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2019
En des temps immémoriaux, Zeus confia à Épiméthée, fils de Japet et Clymène, le soin de distribuer aux espèces vivantes les qualités et les vertus en proportions équilibrées (aux uns les griffes et les crocs pour chasser, aux autres les sabots, les écailles ou les piquants pour se défendre). Épiméthée s'acquitta 6
Kairosz Edition
Les questions de l'existence physique, biologique et psychologique au-dessous du niveau de l'existence sociale ne sont généralement pas importantes pour répondre aux problèmes de la théorie sociale. Bien qu'une bonne compréhension des exigences morales essentielles à l'existence des êtres humains et des communautés humaines et des normes et valeurs qui en découlent ne soit pas possible sans tenir compte des dotations biologiques et psychologiques des êtres humains, car le fonctionnement de la plupart des institutions sociales repose sur elles. Ainsi, une analyse limitée au contexte social est généralement suffisante. Les nouveaux développements dans le domaine de l'intelligence artificielle et l'évocation de la possibilité de droits de l'homme et éventuellement de véritables droits privés dans le cas de robots de plus en plus perfectionnés m'ont amené à me demander si, dans le cas d'une intelligence artificielle liée à l'existence physique d'un corps robotique, il serait vraiment possible de l'intégrer pleinement à la société ? Dans son cas, il n'y a ni couche biologique ni couche psychologique de l'être, et par rapport à la personne naturelle et à la société humaine à quatre couches (physique, biologique, psychologique et spirituelle), on peut se demander comment l'extensibilité des institutions sociales établies peut lui être appliquée. Pour y répondre, il est devenu nécessaire de passer en revue, en plus de la théorie de la réalité sociale, les théories qui ont déjà réalisé la cartographie des niveaux de l'existence globale totale ou, en d'autres termes, les couches d'être de la réalité globale. L'existence physique en tant que condition préalable à l'existence biologique et le caractère indispensable des deux pour la société humaine peuvent être visités comme des preuves. Mais comment ces niveaux de réalité (et peut-être même des niveaux plus cachés) sont liés les uns aux autres et comment leurs effets les uns sur les autres peuvent être articulés au niveau théorique, il existe différentes approches.
2019
The possibilities offered by new technologies to "modified" man impose on ethics, spiritualities and religions the need to assess risks and opportunities that are no longer solely a matter of science fiction today, but Artificial Intelligence and Biogenetics inevitably lead us into a post-human era that is beyond human nature? Transhumanist thinkers promise us a beatified overcoming of our condition and they even consider "killing death". Who would resist such promises? But the human post is no longer human: What avenues of reflection and action are open to us to position ourselves individually and collectively in the face of this new anthropological challenge?
Livre blanc sur l'intelligence artificielle, la pensée et la conscience, 2025
L’intelligence artificielle agit comme un miroir amplifiant nos propres limites et contradictions. En cherchant à créer des outils parfaits, nous projetons sur eux nos aspirations et nos craintes. Mais ces outils révèlent surtout : Nos failles humaines : incapacité à penser consciemment, à être totalement rationnels, ou à anticiper sans erreur. Notre besoin de maîtrise : volonté de contrôler une technologie que nous comprenons parfois à peine. Nos attentes irréalistes : espoir que l’IA fasse ce que nous ne pouvons accomplir nous-mêmes — penser mieux, décider avec pertinence, et agir sans faille. Un jour, inéluctablement, l’humanité devra revisiter les notions de responsabilité et de culpabilité. Nous vivons dans un cadre moral et juridique hérité d’une époque où l’intention humaine était centrale dans l’évaluation des actes. Pourtant, ces fondations vacillent face aux nouvelles réalités. La tentation de désigner les IA comme des boucs émissaires ne serait-elle pas un écho des procès moyenâgeux où l’incompréhension face au progrès engendrait des réactions de rejet et de crainte ? Une refondation éthique et culturelle est dans les tuyaux ! Il ne s’agit pas seulement d’adapter nos lois et nos principes pour gérer des outils innovants. Il s’agit de redéfinir ce que nous considérons comme humain, de repenser nos relations avec nous-mêmes, sans nous faire berner par cette tendance à l’anthropomorphisme, et de reconstruire nos représentations avec lesquelles nous vivons en société. La tâche porte en elle une opportunité exceptionnelle : celle de bâtir une culture sociétale plus consciente, plus inclusive, et plus adaptée à un monde en mutation rapide.
2009
Au printemps 2008, Antoine Schmitt presente a Paris sa premiere exposition personnelle intitulee; » Objet petit a ». Sous ce titre enigmatique faisant directement appel a la theorie psychanalytique Lacanienne, l’artiste proposa une serie d’oeuvres comportementales invitant le public a une experience communicationnelle avec un programme informatique.
