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2017
Le visa est traditionnellement presente comme le fondement logique de l’arret de cassation, en ce qu’il designe la regle de droit qui a ete violee par la juridiction du fond. Cependant, aussi importante que soit la logique dans le raisonnement juridique, certaines etapes de celui-ci sont irreductibles a une simple deduction. La presentation du visa comme fondement de l’arret a alors l’inconvenient de travestir la realite. Elle passe en effet sous silence les operations que sont l’interpretation et la qualification, pourtant centrales dans le raisonnement juridique, et laisse de cote certains arrets qui ne peuvent pas etre expliques sous ce prisme. Il apparait alors plus juste de voir dans le visa un element de justification de la cassation. Cette justification opere de multiples facons selon la nature du lien unissant le visa et la solution, mais aussi selon la fonction du visa dans la justification. En effet, lorsque les visas sont multiples, tous n’ont pas le meme role. La fonctio...
2007
Voie extraordinaire de recours, le pourvoi en cassation est surtout, et avant tout, une voie de recours singulière, qui se distingue de toutes les autres. S'il est de l'essence de celles-ci, ordinaires comme extraordinaires, que, comme en dispose le code de procédure civile, "il soit à nouveau statué en fait et en droit" 1 , le pourvoi en cassation est exclusif d'une telle démarche. C'est que, selon l'article 604 de ce code, il "tend à faire censurer par la Cour de cassation la non-conformité du jugement qu'il attaque aux règles de droit". Ainsi, c'est non pas le litige, mais l'acte qui le tranche, qui est déféré au juge de cassation. Certes, le jugement est indissociable du litige, en sorte que celui-ci est nécessairement porté à la connaissance de la Cour de cassation. Au demeurant, vérifier que le juge a, comme lui en fait devoir l'article 12, alinéa 1 er , du code de procédure civile, tranché le litige conformément aux règles de droit qui lui sont applicables, c'est s'assurer que lesdites règles sont celles que les éléments de fait du litige commandent d'appliquer. Le juge de cassation ne peut donc ignorer les faits. Mais tels qu'ils ont été appréhendés par les juges du fond. Ces derniers sont à cet égard souverains, comme le reconnaît l'article L. 411-2, alinéa 2, du code de l'organisation judiciaire, qui fait défense à la Cour de cassation de connaître du fond des affaires. Ainsi, le juge de cassation n'est pas un juge comme les autres. Il est unique. Doublement. D'une part, par l'originalité de sa tâche. Comme l'observe M. le Professeur Zénati, "la Cour de cassation n'est pas nominalement une juridiction; son activité, au plan des principes, est étrangère, voire contraire, à l'acte de juger. La cassation consiste à anéantir un jugement et l'interprétation qui la fonde n'est pas de type prudentiel comme celle du juge, mais de type doctrinal". Et d'ajouter que la cassation permet "à la fois de confé
Plein droit, 2014
Distribution électronique Cairn.info pour GISTI. Distribution électronique Cairn.info pour GISTI. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-plein-droit-2014-2-page-7.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Legal Standing : Jurnal Ilmu Hukum, 2020
Le viol fait partie d'un crime sexuel dont la preuve est assez compliquée si la victime ne se présente pas immédiatement ou si les responsables de l'application des lois ne le traitent pas rapidement. Visum et repertum est un rapport d'aspect médical rédigé par un médecin à la demande écrite des autorités répressives aux fins d'enquête et d'examen des affaires plus tard devant les tribunaux, de sorte que visum et repertum ne peut être soumis que par les forces de l'ordre ou des autorités telles que la police, les procureurs, ou un juge de la cour à un médecin spécial qui s'occupe du terrain, le procureur et le juge demandent qu'un autopsie soit faite par la police.Cette étude utilise une méthode doctrinale normative, le résultat de la recherche est que le processus de prouver le viol en tant que crime sexuel présente des différences et des difficultés qui sont différentes des autres affaires pénales générales, car des preuves sont nécessaires sous la ...
Métropolitiques, 2019
Dans un contexte de scrutins européens marqués par une forte abstention, cet article explore les géographies du vote par procuration, qui révèlent une facette peu connue de la mobilisation électorale des classes supérieures. Alors que les manifestations des gilets jaunes bousculent la démocratie représentative, l’usage de la procuration donne à voir une forme de vote de classe.
