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2005, Santé mentale au Québec
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As Actes Semiotiques, 2013
Les réflexions qui suivent s'organisent autour d'un dénominateur commun : l'impertinence comme concept, intérêt au long cours qu'il conviendrait peut-être d'appeler inclinaison existentielle. Mais qui a aussi à voir avec une épistémologie de la recherche et, de façon plus générale, de la pensée analytique, insensible aux délimitations hiérarchiques et aux comportements conformes ; et également, avec une dimension de résistance apte à se développer en tant qu'« impératif moral et politique » 1 , dans le sens de non-appartenance à une conjoncture souvent désagréable et indigne de consensus. Mais c'est là une autre histoire. Ou peut-être que non, s'il est vrai que la matrice de l'impertinence naît, bien sûr, de non pertinere (non enfermement à l'intérieur d'une frontière délimitée), et trouve là sa raison d'être première. L'impertinence se définirait donc avant tout comme un mouvement réactif, comme une réponse témoignant d'une antipathie irrémédiable à l'égard d'un paradigme, d'un système, d'une convention. Manière un peu plus fruste d'indiqueren parcourant la longue liste de synonymes relevant du même champ sémantique (insolence, tout d'abord, puis impudence, effronterie, inconvenance, arrogance, selon un crescendo qui va jusqu'à la provocation) -l'existence d'un double contexte justifiant les deux raisons de notre intérêt pour l'« impertinence » : à la fois lieu du conflit de sens, apte à faire apparaître les limites de la non-admissibilité à l'intérieur d'une logique donnée, et lieu de l'indisponibilité sociale où dominent les connotations pathémiques, la provocation, l'intentionnalité ouvertement autosatisfaite. L'impertinent est nécessairement marginal (il vient après, en tant que porteur d'un comportement négatif face à un état de choses convenu), donc isolé, donc allègrement individualiste. Donc différent. La différence qui le qualifie n'est évidemment pas étrangère ni même surprenante puisqu'elle met en jeu l'opposition entre altérité et identité qui est la condition première de la production de sens. Cela va de soi, l'impertinence présuppose la connaissance, de la part du sujet qui la pratique, de l'actant auquel il s'oppose pour fonder sa propre individualité ;; avant d'être un acte d'affrontement, son geste est toujours un acte de résistance ; il organise une réponse concernant la
Lignes, 2012
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Cinémas, 2007
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2016
Au début de son ouvrage posthume intitulé A Free Will-Origins of the Notion in Ancient Thought, M. Frede déclare : « we should carefully distinguish between the belief in a free will [i.e. any specific notion of a free well] and the ordinary belief that […] we are responsible for what we are doing, because we are not forced or made to behave in this way but really want or even choose or decide to act in this way » 1. L'auteur vise ici l'émergence de la liberté comme conception dans la philosophie antique. Cependant, trois points qu'il pense ici relever de manière évidente méritent d'être examinés en dehors de sa visée initiale, et dans le cadre des études cartésiennes. Posons tout d'abord deux questions en ces termes : 1° Lequel des deux actes, choisir et décider ou plutôt se déterminer (choose or decide), représente mieux l'essence de la liberté ? 2° Quel est le statut théorique exact qu'on peut accorder à l'état d'indétermination de la volonté (we are not forced), faute de quoi la liberté ne pourrait plus se concevoir ? 2 1 M. Frede, A Free Will, Origins of the Notion in Ancient Thought, University of California Press, 2012, p. 4 (souligné par nous). 2 Alors que, selon M. Frede, la conscience quotidienne alcaïque, dès son origine, avait déjà eu une certaine idée de la responsabilité, celle de la liberté n'a été reconnue comme telle qu'après sa conceptualisation philosophique. C'est pourquoi, en ce qui concerne la « croyance ordinaire », il utilise seulement le terme de « responsable », et non celui de « libre ». Pour nous, cependant, il n'est pas nécessaire d'examiner la validité d'une telle mise en ordre temporelle des deux termes essentiellement corrélatifs. Vu qu'à l'époque qui nous intéresse, l'expérience d' « être libre » avait été déjà reconnue comme telle dans la conscience quotidienne, c'est plutôt le rapport entre cette conscience d'un côté, et de l'autre, la conceptualisation de la liberté poursuivie de manière réflexive, qui nous paraît digne d'une attention particulière. Voir, ci-dessous, notre quatrième section.
