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24 pages
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Éditions La Boite à Pandore, 2021
Pour bien des enseignantes et des enseignants, les conflits en classe mobilisent leur temps et leur énergie au détriment des missions de l’école. Conflits avec des élèves, entre élèves, avec des parents, parfois aussi avec des collègues : autant de situations parfois difficiles, compliquées à gérer et faisant même à l’occasion douter de son choix professionnel. Et pourtant, les conflits sont indissociablement liés à toute vie en société. Cet ouvrage permet de comprendre ce qui se joue dans les conflits, pour agir avec justice et justesse sans se laisser happer par des affrontements stériles, en développant des attitudes et des stratégies permettant autant que possible de rester à l’écart de la violence et rester en lien avec les élèves, mais aussi les parents et les collègues. Cet ouvrage met en évidence le fait que si les conflits sont indissociables de toute vie sociale, il est néanmoins possible d’y faire face sans renoncer à un enseignement de qualité. Oser les conflits, comprendre ce qui s’y joue, développer des attitudes et des stratégies qui évitent la violence mais permettent de construire ensemble, sont des éléments essentiels pour construire son autorité et développer un climat sain soutenant les apprentissages des élèves.
Les communautés de l'Afrique de l'ouest ont été secouées par des conflits religieux et sociopolitiques durant les dernières décennies post-indépendances. Les conflits intercommunautaires ont mis à l'épreuve les systèmes de croyances et de valeurs qui ont longtemps assuré le maintien de l'harmonie entre les peuples d'origine diverse réunis dans les états issus des indépendances. Les régimes politiques autoritaristes, totalitaires et prédateurs ont souvent trahi les espoirs suscités par la décolonisation en Afrique de l'ouest en violant les droits fondamentaux des personnes humaines dans leur vie privée, communautaire et nationale. L'Eglise Catholique, lumière des nations et servante de la société, incarnée dans l'histoire de l'Afrique de l'ouest, à travers ses communautés de foi et d'espérance, a assumé les bouleversements politiques et économiques profonds et les changements sociaux intervenus dans la vie des fidèles en élaborant un enseignement pour former l'opinion publique à travers des déclarations de caractère pastoral 1 . La CERAO dans ses diverses prises de position et différentes recommandations a tenté de transformer la réalité sociopolitique conflictuelle de l'Afrique de l'ouest en proposant des valeurs fondées sur la foi en Jésus-Christ en vue d'un développement humain durable. Aussi a -t-elle interprété les signes des temps en affirmant le caractère sacré de la vie, les droits et la valeur absolue de la personne humaine, le respect des minorités, la dignité humaine et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes par le système politique de la démocratie. Face aux conflits sociopolitiques de l'Afrique de l'ouest, la CERAO a joué un rôle prophétique en mettant en valeur, la justice sociale, la paix, la réconciliation, la tolérance mutuelle, le respect, le dialogue, la fraternité et la transformation sociale. Comment les évêques de la CERAO ont -ils réfléchi sur la relation entre l'évangile et les conflits ? En quoi l'orientation pacifiste des évêques de la CERAO amorce-t-elle le processus de la réconciliation en Afrique de l'ouest ? Quels sont les repères éthiques pressentis et confirmés de la culture de paix durable et de réconciliation que la CERAO propose aux africains d'aujourd'hui et de demain ? Nous évaluerons l'enseignement de la CERAO sur conflits et réconciliation à la lumière du sermon sur la montagne (Mt 5 -7).
Chapitre 1. Divisibilité, division euclidienne, congruences 2. Lampe n° 12 : 12 = 1 ¥ 12 = 2 ¥ 6 = 3 ¥ 4 donc 5 changements d'état ; état final : « éteinte » Lampe n° 25 : 25 = 1 ¥ 25 = 5 ¥ 5 donc 2 changements d'état ; état final : « allumée » Lampe n° 68 : 68 = 1 ¥ 68 = 2 ¥ 34 = 4 ¥ 17 donc 5 changements d'état ; état final « éteinte » Lampe n° 81 : 81 = 1 ¥ 81 = 3 ¥ 27 = 9 ¥ 9 donc 4 changements d'état ; état final « allumée » 3. Les lampes allumées à la 100 e étape sont celles dont les numéros sont des carrés parfaits compris entre 1 et 100. En effet, il faut un nombre pair de changements d'état donc un nombre pair de diviseurs positifs autres que 1, c'est-àdire un nombre impair de diviseurs. Toute décomposition d'un entier en produit m ¥ n procure deux diviseurs distincts sauf dans le cas où m = n. Les seuls entiers strictement positifs ayant un nombre impair de diviseurs sont donc les carrés parfaits.
