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L'ouvrage traverse les travaux de J.-L. Nancy, G. Deleuze, A. Badiou (en cours de publication, avis positif donné par Zeta Books)
2024
De Madame de Genlis à Éric Chevillard, en passant par Balzac, les frères Goncourt ou Nathalie Sarraute, les écrivains mettent souvent le monde littéraire au centre de leurs fictions, actualisant des motifs tels que les découragements du jeune poète à la recherche d’un éditeur, les jalousies des pairs ou l’angoisse de la page blanche. Pariant sur le fait que ces récits contiennent un savoir spécifique sur l’activité littéraire et sur les conditions qui la rendent possible, le Groupe de Recherche sur les Médiations Littéraires et les Institutions (le Gremlin) a lancé et animé le projet de recherche « Figurations romanesques du personnel littéraire en France, 1800–1945 ». Cet essai témoigne des possibilités offertes par la base de données réalisée dans ce cadre, à la faveur de trois enquêtes liées à des questions qui se sont présentées durant cette recherche collective : la première porte sur la figuration des femmes de lettres au XIXe siècle, la deuxième sur les œuvres imaginaires (ces projets plus ou moins aboutis de livres dans le livre), la troisième sur les romans de l’échec littéraire.
2012
// Chaire d'enseignement et de recherche La philosophie dans le monde actuel, Université Laval Nous tenons à remercier tout spécialement Schallum Pierre pour le soin qu'il a mis à préparer cette Phénoménologie du merveilleux, qui invite à reconsidérer l'origine perpétuelle, le point de départ indépassable, comme on le verra, de toutes les plus grandes manifestations de l'humain, dont la philosophie, certes, mais aussi les arts, la littérature, les sciences et la religion. La panoplie des textes qui suivent lui donne amplement raison de tenir autant à ce thème interdisciplinaire par excellence. Nous remercions également Billy Vatcher pour son apport toujours inventif à la genèse de ce projet ainsi que Brian Monast pour l'énergie qu'il a employée à la mise en forme définitive des textes et pour le colloque lui-même qui les a initialement inspirés. Ce colloque n'aurait pas connu pareil succès sans l'aide précieuse, enfin, de Québec en toutes lettres, de l'Institut canadien
DoisPontos
Les approches divergentes qui sont aujourd'hui réunies sous le nom de "phénoménologie" pourraient nous faire penser que ce mouvement est surtout et peut-être seulement unifié par une commune référence à certains textes, par une tradition partagée. Mais si tel est le cas, l'interprétation des textes ne représenterait-elle pas, pour la phénoménologie, un détournement de sa démarche originelle et une aliénation de son objet, elle qui avait commencé comme une recherche des "choses mêmes"? L'article défend l'idée que l'interprétation des textes appartient à la phénoménologie en tant que telle, et qu'elle lui est même nécessaire si elle veut être à même de réaliser son ambition critique.
2017
Article d'introduction et de synthèse du numéro 2 de l'antiAtlas Journal, consacré à la relation entre fiction et frontière. Il s'agit de faire apparaître comment la question de la fiction, conçue comme stratégie, traverse et travaille des démarches très différentes, qu'elles relèvent de l'expérimentation artistiques ou de la recherche scientifique, mais qui se confrontent aux frontières en tant qu'elles sont à la fois des dispositifs de contrôle, des opérateurs politiques et économiques et des systèmes de représentation de l'espace. Jean Cristofol enseigne la philosophie et l'épistémologie à l'école supérieure d'art d'Aix en Provence (ESAAix). Il est membre de la direction éditoriale de l'antiAtlas Journal et de la coordination de l'antiAtlas des frontières. Il est membre du laboratoire PRISM (AMU-CNRS).
