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Cet article reprend les grandes lignes d'un ouvrage à paraître sous le même titre, dans la collection Lien social et politiques des éditions de l'EHESS. L'idée initiale a germé lors du colloque «Action collective et exclusion sociale», organisé les 11 et 12 janvier 2008 par le ...
Beaucoup de personnes dans le monde aussi bien qu’en France parlent du mouvement des gilets jaunes. Pourquoi sont-ils descendus dans la rue ? Comment pourraient-ils résister aux forces de l’ordre? La question la plus importante parmi tant d’autres est qui sont les gilets jaunes? Ces questions sont profondément essentielles pour comprendre le monde dans lequel nous vivons. Afin de pouvoir répondre à ces questions, il est nécessaire d’avoir une nouvelle perspective théorique pouvant exprimer les causes du départ du mouvement des gilets jaunes. Ce n’est qu’en répondant à ces questions avec un nouveau point de vue mettant en exergue les problématiques de la vie quotidienne qu’on peut avoir une chance de lutter contre le néolibéralisme et le populisme qui affectent des milliards de personnes partout dans le monde. Tout d’abord, je crois que ce à quoi on assiste avec ce mouvement est l’émergence d’un nouvel acteur social dans l’Histoire: le précariat politique. Dans cet article, on va élaborer le concept du précariat et du précariat politique en bref. Puis, on va discuter de là où ce mouvement pourrait aller. C’est parti.
Sociétés contemporaines, 2007
ISSN en cours | ISBN 9782724630961 | pages 27 à 53
Multitudes, 2006
Distribution électronique Cairn.info pour Association Multitudes.
Sociologie des mouvements de précaires. Espaces mobilisés et répertoires d’action, 2007
Dans l'analyse des mobilisations de précaires, la question de la précarité des mobilisations elles-mêmes est souvent soulignée : leur émergence paraît improbable, la capacité des groupes à les soutenir durablement paraît faible (le mouvement s'épuise parfois vite). En montrant combien l'hétérogénéité sociale des membres (entre populations précaires ou démunies et militants aguerris disposant de ressources pour l'action collective : « militants professionnels » ou « entrepreneurs de mobilisations ») et des logiques d'action (retirer un bénéfice concret de l'action ou servir une cause commune) est forte dans ces collectifs, les outils d'analyse développés par la science politique ou la sociologie de l'action collective nous poussent à expliquer cette précarité des mobilisations par la précarité des acteurs. On serait en effet tenté de décrire les précaires, les démunis ou les « exclus », comme manquant de ressources, de conscience politique, comme difficiles à mobiliser durablement à moins d'un intéressement direct (voir les « incitations sélectives » d'Olson, où seuls ceux qui participent effectivement à l'action peuvent espérer en tirer bénéfice : Péchu, 1996) ou d'une éducation civique (la « prise de conscience » ou « conscientisation »). L'imputation de responsabilité est alors assez lourde. Elle contribue sans doute à « légitimer tout en la déniant une forme d'encadrement social des populations dominées » .
Sociétés contemporaines, 2007
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Labour / Le Travail, 1993
LES PERSONNES ACTIVES expérimentent diverses formes de transitions entre états ou situations différentes: perte d'emploi, retour en emploi après une période de chômage, abandon volontaire d'un emploi afin de retourner aux études, retraite, mobilité entre différents employeurs, etc. Ces changements sont considérables: près de la moitié de la population active au Canada en fait l'expérience au moins une fois au cours d'une année donnée. Ces changements d'état, pour une bonne part, peuvent toutefois être analysés en tant que révélateurs de la précarité de l'emploi quand on retient les types qui s'y prêtent tel les que les transitions entre l'entrée et la sortie en emploi (ex.: emploi-chômage). Notre objectif ici ne consistera pas à revenir sur les interrogations théoriques relatives à la précansation de l'emploi, sur lesquelles de nombreux auteurs se sont penchés.' Notre intention est plus modeste et elle consiste, à partir d'une définition opérationnelle de la précansation de l'emploi et à l'aide des données de l'Enquête sur l'activité de Statistique Canada, 2 à cerner les contours d'un phénomène dont l'importance est de plus en plus reconnue tout en étant relativement peu analysé empiriquement. L'approche théorique implicite consiste toutefois à prendre pour acquis les effets combinés des divers facteurs structurels qui sont toujours invoqués eu égard aux modifications qui affectent le marché de l'emploi et les travailleurs depuis au moins le milieu des années 1970. 'David, Hélène, «La précansation de l'emploi: variations sur un même thème», in CEQ (Centrale de l'enseignement du Québec), Apprivoiser le changement. Actes du colloque sur les nouvelles technologies, la division du travail et la
Travailler, 2001
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Emulations - Revue de sciences sociales
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2007
Examen des changements intervenus en un demi-siecle dans le repertoire d'action et le referentiel des syndicats francais. On est passe d'un modele de la mobilisation sociale a un systeme de groupes de pression en lutte pour le partage de positions de pouvoir et de ressources publiques. Cette evolution coincide avec un affaiblissement continu des effectifs syndiques et un emiettement des organisations. On montre egalement que cette evolution permet des changements rapides dans les relations industrielles qui rapprochent la France du modele nord-americain. Plusieurs indices laissent penser que ces changements sont globalement peu favorables aux salaries francais. Enfin, la notion de "groupe de pression" est completee par deux concepts : "entrepreneurs de morale" et "partis de cartel".