2017
Pour beaucoup de professeurs, l’évaluation représente la bête noire de leur profession. Certains, face à celle-ci, se sentent démunis; d’autres regimbent à endosser ce rôle impliquant de porter un jugement (et, la plupart du temps, de poser une sanction), alors qu’ils se perçoivent plutôt comme des accompagnateurs voulant aider leurs étudiants à réussir. La question « comment évaluer? », déclinée à toutes les sauces, est certainement celle que se posent le plus souvent les professeurs du collégial. Comment évaluer afin de bien rendre compte de l’état des compétences des étudiants? Comment évaluer de manière quantitative une compétence ou une attitude ou tout autre élément qualitatif? Comment évaluer avec équité chacun des étudiants? Comment rendre clairs les critères d’évaluation? Cependant, une question plus rarement posée, ou du moins sur laquelle on expédie plus rapidement la réflexion, est « pourquoi évaluer? ». Cet article propose de prendre le temps de s’attarder sur ce sujet,...
2020
« Un des aspects fondamentaux du travail de composition est le fait de devoir faire des choix », rappelait Daniel Linehan au cours de notre enquête. Dans ce chapitre, au fil des prises de parole, les artistes expliquent quels sont leurs outils ou les opérations qu'ils mettent en oeuvre pour choisir et dévoilent leurs critères de choix et les visées auxquelles ceux-ci se rapportent. Dans leurs propos apparaît une intrication entre outils, visées et critères, qui confère une forme de complexité à l'opération même de choisir. Depuis que les avant-gardes artistiques de la fin du xix e et du début du xx e siècle ont dynamité la posture de l'artiste inspiré 1 , la pratique du choix s'opère couramment, comme l'évoquent ici les chorégraphes interrogés, à partir de l'ouverture d'un spectre de préférences, ou du déconditionnement du goût afin de mettre à distance la subjectivité. On verra que le choix s'articule ici avec l'idée d'une marge de possibles, voire s'effectue par le recours au hasard. Dans les cas de figure où ces processus d'indétermination se mettent en place en amont du moment de la représentation, le lecteur trouvera des compléments d'informations dans les chapitres Assembler, Contrainte, Partition, Structure et Tâche. Car les combinatoires, les contraintes et cribles, les tâches, ou les indications contenues dans les partitions génèrent des matériaux qui sont acceptés, quels qu'ils soient : nous pourrions parler d'opérations de non-choix ou plus exactement de choix cernés, dans le sens où elles délimitent un périmètre de décisions probables. Pour affiner encore son information, le lecteur pourra également consulter les chapitres Collectif et Pratiques, car bien souvent aujourd'hui l'acte de choisir s'effectue lors du processus de création avec les interprètes. En ce qui concerne les dispositifs où l'indétermination conduit les interprètes à choisir en temps réel lors de la représentation, le lecteur se reportera au chapitre Indétermination. Enfin, ce qui anime les choix étant indissociable de la dimension dramaturgique d'un projet ou d'une pièce, ce chapitre fait écho aux chapitres Adresser et Dramaturgie. Une phase importante du choix consiste en la collecte d'éléments divers : impressions, réflexions, matériaux… Laurent Pichaud et Loïc Touzé soulignent la disposition d'esprit dans laquelle ils se trouvent lors de cette phase. Le premier se rend perméable aux lieux dans lesquels il danse : « Je suis dans une zone périurbaine pendant la création […] Je commence à m'imprégner bêtement » ; le second se rend disponible : « Je glane, je rêve, je traîne, je ne pense pas. Je laisse les choses venir à moi. » Daniel Linehan fait remarquer que « la