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2015
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Les monnayages romains des provinces d'Occident regroupent « les frappes civiques ou provinciales intégrées fonctionnellement et symboliquement au système romain, mais dont la raison d'être est locale ou régionale et dont l'autorité émettrice n'est pas en premier lieu le pouvoir central romain » (71). PÉNINSULE IBÉRIQUE Ce premier chapitre concerne les émissions civiques de l'Hispanie romaine, de la mort de César à l'arrêt total de celles-ci durant le règne de Claude. Bien que l'on ne puisse ignorer l'existence d'émissions à caractère impérial, pour lesquelles on observe un regain d'intérêt-DOMÍNGUEZ et AGUILERA (16) ; CEBRÍAN (6) ; CENTENO (8) ; VILLARONGA et BENAGES (38)-, seules les frappes dites hispano-romaines, c'est-à-dire issues de l'atelier d'un municipium ou d'une colonia, feront l'objet d'un commentaire. Catalogues de collections et publications de synthèse Le livre de RIPOLLÈS (30) est bien davantage qu'une simple version espagnole du RPC I (1992) et de ses suppléments 1 (1998) et 2 (2006) : enrichi de nombreuses variantes et d'un catalogue réactualisé des contremarques, c'est aujourd'hui l'ouvrage de référence sur les frappes provinciales romaines d'Hispanie. Ces émissions civiques ont fait l'objet de synthèses, plus ou moins détaillées, publiées sous forme de chapitres d'ouvrage ou d'articles : CHAVES (14), RIPOLLÈS (30) et (31) et VILLARONGA et BENAGES (38). Le nombre de catalogues de collection est assez faible pour cette période : RIPOLLÈS et ABASCAL (33) ont publié les monnaies hispaniques de la Real Academia de la Historia, et DOMÍNGUEZ et AGUILERA (17) les exemplaires inédits frappés à Caesar Augusta du musée de Saragosse. Les ateliers hispano-romains Avant de détailler les études monographiques, signalons l'article de HURTADO (24) qui revient de manière précise sur les processus de fabrication monétaire depuis le métal jusqu'à l'estimation des volumes produits à partir d'une étude des coins, en passant par le personnel de l'atelier et la fabrication des matrices. Dans le même registre, CORES, RIPOLLÈS et GOZALBES (15) ont publié un chapelet de trois asses d'Italica au nom de Tibère (RPC 65),
Le monnayage fkdkral acarnanien de 1'Cpoque classique* Le plus ancien monnayage 2 types locaux frappt en Acarnanie pendant les dernikres dtcennies du Ve sitclel a fait rtcemment 170bjet de deux ttudes. La premikre, d'O. Dany, fait partie de sa monographie intitulte ,,Akarnanien im elle en ism us".^ La seconde, d'I. stoyas? porte sur le systsme mttrologique de ce monnayage. Le monnayage qui va nous inttresser dans cet article a t t t Cgalement tvoqut par Th. Corsten dans le chapitre portant sur 1'~carnanie~ de son livre ,,Vom Stamm zum Bund" et par H.-J. Gehrke et E. Wirbelauer dans la prtsentation de cette rtgion dans le volume d',,Inventory of Greek ole is".^ Stratos, la citt la plus importante de la rtgion, selon la tradition littkraire, a frappt des monnaiesen trois denominations qui portent au droit la t$te du dieu fleuve Achelbos et au revers celle de sa fde I<allirho&. L'attribution de ce monnayage 2 Stratos est assurte par les initiales de l'ethnique au revers: CTPA. De trois dtnominations frapptes par Stratos, la premikre pkse environ 2,40 g, la deuxitme 1,20 g et la plus petite 0,40 g @h. 1-5). Un ensemble des monnaies de m&me poids a Ct C frappt avec la mZme tete d'Achel6os au droit. Au revers de la premikre dtnomination nous trouvons parfois la tZte de la Nymphe Kallirhot, parfois son nom A c6tt de la lettre F @h. 6-7) et une seule fois un grand Z @h. 8). Pour ce qui concerne la dCnomination moyenne, au revers figurent les lettres KTO, TTO, %TI @h. 9-11) ou la lettre T @h. 12) parfois entre des feuilles de ch&ne @h. 13). Un grand E et les initiales du nom de Kallirhoi: occupent le revers d'un unicm de 0,45 g dont le droit est occupt par la tCte d7Ache160s et un grain d'orge.
Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen Age, 2006
EPIGRAFIA E ANTICHITÀ nº 52 (Atti L'Africa Romana XXII: L’Africa Antica dall'Étà Repubblicana ai Giulio-Claudi), 2024
The aim of this paper is to analyse the phenomenon of the diffusion of the icon of the Sarapis god on coins minted during the time of the Julio-Claudian emperors by the mints of North Africa. Specifically, two cities adopted this icon: Thaena (on coins minted during the Augustan period) and Sabratha (on coins minted during the reigns of Augustus and Tiberius). The local importance of the god is evident, considering the general use of this icon on the coins of both cities; especially if we remember that no other mint adopted this image in those years (not even Alexandria, where its representation would be a constant on coins minted decades later.
Revue Numismatique, 2019
Bruno Foucray, Guillaume Blanchet, Guillaume Sarah. Les argentei de « type parisien », étude d’un monnayage d’argent régional de la fin du VIe et du début du VIIe siècle. Revue Numismatique, 2020, 177, pp.247-278. ⟨hal-03020290⟩ Résumé - L’identification d’un monnayage original d’argentei issu d’ateliers de Paris et du nord de l’Île-de-de-France datable de l’extrême fin du vie siècle constitue une nouveauté. Quinze exemplaires provenant de fouilles archéologiques ont été étudiés et ont bénéficié d’une campagne d’analyse de leur composition. Ils témoignent de la persistance, alors même que l’on pensait jusqu’à présent que seul l’or était monnayé, d’un monnayage d’argent de transition, qui emprunte encore aux modèles byzantins tout en développant sa propre originalité iconographique. Summary - The identification of an original argentei coinage issued in Paris and other mints from the north of the Ile-de-France at the very end of the 6th century is a novelty. Fifteen specimens from archaeological excavations were studied and benefited of a campaign to analyze their composition. They attest the persistence, even though it was thought until now that only gold was coined, of a silver coinage of transition, which still borrows from the Byzantine models while developing its own iconographic originality.
Voix et Images, 2015
Ma lecture du livre de Jonathan Livernois Remettre à demain. Essai sur la permanence tranquille au Québec 1 commence par une surprise. En évoquant le printemps érable de 2012, Livernois place, pour ainsi dire, en exergue du premier chapitre de son essai, un graffiti commémorant la réaction des manifestants face aux assauts de la police : « Duplessis reviens ! T'as oublié tes chiens ! » Et Livernois de poursuivre en disant que « les manifestations et la grogne populaire du printemps 2012 ont été marquées par une volonté, surprenante, de s'approprier le passé et ses symboles » (14) : par exemple, entre autres, un portrait d'André Laurendeau, des fragments de poèmes de Gaston Miron, etc. Ce qui étonne, c'est que cette analogie ait été perçue par des jeunes, en dépit de ce qu'on diagnostique parfois comme une rupture de continuité intergénérationnelle, que certains, dans mon pays du moins, comparent à une coupure de continuité civilisationnelle, puisque la majorité des références culturelles de la génération des quinquagénaires ou sexagénaires polonais d'aujourd'hui diffèrent sensiblement de celles dans lesquelles se reconnaissent leurs enfants adultes. C'est donc finalement un bon signe que les jeunes Québécois manifestent (c'est le cas de le dire !) une telle connaissance de l'histoire de leur pays. Il est aussi somme toute réconfortant qu'à notre époque d'individualisme débridé-et parfois carrément paroxystique !-on soit encore capable de réagir en fonction d'un instinct grégaire, un peu trop injustement décrié. Cependant, l'évocation de la révolte estudiantine de 2012 n'est que l'introduction à la matière de l'essai dont l'argument n'est pas tout à fait inédit : Livernois aborde la question de ce qu'il appelle, d'après Pierre Vadeboncoeur, « la permanence tranquille » : l'« impression d'être un peuple de tout repos et de toute éternité, [u]n peuple qui flotte sur l'Histoire et qui n'a pas besoin de se presser pour devenir ce qu'il est » (19). En d'autres termes, les Québécois sont (croient être) un peuple dont la pérennité est assurée quoi qu'il arrive, conviction qui-curieusement-coïncide avec des jérémiades qui prédisent la « louisianisation » du Québec. Ce sentiment de « fausse éternité » (21) fait que les Canadiens, les Canadiens français et les Québécois (donc les successifs avatars historiques d'un
Bulletin de correspondance hellénique, 2006
Publication ou republication de dix actes d’affranchissement provenant de Physkeis, cité de Locride occidentale, et datant du iie s. av. J.-C., ainsi que d’une énigmatique dédicace que P. Jamot copia en 1888 entre Malandrino-Physkeis et Lidoriki. À côté de deux actes très fragmentaires et de la révision d’IG IX 12, 671, l’article donne le texte complété d’IG IX 12, 676 et cinq autres actes inédits, qui avaient été gravés sur deux orthostates du sanctuaire d’Athéna Ilias. Parmi ces affranchissements, les uns sous forme de vente à la déesse, les autres sous forme de consécration, trois présentent des formulations singulières. Ces textes attestent les éponymes et un nom de mois, Agreios, de la cité locrienne des Dymanes, et ils font d’autre part connaître trois nouveaux agonothètes locriens, dont on donne à cette occasion la liste récapitulative.
