Regards sur le témoignage

Études littéraires africaines, 2017

Tous droits réservés © Association pour l'Étude des Littératures africaines (APELA), 2017 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'

À l'écoute du témoignage Nous avons appris à nous défier du témoignage. La psychologie expérimentale a montré à quel point la mémoire du témoin est faillible, le compterendu qu'il donne des faits influencé par le type de questions qu'on lui pose et par le contexte dans lequel prend place sa déposition 1 . Le témoignage apparaît fragile, approximatif, toujours plus ou moins entaché de « subjectivité ». Certes, on peut s'efforcer de réduire cette subjectivité. Dans le cadre juridique, par des protocoles qui encadrent le témoignage : en amont, par le choix des témoins appelés à comparaître, et surtout la manière de les interroger, qui privilégie des questions précises et exige des réponses brèves ; en aval, par la confrontation des témoins et le recoupement de leurs dépositions. Cette insistance sur la subjectivité du témoignage, qui doit être le plus possible contrecarrée pour permettre à celui-ci de satisfaire au régime juridique de la preuve, maintient implicitement un idéal d'objectivité. Le témoignage idéal -ou l'idéal du témoignage -serait celui d'un « rapport » entièrement affranchi des limitations perceptives et mémorielles, des opinions, jugements et réactions émotives du témoin ; ce serait la bande vidéo d'une caméra de surveillance -c'est-à-dire un témoignage sans témoin.

Études Ricoeuriennes / Ricoeur Studies, 2015

Avec le témoignage, on touche au point-­limite de l’herméneutique, à un « ininterprétable » au coeur de l’interprétation.

Témoigner. Entre histoire et mémoire, 2016

Philosophie, 2005

La connaissance est un bien commun. La plupart de nos croyances s'appuient sur l'expertise d'autrui. Accepter le témoignage des autres est une façon fondamentale d'acquérir des connaissances, non seulement sur le monde extérieur, mais aussi sur qui nous sommes, par exemple sur où et quand sommes-nous nés. Dans les mots de l'anthropologue Mary Douglas : « La colonisation mutuelle de nos esprits est le prix que nous payons pour penser » 1 .

Cordonnier Sarah, « Introduction. Le témoignage, affaire scientifique, forme culturelle », in Cordonnier Sarah (dir.), Trajectoire & témoignage. Pour une réflexion pluridisciplinaire, Éditions des Archives Contemporaines, Paris, 2015, p. 1-23

Le récit-témoignage: un "plus de vie" dans nos histoires, 2017

Chapitre dans: Gomez, L., Dionne, H. et Bourdages, L. (2017). La Vie au coeur des histoires de vie. Les éditions Ibuntu: Québec. Pp. 163-176.

Acta Fabula : Revue des parutions (en ligne), vol. 14, n° 5. Dossier "L'aire du témoin", 2013

2019

Distribution électronique Cairn.info pour Lextenso. © Lextenso. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.