Marcilly-le-Châtel

2020

Les résultats d’un diagnostic réalisé en 2010 par F. Langry-François (Inrap) sur un terrain de 43,7 ha ont motivé la prescription de trois fouilles archéologiques sur la commune de Marcilly-sur-Seine (Marne), au lieu-dit la Pièce des Lièvres, préalablement à l’extension d’une carrière de granulats. Une première intervention a été menée en 2012 sous la direction d’A. Letor (Éveha) sur une superficie de 2,4 ha, permettant de mettre au jour des vestiges s’échelonnant entre le ve s. av. n. è. et ..

2019

Dans le courant de l’année 2010, un dépôt d’objets métalliques datés de la fin de l’âge du Bronze final a été découvert au lieu-dit « la Chapelle des Roches » en la commune du Châtellier dans l’Orne. La parcelle concernée se situe au sein d’un environnement particulier, puisqu‘il s’agit d’un promontoire rocheux, formant un petit éperon dominant le cours de La Varenne d’une cinquantaine de mètres. La découverte se présentait sous la forme d’un regroupement de soixante-quinze objets contenus da..

2016

La fouille pluriannuelle menée sur le Manoir du Catel poursuit plusieurs objectifs. Le principal consiste à mettre en évidence les limites, l’emprise et la morphologie des fossés de cette maison-forte, encore lisibles à la fin du xviiie s., mais aujourd’hui intégralement remblayés. Parallèlement, l’étude se porte également sur les structures annexes de ces fossés : identification des éléments de franchissement, mise au jour des tours d’angles de la courtine orientale, intégration au système h..

ADLFI. Archéologie de la France - Informations, 2006

MATHELART P., Étude du mobilier céramique protohistorique, antique et médiévale / Étude des terres cuites architecturales, in DUCHENE B. (dir.), Le Chatelet-sur-Sormone (Ardennes), « Le Tranliau – lot 1 ». Une fenêtre de l’histoire du Châtelet-sur-Sormonne (Autoroute A304). Metz : Inrap Grand Est, 2014

Étude céramologique : Ie s. (funéraire), IIIe s. (funéraire), IIIe s. Résumé : La fouille du Lot 1 couvre une surface de 17 980 m², dans cette emprise nous avons enregistré 176 « Faits ». Ceux-ci se composent de 86 anomalies, poches de colluvion et chablis, de 56 structures d’habitats ou d’artisanats et de 34 structures funéraires. Le décapage du site a révélé une très forte érosion des structures et du substrat. Le niveau géologique du site est la couche inférieure du bassin parisien caractérisée par un calcaire gréseux friable et banc de sable. Celui-ci repose sur les schistes du massif ardennais, souvent visible également sur la fouille. Sur notre emprise, nous avons pu observer deux pendages assez prononcés, l’un du Nord vers le Sud et le second de l’Est vers l’Ouest. Ces deux pendages ont accentué l’érosion de notre site et ne nous a permis que d’enregistrer des structures très arasées (on notera pour mémoire que les caves 151 et 168 ne sont conservées que sur un mètre pour l’une et que de 0.60 m pour la seconde). La modestie du nombre de structures, nous a permis a contrario de caractériser une occupation assez longue de ce versant de la vallée de la Sormonne. Le phasage de notre site s’étend de La Tène ancienne V-IVème siècle avant notre ère, au XIe siècle de notre ère, pour les structures d’habitats et d’artisanats. A partir de ses 34 structures et de ses 11 Objets Isolés, l’occupation funéraire du Chatelet-sur-Sormonne documente les pratiques funéraires de cette communauté installée aux confins de la cité des Rèmes. Elle se développe au 1er siècle (15/20 – 65/70) puis d’autres structures s’implantent à la fin du IIIe siècle (voire Ier ¼ du IVe) après J.-C. Jusqu’alors les traces d’une pratique à crémation tardive restaient encore rares en Champagne-Ardenne, l’inhumation s’imposant progressivement depuis le IIe siècle (Paresys et Le Goff à paraître). Le phasage de nos structures a été réalisés grâce au mobilier et essentiellement par les collections assez denses de céramiques. Néanmoins les objets en alliage cuivreux découverts dans l’espace funéraire restent par leur nombre un important marqueur typo-chronologique. L’étude du mobilier céramique du Chatelet-sur-Sormonne a permis de mettre en lumière au moins cinq phases d’occupation distinctes, tant funéraire que domestique. L’étude particulière du matériel rejeté avec le remblaiement des caves et au niveau de la démolition du bâtiment thermal fournit un nouveau point de référence dans l’établissement d’une chronologie du mobilier céramique entre le flanc méridionale du Massif ardennais et l’Entre-Sambre-et-Meuse (localisé en Belgique). L’extrême érosion de notre emprise n’a pas permis d’appréhender l’organisation spatiale de nos vestiges archéologiques. Néanmoins, un ensemble de structures bâties témoigne d’une occupation antique datée par son abandon entre 250/255 - 260/270 après J.-C. Il est matérialisé par un établissement thermal de 53 m² au sol (extérieur des murs), celui-ci comporte 3 pièces principales : la pièce sud sur hypocauste est composée d’une exèdre axiale à l’ouest recevant le praefurnium et d’une exèdre latérale au sud. Contre cet hypocauste est accolée une pièce à l’ouest qui reçoit dans une exèdre axiale au sud, la baignoire froide. La pièce au nord est contiguë à la salle sur hypocauste. On notera aussi la présence de deux caves, d’un cellier, de fosses, fossés et trous de poteau qui supposerait une occupation d’un statut «moyen» à l’époque antique de ce versant de la Sormonne. La présence de dépôts de mobilier dans le contexte funéraire conforte aussi ce statut. Les diagnostics archéologiques autour de notre emprise ne signalent pas de découverte importante de type « villa », mais signalent différentes traces d’occupations rurales antiques. Pour que cette synthèse soit complète, il serait souhaitable d’attendre l’étude du lot 2. En effet ces deux fouilles sont contigües et ne nous offrent qu’une vision partielle et tronquée des différentes occupations. Nous signalerons par exemple que l’état 4 de l’occupation funéraire manquant se retrouve sur le lot 2. Sur le lot 1, à ce moment, se développe un habitat bâti et il parait fort peu probable que les espaces funéraires et d’habitats cohabitent. Si des structures de l’antiquité tardive au XIe siècle sont avérées, l’érosion de celles-ci ne nous permet pas de comprendre leur nature. Au vu des découvertes, la complexité des gestes funéraires et de dépôts de mobiliers particuliers, ainsi que de mobiliers (céramiques, TCA et meules) de provenance d’entre-Sambre-et-Meuse (région de la Macquenoise - Belgique) nous inciteraient à faire des études plus approfondies dans le cadre d’une publication. Pour clore les apports de l’opération du Chatelet-sur-Sormonne, il conviendrait de signaler la proximité de la forêt domaniale des Pothèes où fut découverte une vaste nécropole gauloise. Sa limite sud, se localise à quelques trois kilomètres à vol d’oiseau de l’emprise de fouille du lot 1 au Chatelet-sur-Sormonne. Les datations attribuent plusieurs des tombes au VIe siècle av.-J.-C. au plus tôt et attestent de l’usage du lieu au milieu du IIIe, à la fin du IIe/début Ier av. J.-C. La structure St.1 (La Tène ancienne V-IVème siècle avant notre ère) du sd. A. 201 du diagnostic sur le Châtelet est la première structure contemporaine de cette nécropole découverte sur ce versant du Chatelet sur Sormonne