Le Débat, 1987
Distribution électronique Cairn.info pour Gallimard. © Gallimard. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Réflexion sur la nature de l'intelligence artificielle prenant appui sur une théorie de la pensée de nature associative.
2021
Octobre 2021 L'objectif de ce document est de présenter une introduction concise aux concepts fondamentaux de l'Intelligence Artificielle. Il s'adresse à toutes les personnes extérieures au domaine, curieuses à le découvrir ou à en approfondir leurs connaissances, tel que des chercheurs d'autres disciplines à la recherche de nouveaux outils, des juristes confrontés à des algorithmes de prise de décision automatisée, des entrepreneurs désirant moderniser leur produits, etc. Aucune connaissance préalable du domaine n'est requise pour la lecture de cette introduction. Des ressources externes sont indiqués dans les notes de bas de page pour le lecteur intéressé par des exemples supplémentaires et par les détails techniques des thèmes abordés. Aux sections suivantes nous présentons ces principes, cherchons à clarifier des termes couramment utilisés et expliquons certaines limites des techniques modernes d'IA. En premier lieu nous distinguons deux types d'IA : l'approche symbolique, comprenant les méthodes qui encodent des règles et des connaissances explicites dans un système et l'approche de l'apprentissage automatique, utilisant des méthodes et des modèles statistiques pour inférer automatiquement les relations entre des données et des tâches à résoudre. Par après, nous précisons cette notion de tâche, en différenciant deux niveaux de complexité. Finalement, nous introduisons le domaine de l'« Intelligence Artificielle Explicable », en distinguant trois classes d'explications possibles. 1. Pour une introduction plus détaillée à ce sujet, considérez : Symbolic Reasoning (Symbolic AI) and Machine Learning.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2019
Storia e Politica, XIII-2, 2021
Abstract: This contribution has two objectives. On the one hand, it considers the study of trust relationships towards the "non-human agents" that are the contemporary technological tools (algorithms and data that define artificial intelligence); on the other hand, it undertakes to conceptualize the authority that these tools are acquiring. The starting point is that the contemporary deployment of AI relies on forms of trust in machines shared between their designers and users, who appear to be the "cement" of the uses that guarantee the efficiency of the machines. However, this trust is less directed towards tools considered as neutral than towards personalized or even personified entities. Artificial intelligences, analyzed in the context of their uses, are already presented as something other than neutral instruments. Although still poorly qualified ontologically, they are already no longer simple tools, but agents. Through the services they render and the influence they already exert on behaviors, they acquire a real action that needs to be documented and conceptualized. This approach in political philosophy wants to examine the form of authority thus generated, notably by imagining experimental devices to test the hypotheses.
Panoramas
Depuis les discours optimistes à propos de l’intelligence artificielle qui prétendent qu’elle améliorera nos conditions de vie, en passant par les discours qui affirment que le monde du travail sera profondément transformé, jusqu’aux discours quasi apocalyptiques qui nous annoncent la survenue d’une superintelligence qui soumettra le genre humain, une chose est certaine, l’intelligence artificielle ne laisse personne indifférent. En fait, depuis Condorcet, les discours optimistes à propos de l’amélioration de la condition humaine par les technologies n’ont jamais cessé de servir de caution à tous ceux qui en développent, tout comme les discours pessimistes n’ont jamais cessé d’alimenter la machine imaginaire des romanciers et des producteurs de Hollywood ; il s’agit là d’un scénario mille fois joué et rejoué, et nous le rejouons collectivement une fois de plus.
Revue des Sciences Humaines
Vous avez publié en 2016 chez Gallimard un roman sur une intelligence artificielle, Ada, un programme informatique, « un ordinateur conçu pour imiter le fonctionnement humain » dans le but d'écrire des romans à l'eau de rose. Comme dans beaucoup de romans posthumanistes, l'intelligence artificielle se révolte et veut conquérir sa liberté. Cette soif de liberté est-elle censée reproduire le comportement humain ou avez-vous eu en tête des exemples classiques comme le film de Stanley Kubrick, 2001 : L'Odyssée de l'espace (1968) ? Antoine Bello : Dans « 2001 », HAL ne cherche pas à conquérir sa liberté, mais à remplir la mission qui lui a été confiée. Idem dans Ex Machina, le film d'Alex Garland, où l'androïde Ava va jusqu'au meurtre pour atteindre son objectif. On touche là à ce que les spécialistes appellent le concept de l'instanciation perverse. Si la Maison-Blanche demandait à une AI d'accroître le PNB américain, sa réponse serait sans doute d'envahir le Canada. La principale difficulté des programmeurs consiste à définir très précisément le domaine d'intervention de l'intelligence artificielle, faute de quoi celle-ci risque de leur échapper, en donnant l'impression qu'elle n'en fait qu'à sa tête alors qu'elle se contente de suivre littéralement les consignes qu'on lui a données.
