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Cette petite étude porte sur un thème classique, celui de « l’interdit de l’image » d’origine biblique. Je vais d'abord présenter les sources et leurs traductions. Mais mon propos n'est pas exactement philologique, ni sémantique. Il est de montrer grâce à ces exemples fondateurs comment le concept « d’image » ou si l’on veut de « représentation », a une double fonction. D’une part, l’image figure quelque chose qu’on peut reconnaître grâce à elle ; elle nous rapproche de son objet. Mais d’autre part, l’image de quelque chose nous éloigne de cette chose, puisque ce n’est plus la chose, mais seulement une image. Cette bivalence fondamentale de l’image, qui est très sensible dans les textes qu’on va regarder, n’y est pas confinée. Elle vaut sans cesse.
Témoigner. Entre histoire et mémoire, 2014
Tous droits réservés Témoigner entre histoire et mémoire-n°118 / Septembre 2014 Testimony between history and memory-n°118 / September 2014 26 27 DE QUOI L'IMAGE EST-ELLE TÉMOIN ? CARTOUCHE Des déportés dans les camps nazis sont parvenus à réaliser clandestinement des oeuvres. Le cinéaste Christophe Cognet mène une enquête pour reconstituer les conditions pour ainsi dire impossibles dans lesquelles ces oeuvres ont rendu la réalité concentrationnaire représentable. Comme si l'art-n'en déplaise à certains-allait bien au-delà du témoignage. Les artistes que vous interrogez précisent que le témoignage n'est pas leur objectif. Christophe Cognet : J'ai voulu faire le ilm à partir du moment où je me suis rendu compte qu'il ne s'agissait pas d'abord de témoignages, et que la question était autre : une sorte de nécessité. Les conditions étaient tellement diiciles pour faire oeuvre qu'il n'y a pas eu par exemple de vocation artistique. Les artistes que j'ai rencontrés ne m'ont jamais parlé de témoignage. Ce n'était pas leur but premier. À partir de là, le ilm pouvait commencer. Je pose l'hypothèse que ce sont là des oeuvres, alors qu'avant on disait : « ce sont des témoignages dans lesquels il y a peut-être une part artistique qui _ Deux autoportraits de Yehuda Bacon faits au retour. Prague, 1945.
Vacarme, 2013
de la vidéo dans la révolution en Syrie par Cécile Boëx Alors que le régime de Bachar el-Assad plonge son pays dans un bain de sang qui ne cesse de s'étendre, les activistes syriens continuent de fabriquer des images. Vacarme 60} avait publié des reproductions d'affiches, voici une analyse de vidéos en ligne sur YouTube. Ces petits films ne se contentent pas de capter les événements, ils déploient aussi des dispositifs, souvent tragiques, parfois comiques, qui sont autant de moyens de nous exhorter à ne pas rester de simples spectateurs des violences en cours.
Imaginaire & Inconscient, 2014
Dans Imaginaire & Inconscient Imaginaire & Inconscient 2014/2 (n° 34) 2014/2 (n° 34), pages 35 à 46 Éditions L'Esprit du temps L'Esprit du temps
2016
La notion generique d’image, desormais couramment employee pour definir le statut de la photographie, semble etre le dernier instrument theorique en date. Pourtant, il semble operer sans etre lui-meme defini, beneficiant d’un prestige accorde depuis quelques decennies par les etudes culturelles et visuelles. L’analyse historique apporte quelques precisions et fait apparaitre comment la photographie a joue un role dans la redefinition meme de l’image. Entre phenomenologie et structuralisme, prise comme exemple ou employee comme metaphore, la photographie permet de penser l’image au-dela des questions de psychologies theoriques heritees du XIXe siecle. Mais plus fondamentalement, la photographie impose ses qualites “culturelles” et deplace insensiblement les discours sur l’image vers une reflexion sur les images. La photographie a ete l’operatrice du passage de l’image pensee comme fait de conscience a l’image pensee comme fait social. On propose ici une petite histoire de la notion d...
version "brouillon" du texte publié dans J.-B. Brenet et L. Cesalli (dir.), Sujet libre. Pour Alain de Libera, Paris, Vrin, 2018, p. 73-78.
