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2016, Philosophiques
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Le problème du système comme mode de construction de la pensée philosophique a trouvé dans la période de l’Idéalisme allemand l’un de ses points culminants dans l’histoire de la philosophie. Loin de se limiter à une question extrinsèque portant sur le choix d’une forme d’exposition qui resterait relativement indifférente au contenu de la doctrine elle-même, l’adoption ou le rejet de tel ou tel type de systématicité implique des décisions conceptuelles importantes touchant à des problèmes philosophiques qui sont au coeur des discussions de l’époque. C’est notamment la question de la complétude du système et de son rapport à une éventuelle extériorité qui sont mis en jeu dans ces discussions. Parmi les acteurs de cette controverse, Jacobi, Fichte et Hegel se sont ainsi affrontés, directement ou indirectement, sur la question spécifique du rapport entre système et vie, d’une part, entre système et absolu, d’autre part. Alors que Jacobi reproche à Fichte d’absorber la vie dans son systè...
Revue de métaphysique et de morale, 2005
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Revue A5, 2015
implications philosophiques, 2022
La co-constitution de l'ego et du monde devrait rendre la phénoménologie que propose Husserl systémique par nature, chaque interaction d'un ego avec le monde pouvant modifier son avenir et celui des autres. Ce n'est pas exactement le cas toutefois, Husserl ne parvenant pas autant qu'il le souhaite à convaincre de la convergence des mondes de la vie de chacun en un monde partagé. Pour assurer pleinement cette nature systémique, nous proposons de voir la phénoménologie comme un apprentissage du monde et de soi-même : l'apprentissage de chacun tout au long de sa vie via la constitution non seulement des choses, mais également des autres au travers d'un jeu spéculaire. Il apparaît alors que certaines hypothèses sont requises, qui permettent d'apprendre de l'histoire des autres.
Revue de synthèse
L’article donne des éléments de compréhension des raisons de l’élection, en 1951, de Martial Gueroult (1891-1976) sur la chaire d’« Histoire et technologie des systèmes philosophiques », et, de manière indirecte, du succès de son approche « structurale » à l’histoire de la philosophie. La thèse défendue est que, pour ceux qui occupaient des rôles clé dans la gestion de l’économie disciplinaire des sciences humaines, il était essentiel de soutenir un programme de recherche qui, tout en donnant l’impression d’innover, ne contredisait pas les axiomes qui avaient réglé la pratique de l’histoire de la philosophie depuis le début du 19ème siècle. L’article suit six moments. Le premier résume la méthode historiographique proposée par Gueroult ; le deuxième l’inscrit dans une tradition d’historiographie de la philosophie ; le troisième replace la pratique de l’histoire de la philosophie dans les chaires du Collège de France et de la Sorbonne ; les quatrième et cinquième moments sont consacrés à la description des attributs des rapporteurs et des candidats à l’élection, des présentations et des lettres adressées à l’administrateur du Collège de France ; le dernier moment considère les stratégies adoptées pendant la campagne, tentant d’expliquer les facteurs ayant déterminé le résultat.
Estudos Kantianos [EK], 2015
Kant’s conception of a ‘system’ doesn’t correspond to that of his predecessors, nor has it much in common withthe actual meaning of systematicity. We discuss the particularities of Kant’s account by showing how it differs from Wolff’s and Lambert’s and how it is closely linked with his understanding of the structure of synthetic a priori cognition. We then argue that the idea of system functions as a leading threat in the Opus postumum, by illustrating how it reappears in each of the thirteen evolving projects that constitute Kant’s last “work”. This brings us to a reconsideration of the role of the transcendental ideas.Although the latter do lack objective reality, they are not without value for objectivity. Indeed, the human quest for knowledge can only lead to objective cognitions if the latter are embedded in a system that is ultimately grounded on an idea of reason itself.
Un système métaphysique Avec Spinoza, nous allons étudier ce que l'on appelle un système métaphysique. On peut même dire qu'il s'agit là du modèle d'un tel système. Qu'est-ce que la métaphysique ? Ce serait une connaissance rationnelle de l'être, des causes de l'univers et des principes premiers du savoir. Le préfixe ''méta'' en grec signifie ''au-delà'' mais implique aussi l'idée d'un fondement ; physique désigne en grec la phusis, c'est-à-dire la nature. La métaphysique est donc l'étude de ce qui se tient au-delà de la nature décrite par la science physique, parce que cette étude va plus loin et touche aux fondements premiers de cette nature. Un objet typique de la métaphysique est donc Dieu. Objet éminent qui suscite immédiatement toutes sortes de questions : peut-on prouver son existence ? Comment ? Quelle est sa juste définition, ce que l'on appelle son essence ? Quel lien y at -il entre son essence et l'univers tel qu'il existe ? Etc.