Cahiers de la nouvelle Europe, 2019
Le terme de précarité fait système avec d’autres termes, notamment ceux de pauvreté, de vulnérabilité ou de désaffiliation. Ce dernier terme est employé par Robert Castel qui évoque des « individus placés comme en situation de flottaison dans la structure sociale, et qui peuplent ses interstices sans y trouver une place assignée » (Castel, 1995 :16). Ces personnes se situent « aux marges du travail et à la lisière des formes d’échanges socialement consacrées » (ibid.). Quelle que soit la définition que l’on attribue au terme de précarité, on peut s’accorder sur le fait qu’il s’agit d’un phénomène dont la dimension sociale est centrale : il renvoie aux conditions de vie socialement organisées de certains groupes d’individus. Dans cette perspective, une approche de la précarité comme phénomène social ne peut faire l’économie d’une réflexion sur les conditions d’apparition et d’organisation de ce phénomène, la précarisation. Dans cette introduction à l’ouvrage Existences précaires j’avancerai l’idée que la précarisation correspond à un processus socialement organisé de confiscation des compétences ou des capacités d’agir d’un groupe ou classe sociale par un autre groupe ou classe sociale. Dans la mesure où l’état de précarité est souvent lié à des questions d’emploi ou d’organisation du travail, j’argumenterai mon propos à partir de la réorganisation du travail entrainée par le taylorisme dans l’industrialisation des processus de production et la confiscation des compétences de l’artisan qui s’en est suivie. J’examinerai dans un deuxième temps comment cette réorganisation a été traitée dans deux œuvres majeures de littérature et de cinéma qui ont anticipé les conséquences dramatiques de cette confiscation des capacités d’agir pour les groupes d’individus concernés.
Labour / Le Travail, 2001
auspices, il fut et est encore à bien des égards le pivot de leurs entreprises respectives: celle d'abord de donner un sens et un statut à l'expérience humaine, pour la philosophie; celle ensuite, pour la sociologie, visant à définir théoriquement le lien en vertu duquel le travail attache quiconque à la collectivité dans la vie en société. Le terme travail désigne dans cette ligne de pensée l'expérience de l'espèce humaine face à la nature en vue d'en détacher les éléments nécessaires à sa survie biologique par une action destinée à en modifier la forme et l'état. Il constitue l'expérience en vertu de laquelle l'espèce humaine imprime sa marque sur la nature et, par son intermédiaire, sur son environnement étendu au cosmos. Le travail, de par son accomplissement, se révèle ainsi l'expérience la plus largement partagée et génère une action qui conduit à distinguer l'espèce humaine de la nature à laquelle elle appartient néanmoins. Le travail est, en d'autres mots, le fer de lance de l'expérience humaine. Il en constitue l'essence même. Ainsi le travail est le principe qui he tout un chacun aux autres et qui, de ce fait, donne corps à ce qui est désigné par collectivité ou société. En effet, de par son exercice, le travail représente le trait d'union par lequel les individus font bloc sous forme d'association; celle-ci, quelle qu'en soit la nature, génère des droits et des privilèges propres à donner voix à celui qui les détient. Sans les créer de son propre chef, le travail, à cause de l'association que requiert sa réalisation, en est en quelque Jacques Hamel, "Sur les notions de travail et de citoyenneté à l'heure de la précarité,"
Time and low-income families challenged by vulnerability Based on a study of low-income families, this article documents the connections between the structuring of the families’ time and the vulnerability of their circumstances. The on-going lack of economic resources traps them in a state of urgency. Examining the relationship between paid work and family time, the article describes the a-rhythmic time horizon resulting from being out of the labour market and the unsynchronised one generated by flexible and precarious jobs with unsocial hours. These are at variance with the schedules of institutions, and they have consequences for family life and socialisation of children, with respect to schooling and preventive health practices. Auteurs : Mathias Millet et Daniel Thin Titre : Le temps des familles populaires à l’épreuve de la précarité Revue : Lien social et Politiques, Numéro 54, automne 2005, p. 153-162 URI : http://id.erudit.org/iderudit/012867ar DOI : 10.7202/012867ar Appuyé sur l’étude de familles populaires, cet article montre les liens qui existent entre structures temporelles des familles et conditions d’existence précaires. Il met en évidence les effets d’enfermement temporel dans l’urgence que provoque l’absence durable de ressources économiques. Établissant une relation entre travail salarié et temps des familles, l’article décrit la temporalité arythmique qui résulte des situations de désaffiliation salariale, ou encore la temporalité désynchronisée engendrée par l’occupation d’emplois précaires flexibles et à contretemps. Il montre ainsi les écarts de ces temporalités sociales vis-à-vis des formes temporelles institutionnelles, et expose les conséquences temporelles de la précarité pour les pratiques des familles et la socialisation des enfants, du point de vue des apprentissages scolaires et des pratiques de prévention en matière de santé.
