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2022, Tribunes de la santé
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Cet article analyse les programmes santé des candidats aux élections présidentielles de 2022. Alors que les questions de politique sanitaire auraient dû prendre une place centrale avec la pandémie de Covid-19, leur traitement demeure mitigé. Déserts médicaux, brevets pharmaceutiques, accroissement des moyens de l’hôpital public, réforme des professions de santé… de nombreux sujets ont été soulevés durant cette campagne. Mais les candidats se sont heurtés à un double écueil : l’entrée tardive d’Emmanuel Macron en campagne et sa mise à distance de tout débat de premier tour. Résultat : ses concurrents peinent à se comparer au bilan comme au projet du président sortant en la matière. D’autant plus que l’agenda électoral a été balayé par l’irruption du conflit russo-ukrainien.
Revue générale de droit médical, 2017
Les propositions phares de l’ensemble des onze candidats à la présidence en matière de santé décortiquées par Elisa Chelle dans un article complet et indispensable à l’aube du premier tour.
2012
Deux lames de fond,-longtemps souterraines, mais aujourd'hui exsurgentes, et de plus en plus fortes-, sont en passe de transformer radicalement les politiques RH et managériales des organisations, publiques comme privées : le respect et la promotion de la diversité, et la prise en compte des enjeux et des situations de santé des collaborateurs. Diversité et Santé sont ainsi deux thématiques de management du monde du travail qui devraient se rejoindre formellement et sans doute faire évoluer fortement le monde du travail et de la vie au travail.
Revista de Filosofia Aurora
Comment la préoccupation ordinaire pour la santé rencontre-t-elle des enjeux biopolitiques, liés à la transformation historique de la médecine en une fonction sanitaire et sociale majeure ? Dans cette étude, nous revenons sur la tension et l’équivoque où se trouve prise la notion de santé dans la mesure où celle-ci renvoie aussi bien à un sentiment intime de bien-être (défini par contraste avec l’univers de la maladie) qu’à la dimension normative d’injonctions publiques, sociales relevant de ce que l’on pourrait nommer le paradigme biopolitique du sanitaire.Filoso
Parler de santé, ce n'est pas seulement se souvenir du fameux état de bien-être que l'OMS voulait promouvoir 1 ou des pathologies qui risquent de le miner, et face auxquelles les personnes et les groupes ne sont pas égaux. C'est aussi faire référence à une série de professions, de métiers, d'activités (aux formations, aux revenus et aux prestiges fort divers) dans lesquels femmes et hommes n'occupent pas les mêmes positions. Mais le travail de santé n'est pleinement pris en compte que si l'on reconnaît la place prépondérante des femmes en tant que groupe social assigné à son maintien et aux soins à autrui : non seulement en tant que travailleuses rémunérées dans les institutions médicales et paramédicales, mais encore à titre gratuit, dans la sphère familiale, en tant que « profanes » des soins. Parler de santé, c'est en outre évoquer des traitements, des soins plus ou moins reconnus et professionnalisés, des luttes pour imposer ou reconnaître des manières de soigner, y avoir accès ou y échapper, obtenir le remboursement ou la gratuité… des un·e·s et des autres. La santé est enfin un champ dont la puissance de création ou d'entretien de représentations (et de stéréotypes, sexuels entre autres) est remarquable, avec ses effets de stigmatisation ou de libération selon les cas : les professionnel·le·s de la santé « disent » ce que sont les rapports sociaux de sexe, ce que sont les femmes, les hommes, et cet effet d'imposition propage ou renforce les idées reçues du moment. Les études féministes et les mouvements des femmes percutent toutes ces questions, certes, mais pas au même moment ni avec la même intensité ; dans les pays occidentaux, ils se sont davantage mobilisés autour des questions de contraception que sur la santé au travail, qui reste le parent pauvre (et qui n'est présente dans ce numéro qu'à travers la recension par Magdalena Rosende du livre édité par Laurent Vogel, La santé des femmes au travail en Europe).
