Pouvoir: entrée d'un dictionnaire des risques psychosociaux

Le titre annoncé est trompeur, car nous n'aurons le temps de parler ni de la qualité de la nappe phréatique, ni de son rôle de l'alimentation en eau des plantes, ni de son incidence sur l'accumulation des sels en surface. Nous nous bornerons à donner quelques aperçus sur son niveau, ainsi que celui du Rhône. Je remercie ici chaleureusement les Services de la protection de l'environnement, de l'hydrologie et des routes nationales, pour m'avoir fourni les documents nécessaires. Au bord de l'aérodrome de Sion, un piézographe enregistre de façon continue la hauteur de la nappe phréatique. Le long de la plaine, il y a de nombreux piézomètres, contrôlés une fois par mois mais sur une durée variable. Nous avons retenu ceux qui ont au moins 4 ans de contrôle: deux à Riddes et trois dans la région de Fully-gare Le Capio. A Sion, un limnigraphe enregistre en continu le niveau de ce fleuve. La courbe de variation de la nappe ne donne que les niveaux hebdomadaires à l'aérodrome, afin de rendre la figure plus lisible. La courbe de variation du Rhône donne les niveaux moyens du jour R.A.C., Centre des Fougères, 1964 Conthey.

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015

Dans les années 1970-1980, aux États-Unis, fut instauré un mode de management axé sur le harcèlement, le mobbing, que quelques-uns ont qualifié de psycho terreur. Il était sensé faire travailler plus les salariés en créant un climat délétère, il servait aussi à pousser des salariés ciblés à démissionner ou à faire disparaître certains secteurs d'une entreprise au motif d'économie. Ce mode de management se généralisera dans les années 1980-1990 dans les pays développés mais, dès les années 1990, des économistes signalent que ce management n'a qu'une efficacité limitée, il fragilise les entreprises. Cependant, le mal est fait et dans les années 2000 certaines écoles supérieures et instituts de management Les risques psychosociaux

CERN European Organization for Nuclear Research - Zenodo, 2022

Les questions sur la santé au travail ne datent pas d'hier, elles ont toujours été omniprésentes. Dans un contexte épidémique elles représentent un défi pour les organisations en raison de leurs impacts sur le stress liés au travail et le bien-être des travailleurs. Les risques psychosociaux sont liés à l'éventuelle influence négative qu'ils ont sur la santé psychosociologique, la sécurité et le bien-être des individus au travail, mais aussi sur leur performance et l'engagement qu'ils ont. Notre article s'intéresse à l'incidence des problèmes de santé mentale accrue chez les travailleurs pendant la période de crise, nous distinguons ici les différents risques psychosociaux entre ceux présents au quotidien et ceux qui ont vu le jour à l'ère COVID. Le stress a toujours été un acteur majeur dans la vie des travailleurs, toutefois face à l'incertitude de l'environnement actuel ce stress n'as fait que s'intensifier du aux changements des conditions de travail, créant ainsi une nouvelle forme qui est relié à la technologie et connu sous le nom du techno-stress. Ce même environnement anxiogène à mis en péril la santé mentale des individus, menant à l'épuisement professionnel causé par le confinement successif, de ce fait les rapports humains ont été limités, engendrant l'isolement social. S'est ajouté à tout cela l'angoisse perpétuelle pour les travailleurs de perdre leurs emplois suite aux licenciements massifs qu'ont connus quasiment tous les secteurs professionnels. L'objectif de cet article est de mettre en évidence tous les aspects des risques psychosociaux au cours de la période de crise sanitaire et de démontrer leur incidence sur la santé mentale des travailleurs. ABSTRACT: Occupational health issues are not recent, they have always been omnipresent. In an epidemic context, they represent a challenge for organizations because of their impact on work-related stress and the well-being of workers. Psychosocial risks are related to the eventual negative influence they have on the psychosocial health, safety and well-being of individuals at work, but also on their performance and commitment to the organization. Our article focuses on the incidence of increased mental health problems among workers during time of crisis; we distinguish here the different psychosocial risks between those that are common in everyday life and those that have emerged during the COVID era. Stress has always been a major component in the lives of workers; but in theses uncertain environment, the level of stress has increased due to changes in working conditions, leading to a new form that is related to technology and referred to as techno-stress. This same anxiogenic atmosphere has jeopardized the sanity of individuals, leading to burnout caused by endless lockdowns; therefore human relationships have been limited, resulting in social isolation. Moreover, the permanent anxiety for workers to lose their jobs, due to the massive layoffs that has occurred in almost all professional sectors. The aim of this article is to emphasize all aspects of psychosocial risks during the health crisis period and to demonstrate their impact on workers' mental health. Mots-clés : Risques psychosociaux ; COVID-19 ; Santé au travail ; Bien-être au travail ; Burnout ; Technostress.

Travail et emploi, 2012

Les risques psychosociaux, notion récente dont les définitions sont toujours en cours de discussion, ne trouvent pas, en tant que tels, d'équivalent dans le passé. Aussi l'histoire, lorsqu'elle cherche à trouver des correspondances passées à cette notion, doit faire attention aux écarts qui séparent les situations du passé de celles d'aujourd'hui, se garder des anachronismes et des analogies, et s'intéresser à la façon dont la notion est appropriée par les acteurs. Cet article examine comment, pendant deux siècles, certaines périodes donnent des significations particulières aux notions de risques : les formes données au débat entre les facteurs internes aux relations de travail et les facteurs liés aux modes de vie extérieurs y sont à chaque fois spécifiques et ne peuvent être amalgamées autour d'un phénomène et d'une notion identique. De Villermé au taylorisme, de la dénonciation de l'usure aux secousses de la productivité, les positions prises par les acteurs sociaux, l'État ou les experts offrent des éléments de comparaison éclairant la spécificité de la période récente, qui s'apparente à une forme de crise du travail.