Revue des sciences sociales de la France de l'Est, 1986
Abstract Social practice of collective mobilization Our aim is to study pamphlets and photographies as a means of mobilizing people, so as to understand how trade-unionist militants see a social group and the process they resort to, in order to rally this group in protest demonstrations. We notice, to begin with, that they try to construct a positive picture of this group, which can be called up, by supposing a common identity and an identification of each member with all the others. Then, they endeavour to damage their rival’s positive picture, and they also strive to enforce a feeling of indignation by dramatizing the probable future. Furthermode, the trade-union apparatus can only mobilize by proving that they «are» the whole group ; they must appoint themselves as the legitimate representatives of the group in order to win people’s trust. Lastly, this «claim-undertaking» works only if the militants are backed in their voluntary investments. To sum up, it is a «practical view of social action which is expressed here and which shows to what extent the endeavours to constitute a mobilized group resort to social mechanics and to representations closely related to mythical thought, which express clearly the interests of the leaders of the activating authorities. Unser Ziel ist es, Flugblätter und Fotografien als Mittel zur Mobilisierung von Menschen zu studieren, um zu verstehen, wie Gewerkschafter eine soziale Gruppe sehen und auf welchen Prozess sie zurückgreifen, um diese Gruppe in Protestdemonstrationen zu sammeln. Wir bemerken zunächst, dass sie versuchen, ein positives, abrufbares Bild dieser Gruppe zu konstruieren, indem sie eine gemeinsame Identität und eine Identifikation jedes Mitglieds mit allen anderen annehmen. Dann versuchen sie, das positive Image ihres Rivalen zu beschädigen, und sie bemühen sich auch, ein Gefühl der Empörung zu erzwingen, indem sie die wahrscheinliche Zukunft dramatisieren. Außerdem kann der Gewerkschaftsapparat nur mobilisieren, indem er beweist, dass er die ganze Gruppe „ist“; sie müssen sich als legitime Vertreter der Gruppe ernennen, um das Vertrauen der Menschen zu gewinnen. Schließlich funktioniert dieses „Claim-Undertaking“ nur, wenn die Militanten in ihren freiwilligen Investitionen unterstützt werden. Zusammenfassend ist es eine „praktische Betrachtungsweise sozialen Handelns, die hier zum Ausdruck kommt und die zeigt, inwieweit die Bestrebungen zur Konstituierung einer mobilisierten Gruppe auf soziale Mechaniken und auf mythisches Denken nahestehende Repräsentationen zurückgreifen, die die Interessen der Gesellschaft klar zum Ausdruck bringen Führer der aktivierenden Autoritäten. Nuestro objetivo es estudiar panfletos y fotografías como medio de movilización de personas, para comprender cómo los militantes sindicalistas ven a un grupo social y el proceso al que recurren, para reunir a este grupo en manifestaciones de protesta. Notamos, para empezar, que tratan de construir una imagen positiva de este grupo, que puede ser evocada, suponiendo una identidad común y una identificación de cada miembro con todos los demás. Luego, se esfuerzan por dañar la imagen positiva de su rival, y también se esfuerzan por imponer un sentimiento de indignación al dramatizar el futuro probable. Además, el aparato sindical sólo puede movilizarse demostrando que «son» todo el grupo; deben designarse a sí mismos como los representantes legítimos del grupo para ganarse la confianza de la gente. Por último, este «emprendimiento de reivindicación» sólo funciona si los militantes son respaldados en sus inversiones voluntarias. En suma, es una «visión práctica de la acción social la que aquí se expresa y que muestra hasta qué punto los esfuerzos por constituir un grupo movilizado recurren a mecánicas sociales y a representaciones íntimamente afines al pensamiento mítico, que expresan claramente los intereses de los líderes de las autoridades activadoras.
