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2017, Cahiers d'Outre-Mer
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27 pages
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In the Spiti region, Tibetan Buddhism is followed as in the rest of the Tibetan cultural sphere. But while there are several monasteries for men, some very old (10th and 11th centuries), monasteries for women were missing until the end of 1980s; only a few hermitages were inhabited by nuns and this only temporarily. The following article will trace the recent development of convents in Spiti and its cultural and religious implications. Four new convents were founded and a fifth is planned currently. They cover the entire territory. Some are related to existing monasteries for men, but others are independent foundations at the initiative of some local nuns, supported by the population, the Indian government and foreign donors. Since the settling of the Tibetan diaspora in India and the religious revival that ensued, many monks from Spiti and, more recently, nuns have joined the monasteries founded by Tibetan exiles. The latter have subsequently sought to establish their own convents at home, thus contributing to a boom of female monasticism in Spiti.
Espaces monastiques au féminin, 2023
Introduction of the proceedings of the conference Espaces au féminin (Vienna nov. 2017) dedicated to the conventual architecture of women from the Middle Ages to the Revolution. This book is the first of its kind published in French architectural literature. A long neglected subject that is part of gender studies, with the transversal contribution of historians, archaeologists and experts in architectural heritage. Available at Marion Charlet ed. https://leseditionsmarioncharlet.fr/boutique/
Autour des reliques de saint Césaire d’Arles, Actes du colloque pour le 1500e anniversaire de la remise du pallium à saint Césaire d’Arles par le pape Symmaque (513), Arles 11-13 octobre 2013, M. Heijmans A. Ozoline (éds.), Arles, p. 57-64, 2018
Pre-publication manuscript. Published in 2008 by Editions de la Maison des Sciences de l'Homme. Paris
Published on the IPA website, section "Geographies of Psychoanalysis"
avec Anne Baud, Espaces monastiques au féminin (éd. Charlet), 2023
On imagine volontiers les ascètes indiens errants et solitaires, notamment les Nâth Yogis, ces disciples de Gorakhnâth, thaumaturges et adeptes du Hatha Yoga, célèbres depuis le XIIIe siècle pour leurs exploits et, à ce titre, héros de ballades chantées dans toute l’Inde du Nord. Mais, s’ils sont d’infatigables pérégrins, ils possèdent également des modes d’organisation bien établis, en particulier monastiques, grâce auxquels cette tradition sectaire doit sa pérennité. C’est à ces monastères, point d’ancrage d’une tradition d’itinérance, que ce livre est consacré. Ainsi proposons-nous une description et une analyse de la complémentarité de deux types de monastères, les monastères communautaires dans lesquels les ascètes se réunissent autour de symboles et de rites partagés, et les monastères personnels, transmis de maître à disciple au sein d’une lignée. Le monastère de Kadri-Manjunâth à Mangalore (Karnataka) est le type même du monastère communautaire : nous verrons que l’intronisation du supérieur y est l’occasion, tous les douze ans, d’une grande célébration, précédée d’un pèlerinage à pied long de six mois entre Nasik et Kadri, réitération d’un mythe fondateur lié au dieu Parasurâm et illustration de l’histoire religieuse complexe de cette région. Les monastères personnels, ici ceux de Fatehpur dans la Shekhavati (Rajasthan) et de Asthal Bohar en Haryana, sont en revanche le lieu d’innovations, souvent liées à un changement de patronage : un accent mis sur la dimension dévotionnelle derrière le culte du guru et le développement de l’hagiographie, un nouvel intérêt pour les activités caritatives, une ouverture aux laïcs mise en évidence lors de la cérémonie fastueuse tenue à Fatehpur pour leur bénéfice et caractérisée par un sacrifice qui se veut « védique ». Ce livre présente la richesse et la diversité des institutions et des orientations qui concourrent, derrière l’atomisme des pratiques individuelles, à faire des Nâth Yogis une tradition sectaire vivante et cohérente.