Trivium, 2015
Revue franco-allemande de sciences humaines et sociales-Deutsch-französische Zeitschrift für Geistesund Sozialwissenschaften 20 | 2015
le milieu du XIX e siècle, la philosophie européenne, aussi bien qu anglo-saxonne, est fortement marquée par une méfi ance généralisée envers la notion de la systématicité philosophique. Soit que l on rejette l idéal même du système au nom d une insistance quelconque sur la particularité irrémédiable et la métamorphose incessante de l existence et du sens, soit que l on reconnaisse la cohérence interne de l idéal systématique, en affi rmant cependant que le système dépend toujours des intérêts sous-jacents et des présupposés cachés, qu il s agisse des facteurs idéologiques, historiques, ou psychologiques. Pour ce qui concerne Heidegger, les interprètes n ont jamais hésité à situer sa pensée dans cette tendance anti-systématique quasi-universelle. Dieter Henrich par exemple remarque que « Heidegger a donné à la pensée contemporaine son unique tâche, soit celle de méditer les présupposés impensés de sa provenance. Le concept de système même lui apparut comme étant un indice d une pensée post-cartésienne et anti-historique » 1 . On peut pourtant douter que Heidegger se laisse qu une philosophie remplisse un certain nombre de critères pour se qualifi er de "systématique". Premièrement ce système doit s avérer autonome, c est-à-dire qu il ne peut pas se fonder sur des présupposés qui ne trouvent pas leur justifi cation à l intérieur du système luimême. Ainsi, un système ne peut pas prendre comme point d appui les vérités révélées du christianisme ou les doxa dogmatiques de la foi. De même, le système proprement dit ne peut pas présupposer les vérités empiriques des sciences naturelles et, même s il peut fournir les principes qui unifi ent de telles sciences comme c est le cas chez Kant, la justifi cation d une telle unité doit se produire dans le domaine du système et non pas dans la nature brute. Ne présupposant ni la théologie, ni les sciences naturelles, les grands systèmes du rationalisme, y compris ceux de Fichte et Schelling, semblent pourtant présupposer la validité des relations logiques. Cependant, même cette dernière et ultime présupposition de toute philosophe sera rattrapée et regagnée dans le système culminant de la philosophie moderne, la Logique de Hegel, où la vérité des liens logiques n est pas un présupposé, mais le résultat d un système qui se déroule tout simplement comme l exposition des déterminations logiques elles-mêmes.
2003
De même établir un taux de change fixé sur la monnaie d'une nation étrangère peut être une autre forme de délégation qui permet de crédibiliser l'engagement en faveur d'un bas taux d'inflation. Révision des croyances + Jeu sur les comportements innovants Sélection + Perspicacité Apprentissage collectif + Méta-jeu
Annales de phénoménologie n°13/2014 (pré-publication)
Nous voudrions dans ce texte aborder la question du sens et de la condition de possibilité de la phénoménologie, prendre au sérieux l'idée que des objections fortes peuvent être posées à l'égard de l'idée même de phénoménologie, et que seule une confrontation permet d'en retracer les contours. Le retour aux choses mêmes amorcé par la phénoménologie a-t-il un sens ? A-t-il même un sens philosophique ? Plus gravement, le réel est-il vraiment un problème philosophique ? C'est en assumant le poids de telles questions que la philosophie, dépossédée de l'assurance de ses objets et de son sens, se regagne comme impulsion hésitante et tâtonnante, comme assomption par la pensée de sa propre mobilité, de la labilité et de la fugacité du contact qu'elle est avec elle-même, de la philosophie comme phénoménologie.
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Presses de l’Université du Québec, 2013
Philosophia Scientae, 2016
Formation et profession
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2007
Methis. Interdisciplinarité en sciences humaines et sociales, n° 3, 2012
Nouvelles perspectives en sciences sociales, 2017
Ethique et technique, 2004
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université de Nantes, 2009
Formation et profession, 2020
Terrains & travaux, 2004
"Que peut le métalangage?/What Can Metalanguage Do?", 2013
in Philosophiques, 2016
Recherches qualitatives, 2014
Journal des anthropologues. …, 2004
Éducation te francophonie, 2010