Recherches en communication, 1998
Recherches en com.mum'catz`0n, n°9, (1998). 2 3 80 , , _ BERNARD DARRAS 2. Pensée visuelle et pensée figurative Depuis quelques années, nous avançons une hypothèse cognitiviste, sémiotique et systémique qui permet de répondre à cette question en la reformulant dans le cadre des processus de la communication plurimédias ordinaire. Aujourd"hui, ces approches nous permettent de considérer la stéréotypie comme un processus cognitif normal et non comme une conduite sociale ou artistique appauvrissante. Ce changement de perspective modifie radicalement Finterprétation du fonctionnement des signes et de leur fonction. Ces fonctionnements et fonctions apparaissent clairement lorsqu"on recherche l°origine des productions graphiques profanes dans les processus cognitifs sollicités lors de l°activité graphique, et quand on les replace dans le contexte de la communication ordinaire. Cette conversion sémio-cognitive conduit à traiter point par point les composantes de ce phénomène. C"est ce que nous nous efforçons de réaliser depuis quelques années. Dans cet article, nous tenterons d°approfondir le débat important concernant Pengagement dans les processus de production d°images de la pensée visuelle d"une part et la pensée figurative d"autre part. 1 B. DARRAS, Au commencement était l 'image, op. cit.
L'image trompeuse, ed. Florence Bancaud, PUP, 2016
Cet article essaie de mener un questionnement sur la possibilité de l’image photographique en tant qu’image trompeuse, et de la positionner ainsi, plus généralement, dans la production contemporaine d’images. Notre but est d’analyser quelques projets photographiques contemporains qui reposent sur les expérimentations/manipulations numériques, mais aussi de contextualiser ces procédés artistiques par rapport au développement de la photographie elle-même, d’un côté, et de l’autre, par rapport aux fluctuations théoriques et aux activités pratiques dans l’art contemporain. Il s’agira par exemple de rappeler, en revenant sur certaines conclusions théoriques, et particulièrement celles de Hal Foster, les moment-clés dans l’art contemporain au niveau de la conceptualisation du rapport entre l’image et la réalité, et du statut problématique du réel, afin de mieux comprendre ces manipulations post-photographiques récentes dans un contexte plus large. On essaiera également d’identifier ces moments en photographie contemporaine et les conséquences théoriques et esthétiques qui en proviennent. Finalement, il semble obligatoire de revenir sur la question du trompe-l’oeil dans les arts visuels et sur sa fonction esthétique. This paper will try to argue the possibility of photographic image as trompe l’oeil, and broadly speaking, to determine its position in the contemporary production of images. Our goal is to examine several contemporary photographic projects relying on digital experimentation/ manipulation and to put these artistic procedures in the historical context of photography and, on the other hand, of the contemporary art itself. In order to understand these photographic manipulations, we will recall some key moments in the conceptualization of the reality/image relation in the contemporary art and the problem place of the real like it is explained in the Hal Foster’s theoretical account. We will try to identify (the echo of) these moments and its theoretical and aesthetic consequences in post-photography. Finally, it seems necessary to revisit the question of the trompe l’oeil in visual arts and its aesthetic function.
Recherches amérindiennes au Québec
Cet article retrace l’essence d’une démarche de terrain effectuée dans des contextes principalement autochtones en enseignement des arts. Ce projet a conduit à l’expérimentation en classe de situations d’apprentissage élaborées à partir de capsules numériques réalisées auprès d’artistes autochtones dont la pratique artistique se situe dans le champ de l’art contemporain. L’originalité de ces capsules repose sur l’utilisation du « récit de création » où l’oralité est le moyen pédagogique qui fait naître chez les élèves le désir de créer tout en développant leur estime de soi, leur fierté et leur appartenance identitaires. Un regard critique est également posé sur les enjeux fondamentaux sous-jacents à cette démarche. Ces enjeux découlent de la pertinence d’enseigner les arts afin de pallier l’urgence de la situation sociale liée, non seulement à la question identitaire des jeunes, mais aussi au pouvoir de l’art comme mode de connaissance.
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Recherches féministes, 1994