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2008, Africultures
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1.1. La culture au sens large 1.2. Différence entre la nature et la culture (altérations corporelles) Les tatouages sont présents dans toutes les civilisations, sur toutes les parties du corps et possèdent différentes significations. 1 e période de l'Histoire : Ils sont d'abord apparus dans les cultures nonalphabétisées, ils sont donc un signe d'accès à la culture. L'homme étant différent de l'animal, le tatouage est une sorte de passeport, de carte signalétique. 2 e période de l'Histoire : apparition de civilisations alphabétisées. Ex. civilisation grecque : les tatouages sont de plus en plus interdits car un corps tatoué est une singularité alors qu'à cet époque les corps doivent être interchangeables car on a besoin de maind'oeuvre. Il y a deux catégories de groupes sociaux qui vont continuer à être tatoués : d'une part, les bannis, ceux qui sont mis au ban de la société (et par extension, cela a donné le terme « banlieue »), ils sont tatoués sur les bras ou sur le visage quand c'est plus grave ; d'autre part, les élites pour marquer le fait qu'ils ne sont pas n'importe qui, ça peut aussi être une société secrète. Un dogme fondamental se manifeste : le respect du corps qui est au centre de la société (anthropocentrisme). Différence entre cosmétique et comotique. La cosmétique est la gymnastique, tous les soins apportés au corps, l'alimentation saine, etc. Pour les Grecs, un corps "beau" est un corps moralement pur, "bien". La comotique est une version de notre cosmétique actuelle : pommades, maquillages, etc. Les Grecs considèrent cela comme étant prostitutionnel. Chez eux, les hommes se maquillent aussi et ils trouvent cela méprisable. Le corps est sacré, donc il ne faut pas l'altérer. Pour eux, les êtres humains sont ceux qui ont un corps (à la différence des chrétiens et des Romains qui considèrent que les êtres humains sont ceux qui possèdent une âme => ce qui a justifié les colonisation : seuls les chrétiens ont une âme, les autres pas, on peut donc les tuer.) Le tatouage est proscrit. Les Romains parlent de "stigmates" apposés sur le front, c'est une forme d'altération corporelle. Dans l'armée (pour les chevaliers), le tatouage va cependant se maintenir, c'est encore légal. Comment définir le commun ? Comment s'en différencier ? Constantin, le 1 e empereur chrétien, va interdire les tatouages (mêmes ceux sur le front appliqués aux esclaves).
Biens Symboliques / Symbolic Goods, 2019
Les biens symboliques face à l'État et au marché 1 Dans les travaux de sciences sociales consacrés à l'art, à la culture, aux sciences et aux idées, le terme d'« autonomie » bénéficie d'une fortune singulière. Il peut être mobilisé pour décrire, d'un point de vue historique, la différenciation de champs fonctionnant selon des logiques propres, comme celui de l'art (Moulin 1969 ; Sofio 2016), de la littérature (Bourdieu 1971 ; 1998 [1992] ; Viala 1985) ou du 1. Ce dossier est issu d'une journée d'étude organisée le 12 février 2015 par le réseau thématique 27 ([RT27] sociologie des intellectuels et de l'expertise : savoir et pouvoir) de l'Association française de sociologie, en partenariat avec le réseau thématique 14 ([RT14] sociologie des arts et de la culture). Nous remercions les participant•e•s à cette journée et les membres des RT 14 et 27 qui ont pris part à son organisation, et tout particulièrement Odile Henry qui avait notamment contribué à la rédaction de l'appel à communication initial. Le comité scientifique de cette journée d'étude était constitué de
La Revue de la BNU, 2019
Les Politiques Sociales, 2018
Médiation artistique et culturelle, langue étrangère et patrimoine culturel, 2019
Cet article met en avant la langue comme moyen d'accéder au monde et le rendre intelligible ; comme matériau travaillé dans les arts du langage, prenant la forme d’œuvres ou de pratiques culturelles et artistiques ; comme expression plus générale de la créativité linguistique humaine, qui prend en compte le lien entre la langue et la culture du groupe qui la parle, ce qui permet de considérer la langue comme faisant partie du patrimoine culturel de ce groupe. On montrera, à travers deux exemples, comment des projets de médiation artistique et culturelle, combinant des pratiques artistiques et la présence de plusieurs langues en même temps, permettent d'aborder les langues dans tous ces aspects. Mots-clés : créativité linguistique, langues, médiation artistique et culturelle, patrimoine culturel, arts du langage This article presents language as a means to access the world and make it intelligible; as the material worked in language arts, that acquires the form of works of art or of artistic and cultural practices; more generally, as an expression of human linguistic creativity, that considers the link between a language and the culture of the group in which it is spoken, what allows to consider the language as being part of the cultural heritage of that group. Through two examples, I will show how the design and the implementation of cultural and artistic projects based on artistic practice and the co-presence of more languages, allows to consider languages in all these dimensions.