Revue des Sciences Religieuses, 2002
Esprit, 2009
DEPUIS que la philosophie de l'art s'est comprise elle-même comme « esthétique », c'est-à-dire depuis que l'oeuvre d'art a vu sa portée sévèrement limitée à la sphère de la sensibilité régie par le jugement de goût -transformation concomitante à la naissance de la « littérature » au XVIII e siècle -il semble que l'artiste, et exemplairement l'écrivain, n'aient plus rien à apprendre au philosophe. Au mieux, l'oeuvre « littéraire » apparaîtra comme un réservoir d'exemples pour une philosophie « éthique » dont l'inflation, aujourd'hui, ne semble plus connaître de bornes. Tout autre est l'expérience et la revendication de l'écrivain :
Comment sont reçues les oeuvres ?, 2024
Pendant près de trois ans, treize scientifiques ont interrogé plus de 2'500 personnes sur leur relation aux personnages de fiction. Coordonné par Françoise Lavocat, le projet de recherche « La mémoire des personnages » s’est déroulé dans une quinzaine de pays autour du globe (France, États-Unis, Japon, Tunisie, Brésil, etc.) collectant des données inédites sur la circulation des personnages, mais aussi des pratiques culturelles. Quels personnages sont dans les têtes à Madagascar, à Saint-Pétersbourg ou à Shanghai ? Quels pans des imaginaires sont mis en partage à travers le globe ? Les gens préfèrent-t-ils des personnages inventés dans leur pays, que nul à part eux, au-delà de leurs frontières, ne connait ? Des héros ou des héroïnes ? Découverts dans des livres, des films, ou des jeux vidéo ? Toutes ces questions, et bien d’autres, seront abordées dans un volume collectif à paraître. En amont de cette publication des résultats, les données intégrales sont dès aujourd’hui en open-access sur la plateforme Comment sont reçues les œuvres ?, coordonnée par Anne-Claire Marpeau et Aurélien Maignant.
2020
factuelle qu'elle vient de faire en disant quelque chose comme: « Je l'ai appris en lisant tel ou tel roman, ou en voyant tel ou tel film ». C'est l'une des idées centrales d'un vieil humanisme que de soutenir que l'étude du canon ne nous apporte pas que des connaissances à propos des oeuvres du canon lui-même, mais nous permet d'acquérir des connaissances sur le monde extérieur, l'histoire et la condition humaine, souvent par la médiation de fictions. Cependant, en vertu de sa nature, il n'est pas clair que la fiction puisse avoir une telle valeur épistémique l. L ' objectif de ce mémoire sera donc d' identifier s'il est réellement possible d'acquérir des connaissances à partir d'une fiction et, en examinant les théories philosophiques de la fiction et de la connaissance, de rendre compte de ce phénomène. 1.2. Distinction entre les différents types de connaissance qui seront abordés Le chapitre II n' abordera pas directement le problème qui nous occupe, en mettant en veilleuse la question de la connaissance pour l'instant. Avant de pouvoir déterminer si une fiction peut avoir une valeur épistémique, il nous sera utile d'avoir une idée précise de ce qu 'est une fiction. Ce chapitre sera donc dédié à l' analyse du concept de fiction. L ' analyse qui sera choisie pour notre travail correspond en grande partie à celle élaborée par Gregory Currie dans The Nature of Fiction (1990), oeuvre à laquelle nous accorderons une attention particulière dans ce mémoire. Nous retracerons les réflexions qui ont mené Currie à aboutir à l'analyse qu'il propose dans cet ouvrage et la modifierons pour y 1 J'emploie l'expression « valeur épistémique » pour la raison suivante : il est possible que, pour l'ensemble ou une partie des types de connaissances que la fiction pourrait nous permettre d'acquérir, la fiction ellemême ne soit pas suffisante pour la justification d'une connaissance. Si tel est le cas, on pourrait soutenir qu'il n'est pas exact de dire que la fiction nous donne des connaissances; toutefois, comme elle contribuerait néanmoins à la production de connaissances, nous pourrions toujours affirmer qu'elle a une valeur épistémique.
Acta Structuralica
Apparier, pour les comparer, la phénoménologie et le structuralisme prête le flanc à des objections gnoséologiques. Quand même leurs contours admettent un certain flou de part et d'autre, on saurait difficilement mettre sur un pied d'égalité un projet disciplinaire comme s'est pensé la phénoménologie à partir de Husserl et le dessin interdisciplinaire, composé après coup, qui a rassemblé dans le structuralisme des pensées inspirées par des éléments de méthode issus de la linguistique structurale. Certes, on a pu faire correspondre la figure doctrinale du structuralisme avec un paradigme théorique au sein de l'histoire de la linguistique elle-même 1 , mais l'on voit bien combien le point de vue rétrospectif commande ici. Si le dessin interdisciplinaire du structuralisme a pu se concrétiser sous forme de projet disciplinaire, c'est au bénéfice de la seule sémiotique 2 , tout au
Fiction théorique. Cahiers thématiques n°5, 2005
In : J. Farges & D. Pradelle (éds.), Husserl : Phénoménologie et Fondements des sciences, Hermann, 2019, p. 45-62., 2019
In : J. Farges & D. Pradelle (éds.), Husserl : Phénoménologie et Fondements des sciences, Hermann, 2019, p. 45-62.