sélection initiale, assez intuitive, n'est qu'une étape, un support à partir duquel travailler, modifier, expérimenter » et ajoute que si au CHOISIR 1 Voir à ce sujet les introductions des chapitres Collectif et Indétermination. départ il développe « beaucoup de matériaux de manière éparse », il considère crucial d'évaluer ceux-ci en regard de la structure générale de la pièce. L'enquête a permis de recueillir deux témoignages d'approches systématiques de la collecte : celui de DD Dorvillier et le mien. La collecte que réalise DD Dorvillier dans le cadre de son projet de Catalogue of steps (2014) se fait en extrayant de vidéos de travaux antérieurs des fragments des chorégraphies selon certains critères : « Je laisse de côté la plupart des chansons et textes et je reste spécifiquement attachée au matériel lié au corps en mouvement. La fragmentation des vidéos s'effectue en analysant les changements de registres chorégraphiques visibles sur l'écran. Quand le registre change, nous avons un nouveau fragment 2. » Une fois collectés, les fragments sont classés par pièce et par rang. Elle spécifie ensuite la catégorie taxinomique, c'est-à-dire la caractéristique (le taxon) de chacun d'eux. À titre d'exemples : « interlocking [interdépendant], framed [cadré], drawing [dessin], scenario [scénario], animals [animaux], etc. ». Les caractéristiques servent à « mieux comprendre comment interpréter le fragment ». Dans ma pratique, la collecte s'effectue à partir des catégories issues de la notation Laban. Ainsi, en fonction de mes enjeux-par exemple travailler sur le chakra du coeur, pour grandir relationnellement et activer les forces de vie (Inoculate ?, 2011), ou rendre la respiration visible (Überengelheit, 1999), ou de façon plus générale comment décadrer l'espace et le temps ou donner du volume au mouvement-, ce que je collecte n'est pas le geste, ce sont les petites unités qui composent le mouvement 3. Je travaille avec un logiciel, LOL (1999) 4 , qui m'a permis de faire des choix en acceptant la logique floue de l'intuition. Je nomme « environnement chorégraphique » les outils de la collecte (le logiciel LOL ou le dictionnaire Laban). J'ordonne le résultat de la collecte dans un lexique ou des interfaces informatiques. Puis, pour écrire mes partitions, je fais confiance, en suivant le fil conducteur d'une time line [ligne de temps], à ma subjectivité et à mon appétit pour le nouveau. Cela se rapproche du positionnement de Daniel Linehan, qui, développant de nombreuses pistes de travail au début des répétitions, recourt lui aussi à l'intuition pour choisir tout en mesurant et en faisant évoluer chaque matériau en fonction de la dramaturgie.
Une recherche anthropo-sociologique portant sur la vie des ménages résidant dans cinq communes rurales et périurbaines situées entre une demi-heure et une heure de route de bassins d'emploi urbains est mobilisée pour traiter du thème de l'accession à la propriété, de la bi-activité, de la mobilité et de la famille (Ortar et Bossuet, 2005). Les lieux d'enquête sont répartis sur trois régions (PACA, Poitou-Charentes et Rhônes-Alpes) afin d'intégrer tant la diversité des histoires locales, y compris des migrations résidentielles, que les différences de conditions de vie et d'emploi de ces bassins. L'enquête a été réalisée auprès de couples bi-actifs, parents d'enfants en bas âge ou adolescents. Les mobiles d'accession au logement et à la définition de l'habitat rêvé via le parcours résidentiel des ménages permettent d'analyser l'organisation des temps vécus intégrant l'emploi professionnel et l'organisation de la vie familiale. Les résultats présentés reposent sur une dizaine d'entretiens par terrain d'enquête.
