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Critical Sociology is, once again, at the center of many debates. Sometimes, it is (wrongly) confused with one single program (Bourdieu in France, Habermas in Germany, Foucault in postmodern stuies...). This article claims that critical sociology is a "family" of programs. Three dimensions must be met in order to turn a sociological program into a "critical" one : explanation, evaluation and practical transformation of the "object".
Recension de l'ouvrage de Philippe Corcuff " Où est passée la critique sociale ? Penser le global au croisement des savoirs", La Découverte, 2012
2015
Cet article partira d’un constat : celui selon lequel la sociologie critique actuelle tend de plus en plus à se trouver adossée à des fondements moraux ou éthiques, alors que dans la tradition critique héritée principalement du marxisme la morale se trouvait par principe discréditée, renvoyée au rang des « idéologies » et que l’ambition morale apparaissait souvent associée au vocabulaire volontiers méprisant de la « moralisation ». Cette reconnexion de la sociologie critique avec la question de la morale ne manque pas de poser question puisqu’elle invite à une réouverture sur de nouveaux frais de l’ancienne antinomie de la liberté et du déterminisme, qu’elle repose la question des conditions d’une articulation des ambitions objectivantes de la sociologie comme science et d’ambitions critiques exigeant l’explicitation d’appuis normatifs, ou encore qu’elle appelle à une réflexion sociologique sur la morale alors même que la sociologie de la morale apparaît à l’évidence comme un des pa...
L'Homme et la société, 2010
Distribution électronique Cairn.info pour Association pour la Recherche de Synthèse en Sciences Humaines (ARSSH). © Association pour la Recherche de Synthèse en Sciences Humaines (ARSSH). Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
2018
Référence complète : Maroy, C. (2018). La place déclinante de la critique dans la sociologie de l’école au Québec ? Hypothèses et pistes de réflexion. Cahiers de recherche sociologique, (64), 227–241. https://doi.org/10.7202/1064727ar Cet essai réflexif se propose de comprendre le recul relatif de la dimension critique au sein de la sociologie de l’éducation au Québec. En nous basant sur trois acceptions (épistémologique, rationnelle et sociale) de la critique, nous avançons trois hypothèses. La première hypothèse souligne la complexification et la fragmentation de la base normative de la critique des politiques et pratiques d’enseignement. Elle ne s’appuie plus seulement sur un idéal de démocratisation sociale, mais, parfois de façon ambigüe ou contradictoire, sur une pluralité de référents comme la subjectivation, la reconnaissance des différences culturelles, l’égalité des genres, mais aussi l’efficacité. Il en ressort une transformation mais aussi un affaiblissement de la critique sociale. La seconde hypothèse souligne combien la base épistémologique et rationnelle de la critique est fragilisée par l’évolution du contexte institutionnel dans lequel s’élabore la sociologie de l’éducation (inscription dans les facultés professionnelles ; articulation accrue entre recherche et commande sociale). Enfin, il y a un découplage entre une critique profane et une critique savante de l’école.
Dans les disciplines littéraires, le rapport qu’on entretient à la spécialisation ne devrait pas être le produit de contraintes institutionnelles subies. Faire de la spécialisation un passage obligé pour tout lecteur professionnel, et la seule garantie de son sérieux, tient en réalité du contre-sens, puisque la littérature est précisément ce discours qui maintient une proximité avec la langue courante et propose une ressaisie non-spécialisée des problèmes de notre monde. La résistance à la spécialisation est à cet égard souvent réclamée par nos objets de recherche eux-mêmes. Mais c’est aussi une réflexion sur l’état de la critique qui la rend nécessaire. Alors que la lecture littéraire occupe une place moins importante qu’avant dans la culture générale, la critique journalistique opère sous un jeu de contraintes qui la pousse du côté d’une superficialité forcée, tandis que la critique universitaire pâtit, elle, de ce qui apparaît souvent comme une sophistication forcée. Ces constats incitent à créer les conditions d'une montée en puissance de la troisième critique. N’étant obligée de se vouer ni à l’actualité ni à la construction du canon, cette troisième critique se caractérise par un certain rapport d’attention à ses destinataires : parce qu’elle se met en état de s’adresser à un public de lecteurs non-professionnels, elle ne présuppose pas la connaissance des œuvres, mais la construit et la permet. Donner une nouvelle impulsion aux études littéraires demande de s’interroger collectivement sur les raisons pour lesquelles le système universitaire ne reconnaît pas à cette forme de critique la légitimité qu’elle mérite, et de réfléchir du même coup à une réforme de nos usages.
