L’Aigle et le Dragon

Cahiers du GRM, 2011

2019

Le château de l’Aigle est un site d’éperon barré du troisième plateau du Jura à 965 m d’altitude. Le fort, qui occupe un piton isolé du rebord de plateau par un fossé creusé dans le substrat calcaire, a été érigé en 1304 par Jean de Chalon dans le cadre d’un pariage avec les chartreux de Notre-Dame de Bonlieu. L’Aigle, centre administratif et judiciaire d’un petit fief issu du démembrement de la seigneurie monastique, est érigé en baronnie au xvie s. Le château contrôle la « cluse » d’Ilay, m..

Rhodes & les "Chevaliers de Rhodes", 1310-2010: actes du colloque, Rhodes, 28 et 29 mai 2010, 2013

Parmi les rares épisodes légendaires liés à la présence des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans l'île de Rhodes, le récit du combat entre Dorde de Gozon et le dragon est de loin le plus célèbre. Popularisée au XVIIIe siècle par le poète allemand Friedrich von Schiller, la légende fit l'objet au XIXe siècle de débats animés quant à la réalité du récit. L'examen détaillé des sources et des éléments tangibles présentés comme autant de « pièces à conviction » montre pourtant qu'il s'agit d'un récit tardif, apparu durant les dernières années de présence des Hospitaliers dans l'île. Reposant probablement sur des éléments importés de France et propres à la famille rouergate de Gozon, ce récit apparaît au moment le plus opportun pour revendiquer et louer un passé glorieux. Symbole de la chrétienté victorieuse, l'acte héroïque du futur grand maître délivrant l'île du joug néfaste du dragon trouve un écho favorable alors que l'Ordre se trouve menacé sur son propre territoire par les armées ottomanes.

1997

L’aigle-compas, inventé par un mathématicien normand du XVIe siècle, est un outil géométrique permettant de tracer l’arc de cercle passant par trois points non alignés.

Etudes Celtiques, 2012

Le bélier, l'oiseau rapace et leurs rapports avec la Divinité principale Les fouilles récentes apportent de temps à autre leur concours à la connaissance de la représentation divine ou de ses avatars par la mise au jour d'objets exceptionnels. A l'occasion de cette rencontre, on présente deux artéfacts. Le premier est issu de la fouille d'une tombe féminine à Orainville "La Croyère" (Aisne) 1 , le second d'une intervention préventive sur le fossé d'une ferme indigène à Batilly-en-Gâtinais "Les Pierrières" (Loiret) 2. La fibule de la tombe 3 d'Orainville "La Croyère" (Aisne) 3 .

Contre-jour : Cahiers littéraires, 2005

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A chaque fois que l'on tente d'étudier le monde arabo-musulman dans sa composante historique, on se trouve confronté à une myriade de sujets tabous scellés par des interdits, que braver ne peut que réveiller des démons endormis. Toute lecture critique de la civilisation arabo-musulmane suscite une levée de plumes mal taillées, pour« dénoncer» le sacrilège ... Pour éclairer des pans de notre histoire, seul le débat écrit ou direct peut permettre de sortir de la brume mentale qui, non seulement ne permet pas de voir des lendemains meilleurs, étouffe déjà un présent lourd à remuer. Du Voile et du Zunnâr s'inscrit dans ce débat en étudiant le costume dans ses usages déterminants, démonstratifs, exclusifs ou limitatifs, et dans sa symbolique en tant que frontière entre les confessions, les groupes, les régions, les hommes et les femmes, mais aussi entre les individus d'un même groupe ou les composantes d'une même communauté. Durant le MoyenAge musulman, quelles étaient les libertés et les contraintes liées à l'habillement ? Pour répondre à cette question, Du Voile et du Zunnâr traite de trois catégories sociales en fonction de leur costume : 1) les femmes à qui la société a réservé le Hijâb (voile) et ses variantes comme habillement spécifique, 2) les dhimmis (Chrétiens et Juifs, sujets du pouvoir ou des pouvoirs musulmans), pour qui le costume était une obligation socio-juridique, 3) les Mutasawwifas pour qui le costume porté est un choix revendiqué et une identité assumée.

La Vie des idées, 2015

En rapportant la naissance des couleurs de la France au croisement d'un prince et d'un cochon, M. Pastoureau réconcilie histoire culturelle et événementielle. Comme en toute enquête généalogique, l'hypothèse reste sujette à caution.