Revue française de science politique, 2013
es résultats des élections ne reflètent pas nécessairement les préférences des électeurs. On le sait depuis Condorcet et son célèbre paradoxe qui fait l'objet d'expérimentations régulières sur les modes de scrutin 1 . Mais c'est une autre disjonction qui est analysée ici, celle qui peut exister entre les préférences des électeurs pour un parti ou un candidat et le vote qu'ils vont finalement exprimer 2 . L'intérêt scientifique pour cet écart entre les préférences politiques et les choix électoraux est récent. Il apparaît au moment où le « vote de clivage », ancré dans des appartenances sociales et religieuses, recule. La signification même du choix électoral évolue, les votes d'adhésion diminuant au profit des votes « négatifs » d'élimination. Nous le montrerons en prenant l'exemple de l'élection présidentielle française de 2012. Notre travail se fonde sur les réponses aux « probabilités de vote » enregistrées au cours des cinq vagues d'enquêtes préélectorales (de juillet 2011 à mars 2012) réalisées au sein du programme de recherche du réseau TriÉlec 3 ; cet indicateur est particulièrement bien adapté pour reconstituer l'évolution des préférences et la cristallisation des choix au cours de cette longue séquence électorale. 1. Jean-François Laslier, Karine van der Straeten, « Vote par assentiment pendant la présidentielle de 2002 : analyse d'une expérience », disponible à l'adresse <http ; Antoinette Baujard, Herrade Igersheim, Expérimentation du vote par note et du vote par approbation lors de l'élection française du 22 avril 2007, rapport final, Centre d'analyse stratégique, 2007, disponible à l'adresse <http. 2. Voir notamment l'ouvrage de Mark Franklin et deux de ses collègues montrant l'écart entre préférences partisanes et choix partisans lors des élections européennes : Wouter Van der Brug, Cees Van der Eijk, Mark Franklin, The Economy and the Vote. Economic Conditions and Elections in Fifteen Countries, New York, Cambridge University Press, 2007. 3. TriÉlec est un réseau de recherche rassemblant trois laboratoires associés à la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) : le Centre Émile Durkheim à Bordeaux, le Centre d'études européennes à Paris, et PACTE à Grenoble. Son principal objectif est de contribuer à l'étude du vote et au renouvellement de ses approches, tant au niveau des problématiques que des méthodes, en s'inscrivant prioritairement dans les débats scientifiques internationaux. Le projet « Dynamiques politiques 2012 », coordonné par Sylvain Brouard, consiste en cinq vagues d'enquête (entre juillet 2011 et mars 2012) auprès d'échantillons nationaux de 1 000 Français âgés de 18 ans et plus, inscrits sur les listes électorales, interrogés au téléphone par TNS-Sofres, construits selon la méthode des quotas. Le projet a bénéficié du financement du ministère de
Revue de la régulation, 2014
Une autobiographie, fût-elle celle d'un économiste, n'est pas la même chose qu'un livre d'économie. Celle de János Kornai, publiée en hongrois en 2005 et enfin disponible en traduction française grâce aux efforts de Bernard Chavance et des traducteurs Judith et Pierre Karinthy, n'est pas non plus un simple essai d'économie. Elle est plus que cela. Elle représente un condensé des résultats scientifiques auxquels l'auteur est parvenu, avec un questionnement sur leur influence sur la marche générale des idées ; elle est aussi le témoignage d'un penseur hors normes sur son inscription dans l'histoire tumultueuse de son pays. Elle est une tentative d'analyse, dans son propre parcours, des interactions entre sa vie d'homme, son évolution intellectuelle propre et ses idées scientifiques. Elle est aussi une réflexion sur la recherche en économie, ses ambitions et ses limites, un regard sur le microcosme académique international, avec ses codes, écrits et non écrits. Elle est une suite de portraits impressionnistes d'économistes mondialement connus, sur leur rapport aux idées de l'auteur, sur la manière d'enseigner l'économie, sur la relation entre le professeur et ses étudiants, sur les atouts et mérites respectifs de divers universités et centres de recherche en économie dans le monde… Elle est enfin un lumineux exemple de réflexion sur l'éthique de l'économiste et sur sa place dans la société. C'est un volume de plus de 550 pages qui résume une vie entière en vingt-deux chapitres : celle de l'économiste qui, au monde, aura exercé la plus grande influence sur l'analyse des économies de type soviétique-et qui aura vécu deux transitions : du capitalisme vers le socialisme, puis en sens inverse. 