Dans son souci de souligner les mythes majeurs de la littérature africaine, ses rapports avec une société en constante mutation, les métamorphoses de son écriture et de ses
F. Massart (dir.), Culture et relations internationales, Presses universitaires de Louvain, pp. 101-110. , 2007
Site professionnel : https://jouhanneau.wordpress.com/ OBJECTIFS DE L'ENSEIGNEMENT Cet enseignement vise à initier les étudiant.e.s aux travaux récents de sciences sociales qui ont contribué à renouveler les regards sur la guerre et la paix. Ancré dans le contemporain, il s'interroge sur les transformations des conflits et de leurs modes de résolution depuis la fin de la Guerre froide.
Cités n°78, 2019
Philosophe de la « démocratie délibérative », Habermas use d’un concept bien spécifique de la « délibération » : celle-ci est définie comme « l’institutionnalisation » de la discussion dans la sphère politique, ce qui pose la difficulté de savoir comment une conception d’abord morale de la discussion peut être transférée au niveau politique sans hypothéquer la distinction, centrale pourtant chez Habermas, de la morale et de la politique. L’article repart donc de l’idée selon laquelle nous délibérons, dans une communauté politique donnée, lorsqu’un certain état du consensus normatif est troublé : à la différence d’Aristote, Habermas ne cherche pas à penser la délibération comme un moyen de décider collectivement d’une action, mais comme un instrument permettant de faire apparaître, sur la scène publique, des litiges entre normes, surgis de conflits d’intérêts mettant en péril la coopération sociale. Dans un tel modèle, les luttes, par certaines minorités, pour la reconnaissance de leurs droits, se comprennent comme des luttes normatives et discursives, leur objectif étant, en faisant valoir certaines « raisons » dans l’espace public, d’emporter la conviction en montrant ce qu’ont d’universel des intérêts en apparence particuliers. L’article s’intéresse à ce modèle à la lumière des cas de « mésentente », c’est-à-dire des cas où les rapports de pouvoir entre majorités et minorités sont tels qu’ils menacent l’audibilité de certaines raisons.
La plupart des médias occidentaux regorgent de ces brèves évoquant un lointain conflit africain, bien évidemment tribal. En quelques lignes ou quelques secondes, un champ lexical convenu est censé provoquer une réaction quasi pavlovienne de pitié et de résignation chez les auditeurs / lecteurs / spectateurs : génocide, purification ethnique, crise humanitaire, haines tribales, division Nord-Sud. La petite note d'espoir étant l'appel d'une entité nommée « communauté internationale » aux parties à trouver une « solution politique » au conflit. Certes, les maux cités ci-dessus ne sont pas étrangers à la majorité des conflits africains, mais ils sont davantage les effets de problèmes, plus que de questions, de plus en plus complexes.
Actes du Colloque " Religions et Droit International Humanitaire",, 2008
Les opinions avancées dans cet article n'engagent que son auteur, au titre de chercheur indépendant. Résumé Facteurs religieux et facteurs politiques s'entremêlent dans bon nombre de conflits contemporains, les rendant particulièrement violents et difficiles à résoudre, et compliquant les négociations politiques et humanitaires ainsi que la mise en oeuvre des accords conclus. L'actualité nous suggère des exemples immédiats, comme ceux de l'Afghanistan, de l'Irak ou du Sri Lanka. L'approche dominante tend à nier cette problématique, en considérant que, dans un processus politique ou humanitaire, l'invocation du religieux est toujours instrumentalisée dans un jeu de pouvoir. En pratique, une telle position s'avère souvent inopérante, voire contre-productive. Dans le cadre de la discipline de la résolution de conflit, le présent article pose quelques jalons pour penser et agir de façon constructive dans des contextes où les dimensions religieuses ne peuvent être ignorées.
2001
La recherche effectuee a conduit a examiner comment les modes alternatifs de reglement des conflits (MARC), a priori nouveaux dans le droit francais, ont ete integres dans le discours des juristes, tel que tenu dans un ensemble de publications selectionnees. Le depouillement a permis l'etablissement de 88 fiches concernant les ouvrages, et de 336 fiches s'agissant des revues. L'etude de cette masse documentaire, representative du reseau de publications par lesquelles les juristes presentent, analysent le droit et contribuent a le faire, a montre comment la formule de "modes alternatifs" est entree dans le discours doctrinal, mais aussi l'heterogeneite des termes et des sens que recouvre cette formule. Quant au contenu du discours, on constate des constantes (un discours "de mode" et un discours "de crise") et des variantes dans l'appreciation portee sur cet objet. Loin de voir dans le developpement des modes alternatifs de reglement ...
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Universitatis, studia UBB.EUROPAEA, LXVII, 2022
Cahiers d'études africaines
Le règlement des conflits tribaux au Yémen, 2003
Bulletin de psychologie, 2016