La plupart d'entre nous, ici, aujourd'hui, si non tous, sont des xénoi, des étrangers à cette terre. Ce n'est pas la terre de notre naissance. En fait, cela a été le cas depuis le début du monachisme en Terre Sainte, au quatrième siècle. La grande majorité des moines et des nonnes était ici toujours composée d'étrangers parlant beaucoup de langues différentes. Pour la dernière partie du quatrième siècle, il y avait de nombreux moines et des nonnes dont la langue maternelle était le grecque, le latin ou le syriaque. Plusieurs sont venus comme des pèlerins et ont décidé de rester. Dans son Épître 107.2, Jérôme a écrit avec quelque fleur de rhétorique que : " quotidiennement nous recevons à Jérusalem des troupes de moines venant de l'Inde, de la Perse, de l'Ethiopie... Arméniens, Huns, Goths, Scythes ". À la seconde moitié du quatrième siècle et la première moitié du cinquième siècle Jérusalem a respiré une atmosphère cosmopolite. Nous, qui appartenons au Patriarcat latin, pouvons voir nos ancêtres dans Mélanie l'Ancienne et Rufin d'Aquilée sur le Mont des Oliviers, Jérôme et Paula à Bethléem et nous ne devons pas oublier Jean Cassien, qui a passé trois ans à Bethléem avant de chercher des meilleures formes de monachisme en Égypte. La plupart de ces gens étaient aussi multilingues. En écrivant au milieu du sixième siècle, Cyril de Scythopolis (Beit Shéan) dépeint tous les héros fondateurs du monachisme en
Les Cahiers de l'Orient, 2013
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Perspectives chinoises, 2004
Le bouddhisme, comme les autres religions ou cultes traditionnels, a connu en Chine un essor considérable au cours des vingt dernières années. Cette renaissance peut tout d'abord s'expliquer par un relatif assouplissement de la politique de l'Etat vis-à-vis des religions depuis le lancement des réformes à la fin des années 1970. Les bouddhistes chinois jouissent désormais d'une liberté plus grande pour restaurer les monastères, recruter des novices, organiser des cérémonies ou pour propager leur croyance. Le discrédit progressif du « grand récit » utopique de la société communiste qui sous-tendait auparavant le système de valeurs défini par l'Etat conduit également de plus en plus d'individus à se tourner ou à se re-tourner vers le bouddhisme. Celui-ci les aide à trouver un sens à leur expérience vécue au sein d'une société en changement. La nouvelle relation Etat-bouddhisme Perspectives chinoises, 84 | 2006 1 En 2002, le temple de Shaolin dans le Henan fêtait son 1 500 e anniversaire © Imaginechina 2 Mais voir dans le nouvel essor du bouddhisme en Chine le seul résultat de la libéralisation politique et du discrédit de l'idéologie officielle risquerait de réduire les rapports entre l'Etat et la religion-ici le bouddhisme-à une sorte de jeu à somme nulle, le renforcement de l'une des forces entraînant obligatoirement l'affaiblissement de l'autre, et inversement. Cette approche de la relation Etat-religion est simpliste et ne correspond pas à la réalité chinoise, ni par le passé ni à l'heure actuelle. L'Etat chinois et le bouddhisme nourrissent une relation d'une extrême complexité et sans cesse mouvante 1. Si oppressions et contrôles sévères perdurent, il existe néanmoins des négociations et des compromis. Parfois l'Etat contribue même à la réhabilitation et à la promotion du bouddhisme. Ces dernières années, le gouvernement chinois a oeuvré avec enthousiasme à la (re)construction ou à la rénovation de monuments bouddhiques. Deux exemples parmi tant d'autres : à Sanya, dans l'île de Hainan, où le bouddhisme était auparavant peu influent, la construction du temple Nanshan, un grand temple de style Tang, a été entreprise en 1995 avec le soutien du gouvernement provincial. D'une superficie de 26,7 hectares, il a été ouvert au public en 1998. A Wuxi, au Jiangsu, une gigantesque statue du Bouddha de 88 mètres a été érigée en 1997, et d'importants travaux pour l'aménagement d'un jardin dédié à la culture bouddhique autour de la statue se poursuivent. Ce projet est considéré comme extrêmement important par la province. 3 Comment faut-il comprendre cette relation Etat-bouddhisme faite de tensions et d'ambiguïtés ? Il est possible de l'appréhender de divers points de vue 2. Dans cet article, je l'abordererai en prenant pour angle d'approche l'évolution de l'économie monastique. M'appuyant sur un rappel historique des caractéristiques principales de l'économie monastique et sur mes travaux de terrain, j'analyserai la reconfiguration de la relation Etat-bouddhisme dans le contexte de la diversification des échanges économiques et sociaux en Chine au cours de ces vingt dernières années.
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Marion ALVERNAT, Sylvain DEMARTHE et Géraldine MALLET (dir.), Moniales cisterciennes de Méditerranée occidentale (XIIe-XVIe siècle). Histoire, histoire de l’art, archéologie, mise en perspective, p. 189-212., 2017
in Bernard Heyberger (ed.), Les chrétiens de tradition syriaque à l'époque ottomane, Paris, Collection Etudes Syriaques, 17, p. 201-228, 2020
2009
The Conversation, 2020
Revue Mabillon, 2005
Asiatische Studien, 1997
Revue Numismatique 2012
LES AUTOCHTONES ET L'HISTOIRE, 2012
Camenulae, 2013