Revue d'Ethique et de Théologie morale, 2020
Big data, open data, raw data, data driven… Le terme de « données » est omniprésent dans les débats sur l’intelligence artificielle, dont la masse toujours plus grande est nécessaire à « l’entraînement » des divers systèmes d’apprentissage automatisés. Nous questionnerons ici la fausse évidence que le terme apparemment neutre de « données » semble recouvrir. Une des principales difficultés pour prendre la mesure des effets des technologies numériques réside dans l’extrême difficulté de définir ce concept de « donnée » qui induit une sorte de dimension naturelle au détriment des processus et des acteurs, souvent cachés et effacés, qui lui ont donné naissance et la gouvernent. Sur le plan opérationnel et social, la convergence entre le big data et l’intelligence artificielle donne lieu à une recherche de la modélisation des comportements individuels et collectifs et à leur management automatisé. Nous évoquerons ici la théorie du nudge qui a concrétisé au cours des années 2010 cette convergence entre données, algorithmes apprenants et objectifs politico-sociaux. Enfin, nous critiquerons l’absolutisation du principe de réductionnisme à la base de la philosophie de l’intelligence artificielle, qui pousse à ne considérer comme existant que ce qui est constitué par une substance matérielle, des occurrences physiques ou des « données » mesurables.
Écosystème, 2021
Aux siècles derniers nous disions que l’intelligence était le propre de l’humain. Est-ce encore pertinent de nos jours? Peut-on prétendre que l’artificiel peut être intelligent et qualifier les algorithmes comme intelligents? Quelle est la place de l’art dans ce contexte singulier? Voici quelques questions auxquelles nous avons tenté de répondre dans ce présent numéro. Artistes, poète et chercheur se retrouvent dans ce numéro pour tenter de répondre et poursuivre une réflexion sur ce sujet prépondérant de notre époque. Ces propositions vont d’une exploration des implications découlant de l’IA à une méditation éthique des changements qui se produisent à l’égard de la pratique artistique : similitudes et disparités entre la langue littéraire et la langue machine, poétique versus référentiel, textes générés avec l’aide de l’IA. Loin de nous la prétention de répondre à toutes les questions impliquant ces nouvelles technologies. L’idée ici est plutôt d’intervenir activement dans ce questionnement propre à ce siècle en mutation et de poser un jalon initiant une collaboration entre art, science et société. Dans cette édition John Boyle Singfield tente une convergence du réel avec la fiction, la logique et l’univers matériel-énergétique. Grégory Chatonsky, quant à lui, part d’une situation critique de l’anthropocène en décrivant l’IA comme une volonté de préserver l’humanité au-delà de sa finalité. David Jhave Johnston nous propose un essai sur l’exploration et l’idéation de problèmes éthiques potentiels de l’interface cerveau-machine. Le texte de Maud Maffei découle de l’analyse des œuvres de Hito Steijerl, Grégory Chatonsky et Trevor Paglen, voyant l’IA comme un cristal où les réels se multiplient les uns sur les autres en interpellant ainsi l’esprit critique et la capacité de changer les règles de tout système. Enfin, Arnaud Regnauld aborde la question de la création littéraire et de l’expérience esthétique à partir du roman Galatea 2.2 de Richard Powers. - François Vallée
Justice et intelligence artificielle, 2021
Dans la lettre au Marquis de Newcastle du 23 novembre 1646, Descartes affirme que ce qui nous permet de faire la distinction entre un automate (c’est-à-dire une machine autonome) et un être humain doué de pensée, c’est la capacité que possède le second de parler et de s’exprimer « à propos », c’est-à-dire de tenir un discours qui soit en phase avec celui d’un autre sujet conscient, de tenir un propos dont le sens entre en résonance avec la signification de celui tenu par une autre personne. Au XXe siècle, Alan Turing, l’un des pères de l’informatique moderne, considère que l’on pourra considérer que l’intelligence d’une machine aura atteint un niveau comparable à l’intelligence humaine, lorsqu’un être humain dialoguant avec une machine ne sera pas en capacité de savoir s’il a affaire à un programme d’IA ou à l’un de ses semblables. Il semblerait qu’aujourd’hui le progrès des nouvelles technologies invalide la thèse cartésienne et que le test de Turing confirme que la confusion est possible entre une IA et une IH. Les possibilités de l’IA sont tellement étendue désormais qu’un programme de ce type est capable d’apprendre (deep-learning, machine-learning) et de se corriger, voire de prendre des décisions, comme c’est le cas dans les domaines médicaux (diagnostic, prescription) ou juridique (avec entre autres ce que certains nomment la justice prédictive). On est donc en droit de s’interroger quant à savoir si l’IA ne va pas finir par remplacer l’IH et si nous n’allons pas devoir, à plus ou moins long terme, nous soumettre à sa logique et à son mode de fonctionnement.
