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2014, Meta: Journal des traducteurs
La question du sens fait l’objet d’un débat traductologique de longue date, mais une problématisation s’avère nécessaire afin de rendre compte de la complexité que le concept recouvre et de ses conséquences sur le plan de la pratique traduisante. En retraçant certaines de ses principales formalisations et en les confrontant à des concepts apparentés, nous souhaitons ouvrir la voie à une réflexion utile au regard du texte, de son interprétation et, a fortiori, de la traduction. Les concepts de sens et de signification, que le langage courant tend à assimiler, sous-tendent pourtant des implications variées, comme en témoignent les nombreuses approches (linguistique, sémantique, sémiotique, psychanalytique), ainsi que les controverses conceptuelles qu’ils ont suscitées. Notre objet n’est pas d’entrer dans le vif de ces débats, mais d’examiner la corrélation entre certaines conceptions du sens héritières du structuralisme et une tendance qui domine le panorama actuel de la traduction. L...
Expliciter, 2009
Recherches sémiotiques, 2009
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998.
Ce texte explore l’applicabilité de la notion sémiotique de sémiosphère élaborée par Youri Lotman dans la pratique traductive. Dans la construction structuraliste de Lotman de la sémiosphère, définie comme contexte de toute sémiose, il situe la frontière comme un espace de traduction. J’explore ici comment cette notion de sémiosphère s’apparente de près à la théorie des polysystèmes en traductologie et comment une telle approche pragmatiste peut créer des ponts avec les théories postcoloniales de frontières qui, en retour, serviront à complexifier la notion de frontière à l’aide de notions de pouvoir et de puissance d’interprétation du traduction telle qu’exposé par Venuti.
Revue des sciences religieuses, 2009
Ce document est un fac-similé de l'édition imprimée. © RSR matisme est l'étape nécessaire pour rendre celle-ci possible, et pour se développer en une métaphysique scientifique et réaliste », C. TIERCELIN, « L'influence scotiste dans le projet peircien d'une métaphysique scientifique », Revue des Sciences Philoso
Tangence, 2000
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TTR : traduction, terminologie, rédaction, 2012
Ap. J.-C., avant-dernier roman de l’écrivain grec francophone Vassilis Alexakis, est un livre exemplaire sur la problématique de l’autotraduction. À la différence des écrivains francophones issus de la colonisation auxquels le français a été imposé, rien ne prédisposait Alexakis à écrire dans cette langue. Quelles sont les raisons qui l’ont poussé à utiliser une langue autre que sa langue maternelle pour faire carrière? Pourquoi écrit-il dans deux langues? Aborder l’oeuvre d’Alexakis sous l’angle de ce que l’on appelle l’autotraduction ne constitue pas en soi une nouveauté. Mais il semble que l’on assiste en ce moment à un retour vers le grec, puisque Ap. J.-C. a lui aussi fait l’objet d’une écriture en grec et d’une autotraduction vers le français. Quels sont les choix opérationnels effectués par l’auteur pour camper un contexte aussi éloigné que le mont Athos, autrement dit la Sainte Montagne, dans Ap. J. -C., dans le but d’atteindre des imaginaires si différents? Après un survol ...
Philosophiques, 2000
Résumé Je défends la classification carnapienne des disciplines sémiotiques en montrant qu'elle permet de caractériser adéquatement la nature de la pragmatique. J'indique, en particulier, comment une notion de système pragmatique pourrait être développée par analogie avec celles de système syntaxique et de système sémantique.
Punctum. International Journal of Semiotics, 2020
The article will focus on our personal experience in Russian translation of the reference book by French semioticians Algirdas Julien Greimas and Jacques Fontanille on the semiotics of passions. In particular, possible translative variations of terms relating to passions such as ‘umbrage’ with no exact analogue in Russian have been discussed with one of the authors, Jacques Fontanille. According to Umberto Eco, for a theory of translation, not only may it be necessary to examine many examples of translation, but also to have had at least one of the following three experiences: in checking translations by others, in translating, and in being translated - or better still, in being translated in collaboration with one’s translator. We will also present Yuri Lotman’s semiosphere, being especially interested in the French translation of concepts such as ‘unpredictability.’ The experience of written scientific translation, on the one hand, and experience in the international cultural sphe...