Travail et emploi, 2008
Une première version de ce texte a été présentée aux « XI es Journées internationales de sociologie du travail-restructurations, précarisation et valeurs » (Londres 20-21-22 juin 2007) sous le titre : Précarités professionnelles et action collective. Enseignements d'une recherche sur trois terrains contrastés. Il s'appuie sur une recherche réalisée pour le compte de la Dares : P.
Emulations - Revue de sciences sociales
Pour conclure ce dossier, Patrick Cingolani, essaie de penser ensemble les deux univers de sens que recouvre, dans son acception la plus large, la notion de précarité telle qu’elle a été enrichie par la circulation internationale : les luttes d’un travail privé de ses droits et les expérimentations communautaires. Il envisage les horizons qu’ouvrent la précarité et les précaires pour « repenser les solidarités » aujourd’hui. L’auteur fait ainsi de la polysémie du champ sémantique et intellectuel de la précarité un outil porteur de nouvelles ambitions ainsi que de désirs émancipés de ceux que le capitalisme impose, un outil à travers lequel on peut expérimenter des manières de faire, de penser et de se penser. C’est précisément dans l’épaisseur des marges, des situations, des conditions et des revendications liées à la précarité qu’auteur·e·s et acteurs·trices ont trouvé de la matière et de l’énergie heuristique à même de nous sortir de l’ensorcellement du capitalisme et de la sidéra...
Nouvelles mobilisations syndicales : entre force reélle et désorientation ideólogique Par Marc Maesschalck et Chr. Boucq Pas Facile de parler de « nouvelles » mobilisations syndicales quand on côtoie au quotidien des personnes qui se battent avec les moyens du bord pour sauver des emplois, négocier des plans sociaux, garantir le respect de droits acquis, éviter la casse sociale, bref contrer les stratégies du capital petit ou grand. Au sein de l'Ecole syndicale, dans les formations de centrale, avec les permanents interprofessionnels et les groupes spécifiques, avec la FEC et l'ISCO, les combats sont multiples, mais d'une certaine façon, au-delà des différences, les acteurs sont les mêmes. Elles/ils sont consciencieuses, respectueux des autres travailleurs, soucieuses de leur mission syndicale, attentifs aux mots d'ordre de leur organisation. En même temps, ils/elles sont aussi très souvent démunis, sursollicitées, frustrés. L'écart entre l'idéal et la réalité, entre ce qu'on voudrait faire et ce qu'on parvient à faire, est énorme, mais la motivation est là, simplement parce qu'il y a aussi les petites victoires du quotidien. Parfois, il s'agit simplement de la réussite dont témoigne un/une autre collègue. Un point marqué, même ailleurs, c'est toujours cela de pris ! Il est difficile d'inventer de nouvelles formes de mobilisation quand on est soumis à la pression directe de travailleurs qui subissent l'austérité et un management cynique. Plus difficiles encore les situations de précarité, de burnout , de licenciement, de discrimination, de sous-statut. Mais ce qu'on peut observer face à toutes ces difficultés et ces souffrances humaines, c'est en même temps la volonté d'agir, de trouver des solutions et, plus encore, l'émergence d'une conscience que quelque chose devrait changer dans nos manières d'agir. On sait que l'action collective passe par des leaders, par des organisations, par la mise en commun de compétences, par des équipes soudées et le partage de ressources, par la construction de réseaux et de solidarités élargies au-delà de l'entreprise, du secteur et même du monde du travail. Le modèle de la « minorité active » est passé par là, de même que celui du « leader d'opinion » ou, encore, celui de l'animateur de réseau, voire du coach. A son rythme, le syndicaliste assimile, essaie, rejette : presse syndicale, site internet, facebook, twitter… Mais tout cela ne suffit pas. Il ne s'agit pas uniquement de style, de forme ou de méthode, encore moins de « management de l'action collective » ou d'ingénierie sociale.
2009
Politix, 1996
The mobilization of persons who have housing problems and homeless people, through two associations, Droit au logement and the Comité des mal-logés, brings a theoretical problem : how can people a priori without any resources act together ? Two caracteristics of these associations allow this collective action : the existence of professional activists and the use of specific types of action, which, as the «squat», may be defined as a sectorbased illegalisms. They constitute individual incitements to collective action, and also breaking of civil peace. But these two aspects lead to an extension of the revendications. These associations for the migrants houses spread out to revendications about a range of social rights. The people who are excluded may then, play an important role in the transformation of society.
Savoir/Agir, 2013
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