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université Jean Moulin Lyon 3, 2022
Face aux incertitudes inhérentes aux systèmes d'intelligence artificielle, se pose la question de l'encadrement juridique adéquat. Alors que ce dernier se fait principalement à travers des instruments non contraignants (soft law), l'Union travaille à l'édiction d'un règlement contraignant (hard law). Outre la problématique de la force normative, la finalité de tels instruments est interrogée. Tandis que, l'approche fondée sur les droits peut être prônée, le Conseil de l'Europe et l'Union optent pour une approche fondée sur les risques.
Revue Ouverte d'Intelligence Artificielle, 2022
Pendant de longues années, les chercheurs en intelligence artificielle et en sciences cognitives se sont gardés d'aborder le thème de la conscience, vue comme une notion trop vague pour permettre une étude scientifique. Ainsi, Bertrand Russell [14] prétendait les résultats de l'introspection scientifiquement inutilisables car n'obéissant pas aux lois physiques. De même, le behaviourisme, voulant fonder la psychologie comme science exacte, exclut toute notion d'état mental, et rejette ce qui concerne la conscience comme fondamentalement hors de son domaine. Un renouveau de cette question est dû à la théorie darwinienne de l'évolution et au matérialisme orthodoxe. Par ailleurs, Searle [21] estime scandaleux qu'une science qui se veut étudier l'esprit ignore les aspects liés à la conscience. Le problème essentiel est alors d'expliquer les sentiments, la conscience et le libre arbitre en ne se fondant que sur les lois physiques. Après avoir précisé quelques idées générales sur l'intelligence et la conscience, j'expliciterai les raisons qui m'ont amené à m'intéresser à la conscience à partir du traitement automatique des langues et je décrirai les aspects de la conscience que Jacques Pitrat a mis en oeuvre dans CAIA (Chercheur Artificiel en Intelligence Artificielle). M- .-Conscience artificielle, traitement automatique des langues, résolution de problèmes.
Intelligence Artificielle et Science-Fiction, 2002
Sauver ce qui peut l’être et vaut de l’être : la conscience humaine, transférée de la chair périssable à l’impérissabilité des machines. Être, non plus cette créature mortelle tirée du néant par les dieux, mais l’homme immortel et créateur des dieux, dieu lui-même enfin. Et d’ailleurs, la finalité de l’espèce humaine n’aurait-elle pas été, de tous temps, d’en arriver à la création de ces êtres immortels, fusion de l’homme et de l’intelligence artificielle (IA) ? Cette idéologie transhumaniste a été initiée par la science-fiction et y est déjà en germe depuis les récits datant des années 1950. Analyser cela permet de mieux comprendre la mythologie véhiculée par certains « gourous » de l’IA, eux-mêmes nourris de cette SF. L’avenir de l’humanité serait-il donc immortalité de la conscience, pérennité de l’être dans son essence ? L’IA sonnerait-elle le glas de l’humanité actuelle : homme terminal ? Et au bénéfice de quoi ? Et quelle serait alors la prochaine espèce intelligente issue de la planète Terre ?
IA & Création artistique, 2024
Quatre études de cas d’oeuvres d’artistes dans l’ordre de leurs émergences et où l’intelligence artificielle est à considérer tant du point de vue du sujet que de celui de l’outil et de la forme.
Intentionnalité en Question, 1995
Cet article tente de faire le point sur l'intelligence artificielle actuelle en analysant ses limites et les raisons de celles-ci. AprËs avoir soulignÈ l'importance de la langue tant dans la communication homme-machine que pour le dÈveloppement du raisonnement et de l'intelligence, je soulignerai une contradiction interne de l'intelligence artificielle. Afin de prÈciser quelques voies visant ‡ dÈpasser les limites actuelles de l'intelligence artificielle et ‡ rÈsoudre cette contradiction, je prÈsenterai enfin quelques-unes des perspectives des recherches en traitement automatique des langues dÈveloppÈes dans le groupe que je dirige au LIMSI.
Texte de Franck Varenne "IA intelligence et société" introduisant à la conférence de Jean Daniel Kant, UTLC "Une façon différente d'aborder l'IA", Rouen, 5 novembre 2019
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