1. Les économies de type soviétique : genèse et développement d'une analyse scientifique Au printemps 1944, János Kornhauser a tout juste 16 ans quand son père disparaît, déporté par les Nazis à Auschwitz. Refusant de porter l'étoile jaune, il entre dans la clandestinité et vit caché dans les environs de Budapest. Il n'a pas 17 ans quand l'armée rouge entre dans Budapest, pour cette fois en libératrice. Dès 1945, l'année de son baccalauréat, János Kornhauser entre aux jeunesses communistes hongroises (MADISZ) et décide de supprimer la consonance juive allemande de son nom, obtenant de s'appeler Kornai, nom à consonance hongroise. Son baccalauréat en poche, il renonce aux études universitaires pour entrer comme apprenti journaliste dans l'organe de presse officiel du PC, « Peuple libre ». La qualité de son travail d'enquête sur le terrain, sa fine connaissance des écrits de Marx et ses qualités de plume le propulsent, à vingt et un ans, responsable de la rubrique économique du quotidien. Dès cette époque il est repéré par le Parti-donc le gouvernement-qui lui ouvre les portes, comme observateur, des séances du Comité
Journal des anthropologues
La gestion du corps chez les religieuses catholiques au Burkina Faso Between Choice and Obligation: The Management of the Body among Catholic Nuns in Burkina Faso Katrin Langewiesche L'histoire des congrégations autochtones féminines au Burkina Faso (comme dans plusieurs autres pays de l'Afrique de l'Ouest) est mal connue et l'analyse de leurs actions dans la société actuelle reste à faire. D'une manière générale, les recherches concernant des religieuses commencent seulement dans les années 1970 dans le contexte d'émancipation des femmes. Elles prennent un nouvel élan vers le début des années 1990 avec des travaux sociologiques sur la question du pouvoir dans les congrégations féminines 2 .
Connexions, 2014
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Le choix d'un moteur asynchrone et de son mode de démarrage dépendent de la puissance installée du réseau d'alimentation (qui définit l'appel du courant admissible). La chute de tension au démarrage doit être ≤ à ± 5% de la tension réseau. La tension d'alimentation du moteur doit être compatible avec celle du réseau. Le moteur asynchrone doit être choisi pour fonctionner à puissance nominale, c'est à cette puissance que le rendement du moteur et le cos F 0 6 A sont les meilleurs Le démarrage d'un moteur asynchrone ne peut avoir lieu que si le couple moteur est à chaque instant supérieur au couple résistant de la machine à entrainer. (Le couple résistant d'une machine définit l'effort que la charge mécanique oppose au maintien de sa mise en mouvement. Il s'exprime en Newton mètre (Nm)). Couple résistant, puissance et réseau constituent les facteurs principaux pour le choix d'un moteur asynchrone triphasé et son mode de démarrage. Remarque : En critère de choix on ajoute en plus l'inertie ? L'inertie est une résistance des objets pesants (lourd) au mouvement qui leur est imposé. Elle est d'autant plus importante que la masse de la charge est grande et s'oppose à la mise en mouvement. Elle est caractérisée par le moment d'inertie J, qui s'exprime en kg/m 2. L'inertie définie donc le couple nécessaire pour mettre en mouvement une masse m.
2014
La recherche sur les réformes publiques inscrite dans la tradition des sciences administratives et politiques recouvre trois orientations (Hood, 2005) : dans les années ’80 un travail analytique centré sur la nouvelle gestion publique, dans les années ’90 l’élaboration d’une base de données et d’informations sur les réformes publiques (Aucoin, 1995; Politt, Bouckaerts, 2000) et enfin plus récemment l’identification d’anomalies dans ces réformes (notamment Margetts, Perri6, Hood, 2010; Bezes, 2005, 2006). La recherche en gestion est centrée sur l’action et non pas sur les institutions ou les acteurs: elle vise en termes positifs1 à la construction d’une théorie de l’action et en même temps en termes normatifs à proposer des pistes d’action (Hatchuel, 2000). La recherche en management public recouvre ainsi des analyses des réformes ainsi que des approches conduisant à la prise de responsabilité ( « a responsibility-base approach ») (Schedler, Proeller, 2010) plus normatives et tournée...