2008
L’objectif de cette courte présentation est simplement d’introduire le débat et certainement pas de proposer des réponses. La question de la critique dans la pratique sociologique est présente depuis la fondation de la discipline, mais sous des formes toujours renouvelées. Si l’on veut baliser l’ensemble des questions que pose le rapport entre sociologie et position critique, on peut sans doute partir d’une tripartition entre les questions de nature ontologique, épistémiques et éthico-pratiques.
Ch. Pradeau et T. Samoyault (eds.), Où est la littérature mondiale ?, 2005
L'activité critique est étroitement dépendante de la façon dont on calibre la littérature sur laquelle elle opère. On peut limiter ses lectures critiques à un corpus régional, national, voire continental, par commodité linguistique ou pour des raisons de compétences culturelles ; on peut au contraire faire éclater le corpus et circuler sans complexes, au hasard des rencontres, dans une bibliothèque mondiale totale. Un tel choix a des répercussions profondes sur la façon dont le parcours critique va s'effectuer.
Sociologies pratiques, 2012
Distribution électronique Cairn.info pour Presses de Sciences Po. Distribution électronique Cairn.info pour Presses de Sciences Po. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-sociologies-pratiques-2012-1-page-114.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. Le métier Un certain métier de sociologue ou la possibilité d'une évaluation critique Pierre MOISSET © Presses de Sciences Po | Téléchargé le 07/08/2023 sur www.cairn.info (IP: 34.204.90.1) © Presses de Sciences Po | Téléchargé le 07/08/2023 sur www.cairn.info (IP: 34.204.90.1) Un certain métier de sociologue ou la possibilité d'une évaluation critique Pierre MOISSET 1 Qu'est-ce que le métier de sociologue quand celui-ci s'exerce principalement dans l'évaluation de politiques publiques ? Peut-on tenir ensemble l'extériorité du regard du sociologue et l'implication dans les questions du commanditaire ? Cet article répond à ces questions depuis une pratique de sociologue consultant auprès des collectivités territoriales. Il explore la façon dont les questions des institutions peuvent être décalées, élargies, de façon à leur trouver une réponse tout en confrontant les institutions aux choix pratiques et politiques qui les constituent.
2018
Anthropologie critique et critique politique Résumé : "Identité", "rapport à la nature", "relativisme des cultures", "théorie du genre", "filiation", "inégalités sociales"... si nombre de débats politiques contemporains manipulent des concepts au coeur des questions anthropologiques, peu d'anthropologues y participent sur la scène publique. La question de l'engagement et du rôle du chercheur ne font d'ailleurs pas consensus dans les cercles académiques. Partant de ce constat, ces journées doctorales ont pour but d'engager une réflexion autour des finalités de l'anthropologie, de la praxis du jeune chercheur sur les différents lieux de la production du savoir, et des liens entre connaissance anthropologique et engagement politique. Ces journées se veulent être un espace de discussion et de réflexion sur les potentialités critiques des recherches anthropologiques émergentes. « En se transformant en autocritique d'où tout souci pratique a disparu, la critique n'a plus alors de politique que le nom » : Cette remarque de J. Copans souligne la nécessaire interrogation politique que posent les liens entre réflexivité et pratique dans
Questions de communication, 2007
dialoGue avec domiNique Bertelli résumé.-dans un article paru dans Questions de communication (8, 2005), dominique bertelli a voulu démontrer combien le travail de Joseph Jurt et de pierre verdrager sur la réception journalistique de la littérature par la presse était dépassé.pierre verdrager entre en controverse avec son discutant et répond dans cet article point par point aux critiques dont il a fait l'objet. l'auteur défend sa démarche en montrant que la posture a-critique n'est peut-être jamaissi utile et nécessaire que lorsqu'elle prend le sens critique pour objet. mots clés. -sociologie critique, sociologie de la critique, controverse, dénonciation.
EspacesTemps.net, 2013
Ce papier a pour ambition de discuter L’ethnographie institutionnelle développée par Dorothy E. Smith dans le contexte nord-américain. Dans un premier temps (partie 1), il procède à une présentation de cette sociologie pragmatique, en particulier de sa portée critique, en mettant en évidence ses trois sources principales d’inspiration : la phénoménologie, l’ethnométhodologie et la philosophie sociale de Karl Marx. Dans un deuxième temps (partie 2), l’article fait résonner la sociologie de Smith avec la sociologie pragmatique de Luc Boltanski, avec laquelle elle présente un certain nombre de similarités. Cette mise en parallèle a pour heuristique de faire apparaître une question délaissée par ces deux sociologies, celle du public, pourtant essentielle à la compréhension du politique dans les sociétés démocratiques.