2016
Il y a cent ans, au coeur de la Première Guerre mondiale, naissait le mouvement dadaïste, à l'initiative d'écrivains et d'artistes réfugiés en Suisse, parmi lesquels les poètes Tristan Tzara (Samuel Rosenstock), d'origine roumaine, et Hugo Ball, d'origine allemande, ainsi que les peintres Hans Arp et Emmy Hennings, d'origine allemande. Son acte fondateur en tant que mouvement de contestation globale, par l'absurde et le nihilisme radical, d'une société en faillite qui avait mené à la guerre et à la dévastation, a été la lecture par Hugo Ball, en 1916 à Zürich, d'un bref manifeste d'une page. De Suisse et d'Allemagne où il s'est d'abord développé, le mouvement dada s'est ensuite déplacé vers Paris où il a connu son apogée et un déclin rapide. Vingt-trois manifestes du mouvement dada de Paris ont été lus par leurs auteurs lors de rencontres publiques en 1920. Ces « manifestes » étaient en fait des proclamations individuelles, prononcées devant public, le plus souvent provocatrices, voire scabreuses, dans l'intention délibérée d'offenser et de créer la controverse. Parmi les auteurs de ces manifestes, on remarque en particulier Louis Aragon, André Breton et Paul Éluard, qui sont devenus par la suite des dirigeants du mouvement surréaliste, né en 1922 de l'éclatement du mouvement dada. Le manifeste de Philippe Soupault était une négation de l'art : Depuis que nous sommes au monde, quelques paresseux ont essayé de nous faire croire que l'art existait. Aujourd'hui, nous qui sommes plus paresseux encore, nous crions : « L'Art, ce n'est rien ». Qui me dira ce que c'est que l'Art ? Qui osera prétendre connaître la Beauté ? Je tiens à la disposition de mes auditeurs cette définition de l'Art, de la Beauté et tout le reste : l'Art et la Beauté = Rien 2. Cette attitude de rejet global de l'art officiel s'est traduite par le développement très florissant d'un art dada, dont les principaux représentants ont été Hans Arp,
Contretemps (revue papier) 41, 2019
Entretien à l'occasion de l’exposition « Art et utopie au pays des soviets », présentée au Grand Palais au printemps 2019
Une présentation de l'imaginaire colonial resterait incomplète si nous omettions les images qu'il a produites : la peinture et la sculpture du XV e , XVII e et XVIII e siècles constituent un autre versant du monde diurne que nous avons identifié dans des textes.
