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2007, Pardès
Distribution électronique Cairn.info pour In Press. © In Press. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Laval Théologique et Philosophique , 2020
L’épistémologie est un domaine un peu oublié en théologie pratique, à la différence de la méthodologie. L’article développe l’hypothèse selon laquelle la manière dont un théologien ou une théologienne pratique situe la dimension empirique dans la construction d’ensemble de sa recherche, est significative d’une épistémologie implicite. Il y aurait des ancrages épistémologiques différents selon que les données du terrain sont situées en première partie, en deuxième partie ou disséminées tout au long de l’étude. Ce choix serait lié au statut de l’expérience de foi dans la recherche. L’important est alors d’être bien au clair sur les fondements et implications de la manière choisie de développer la recherche. Abstract Unlike methodology, epistemology is a forgotten field in practical theology. This article develops the hypothesis that the way in which a practical theologian situates the empirical dimension in the construction of his or her research reveals an implicit epistemology. There would be different epistemological options depending on whether the field data are located in the first part, in the second part or scattered throughout the study. This choice would be related to the status of the experience of faith. The important thing then is to be clear about the foundations and implications of the chosen way of developing research.
J.-L. Solère & Z. Kaluza, eds., La Servante et la Consolatrice. La philosophie dans ses rapports avec la théologie au Moyen Âge, Paris, Vrin (coll. “Textes et Traditions” n° 3), pp. 1-44, 2002
La sagesse, quelle qu'en soit la définition, nous tient tant à coeur qu'elle peut difficilement demeurer une entité abstraite. Dans l'attente de l'imaginaire collectif, elle doit prendre corps, s'incarner dans une figure qui la rend visible et la réalise. Qui peut prétendre à être le support de cette épiphanie ? Pour ceux qui sont en Occident à l'origine de la quête d'une sagesse délibérée, construite méthodiquement et rationnellement, qui se distingue ainsi de la sainteté, du prophétisme, de la transe aussi bien que du bon sens populaire, pour les Grecs donc, c'est indubitablement le philosophe qui doit lui donner chair, conformément à la visée, même si elle est empreinte de modestie, qui s'annonce par son nom. Certes, comme le remarque P. Hadot, on nomme aussi bien « sage » ou « philosophe » celui qui n'est pas un spécialiste de la pensée, mais de l'action, comme Caton d'Utique 1. Mais du moins le philosophe, même dans son sens le plus spéculatif, se définit par rapport à cette sagesse qui inclut une mise en pratique, même si elle ne s'y borne pas 2. Peut-être y tend-il seulement, comme le précisait Pythagore 3 , et peut-être le sage est-il plus rare que le phénix, comme l'avouaient les Stoïciens. Mais la philosophie antique se fixe comme but et réalisation d'elle-même cette sagesse qui ne se dépose pas seulement dans un système mais s'incarne en une existence, à tel point que c'est sur sa vie et ses actions que l'on peut juger et réfuter un philosophe (ainsi peut-on comprendre qu'une doxographie comme celle de Diogène Laërce s'attarde sur les détails-qui pourraient parfois passer pour des ragots-de la vie, qui n'est pas encore « privée », des penseurs recensés). Or celui qu'on appelle aujourd'hui philosophe n'est plus forcément une figure de la sagesse, ne serait-ce qu'en projet, mais une figure du savoir. Pour être
Laval théologique et philosophique, 2000
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'
ITCJ /CERAP, 2022
La théologie contemplative agenouillée étudie le Jésus de la foi à travers l'expérience spirituelle et spéculative de ses disciples.
2003
La theophilanthropie est une experience de « culte revolutionnaire » de cinq annees (1796-1801). Mais, relisant l’etude d’A. Mathiez, on peut s’interroger sur la reception et le succes relatif du mouvement. L’organisation, privee, de Chemin et Hauy rencontre d’autres projets de « religion raisonnable », consideree comme etant inherente a chaque homme, et devant remplacer le catholicisme. La reussite est d’abord rapide a Paris, surtout parmi la « bourgeoisie eclairee », et s’amplifie apres le soutien apporte par le directeur La Revelliere-Lepeaux. Mais le mouvement est alors davantage politique et a coloration anti-catholique. En province, la situation est differente. Si l’on excepte trois departements plus particulierement concernes, ce sont surtout les villes qui connaissent de tels essais d’organisation. La composition sociale est alors plus variee, l’engagement plus ambigu et les motivations diverses.
Nouvelle revue théologique, 2007
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2006
La notion de " theologie en image(s) " , sans contexte pour la preciser, est ambigue et semble a priori doublement disqualifiee pour nourrir une reflexion sur les religions " orientales " des mondes grecs et romains antiques. » D'une part, elle semble renvoyer a la conception d'une elevation progressive du polytheisme vers le monotheisme, un concept operatoire dans le contexte historiographique positiviste de la fin du XIXe siecle et du debut du XXe (evolutionniste, diffusionniste et orientaliste). Soucieux de tracer une evolution religieuse et morale, qu'il presente alors comme un progres, Franz Cumont invente (« sacralise » serait plus juste) la categorie des « religions orientales » pour apprehender un phenomene qui s'inscrit dans le cadre des mutations religieuses de la fin de l'empire romain, avec comme point de mire le « triomphe » du christianisme. Les « religions orientales » s'opposent alors aux religions paiennes traditionnelles ...