L'exception égyptienne? Production et échanges monétaires en Egypte hellénistique et romaine
Conclusions du colloque L'exception égyptienne? tenu à Alexandrie, 13-15 avril 2002
La monnaie des comptoirs de l'Inde française (Pondichéry) Une puissance coloniale est un Etat qui envoie dans un autre pays, une réunion de personnes-femmes, hommes et enfants-afin d'y établir une présence pérenne et autonome, une colonie de peuplement, et d'y bâtir une société. Cette nouvelle société s'épanouit et se développe en particulier grâce à l'agriculture, à la chasse et au commerce. La colonie de peuplement (Canada français) est différente du comptoir comme rcial colonial (Inde française) dont le but n'est pas de peupler, mais de faire des échanges commerciaux avec les commerçants locaux. Monnayage colonial est le nom donné aux monnaies émises dans et pour ces territoires soumis à une métropole, à une puissance coloniale. La numis matique coloniale française couvre trois siècles d'histoire et un très vaste espace géographique. Les comptoirs coloniaux français de l'Inde sont formés de l'ensemble des territoires et des bureaux généraux de comme rce établis en différentes localités, que la France a maintenu dans la péninsule indienne jusqu'au milieu du XX e siècle. À la fin du XVI e siècle, deux évènements vont révolutionner l'Occident et son commerce maritime : la découve rte de l'Amé rique et la découverte de la route des Indes qui avaient auparavant apporté beaucoup au niveau économique pendant l'Antiquité. C'est bien le commerce qui garantira le contact entre l'Orient et l'Occident, bien qu'il ne soit pas encore question de colonies, mais plutôt de rêve et de convoitises liés aux richesses inestimables relatées dans les récits des voyageurs, poussant même les Européens à braver l'inhospitalité maritime de la côte du Coromandel. Cet attrait pour la richesse de l'Inde est source de nombreux conflits entre me mbres de l'Europe qui veulent s'approprier le contrôle des routes maritimes et des comptoirs, qui deviendront très vite des bastions fortifiés. Ce sont les Anglais qui finalement au XIX e siècle arriveront à asseoir leur domination, après les Portugais, les Hollandais, les Danois, les Suédois. Les Français n'obtiendront le contrôle que tardivement après de nombreux échecs. Comptoirs, compagnies de commerce et monnayages coloniaux En France, les comptoirs se développent aux XVII e et XVIII e siècles, notamment en Afrique occidentale pour la traite des Noirs et le commerce du coton, et en Inde (Pondichéry et Chandernagor) pour les indiennes de coton et les épices. Des comptoirs sont créés également en Amérique du Nord (par exemple, Tadoussac au Québec pour les fourrures et la morue).
Les « grands deniers » de Tours, un exemple local de l'apparition du monnayage d'argent mérovingien
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Cahiers numismatiques, 2020
Ausonius Editions, 2017
Bulletin de la Société Française de Numismatique, 2022
Cahiers Numismatiques de la SENA, 2019
L'aventure phocéenne - Grecs, Ibères et Gaulois en Méditerranée nord-occidentale, Editions Silvana / Musée Henri Prades, 255 pages , 2019, 2019
dans GARCÍA-BELLIDO (M.-P.), MOSTALAC (A.), JIMÉNEZ (A.) (eds.), Del Imperium de Pompeyo a la Auctoritas de Augusto. Homenaje a Michael Grant, Anejos de AEspa, XLVII, 2008, p. 191-207.
Rome et les Provinces. Monnayage et Histoire. Mélanges offerts à Michel Amandry, 2017
Philorhômaios kai philhellèn. Hommage à Jean-Louis Ferrary, 2019