2021
Tschifflick, Plan et perspective, planche du Recueil d'Emmanuel Héré, Nancy, Bibliothèque municipale Le mécénat artistique de Stanislas Leszczynski, et plus généralement son rapport à l'art, a longtemps été analysé du point de vue presque exclusif de l'urbanisme. La place Royale de Nancy, sa grande oeuvre, a occulté ses autres réalisations dans le domaine architectural ou pictural. Depuis trente ans, nous en savons plus, même si les questions de Stanislas collectionneur et de son mécénat musical restent ouvertes. Les enjeux artistiques ont souvent été au premier rang durant sa longue vie. Cet intérêt fut non seulement celui d'un mécène, mais aussi celui d'un artiste actif dans le domaine de la peinture, ce qui ne fut pas sans influence sur la forme de ses fondations architecturales. Stanislas Leszczynski fut le deuxième roi polonais, après Sigismond III Vasa, à s'adonner à la peinture dans ses moments libres. Cette passion est attestée par les contemporains et par un certain nombre d'oeuvres réalisées jusqu'à un âge avancé. Le roi était le prototype même du peintre amateur. Il se limita aux techniques à la mode, du pastel et de la miniature, aux portraits et aux scènes religieuses. Ses modèles stylistiques sont ceux de la peinture européenne du XVIIe siècle : copie de Van Dyck (La Vierge à l'Enfant au Louvre) ou adaptation du type baroque du commandant à cheval au galop (Portrait de Charles XII, Drottningholm). Dans certains de ses portraits, on décèle l'influence de la peinture française (Portrait d'Antoni Ossolinsfy, autrefois dans les collections du Musée Krasinski de Varsovie, aujourd'hui dis paru). Plus qu'un réel talent artistique, ces oeuvres témoignent de son amour de l'art et de son aptitude au dessin, utile pour collaborer avec ses architectes. Sa fille, Marie, reine de France, hérita de lui son amour de la peinture en amateur. Des informations fragmentaires sur les riches collections de tableaux dissé minées dans de nombreuses résidences lorraines montrent que le roi Stanislas s'intéressait plus au sujet qu'à la valeur artistique de l'oeuvre. Il possédait surtout des scènes religieuses et des portraits de proches ou de membres des maisons régnantes. Rien ne permet de savoir s'il poursuivit une politique de collectionneur et rechercha la possession d'oeuvres importantes. Parmi ses intérêts artistiques, conformément au modèle issu de l'Antiquité, figure en première place l'architecture, l'un des exercices obligés du monarque idéal qu'il désire incarner. Après les débuts modestes qu'autorise à Rydzyna sa situation précaire, la première construction de Leszczynski fut sa résidence d'été à Deux-Ponts, appelée à la turque «Tschifflick », bâtie vers 1715. Cette maison de plaisance fut construite par Jonas Erickson Sundlahl (1678-1762), architecte suédois, mais le véritable auteur en est plus sûrement le roi. La résidence était composée de plu sieurs pavillons en ligne, entourés d'un parc étendu. Si les pavillons s'inspiraient du modèle typique des gentilhommières polonaises en bois, la composition géné rale de la résidence en éléments indépendants de même valeur était, en revanche, proche des partis architecturaux turcs. Son nom et d'autres détails, aujourd'hui indéchiffrables, traduisent probablement des réminiscences du séjour du roi en Moldavie, alors rattachée à l'Empire ottoman. Le caractère composite de Tschifflick annonce l'esprit futur du mécénat de Stanislas Leszczynski, à savoir la contradiction entre les habitudes des artistes locaux et les idées originales du roi, utilisant librement des formes inconnues, voire exotiques, dans le milieu lorrain.
Les actes de colloques du musée du quai Branly, 2017
Je suis l'adjoint au directeur du patrimoine et des collections. Je suis en poste à Branly depuis cinq ans. J'étais auparavant directeur du Centre culturel Tjibaou en Nouvelle-Calédonie, qui est une autre architecture et un autre centre culturel intéressant aux Dialogue des cultures et circulations des oeuvres Les actes de colloques du musée du quai Branly Jacques Chirac, 8 | 2017 Dialogue des cultures et circulations des oeuvres Les actes de colloques du musée du quai Branly Jacques Chirac,
Perspectives Chinoises, 2014
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser présager, la culture de la Révolution culturelle a été très peu discutée, et encore moins l'art apolitique et privé produit de manière clandestine qui a pu exister durant cette période. Cet article explore cet art, en montrant comment il s'est construit comme « une révolte du coeur » contre la destruction impitoyable de la sphère privée par l'État. L'État-Parti de Mao s'est lancé dans une entreprise systématique de division des familles et de formation de sujets socialistes à travers une « révolution jusqu'au tréfonds de l'âme ». Les peintures de maisons et d'intérieurs (brisés), de fleurs et de clair de lune expriment une expérience vécue de cette révolution tout en réinventant en silence un havre privé où le corps et l'âme peuvent se soustraire au contrôle de l'État. En défiant la culture de masse révolutionnaire orthodoxe, cet art apolitique a donné à voir l'expérience privée et créé un monde intérieur donnant naissance à une nouvelle subjectivité moderne, tout en restaurant une forme de communauté et de solidarité humaines contre une lutte des classes et une aliénation implacables. MOTS-CLÉS : art apolitique et privé, Révolution culturelle, moi moderne, subjectivité, culture underground.