Poétique n°184, 2018
Cette contribution entend questionner un double discours sur les enjeux éthiques de la fiction. Il s'agit de mettre en parallèle les discours qui défendent l'idée que les oeuvres seraient capables d'agir sur nos croyances et nos valeurs et ceux qui montrent que nos croyances et nos valeurs sont justement les opérations de cadrage à travers lesquels nous jugeons des fictions. Prenant pour exemple une nouvelle polémique de Sade, on propose ici d'étudier les transactions envisageables entre les "programmes" (éthiques ou empathiques) des oeuvres et leurs réceptions possibles pour alimenter une interrogation : comment conceptualiser les virtualités de nos jugements sur la fiction ?
Psychologie Française, 1999
La psychologie a un objet d'étude à double face, une face manifeste, comportementale, publique se prétant assez bien aux contraintes des sciences naturelles et une face privée, subjective (auquel le sujet est le seul à avoir accès sur le mode expérientiel, ce qui définit le point de vue en première personne) que cette discipline a tout fait depuis un siècle pour ne aborder, en essayant de disqualifier toute approche directe de type introspective (Vermersch 1998). Or cette dimension expérientielle, revient comme une question fondamentale dans les publications récentes, dans la mesure où elle se confond avec la conscience phénoménologique et que ce thème se traduit à l'heure actuelle par un véritable boom éditorial, par la multiplication de nouvelles revues, par d'innombrables colloques et plus encore comme le lieux de rencontre privilégié de toutes les disciplines qui composent les sciences de l'esprit : neurophysiologie, philosophie, psychologie cognitive, lingustique, psychiatrie, Intelligence Artificielle etc ... Au point, que l'on peut se demander, si ce que la psychologie a rejeté de son domaine ne va pas faire le bonheur d'autres chercheurs, moins encombrés des peurs de ne pas être reconnue comme une vraie science, qui habitent la psychologie depuis ses débuts. Dans de nombreuses publications récentes relatives à la conscience, les auteurs signalent, la nécessité d'une articulation entre niveau sub-personnel ou computationnel et niveau phénoménologique (par exemple : soulignent l'importance de la prise en compte de l'expérience subjective, des qualias et certains vont mettre l'accent sur la nécessité de de mobiliser l'introspection (Pesoa 1998, Block 1995) et même sur sa nécessité ethique (Howes 1991, Varela 1996a). Bref, un ensemble d'auteurs (avec de grandes diversités) plaide pour la prise en compte d'un niveau d'analyse le niveau de ce qui apparait au sujet, donc un niveau phénoménologique, d'un objet d'étude particulier relevant typiquement de ce niveau : l'expérience subjective ; et d'une méthodologie susceptible de permettre d'y accéder : l'introspection, qui désigne globalement à la fois le geste réflechissant et la description verbalisée du contenu réfléchi (cf Depraz, Varela, Vermersch en préparation). Cependant, pour la majorité des auteurs, alors que leurs écrits comportent un luxe de bibliographie en ce qui concerne la psychologie cognitive, les neurosciences, la clinique neuro pathologique ou la philosophie de l'esprit, en revanche, quand il s'agit du niveau phénoménologique, on ne trouve plus guère de références, et quand c'est l'introspection qui est évoquée on n'en trouve quasiment plus aucune, il ne reste guére que du prêt à penser . De plus, tout se passe comme si adversaires et tenant du niveau phénoménologique n'éprouvaient aucune difficulté à citer un exemple issu de leur expérience personnelle. A l'heure actuelle, dans l'ensemble des publications, tout se passe comme si mobiliser le niveau de la description phénoménologique ne posait aucun problème méthodologique.
2011
Marc Olivier Baruch, directeur d’etudesPerrine Simon-Nahum, chargee de recherche au CNRS Ecritures de fiction et histoire : le XXe siecle Ce seminaire semestriel, propose notamment par les mentions Histoire et etudes politiques du master de l’EHESS, etait d’abord destine aux etudiants suivant ce cursus (au sein de l’Ecole ou d’un autre etablissement d’enseignement superieur), et ouvert a tout doctorant ou post-doctorant susceptible d’y trouver interet. Il partait d’une consideration simple, q...
Avant-dernière version d'un article comparatif sur les approches d'Ingarden et de Meinong de la fiction.
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