans l'économie informelle – ici limitées à certains secteurs d'activité de quartiers urbains d’Afrique Subsaharienne – permet à travers la diversité des terrains de montrer combien celles-ci traduisent des demandes fortes d'emploi décent et de sécurisation des conditions de vie que l'on peut retrouver de manière étendue quel que soit le continent ou le secteur d'activité. Les études de cas présentées ici apportent une connaissance nouvelle, concrète et spécifique sur les caractéristiques des unités informelles de production de biens et services prises en considération, leur mode de fonctionnement et les logiques d'acteurs qui les déterminent. Ce livre permet ainsi de progresser dans la conceptualisation et la compréhension empirique de l'économie informelle et de ses enjeux en termes de politiques de développement. Il fournit enfin un ensemble d’éléments pour repenser les conditions de succès de l’intervention publique en faveur de l’amélioration des conditions de vie et de travail dans le cadre d’un projet légitime et partagé de formalisation.
La loyauté en droit public, 2017
Cette étude s’intéresse à la signification de la loyauté en matière politique, ainsi qu’à ses principales manifestations, juridiques et non juridiques. La loyauté y est définie comme la fidélité à tenir ses engagements, à obéir aux règles de l’honneur et de la probité et les pouvoirs publics sont compris comme les institutions politiques. La loyauté est une qualité qui, de prime abord, a peu de chose à voir avec les institutions politiques et les individus qui les dirigent. La figure de l’homme (ou de la femme) politique n’est pas associée à la loyauté, bien au contraire. Des enseignements de Machiavel à l’observation des promesses électorales non tenues, les marques de déloyauté du personnel politique ne manquent pas. Pourtant, la loyauté est traditionnellement perçue comme une vertu nécessaire pour les gouvernants et parfois même pour les gouvernés. Cet attachement à la loyauté s’explique par la fonction qu’elle remplit en matière politique. Le comportement loyal d’une personne témoigne de l’existence d’un lien qui unit cette personne à l’objet de la loyauté, qui peut être une autre personne (par exemple, la loyauté envers le Président, le Roi ou l’Empereur) ou bien une entité politique fondamentale (par exemple, la loyauté envers l’État, la Constitution ou la Patrie). Dès lors, la loyauté n’est pas une condition de création du lien – car elle implique qu’un engagement initial ait été pris – mais elle agit avant tout comme un révélateur de ce lien, qu’il s’agisse d’un lien de confiance mutuelle ou bien d’un lien d’assujettissement. La loyauté sert ainsi à attester l’existence d’un lien qui, dans le domaine politique, apparaît comme menacé par la doctrine de l’individualisme libéral. Motivé par la poursuite de son propre intérêt et de ses désirs personnels, l’individu répugne à tisser des liens, à s’engager, sauf s’il peut y gagner. La loyauté, elle-même, subit le désenchantement qui résulte du triomphe de l’individualisme. Pour certains, elle fait figure de vertu archaïque et irrationnelle. Les plus sceptiques mettent en doute son existence même et invitent à se méfier de son utilisation dans un discours politique marqué par la duplicité. Se pose alors la question, pour ceux qui souhaitent prendre cette valeur au sérieux, de savoir comment prouver la loyauté ? En matière politique, la loyauté souffre, tout comme le lien qu’elle est supposée démontrer. Lorsque ce lien tend à se distendre, voire à disparaître, la loyauté est parfois saisie par le droit pour le consolider. L’exigence juridique de loyauté permet alors de renforcer le lien politique menacé ou de forcer le lien politique disparu. La condamnation juridique de la déloyauté, par l’incrimination de la trahison par exemple, joue un rôle similaire. Ceci étant, la suspicion à l’égard de la réalité de la loyauté demeure. La loyauté ne se présume pas, elle doit se prouver. Si le droit constitutionnel contribue à cette démonstration, en mettant en scène la promesse de loyauté par le rituel du serment, c’est surtout l’action politique qui constitue le meilleur gage possible, ainsi que l’incarne de façon paradigmatique la figure du sacrifice.
Revue française de science politique, 2006
Les limites de l'anthropologie d'Arnold Gehlen pour la sociologie des institutions. Paru dans la Revue du MAUSS
2005
Ce projet de loi protege les professionnels de sante contre une judiciarisation croissante de nos societes occidentales. Ensuite seulement, ce texte met en place un dispositif precisant les dispositions de loi de mars 2002 sur la fin de vie, sans cependant la financer. On se revendique d’une « voie francaise » qui semble surtout soucieuse d’empecher tout risque de subsidiarite de lois emanant d’autres pays de l’Union notamment concernant l’euthanasie. Dans l’emotion revendiquee d’un drame recent tres mediatise, son action est centree sur le combat contre la douleur physique, sans jamais s’interroger sur les realites cliniques des souffrances morales et psychiques induites par les maladies invalidantes pourtant de plus en plus frequentes. En ne tenant compte, pour la proscrire, que d’une « obstination deraisonnable » durant la fin de vie, sans s’interroger sur les techniques mises en œuvre en medecine d’urgence et en traumatologie, cette loi ne rouvre pas la voie vers ce qui fit jadi...
Téoros Revue de recherche en tourisme, 2004
Si ceci est le meilleur des mondes », se dit-il, « à quoi pourrait ressembler le reste » Voltaire, Candide « L'avenir a un long passé » Réflexion biblique et coranique
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