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2001
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19 pages
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Définition du vécu mythique L'erreur fondamentale du structuralisme a été de confondre mythe et récit mythique. Cette analyse traverse l'ensemble de l'oeuvre de Claude Lévi-Strauss et notamment les quatre tomes des Mythologiques. J'ai lu Les Mythologiques lorsque je préparais ma thèse de doctorat sur la mythologie maya 1. Tout en étant stimulé par cette lecture, j'ai terminé le quatrième tome, L'homme nu, avec l'impression que, malgré l'érudition prodigieuse de leur auteur et la magie de son verbe, quelque chose d'essentiel manquait à ses théories. Je me souvenais de sa fameuse formule dans l'introduction aux oeuvres de Marcel Mauss : construire une science qui rende compte à la fois du goût et de la structure de la fraise-je cite de mémoire-. De ce point de vue, Les Mythologiques me paraissaient un échec magistral. C'est en travaillant sur les mythologies mayas que s'est imposée peu à peu cette évidence : du mythe, Lévi-Strauss avait évacué le vécu en ne gardant que la structure, l'essentiel, pensait-t-il. Il ne donnait d'ailleurs que des textes résumés des versions orales ; loin de remonter le fleuve du son pour arriver aux sources de la parole, il le descendait dans le sens du courant emporté par son érudition : Lévi-Strauss ou l'expérience inextatique.
The myth is a topic of paramount importance in the history of religion. Here the issue of myth is dealt with in the light of ancient Egyptian data.
Le méta-discours qui sourde autour de la notion de « bruit » semble prendre la forme d'un paradoxe. Comment une notion-qui à elle seule a le pouvoir de rassembler le désordre, l'accidentel et l'impromptu-pourrait se targuer d'autant de vertus ? La notion de « bruit » peut-elle être encore pertinente pour l'artiste sonore d'aujourd'hui ? Il semblerait que la notion de « bruit », dans le discours esthétique comme dans la pratique artistique, ait pris la forme d'un « idéologème » : une notion qui tend plutôt à l'homéostase des discours et des expériences sensibles qu'elle engage, à la redondance massive jusqu'à la négation de l'accidentel lui-même. Bref, « bruit » n'aurait-il pas définitivement intégré l'axe de régulation du méta-discours artistique et esthétique ? Mythologies de « Bruit » « Le groupe immune est convaincu d'avoir beaucoup de bonnes choses à dire de lui-même ; pour cela, il lui faut un baldaquin de bruit festif au-dessus de ses têtes. » SLOTERDIJK, 2005, p. 337 je vais, dans cet article, parcourir des chemins. Tout ce que je vais esquisser sur le « bruit » ou les « bruits » sera le résultat du maillage de ces pistes parcourues et tracées. Aucune n'a la prétention d'arriver à point final et tous les jalons que je vais rencontrer, notamment dans les schémas qui serviront d'illustration à ces pistes, ne sont que les points de rencontre de ce maillage. Ce qui formellement pourrait ressembler à un réseau, c'est-à-dire à une succession de sites d'occupation reliés par des lignes droites, doit être pensée autrement. Cet article est plutôt un promenade autour d'une notion, ce sont les chemins qui comptent. Je vais donc tenter dans cet article de dresser la cartographie de mon cheminement au milieu de ce problème : « bruit ». Cette cartographie, ce maillage, est intimement lié au lieu d'où j'ai pensé cet article : l'atelier, mon atelier. C'est important de préciser qu'il s'agit d'un article qu'on pourrait qualifier de « poïétique ». Les « cheminements » que je vais proposer sont liés à ma pratique artistique. Justifiant aussi le nombre de précautions nécessaire à l'explication du dispositif même de cet article : la
Venise n’est pas modernité, car l’idée de la modernité est liée à celle du tourisme, du stéréotype. Il faut dès lors penser Venise en termes de post-modernité si cela est possible en investissant l’idée d’une cité culturelle avec des activités de recherche… La perte de la mémoire concerne toutes les grandes villes, le monde entier. Qui connaît Paris désormais ? Pas même l’habitant ! Nous ne sommes d’ailleurs plus des habitants mais des résidents mobiles. Venise est un mythe particulier, très lourd, pesant pour la possibilité d’innover. Le mythe essentiellement romantique de Venise lié au tourisme tue toute possibilité d’innovation et fige par conséquent, Venise. La cité européenne méditerranéenne, organique, puise sa force dans sa capacité constructive, technique. Venise est pierre ! Rien n’est naturel à Venise, tout est « ars », « tekhnê »
2020
Préambule N oUs sommes heureuses de vous présenter ce premier volume issu des travaux de notre séminaire « Grandes et Petites Mythologies » qui nous réunit à l'université de Reims tous les premiers jeudis du mois depuis septembre 2018, dans le cadre du CRIMEL. S'y ajoutent les contributions d'une journée d'étude organisée dans le même cadre mais autour d'une thématique restreinte, ce qui a motivé la structuration en deux parties de ce volume : la première est plutôt axée sur des figures et créatures, au gré du choix des conférenciers (« Des dieux, des héros et des hommes »), tandis que la seconde partie conserve le titre originel de la journée d'étude (« Confluences mythologiques : au carrefour de l'espace et du temps »). Tandis que ce premier volume sort des presses, nous poursuivons nos travaux, en espérant pouvoir pérenniser ce modèle d'actes bisannuels réunissant les contributions mensuelles ainsi que les fruits d'une journée thématique. Nos remerciements vont au CRIMEL qui nous soutient et nous encourage ; à la Bibliothèque universitaire qui nous offre une hospitalité généreuse et amicale, ainsi qu'une aide logistique ; enfin, à vous tous, étudiants, collègues et auditeurs qui, de séance en séance, faites vivre ce séminaire et par conséquent cette mémoire ancestrale qui dort en nous tous et qui se réveille alors un peu pour venir féconder notre pensée, notre imagination et peut-être nos rêves.