Le Code de la propriété intellectuelle du 1 er juillet 1992 interdit en effet expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique s'est généralisée notamment dans l'enseignement provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des oeuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd'hui menacée. En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l'éditeur ou du Centre français d'exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.
2000
Nous considérons dans cet article le problème de l'agrégation d'opinions d'experts. Nous distinguons entre deux types de désaccords entre les experts. Dans un cas, la différence d'opinions tient, par exemple,à l'utilisation de base de données différentes. Dans ce cas, l'agrégation linéaire des probabilités semble raisonnable. En revanche, lorsque la différence d'opinions provient de controverses scientifiques, la règle d'agrégationà adopter consisteà garder l'ensemble des probabilités annoncées. Appliquant des résultats récents en théorie de la décision en environnement incertain, nous montrons alors quel usage peutêtre fait de ces croyances ensemblistes, non probabilistes. Nous offrons enfin quelques considérations sur la manipulabilité des règles d'agrégation.
Options Politiques, 2019
Notre sondage postélectoral montre que les électeurs font leur choix plus souvent selon l'appréciation globale d'un parti que d'enjeux précis. Chaque campagne électorale donne lieu à des stratégies de la part des partis pour convaincre les électeurs de leur accorder leur vote. . Mais on a tout lieu de se demander : Les stratégies partisanes fonctionnent-elles ? Sont-elles déterminantes dans le choix fait par les électeurs ? Notre sondage postélectoral auprès des répondants au dernier sondage préélectoral mené par IPSOS entre le 26 et le 28 septembre 2018. Ipsos a pu joindre 842 (67 %) des 1 250 répondants au sondage préélectoral. De ce nombre, 592 ont répondu en ligne et 250 par entrevue téléphonique. Les résultats montrent que les électeurs font des choix plutôt globaux que sur des enjeux précis. L'appréciation globale positive est toutefois plus fréquente chez les électeurs du PLQ et de QS. L'appui à la souveraineté caractérise les électeurs du PQ, l'intérêt pour l'environnement, ceux de QS. Les électeurs de la CAQ étaient très majoritairement motivés par le changement. La réduction de l'immigration recueille l'appui d'une minorité d'électeurs (44%), mais de 61% des électeurs de la CAQ. L'indépendance du Québec recueille l'appui de 32% des électeurs mais 78% des électeurs du PQ, mais de 47% des électeurs de QS.
La foire aux "pourquoi?", 2020
« Pourquoi », ce mot est l’un de ceux que prononcent fréquemment les enfants et qui initie la plupart de leurs questions. Pourquoi le ciel est bleu ? Pourquoi les oiseaux chantent ? Pourquoi faut-il dire bonjour et merci ? Ces questions auxquelles les adultes peuvent parfois répondre de bonne grâce finissent parfois par les agacer au point qu’ils en arrivent souvent à répondre finalement aux enfants « parce que c’est comme ça », laissant entendre qu’il faut se résigner et se soumettre au monde tel qu’il est et ne pas trop se poser de questions. Pourtant, tous ces « pourquoi » méritent certainement d’être toujours pris au sérieux, car ils sont la manifestation d’un étonnement face au monde qui est la source même de la pensée.