Une réflexion sur les postures critiques en Info-Com ne peut pas ne pas aborder la nouvelle anthropologie des sciences et des techniques, défendue par le Centre de Sociologie de l'Innovation de l'Ecole des Mines.
Voix et Images, 1988
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Revue des sciences sociales
Depuis longtemps, nous cherchons et produisons des formes pour partager différentes expériences sociales et différentes perceptions du social. Car la perception précède la conception, le percept précède le concept, et même s'ils s'enchaînent mutuellement, en un cercle, ce cercle (le cercle herméneutique) n'est pas un cercle fermé, il avance, comme une roue de vélo. Une fois parcourue la circonférence de ce cercle, le chercheur s'aperçoit qu'il a avancé et cette distance parcourue est le résultat de la recherche. 1/ D'assez près, on le voit (extrait d'un récit sociologique) La narration est un exercice par lequel le sujet se met, par la pensée, dans une certaine situation, souligne M. Foucault, où il s'éprouve lui-même, dans une fonction méditative. C'est par le récit que la pensée s'éprouve et agit. Un gardien d'immeuble s'éprouve à travers sa main courante pleine de notations pour pincer des jeunes en déroute. Une inspectrice du travail s'éprouve dans son impossibilité à vérifier les conditions d'embauche et les registres des employeurs. Une apprentie caissière s'éprouve à répéter les bons gestes qui lui semblent si dérisoires. Au tribunal, un homme en cure de désintoxication à l'hôpital s'éprouve comme futur abstinent en répondant au juge. A la porte d'une prison, une femme s'éprouve lorsqu'elle sent la limite de son aide s'approcher. Un jeune borderline s'éprouve en allumant des dettes dans son quartier et rend fou son tuteur. … J'ai rassemblé quelques uns de ces minuscules récits qui m'ont été donnés et m'ont hanté plus que de raison. Puis je les ai notés dans un journal comme si j'avais été à l'intérieur. Ces lieux, ces objets, ces transactions, ces gestes, je les raconte tels que je les ai perçus et pensés. Dans ces moments, en marchant quelques pas de plus, là où généralement l'on se détourne, une autre réalité m'est apparue, ou plutôt, une présence envahissante. …
La pensée enracinée. Essais sur la sociologie de Michel Freitag, 2008
dans : Coutu, B. (sous la dir.), La pensée enracinée. Essais sur la sociologie de Michel Freitag, Montréal, éd. du Carré rouge, 2008) François L'Italien Quand la parenthèse historique du « compromis keynésien » a été refermée au cours des années 1970 sous les pressions d'une classe d'affaires que ce compromis avait bridé, toute entrave significative au libre déploiement des puissances organisées du capitalisme qui avaient bénéficié des protections de ce règne fût levée. Cette extraversion de puissances dans un système techno-financier « visant » à accroître son emprise sur la vie des individus et des sociétés, ce mouvement visant désormais à subordonner les régulations institutionnelles des pouvoirs à une fonction de gestion des « externalités » économiques et d'intendance procédurale, n'était pas sans antécédent dans l'histoire : l'ouverture de sociétés occidentales à la démesure d'une dynamique tendant à court-circuiter ou tout simplement à dévorer les instances de réflexivité substantielle dans la société avait déjà été constatée par les théoriciens de l'école de Francfort, Hannah Arendt et certains marxistes hétérodoxes, lorsque, à leur époque, l'ubris des régimes nazi et stalinien faisait rage. Loin de stigmatiser ces mouvements « totalitaires » en se contentant de décharger sur la figure de leurs chefs autoritaires tout le poids des contradictions les opposant au « monde libre », ces théoriciens avaient en effet très vite aperçu derrière cette volonté de puissance virtuellement illimitée l'expression d'une crise éthico-politique majeure qui minait le « solage » de la pratique institutionnelle de l'Occident lui-même.
Argumentation et analyse du discours, 2012
Je porte ainsi en moi, sculptée depuis l'enfance, une sorte de statue intérieure, qui donne une continuité à ma vie, qui est ma part la plus intime, le noyau le plus dur de mon caractère François Jacob, La statue intérieure Il y a critique et critique : épistémologie des modèles d'argumentation Argumentation et Analyse du Discours, 9 | 2012 Il y a critique et critique : épistémologie des modèles d'argumentation Argumentation et Analyse du Discours, 9 | 2012
Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 2021
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