Étude comparative de la formation des nominaux pluriels dans deux langues kwa de Côte d’Ivoire : agni et n’zima, 2016
Cette analyse est une étude comparative de l’agni et du n’zima dans la formation des noms pluralisés. Pour ce faire, nous partons des travaux de recherche de Bogny (2009), Assanvo (2012), Kossonou et Ehilé (2014), dont les recherches ont permis de comprendre davantage le mécanisme de formation du pluriel des noms dans des langues kwa de Côte d’Ivoire. Au regard des faits évoqués dans cette analyse, il semble que l’un des points d’accord de la pluralisation dans les deux langues soit une pluralisation par préfixation en /N_/ avec des contraintes phonologiques propres à chaque langue. Outre la préfixation en /N_/, le n’zima connait une pluralisation en /a_/ selon que la consonne initiale a le trait sémantique [-sonorant]. En ce qui concerne le pluriel par suffixation, elle n’est l’apanage exclusif d’aucun des parlers. D’ailleurs, les deux langues ont adopté la même forme, à savoir /ma/, bien qu’au singulier, l’on a /ba/ pour l’agni et /li/ pour le n’zima. Par ailleurs, une comparaison du pluriel par postposition dans les deux langues permet de comprendre que l’agni applique le principe d’économie linguistique. En effet, au regard de la règle de réécriture, dans la formation du pluriel, le n’zima conserve la forme de base en y ajoutant le morphème du pluriel. À ce titre, nous avons : NP = (PLUR) + Nom + DEF + PLUR. Cependant, en agni, l’on a NP = (PLUR) + Nom + PLUR. La conséquence d’un NP pluralisé avec éjection du DEF continue d’alimenter le débat ; car certains chercheurs dont Bogny (2009) soutiennent que le pluriel est d’office défini. À la suite de cette étude portant sur la pluralisation, nous nous sommes intéressés aux préfixes /N_/ observés dans le pluriel et la négation. Cette réflexion a engendré une analyse morphophonologique de l’archi-nasale /N_/ en agni indenié.
Enseignante assistante Ecole d'architecture et d'urbanisme, Sidi Bou Said, Tunis
L'art urbain est devenu un sujet de débat dans le monde entier. Si la ville est composée de différents groupes, il est important d'entrer dans l'atmosphère de cette diversité et de ne pas ignorer la réalité stratifiée où nous vivons actuellement. Ainsi, nous retrouvons de nouvelles perspectives au-delà de l'ornement, en offrant une réflexion sur notre propre mode d'existence par la provocation de diverses consciences dans la société. En fait, intervenir dans l'espace public signifie considérer l'aspect historique de son occupation, percevoir la ville comme un « palimpseste », reconstruite plusieurs fois, à des moments différents. Cet article présente mon processus créatif autour de deux oeuvres : A metáfora do esgrimista [La Métaphore de l'escrimeur] et O sol [Le Soleil ]. Elles sont destinées à Florianópolis-SC (Brésil) et sont un hommage aux poètes symbolistes. Elles suggèrent une liaison physique et métaphysique entre l'urbanisme et l'archi...
Emulations - Revue de sciences sociales, 2018
Le développement de pratiques artistiques participatives, relationnelles et contextuelles au sein des sociétés capitalistes démocratiques s’accompagne de multiples modes de relations entre…
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