Cultures & conflits, 2003
La mise à l'écart des étrangers. (1/2) 4) Le visa : instrument de la mise à distance des Elspeth Guild et Didier Bigo
Revue québécoise de droit international, 2007
L'année 2007 a marqué la fin des célébrations du soixantième anniversaire de la Cour internationale de justice (« la Cour », ou CIJ) qui a, pour cette occasion, lancé un nouveau site Internet. Ce dernier permet désormais d'avoir accès à tous les documents et à toutes les décisions de la Cour depuis sa création 1. Les décisions de la Cour permanente de justice internationale (CPJI) sont, bien entendu, toujours disponibles. En matière d'activité judiciaire, aucune nouvelle affaire n'a été inscrite au rôle de la Cour malgré la demande du Rwanda, désirant soumettre à la CIJ un différend l'opposant à la France. Cette dernière n'ayant pas accepté la compétence de la Cour, l'affaire n'a, par conséquent, pas été enregistrée 2. Le 31 décembre 2007, le rôle de la Cour comptait ainsi onze affaires, soit deux de moins qu'à la fin de l'exercice 2006 3. Entre le 2 mai 1947 et le 31 décembre 2007, cent trente-six affaires ont été inscrites au rôle de la Cour. Ce calme de l'activité judiciaire à la CIJ n'est cependant qu'apparent, car pas moins de quatre arrêts et une ordonnance ont été rendus en 2007. Cela ne s'était plus vu depuis l'exercice 2003 de la Cour. Ce sont ces cinq décisions qui seront commentées dans la présente chronique.
2011
Journée 2010 de droit bancaire et financier christian bovet louis Gaillard lucia Gomez Richa Maurice Harari Jacques iffland nicolas Jeandin Fabien liégeois isabelle Romy luc thévenoz dario Zanni sous la direction de Luc Thévenoz et Christian Bovet * Professeur à l'Université de Genève, directeur du Centre de droit bancaire et financier, président de la Commission des offres publiques d'acquisition, ancien membre de la Commission fédérale des banques. ** Assistante doctorante au Centre de droit bancaire et financier, DEA (Genève), LL.M. (Columbia Law School), titulaire du brevet d'avocat. 106 Ordonnance du 26 novembre 2003 sur la poste (RS 783.01 ; OPO).
Consécration limitée de la règle de l'estoppel en matière procédurale « Nul ne peut se contredire au détriment d'autrui », principe connu du droit anglais sous le nom de théorie d'estoppel, a longtemps été rejeté par le droit français. Voilà désormais que l'Assemblée plénière de la Cour de cassation s'y réfère expressément en procédure civile dans son arrêt du 27 février 2009 : « La seule circonstance qu'une partie se contredise au détriment d'autrui n'emporte pas nécessairement fin de non-recevoir ».
Actes de la recherche en sciences sociales, 2008
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Revue française de droit constitutionnel, 2014
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2012
La révision constitutionnelle et la loi organique du 10 décembre 2009 emportent des conséquences qui renouvellent les rapports entre le Conseil constitutionnel et la Cour de cassation. On y voit une orientation vers la spécialisation des juges, dès lors que la réforme implique une différenciation entre les types de contrôle, que le Conseil constitutionnel est renforcé par l’article 61-1 de la Constitution dans sa fonction de juge constitutionnel et, inversement, que la Cour de cassation risque de perdre son rôle de juge constitutionnel et plus encore d’être affectée dans son rôle existentiel de régulateur de l’interprétation uniforme de la loi. Dans le passé, la Cour de cassation pouvait apparaître comme un vrai juge constitutionnel qui pouvait prendre des initiatives d’interprétation de la Constitution sans attendre que se forme une doctrine du Conseil constitutionnel et qui, alors même que le Conseil constitutionnel avait construit une doctrine, pouvait la soumettre à sa propre appréciation. Si la Cour de cassation a respecté strictement au titre de l’article 62 de la Constitution l’autorité des décisions du Conseil constitutionnel, c’est au sens le plus strict de ce qui a été décidé, donc avec une autorité relative à l’application par la Cour de cassation du seul texte soumis à l’examen du Conseil constitutionnel, sans reconnaître ce que l’on a appelé à tort ou à raison « l’autorité de la chose interprétée » par le Conseil constitutionnel. L’introduction de la question de constitutionnalité change profondément les données du problème.
Revue québécoise de droit international
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Bulletin d'histoire politique
Tous droits réservés © Association québécoise d'histoire politique et VLB Éditeur, 2020 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'
Les Notes du Conseil d'analyse économique, 2022
Dans Notes du conseil d'analyse économique Notes du conseil d'analyse économique 2021/3 (n° 63) 2021/3 (n° 63), pages 1 à 12 Éditions Conseil d'analyse économique Conseil d'analyse économique
Pouvoirs, 2023
Cet article s’interroge sur les raisons de la vénération dont la constitution fait l’objet dans certains pays, à commencer par les États-Unis. On s’intéressera ainsi tant aux racines historiques et culturelles de ce qui s’apparente parfois à une religion séculière qu’aux pathologies que celle-ci est susceptible de révéler – voire de créer – au sein des systèmes politiques. En creux, on s’interrogera aussi sur la relative ignorance dans laquelle, par contraste, la constitution est tenue en France – la question se pose alors de savoir si le débat public ne gagnerait pas, parfois, à ce que la constitution soit abordée de manière plus révérencieuse…
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