In Analysis, revue transdisciplinaire de psychanalyse et sciences, 2019
Contexte L’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) est de plus en plus corrélée à des problèmes sanitaires. Les politiques de santé restent peu intéressées, pour le moment, par cette relation, notamment en ce qui concerne les adultes. Le flux croissant et invasif d’images via les écrans est décrit par l’auteur comme une iconodictature induisant des hyperstimulations permanentes, perverses et infra-traumatiques; cela semble déborder les capacités contenantes et pare-excitantes de la psyché tout en produisant une souffrance qui passe souvent sous les radars des repérages sanitaires, en raison d’une nouvelle norme sociale, co-construite de manière inédite par l’hybridation de l’humain et des machines (l’intelligence artificielle). Objectifs Focalisé sur le concept d’image comme principal médium d’intervention sur les représentations voire sur les non-représentations, ce travail souhaite revisiter et articuler, dans une perspective transdisciplinaire, une série de théories permettant de décrypter les mécanismes et les effets de l’image digitale sur les individus, en défendant l’hypothèse selon laquelle le sujet digital est exposé, dans l’écosystème numérique actuel, à des conséquences psychopathologiques exigeant des politiques de santé adaptées. Méthode En suivant une démarche qualitative, l’auteur fait appel, dans son décryptage, à des concepts théoriques provenant de divers domaines: psychanalyse (pulsion scopique, enveloppe visuelle du moi, traumatisme, passage à l’acte, perversion), épidémiologie (dépression, anxiété, risque de suicide lié à l’utilisation du smartphone et d’Internet), visual studies (postimage), neurosciences (vision, lecture digitale, attention). Les concepts étudiés sont articulés à l’inconscient du sujet digital. Résultats Les perspectives théoriques étudiées tendent à confirmer l’hypothèse concernant les effets dommageables de l’hyperstimulation digitale via l’image. Twenge, 2017 notamment, souligne le tsunami de troubles psychiatriques entrainé par l’usage du smartphone dans la population adolescente. L’on constate également la prééminence du visuel sur les autres modalités sensorielles, la baisse des capacités attentionnelles et des activités de lecture activant les capacités cognitives critiques, la tendance à l’hybridation sujet-objet, les effets du deep learning sur la notion de représentation, les effets des algorithmes sur la subjectivité, le fondement visuel de l’inconscient, les potentielles perturbations du pare-excitant et des écrans psychiques par les écrans digitaux en raison de l’excès de stimuli, la mise en place de comportements addictifs, etc. Conclusions Le moi ubiquitaire semble à risque de désubjectivation et les compulsions de répétition activées mettent sur la piste d’infra-traumatismes qui ne sont pas repérés comme tels par les autorités sanitaires. La représentation étant devenue programmable via les incessantes interactions avec les TIC, nous devons poser également la question de la construction d’un inconscient techno-social et de ses effets sur l’équilibre des sociétés. L’image semble ainsi responsable d’un parasitage permanent des fondements individuels qui risque de produire des mutations du sujet qui ne peuvent pas être appréhendées uniquement selon les visions psychanalytiques traditionnelles. La mise en place de politiques de santé focalisées précisément sur l’usage d’images est entravée par divers facteurs. Des programmes de recherche transdisciplinaire, des campagnes d’information et des actions éducatives sont proposées comme des réponses concrètes face au tsunami digital.
Revista Salud Bosque, 2015
La noción de salud pública parece presuponer la salud de la población. Ahora bien, el concepto de salud está más fácilmente utilizado a nivel de la individualidad orgánica: su aplicación a una población o a un colectivo parece problemática a primera vista. Desde luego, se hace necesario reflexionar sobre este concepto de salud de la población que, sin embargo, nosotros utilizamos. Si el análisis filosófico de los conceptos de salud y enfermedad se ha concentrado sobre los usos de estos a niveles individuales e infra-individuales, aquí queremos mostrar la importancia de una reflexión sobre el nivel supra-individual. A partir de desarrollos recientes de la epidemiología contextual o de la epidemiología social, argumentamos sobre la importancia de dar un contenido al concepto de salud de la población que haga de él algo más que una extensión por analogía del concepto de salud individual o de la suma de todos los casos de salud individual.
Classiques des sciences sociales., 2006
Jacques DUFRESNE Philosophe, fondateur de la revue CRITÈRE et de l'Encyclopédie l'AGORA "Quelques principes d'une politique de la santé". Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Jacques Dufresne, Fernand Dumont et Yves Martin, Traité d'anthropologie médicale. L'Institution de la santé et de la maladie. Chapitre 55, pp. 1109-1124. Québec: Les Presses de l'Université du Québec, l'Institut québécois de recherche sur la culture (IQRC) et les Presses universitaires de Lyon (PUL), 1985, 1245 pp.
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Lien social et Politiques, 2006
Promotion & Education, 2008
Raisons politiques, n°42, 2011
Les Tribunes De La Sante, 2012
Eruditio Antiqua, 2017
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2006
Revue Éducation Santé, 2017
Classiques des sciences sociales, 2005
Les Tribunes de la santé, 2022
Santé Publique, 2017
Global Health Promotion, 2012
Global Health Promotion, 2021
Francophonies d'Amérique, 2010
Cahiers québécois de démographie, 2000