Revue Quart Monde n° 226, 2013
Laval théologique et philosophique, 2000
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Laval théologique et philosophique, 2000
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 2015
Winston Churchill, qui cherchait toujours, quand il se trouvait en France, à donner l'impression qu'il appréciait beaucoup la langue et la culture française, a commencé un jour un discours portant sur son passé de la manière suivante : « Quand je regarde mon derrière, je vois que c'est divisé en deux parties ». Pour prévenir tout soupçon d'exhibitionnisme, je voudrais vous assurer tout de suite que ce que j'espère vous montrer, sinon démontrer, se divise non pas en deux mais en trois parties ; une première partie, assez facile, une deuxième partie, pas trop diicile, et une troisième, assez diicile. Tout d'abord, j'espère pouvoir montrer que Husserl lui-même reste l'ennemi tenace de toute naturalisation de la phénoménologie : partie A, assez facile. Puis, je vais tenter de procéder au renversement du mouvement de « naturalisation », thème de ce colloque, dans le sens d'une certaine forme de « spiritualisation » en deux étapes : prenant appui sur l'ambition husserlienne d'idéalisation (partie B, pas trop diicile), je réinterpréterai cette idéalisation comme spiritualisation dans le sens de ma propre philosophie ontologique : C. La grande diiculté de cette troisième partie, c'est que je serai obligé de vous inliger un cadre conceptuel qui ressort de ma propre façon de faire la phénoménologie, dont vous n'avez certainement jamais entendu parler. A/ Commençons avec la partie la plus facile. On sait que le mot utilisé par Husserl pour identiier et condamner une attitude non philosophique, était le mot « naturel ». L'attitude naturelle, c'était cette attitude qui prenait, comme allant de soi, le monde de notre comportement habituel, de notre expérience journalière, y compris celui de notre recherche scientiique. Dès ses premiers écrits sur l'arithmétique
Revue de Droit Canonique, 2020
Introduction au numéro spécial de la Revue de Droit Canonique, t. 70/1-2 (2020): La tentation du cléricalisme. Essai de qualification canonique et théologique Un ouvrage dirigé en collaboration avec T. Joubert
Entre expérience et pensée, la théologie vit d'un accueil du don de Dieu et d'un témoignage à ce don d'une manière qui soit ajustée à l’âge de la raison. La théologie est appelée à se confronter directement aux autres langages ayant un impact sur l’expérience commune, d’où le nécessaire dialogue qu’elle doit entretenir avec philosophes et scientifiques. Le lieu de cette confrontation est par excellence l’université où elle peut entrer en dialogue avec les autres rationalités. C’est aussi le lieu de l’espace public et de la société civile où le langage de la théologie se confronte aux exigences du débat démocratique et aux vertus du pluralisme. C’est enfin le lieu de la communauté des fidèles où le travail de la pensée théologique féconde un renouvellement de la vie religieuse et une contribution critique de ces communautés au cours de la vie sociale. Une théologie reçoit un profil spécifique selon qu’elle se tourne vers ses racines traditionnelles pour y trouver sa norme, ou détermine son discours en fonction d'une prise en compte de la situation présente.
Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 2012
Madeleine Jeay, « La transmission du savoir théologique », Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne], 23 | 2012, mis en ligne le 30 juin 2015, consulté le 01 mai 2019. URL : http:// journals.openedition.org/crm/12835 ; DOI : 10.4000/crm.12835 © Cahiers de recherches médiévales et humanistes Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes, 23, 2012 Journal of Medieval and Renaissance Studies La transmission du savoir théologique : le cas des femmes mystiques illettrées Abstract : The visionary experiences of two fourteenth-century illiterate women, Constance de Rabastens and Marie Robine, demonstrate that they possessed an undeniable amount of theological and political knowledge. Their example, along with that of other medieval female mystics, raises the more general question of the ways in which the laity, particularly women, could gain access to books, and thus reveals a complex form of literacy founded on reading communities and practices that must take into account oral channels of communication through liturgy, preaching or iconography. Résumé : L'exemple des visionnaires de la fin du XIVe siècle, Constance de Rabastens et Marie Robine, toutes deux illettrées mais démontrant un incontestable savoir théologique et politique, soulève la question plus générale de la façon dont les laïques, en particulier les femmes, ont pu avoir accès au livre. À partir de leur expérience et de celle d'autres femmes mystiques, on verra comment se met en place un mode complexe de littératie. Il se développe à partir de communautés de lecture et des pratiques qui imposent de prendre en compte la communication orale à partir de canaux tels que la liturgie, la prédication ou l'iconographie.
ThéoPhiLyon Tome XXV, Vol. 1, 2020
Préambule Lorsque Pierre Abélard invente la science théologique, Bernard de Clairvaux ironise en traitant cette theologia de « stupidologie » (stultilogia). La logique et l'expérience religieuse semblaient prendre des voies divergentes. On aurait d'un côté, une recherche grammaticale, logique et rhétorique basée sur le trivium et de l'autre, un désir ardent de rencontrer Dieu dans la prière. Mais, est-ce vraiment le cas ? Le christianisme devait-il se satisfaire d'une distinction entre « théologie scolastique » et « théologie monastique » ? Science et sagesse n'ont-elles pas toujours été de pair ? Avec vous je voudrais explorer une voie qui consiste à envisager la scientificité de la théologie en tant, non pas qu'elle délaisse, mais, au contraire, prend en compte l'expérience religieuse.
Avant-goût de mon projet de thèse ; sur la confusion entre théologie et téléologie, puis la condamnation équivoque des deux.
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