Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
Le docteur Abdel Hamid Afana, titulaire d'un doctorat, est le président du Conseil international de réhabilitation pour les victimes de torture (International Rehabilitation Council for Torture Victims -IRCT), le directeur du département de la formation et de la recherche du programme de santé mentale de la communauté de Gaza, une organisation non gouvernementale créée en 1990 qui traite par une approche communautaire les problèmes de santé mentale, et le président du conseil des directeurs de l'Organisation Jesoor qui s'occupe de la réhabilitation communautaire des victimes de traumatismes et d'abus des droits de l'homme. Psychothérapeute, diplômé de l'Université d'Oslo (Norvège), Dr Abdel Hamid Afana a une grande expérience de la réhabilitation des victimes de la torture. Il fait partie des quelques spécialistes qui croient que la santé mentale et les droits de l'homme sont inséparables et que les professionnels de la santé mentale ont un rôle à jouer dans le développement communautaire et l'instauration de ponts pour la paix par la santé. Il est le fondateur et l'ancien directeur d'un conseil international chargé d'un diplôme de troisième cycle dans le domaine de la santé mentale communautaire et des droits de l'homme et est membre d'organisations nationales, régionales et internationales ainsi que d'organismes professionnels dans les domaines de la santé et des droits de l'homme. À l'université McGill, Dr Afana analyse, par la psychiatrie transculturelle, la représentation sociale, la signification et les moyens de surmonter les expériences traumatiques vécues dans des conflits prolongés. *** Faites vous une différence entre torture et traitement inhumain ou dégradant dans votre travail avec les victimes de la torture ? Si oui, comment définissez-vous ces différentes notions ?
2022
Essai historique sous la forme d'une interview fictive de Napoléon Bonaparte. On ne présente plus le personnage. Son parcours bouleversa le paysage politique européen. Souvent adulé, parfois honni, il laissa une trace indélébile dans l’Histoire. Nous allons tenter de comprendre comment un homme peut bousculer autant de vieux régimes en aussi peu de temps.
lieuxdits, 2019
L’ingénieur suisse Jürg Conzett a encadré le projet d’architecture des étudiants de Master 1 de Tournai en 2011. De 1981 à 1987, il collabore avec Peter Zumthor. Il fonde son bureau d’ingénierie en 1988. En 1999, il obtient le Grand Prix d’architecture alpine. Parmi ses réalisations, on compte divers ouvrages d’art dont le pont « Coupure » à Bruges et de nombreuses collaborations avec des architectes de renom.
« Les modalités du retour du religieux varient selon les pays » Sanjay Subrahmanyam est l'un des pionniers du tournant global de l'histoire ces dernières années. Il insiste sur l'importance d'aborder les changements historiques à la lumière des interactions entre les sociétés. Propos recueillis par Arnaud Bauer.
PhiLab Blog, 2019
Isabelle Thibault est la directrice générale de La Fondation KANPE. Elle possède plus de 15 années d'expérience comme gestionnaire et directrice de comptes pour certaine des agences de communication québécoises les plus réputées (Sid Lee, DentsuBos, Cossette). Au cours de ces années, elle fut amenée à gérer plusieurs dossiers, autant pour le secteur privé que public, ainsi que pour des organismes à but non lucratif. Reconnue pour son leadership et son enthousiasme contagieux, ses intérêts portent autant sur la planification et le développement des orientations stratégiques, que sur le travail de terrain et la direction des équipes. Le chemin de l'autonomie se trouve sur place Diane Alalouf-Hall : Comment définir le rôle et la mission de la FondationKANPE ? Isabelle Thibault : La mission de la Fondation KANPE est d'accompagner des familles très vulnérables en Haïti dans leur démarche vers l'autonomie financière. KANPE veut dire « se tenir debout » en créole haïtien. C'est là une belle image qui représente bien notre mission. On est vraiment une fondation, notre rôle principal est d'amasser des fonds qui vont ensuite servir à mettre en place des projets et des programmes en lien avec l'autonomie financière. KANPE travaille presque uniquement avec des organisations ou des experts-es haïtiens-es, qui eux vont apporter les services ou la formation auprès des populations les plus vulnérables que nous desservons depuis 2011. Dans la majorité des cas donc, nous ne sommes pas les maîtres d'oeuvre, sauf pour quelques exceptions. Cette façon de travailler se base sur le fait qu'Haïti regorge de compétences, de connaissances et de main-d'oeuvre dans de multiples domaines et qu'il est important de les soutenir.