"Le monnayage des Vénètes : du mythe à la réalité", Actes du colloque de Brest, 17-18 mai 2013, UBO - faculté Victor Segalen, Recherche et Travaux de la SENA n°6, "NUMISMATIQUE BRETONNE - LES FAUX MONÉTAIRES", Paris, 2015.
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Le méta-discours qui sourde autour de la notion de « bruit » semble prendre la forme d'un paradoxe. Comment une notion-qui à elle seule a le pouvoir de rassembler le désordre, l'acciden-tel et l'impromptu-pourrait se targuer d'autant de vertus ? La notion de « bruit » peut-elle être encore pertinente pour l'artiste sonore d'aujourd'hui ? Il semblerait que la notion de « bruit », dans le discours esthétique comme dans la pratique artistique, ait pris la forme d'un « idéologème » : une notion qui tend plutôt à l'homéostase des discours et des expériences sensibles qu'elle engage, à la redondance massive jusqu'à la négation de l'acciden-tel lui-même. Bref, « bruit » n'aurait-il pas définitivement intégré l'axe de régulation du méta-discours artistique et esthétique ? Le groupe immune est convaincu d'avoir beaucoup de bonnes choses à dire de lui-même ; pour cela, il lui faut un baldaquin de bruit festif au-dessus de ses têtes. ...
2021
La tradition shi'ite duodécimaine fait très fréquemment référence à des concepts philosophiques et mythologiques qu'il s'est agi, via une étude ethnographique à découvert au sein de la communauté parisienne al-Khoei, de mettre en exergue. Plusieurs chercheurs versés dans cette littérature, notamment H. Corbin, Ch. Jambet, M. A. Amir-Moezzi, P. Geay, etc., ont relevé le caractère hautement mythologique de certains énoncés de la tradition islamique. Il s'est agi ici, en s'appuyant sur les travaux de M. Müller, G. Dumézil, M. Eliade, etc., de comparer lesdites données avec les religions dites abrahamiques et même plus largement avec l'hindouisme et la philosophie hellénistique. L'on s'aperçoit alors que, d'une certaine façon, chaque tradition hérite d'un corpus qui, dans la forme, diverge, mais exprime des concepts souvent similaires, notamment ceux qui ont trait à la lumière prééternelle, l'Homme premier, le Juste, Pilier du Monde, l'échelle céleste, etc.
Égypte, Afrique & Orient 84 (2016-2017), pp. 3-8, 2016
Quelques réflexions sur les figurines funéraires (shabtis et oushebtis) et le texte du chapitre VI du Livre des Morts. Les commentaires portent sur: - Les formules « Je suis l’Osiris N » et « moi, je suis toi » utilisées parfois au Nouvel Empire et à la Troisième Période intermédiaire, qui semblent montrer que, dans ces cas, les figurines sont toujours perçues comme des substituts du défunt. - Une remise en cause de la légende qui ferait des oushebtis l’origine de la fable de l’Apprenti sorcier, en raison de ruptures chronologiques. - Une proposition d’interpréter la formule initiale (sehedj = ~ illumination) comme un marqueur temporel incitant la statuette à se mettre à l’ouvrage au commencement d’un jour nouveau. - Une remarque sur le « transport du sable d’est en ouest et réciproquement », compris comme l’expression d’une tâche conduite jusqu’à l’absurde, comparable aux mythes de Sisyphe ou du tonneau des Danaïdes.
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Véronique Dallet-Mann/Florence Bancaud/Marion Picker (eds.): Marseille. Eclat(s) du mythe. Aix-en-Provence: Presses universitaires de Provence, 2013, 23-26., 2013
Recherches Et Travaux Universite De Grenoble U E R De Lettres, 2010
American Journal of Archaeology, 1984
Annales du Groupe Numismatique de Provence 2011, XXVI, Aix-en-Provence, p.05-08, 2012
TricTrac: Journal of World Mythology and Folklore, 2016
Publiée originalement en Portugais et en Italien, 2012
Etudes Romanes De Brno, 2011
Journal of Dramatic Theory and Criticism, 1988