Déconstruire le genre du rose : Approches antidisciplinaires, 2018
Un nombre conséquent de chercheur•e•s porte une attention particulière entre autre au noir, au blanc ou au rouge. Ces riches travaux ont été réalisés à l'aune de disciplines diverses, comme l'histoire de l'art, l'anthropologie, la sociologie, la psychologie, la linguistique, mais aussi les neurosciences. Cependant, une couleur semble susciter moins d'intérêt : le rose. Il faut dire que son histoire est récente, et que durant des siècles elle ne fut considérée que comme une nuance de rouge 1 , avant que l'importation au Moyen Âge du bois de brésil 2 n'encourage sa diffusion, en particulier dans les enluminures 3 , et son introduction dans le vocabulaire au travers de ses diverses appellations, telles que « rosin » ou « rosette ». Son lien très étroit avec le féminin en Occident a aussi contribué à en faire un sujet d'étude secondaire. Pourtant, la symbolique féminine du rose est loin d'être une évidence, la preuve en est son existence dans les seuls pays occidentaux et occidentalisés, et son absence de relation au genre dans les siècles passés. Il faudra attendre les années 1930 et l'émergence d'une mode étatsunienne consistant à différencier les bébés selon leur sexe pour que s'installe la symbolique féminine du rose et que cette couleur devienne la couleur des femmes 4. Le développement du gender marketing se chargera alors de répandre l'idée selon laquelle les filles préfèrent le rose et les garçons le bleu 5. Devenue une couleur stigmatisante, le rose est depuis une couleur rejetée à la fois par les femmes qui ne veulent pas être associées à des valeurs négatives de superficialité 6 , et par les hommes, le rose devenant en même temps une couleur anti-masculine 7. Cette journée d'étude se donne comme objectifs de déconstruire la symbolique féminine du rose en tentant de déterminer les facteurs qui ont conduit à cette féminisation, mais aussi d'examiner comment cette symbolique liée à la couleur s'est diffusée au travers de représentations, de pratiques sociales ou de discours. Il est difficile de circonscrire l'analyse du rose à une seule discipline, de même qu'il serait réducteur de réduire le rose à sa seule symbolique féminine. Le rose est ainsi également associé à la chair, à la sexualité, à l'amour, à l'exotique, au kitsch, à la gourmandise, à l'enfance, ou encore tout simplement à la rose dont il tire son nom. Les communicant•e•s adopteront ainsi une démarche « antidisciplinaire » 8 et tiendront compte du fait que les couleurs sont avant tout des concepts avant d'être des mots et des perceptions visuelles 9 .
La décision d'investissement est une décision très importante qui présente un caractère stratégique car elle va engager le devenir de l'entreprise sur le long terme. Il est possible de classer les investissements de plusieurs manières. On peut ainsi distinguer les investissements de remplacement, les investissements d'expansion, les investissements stratégiques (R & D, acquisitions de sociétés, etc.), les investissements humains et sociaux, etc. Toute décision d'investissement doit être précédée par une étude dont le but est de fournir les éléments permettant de se prononcer sur l'opportunité et la faisabilité financière du projet. L'opportunité du projet implique un diagnostic externe et interne de l'entreprise et dépasse le cadre strictement financier. Quant à sa faisabilité financière, elle dépend de la rentabilité qu'elle est susceptible de générer. Pour apprécier une telle rentabilité, il importe de connaître au préalable les différents flux que le projet génèrera. I Evaluation des flux liés à un projet Tout projet d'investissement génère des flux de ressources et d'emplois. Ces flux doivent être recensés de façon exhaustive pour étudier la rentabilité du projet. I.1 Evaluation des emplois Les emplois liés à un projet d'investissement sont représentés par le coût de cet investissement. Ce coût a deux composantes : le coût initial : il s'agit d'une part des dépenses d'acquisition et de mise en état de marche des équipements (dont la connaissance est généralement aisée) et d'une part, de l'accroissement du besoin en fonds de roulement généré par l'investissement. les dépenses ultérieures : dépenses de réinvestissement (gros entretien, changement de certains d'équipements, accroissement du besoin en fonds de roulement, etc.). I.2 Evaluation des ressources Les ressources sont de deux sortes elles aussi : il y a d'abord les flux d'exploitation du projet. L'évaluation de ces flux se fait par l'estimation du surplus monétaire généré par le projet. Il s'agit donc de la CAF du projet qui doit être calculée par période;
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