Images du travail, travail des images, 2017
Institut de recherche pour le développement, ex ORSTOM) et cinéaste français. Formé à l'ethnologie dans le cadre de l'EHESS, il se spécialise dans l'étude de Madagascar à partir de 1968 par des travaux au point de rencontre de l'anthropologie et de l'histoire sur la royauté sakalava du Menabe (région ouest) du XVIIe au XXe siècle. Il a analysé dans différentes études concernant cette question comment ce système politique va tout à la fois emprunter leurs formes d'organisation aux organisations sociales précédentes pour les réinterpréter et les utiliser à son seul bénéfice dans un nouveau « récit ». Chaque moment dominant du développement d'un ensemble politique correspondant ainsi à une réinterprétation stratégique de l'histoire qui va souvent jusqu'à l'effacement des mémoires précédentes dans l'enchevêtrement, tactiques ou imposées, des « assimilations ». Ses travaux les plus récents portent sur la place de l'image dans la recherche en sciences sociales (construction des faits et écriture de l'anthropologie) notamment à travers l'étude comparative des phénomènes religieux et sur l'approche des notions d'imaginaire partagé et de « sujet social ». Il a été rédacteur en chef de la revue Xoana-Images et sciences sociales de 1996 à 2002 et participe depuis son début au comité de rédaction de la revue L'Autre, clinique et société, consacré au nouveau champ de la psychiatrie, la psychologie et de la psychanalyse transculturelle. Grand entretien avec Jacques Lombard Images du travail, travail des images, 3 | 2017 1 Jacques Lombard Christian Papinot : Alors, tu as commencé à utiliser l'image très tôt dans ton travail d'ethnologue. Est-ce que tu peux nous raconter comment cela s'est passé ? Jacques Lombard : En fait j'ai eu la chance de pouvoir utiliser l'image très tôt dès que j'ai été affecté à Madagascar en 1968 après avoir été recruté à l'ORSTOM (IRD actuel). Hubert Deschamps qui était à l'époque professeur d'Histoire de l'Afrique à Paris 5, et qui avait été administrateur à Madagascar, gérait avec Georges Balandier toutes les affectations. Il m'a reçu. J'avais alors le souhait de partir en Indonésie car j'étais fasciné par la culture javanaise découverte grâce au magnifique travail de Josselin de Jong, le grand précurseur de Lévi-Strauss. J'avais même commencé à prendre des cours de Malais aux LANGUES'O (INALCO). Il m'a simplement dit : « vous partez à Madagascar ». Il souhaitait en effet que je comble une lacune dans l'histoire de Madagascar à savoir l'histoire du Menabe (région ouest de l'ile) car dans le grand travail d'Alfred Grandidier (1865-70), une partie était restée en friche, les sakalava du Menabe. Il était donc question que je remplisse, en quelque sorte, cette case vide. J'ai fait, contre mauvaise fortune bon coeur et j'ai pris l'avion pour Madagascar en octobre 1968. J'avais formidablement envie de « faire du terrain », de plonger dans cette expérience personnelle, particulière et initiatique : le terrain. Je me suis donc retrouvé dans la Grande Ile pour engager ce travail d'ethnologue et d'historien tant il est vrai que l'un est inséparable de l'autre pour l'étude des périodes anciennes à Madagascar.
Interview d'Upper-Mag - Le Collectif HAMEB
Extrait : "Que pensez-vous qu’il faille faire pour arrêter ce massacre ? et l’ONU est-il en partie responsable de laisser faire ? C’est une question très difficile et personne ne détient la solution miracle. Cependant, ce que nous avons toujours exiger, c’est l’arrêt immédiat des exactions et le rétablissement de l’accès aux humanitaires. Pour y arriver, les efforts doivent se faire aussi bien à l’intérieur du pays (le gouvernement, les partis politiques, la société civile Birman) mais aussi de l’extérieur, à travers la pression de la communauté internationale en misant sur l’action additionnée de divers organes tels que les institutions représentatives internationales (ONU, Commissions Européens, l’action de l’ASEAN…Etc.), les différentes sociétés civiles dans le monde (ONG, manifestations…etc.), mise en place de mesures et sanctions efficaces (embargo économiques et militaires…) par des compagnes de boycotts et de sensibilisation a plus large échelle".
