Barbaggio – San Petru (parcelle A678)

2019

Le site de A Mutula est connu depuis les dernières décennies du xixe s. Il a fait l’objet en 1894 d’un rapport par Don Pierre Simonetti-Malaspina qui sera lu en séance de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres par Antoine-Marie Héron de Villefosse (Héron de Villefosse 1894). Depuis lors, les ramassages de surface et quelques fouilles sommaires ont nourri les collections privées et nombreux furent les « antiquaires » et les archéologues qui s’y intéressèrent, parmi lesquels Adrien de Mo..

Chronique des activités archéologiques de l’École française de Rome, 2016

Les recherches sur Castrum Novum sont financées par cinq institutions : la mairie de Santa Marinella, dont nous remercions le maire, R. Bacheca, le Centre de recherches en arts (Université d'Amiens), dirigé par H. Joubert-Laurencin, l'UMR 8546 (CNRS-ENS), dirigé par S. Verger, le Centre de recherches TRAME (Université d'Amiens), dirigé par M. Paoli et le Centre de recherches HALMA-IPEL (Université de Lille 3), dirigé par L. Sève.

Le mythe de l’art antique entre anecdote et lieu commun, sous la dir. d’Emmanuelle Hénin et de Valérie Naas, 2018

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2022

2015

Le site de A Mutula (Ville-di-Paraso) est connu depuis les dernières décennies du xixe s. (Graziani 2013). Suite à la prospection inventaire réalisée en 2012 sur le versant nord de ce site, une demande de sondage archéologique a été faite sur une parcelle qui est située juste sous le sommet du piton rocheux (Graziani 2012). Cette parcelle est composée de plusieurs terrasses anciennes et abris sous roche funéraires dont certains ont déjà fait l’objet de fouilles à la fin du xixe et au début du..

Ninon Chavoz, Anthony Mangeon (dir.), Les chemins de la liberté. Lectures de Jean-Marie Apostolidès, 2024

Le mythe de l'Espagne de Guy Debord c'est Jean-Marie Apostolidès qui l'a vu précocement. D'Héroïsme Et Victimisation à Debord Le Naufrageur en 2015, on peut en suivre le chemin : ce mythe fut la réponse de Debord aux mutations du XXe siècle décrites par Apostolidès.

2019

La prospection réalisée sur toute la superficie de l’anse de Malfalco a livré un certain nombre de vestiges visibles dans trois contextes différents. Dans la frange côtière, rocheuse et chaotique qui forme le pourtour de l’abri de nombreux fragments d’amphores en majorité africaines ont été recueillis. Sur le fond sablonneux, au nord de l’anse, le mobilier en surface est pauvre et hétérogène. On retiendra deux écuelles d’Albisolla à tâches noires du xviiie s., ainsi que les restes d’une grand..

Virginie DURAND La rédaction remercie chaleureusement Christophe BAILLY pour sa contribution à l'iconographie de ce volume.

La fouille préventive du locus 2 du gisement de Saint-Antoine (Vitrolles, Hautes-Alpes), dans les Alpes du sud, a livré une importante série lithique épigravettienne. La zone principale d'approvisionnement en silex est distante de plus de 30 km du site (moyenne vallée de la Durance). Le schéma opératoire est orienté vers la production de lamelles rectihgnes et leur transformation en armatures à dos. L'ensemble du débitage s'effectue au percuteur de pierre tendre. Typologiquement, la présence de nombreuses pointes à dos rectihgne, surtout de type microgravettes et de lamelles à bord abattu, l'absence de géométriques et de la technique du microburin, autorisent un rapprochement avec l'Epigravettien évolué ou final des séries italiennes.

Stantari, Histoire Naturelle et Culturelle de la Corse, n°28, 2012

Si des indices de fréquentation de la haute montagne durant le Néolithique étaient déjà connus, les fouilles archéologiques menées dans l'abri des Castelli ont révélé pour la première fois en Corse une occupation préhistorique avérée à 2 150 m d'altitude. Un bloc détaché d'une aiguille granitique située sur la crête nord de la vallée de la Restonica offre un abri naturel d'une superficie de 7 m² environ qui a été utilisé, de manière saisonnière, par les Néolithiques entre la seconde moitié du VI e millénaire et la première moitié du IV e millénaire avant J.-C. La plus ancienne occupation de l'abri remonte au Néolithique ancien et a été datée par la méthode du Carbone 14 sur un sédiment organique prélevé dans un sondage ; il a été exhumé de ce sédiment un matériel lithique dense (nombreux éclats de rhyolite et armatures de traits tranchantes) mais aucune céramique. L'occupation la plus récente, du Néolithique moyen (3940-3640 cal B.C.), a été datée par un charbon de bois provenant d'un foyer appareillé situé à l'entrée de l'abri : associé à une probable structure en fosse et à un bloc rocheux qui a servi de plan de travail, il structure l'espace interne, délimité par un muret en pierre sèche. Ils créent ainsi une zone d'activité où les vestiges lithiques (rhyolite, obsidienne et silex) et céramique se concentrent. par S.

2017

La fouille de l’été 2014 est une extension du sondage de 4 m2 réalisé en 2013 au cours duquel avait été trouvé un niveau du second âge du Fer comportant un petit foyer dont seule une moitié était alors dégagée, un niveau de l’âge du Bronze et deux trous de petits piquets creusés dans le substrat granitique dont un comportant sur sa moitié un calage de pierres verticales. L’objet de la fouille était donc de dégager la totalité du foyer, d’en étudier la structure et d’essayer de comprendre l’or..

2019

Le site romain de Mare Stagno se situe à 290 m au sud de la tour génoise dite de Diane, au centre du cordon de terre qui sépare l’étang de Diane de la mer. L’emplacement est donc bien choisi : à quelques centaines de mètres de l’embouchure originelle de l’étang et à moins de 3 km d’Aléria, le terroir offrait de nombreuses possibilités agricoles et la proximité de la ville apportait une main-d’œuvre abondante et un marché actif. L’établissement est aujourd’hui bien circonscrit. Le bâtiment étu..

2021

À la lumière des sondages du diagnostic de 2017 et de l’étude du bâti de 2018, la Porte d’Armentières se dessine aujourd’hui sous les traits d’une tour-porte. Elle pourrait avoir été construite au cours du dernier quart du xiie s., peut-être lors d’une des phases de réfection des fortifications de la ville, en 1173 ou 1195, sous les ordres du roi d’Angleterre. Cette proposition de datation, basée sur la comparaison architecturale, pourrait être confirmée, infirmée et/ou affinée par la découve..

2021

Les campagnes de fouilles sur l’éperon de « La Campagne » à Basly s’inscrivent dans le projet initié en 2010 et visant à mieux connaître une enceinte palissadée du Néolithique récent/final et un enclos à fossé interrompu du Bronze final/premier âge du Fer. En parallèle, une autre opération, sous la direction de G. San Juan, est menée sur les installations du Bronze final, de l’âge du Fer et du Moyen Âge occupant l’extrémité de l’éperon. La campagne de 2012 était centrée sur l’exploration de l..

2021

La tour de Liamone (fig. 1) fait partie des exceptions et ne relève pas de la série des tours du littoral mises en œuvre par les Génois entre 1530 et 1620. On n’a guère d’autres exemples de ce genre en Corse à la même époque si ce n’est le fortin de Girolata qui, lui, prend les allures d’une petite citadelle avec ses bastions, contrairement à la tour de Liamone dont la défense reste rudimentaire. Il ne faut pas oublier que la bâtisse a été édifiée par de simples civils génois dans le cadre de..