Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2011, Le Journal des psychologues
Distribution électronique Cairn.info pour Martin Média. © Martin Média. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
International Journal for the Semiotics of Law, 2008
Intervention au colloque de l’Association française de droit constitutionnel (AFDC) sur « Les dix ans de la révision constitutionnelle de 2008 », Université de Rennes I, le 16 mars 2018, Revue française de droit constitutionnel, n° 116, 2018, p. 919-932
Le dialogue des juges a constitué un facteur essentiel du succès de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Si le dialogue des juges préexistait évidemment à la QPC, celle-ci a contribué à le développer et à l’enrichir d’une façon exceptionnelle. Mais derrière la fiction d’un dialogue équilibré et courtois, se cachent des luttes d’influence et des enjeux de pouvoirs : la QPC a révélé la concurrence des juges. Afin de perfectionner ce dialogue, l’article plaide pour une conférence annuelle des trois plus hautes juridictions françaises, Conseil constitutionnel, Conseil d’État et Cour de cassation.
Entre 1800 et 1870, environ trois mille décisions ont été rendues au sujet de la répartition, et donc de la délimitation des compétences entre les autorités judiciaire et administrative. A lui seul ce chiffre raconte une guerre des compétences ; il atteste aussi du fait que le judiciaire a été créateur de droit administratif étant entendu, comme l'avait précisé Louis-Antoine Macarel dès 1818 dans ses Eléments de jurisprudence administrative, que le droit administratif se caractérise avant tout comme un droit à la recherche de sa compétence 1. S'il cherche sa compétence, c'est parce que sa définition même n'est pas assurée. La liaison de la compétence et du fond – compétence d'un juge administratif pour imposer un droit dit administratif – cette liaison n'a pas la fluidité qu'on lui prête depuis que l'arrêt Blanco a été érigé, aux alentours de 1900, en arrêt fondateur du droit administratif. Comme l'atteste la mythologie Blanco, le droit qu'on dit administratif n'a pu se constituer – en science juridique et universitaire du moins – qu'à la condition de se libérer de son histoire 2. Cette histoire a pour objet précisément de nous éclairer sur la nature de ce droit. A supposer qu'il en soit pleinement un. C'est un fait suffisamment connu en effet que le droit administratif est, de façon étonnante, un droit sans lois (du moins sans lois générales affirmant sa compétence), un droit sans code, un droit presque sans juge dans la mesure où le Conseil d'Etat a longtemps été une administration dotée de la prérogative de résoudre du contentieux et que les administrations actives, ministres, préfets, maires, ont pareillement, jusqu'aux commencements de la troisième République, été habilités à se prononcer sur des droits. Le sujet oblige par conséquent à prendre du recul parce que son énoncé même semble dissonant aux oreilles contemporaines. En vertu du principe de séparation des autorités judiciaire et administrative, le juge judiciaire, à tout le moins, ne devrait pas pouvoir créer de droit administratif puisqu'il lui est, en théorie, interdit de connaître des actes d'administration « de quelque nature qu'ils soient » comme le martèle le décret du 16 fructidor an III. Mais
Le juge judiciaire, actes du colloque de l’AFDA à Lyon, Dalloz., 2016
2015
L’huissier de justice, dans l’exercice de sa profession, a part les actes de procedures, redige aussi des decisions, en tant qu’actes de disposition, dans les plus importants moments de l’execution forcee. Notre etude vise a identifier les moments ou l’intervention de l’huissier, dans l’activite d’execution forcee, d’avere obligatoire et se materialise par la delivrance d’une decision.
1992
Ce rapport presente les resultats de la seconde des deux etudes, programmees en 1989, pour venir au soutien des travaux du groupe charge d'elaborer, a des fins statistiques, une nouvelle nomenclature des decisions judiciaires civiles, applicable devant les juridictions du fond. La premiere etude avait ete consacree a la constitution et a l'analyse d'un echantillon de textes instituant de decisions specifiques. La seconde etude a consiste en une investigation de type lexicometrique sur le langage de la decision, menee a partir d' un corpus diversifie de dispositifs de decisions rendues par differentes categories de tribunaux du fond (Tribunaux d'instance, de grande instance, conseils de prud'hommes, cours d'appel).
Journal du droit des jeunes, 2001
Experts, science et société, 2018
Le système judiciaire a pour fonction de trancher les litiges apparaissant dans la société dans le respect de quelques principes fondamentaux. R Quels sont ces principes ? R Comment les affaires se répartissent-elles entre les différentes juridictions ? R Quelles sont les principales étapes d'un procès ?
Communications, 2009
Distribution électronique Cairn.info pour Le Seuil. © Le Seuil. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
2019
On savait qu’a cote des baremes legaux etaient assez largement diffuses dans les juridictions des outils d’aide a la decision, construits par les acteurs et actrices du droit, dans de multiples domaines d’activite. Cette recherche le confirme et presente un large eventail de baremes disponibles, sans pour autant pretendre a l’exhaustivite, apres avoir realise une sorte de radiographie des juridictions du fond, tous contentieux confondus. L’etude a permis de recenser 122 outils a partir de 55 entretiens semi-directifs conduits aupres de juges et membres du parquet relevant de trois juridictions de premier degre de chaque type (soit 30 juridictions visitees), enrichie de deux etablissements penitentiaires et d’une exploration systematique de l’intranet justice. C’est a partir de cet ensemble que nous proposons une definition de ces objets qui place au second plan leur dimension fonctionnelle (gain de temps, previsibilite, harmonisation) pour en retenir une definition plus theorique. Q...
La corédaction judiciaire, 2023
De la reconnaissance de jure et de facto de l'égale valeur et de l'égale autorité de la version anglaise et de la version française des jugements Un nouveau modèle : la corédaction judiciaire Louis Beaudoin, jurlilinguiste 1. Le principe de l'égalité réelle
2018
Dans cet article, les thèmes suivants seront abordés : (a) les formes de la rencontre entre psychologie et droit, comment ils sont problématiques en raison du chevauchement entre eux ; (b) l'histoire de la psychologie légale en général ; (c) les obstacles dans le développement de la psychologie légale ; (d) les conflits entre la psychologie et la loi ; et (e) la possibilité de la réunion entre la psychologie et la loi.
Appuyée sur des travaux récents en psychologie cognitive, l'analyse qui suit présente l'effet d'ancrage et la façon dont il peut affecter la décision du magistrat répressif. Elle s'intéresse également aux conditions dans lesquelles le juge peut y résister. Les conditions de la défense pénale et la collégialité de la décision apparaissent ainsi insuffisantes à écarter l'effet d'ancrage lié aux réquisitions du représentant du ministère public, ce qui interroge les principes fondamentaux de la procédure pénale et de la déontologie judiciaire.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.