Galeries Magazine, 1994
Interview of Jean Baudrillard, on photography and civilisation...
Pascal Dusapin : Oui, le taux d’oreille absolue en Asie est plus important que dans le monde occidental. l y a deux semaines j’étais au Japon et je trouve que les Japonais ont une langue très chorale, une langue qui produit naturellement des chœurs. Quand vous allez dans un magasin et que vous avez trois quatre personnes qui se remercient les unes les autres avec « Arigato gozaïmasu », tous en même temps, cela crée des harmonies extraordinaires, avec des notes, des accords extrêmement complexes, voire micro-tonaux. J’ai questionné des japonais sur la façon dont ils apprennent la musique car pour la plupart, ils n’étudient que la musique occidentale. Dans une académie de musique, vous avez des violonistes, des pianistes et ils apprennent Debussy, Schubert, Beethoven etc., comme chez nous. Dans cette tradition qui n’est pas la leur, comment intègrent-ils la musique et l’intonation de leur langue dont on sait qu’elle est à mille lieues de la nôtre ? Mais la musique occidentale est constituée sur notre langue, nos langues. Même si le solfège normalise tout cela et renomme chacun des éléments de façon universelle…
" Le bicentenaire des massacres de Vendée permet de s'interroger sur l'Histoire et sa transmission "
2012
LES TROIS NIVEAUX DE RÉALITÉ 1. Réalité matérielle: concerne tous les corps vivants ou inanimés en tant qu'ils sont matières et soumis aux lois de la matière. Ex: loi de l'attraction universelle de Newton : une pierre lachée dans le vide tombe… 2. Réalité biologique: lois de fonctionnement spécifiques aux organismes vivants : un oiseau qui vole en l'air… 3. Réalité psychique: cas particulier de la réalité biologique, développement d'une conscience, d'une pensée réflexive avec une partie consciente et une large partie inconsciente : je suis dans un avion qui vole… LA PREMIERE CONSULTATION Avant la rencontre ? ü qui prend rendez-vous? ü comment ? ü démarche spontanée / demandée par un tiers? Au moment de la rencontre ? ü seul(e) / accompagné(e) ? ü le non-verbal ? habillement, attitude (posture, mouvements, démarche…), regard, odeur, chaleur ü le verbal ? DDE, TLR, % d'interruptions… Pendant l'entretien? : ü le verbal ? ü Le positionnement patient-thérapeute dans l'espace ? ü prise de notes ? ü temporalité? ü 5 premières et 5 dernières minutes ?
2005
Distribution électronique Cairn.info pour Association Le Lisible et l'illisible. © Association Le Lisible et l'illisible. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Critique, 2020
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions de Minuit. © Éditions de Minuit. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Powered by TCPDF (www.tcpdf.org) Document téléchargé depuis www.cairn.info-UCLA-128.97.244.80-16/02/2020 02:55-© Éditions de Minuit Document téléchargé depuis www.cairn.info-UCLA-128.97.244.80-16/02/2020 02:55-© Éditions de Minuit
Vincent Descombes est interviewé sur la notion de modernité, qu'il aborde dans une perspective philosophique et anthropologique.
Luxembourg, Liechtenstein, Switzerland, Delaware, Jersey, The City, the Cayman Islands: have you ever wondered what the landscapes of a tax haven might look like? When a state accommodates more holding companies than inhabitants, when just one of its buildings houses the mailboxes of 300,000 companies, including Google, Apple, Coca-Cola and some 378 firms belonging to Donald Trump, what is the resulting atmosphere? What is the reality behind the addresses mentioned in the Panama Papers? It is with this kind of question in mind that the Paris-based collective RYBN embarked on a series of documentary trips to certain countries which have made tax evasion the basis of their economy…
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.