Cet article analyse dans une perspective praxéologique la tâche du traducteur, qualifié ici de médiateur entre l'auteur et le lecteur. Elle souligne la contrainte de fidélité ainsi que les astreintes imposées par un double implicite, le premier venant de l'auteur, le second du traducteur lui-même. Le lecteur entre également par le biais de son vécu et de la réception qu'il fera du nouveau texte dans cette relation triangulaire mouvante Auteur-Traducteur-Lecteur.
Meta: Journal des traducteurs, 2010
Le présent article porte sur la théorie et la méthodologie de la traduction, plus précisément sur une alliance originale de la théorie du sens et de la sociocritique en traduction littéraire. Il établit ainsi le lien de complémentarité qui s’impose entre la théorie du sens et la sociocritique dans le processus interprétatif. L’étude soutient que, pour compenser les lacunes des approches linguistique, sémiotique et comparative, le traducteur littéraire doit non seulement faire preuve d’une maîtrise des deux langues (ici l’anglais et le français) et des deux cultures en présence, mais aussi s’armer de principes théoriques qui relèvent à la fois de l’approche interprétative de la traduction et de la sociocritique. Grâce à une analyse du processus interprétatif et à des exemples tirés principalement d’oeuvres littéraires africaines de langue anglaise ou française, elle met en lumière la complémentarité des fonctions interprétative et sociocritique du traducteur. La démarche aide à mieux...
Cette contribution analyse l'apport de la traduction dans les différents processus de compréhension et d'énonciation - à la base de tout acte de communication - , selon une approche sémiolinguistique. Dans cette perspective, "un acte de langage, relève d'une intentionnalité, celle des sujets parlants, partenaires d'un échange. Il dépend de l'identité de ceux-ci, résulte d'une visée d'influence, est porteur d'un propos sur le monde. De plus, il se réalise dans un temps et un espace donnés déterminant ce que l'on appelle banalement une situation" (Charaudeau, 1995 : 100). En particulier, quelques exemples d'activités didactiques en classede langue montreront comment la traduction peut participer atteindre le doubleobjectif d'apprentissage linguistique et de décentrement culturel.
Belas Infiéis
S’il y a un critère pour définir l’objet “poésie”, il est, à mon avis contenu dans la traduction de la poésie. En effet, selon qu’un texte poétique est ou non “traduisible”, on peut en distinguer trois catégories: le texte est intraduisible; le texte est littéralement traduisible; le texte est traduisible moyennant des transformations dans le but d’obtenir une traduction “isomomorphe”.Ceci nous amène à une autre considération: la poésie s’inscrit dans le langage, certes, mais surtout dans une langue, dans sa langue et, de ce fait, lorsqu’elle est transposée dans une autre langue, des problèmes vont apparaître. Enfin, il s’agit dans le présent article de rendre rapidement compte de l’état de la poésie contemporaine en France. D’où la conclusion: la poésie est universelle mais pas toujours.
Proceedings of the 10th World Congress of the International Association For Semiotic Studies Recurso Electronico Culture of Communication Communication of Culture Culture De La Communication Communication De La Culture Cultura De La Comunicacion Comunicacion De La Cultura 2012 Isbn 978 84 9749 522 6, 2012
Depuis la révélation coranique et l'apparition de l'islam, les arabes ont considéré leur langue une langue sacrée. C'est une acception qui dépasse les acceptions habituelles portant sur les langues auxquelles on attribue des fonctions reliées au culte, tel que le latin, le grec ancien, l'hébreu etc., car son caractère a été en premier lieu déterminé par le fait qu'elle a été regardée comme réceptacle et véhicule du message divin transmis à l'homme. Mais au-delà des croyances et des interprétations, est-ce qu'on peut vraiment retrouver les traces d'une «grammaire divine» dans la réalité d'une langue? À part le soukoune («silence» en arabe), le signe graphique qui marque l'absence d'une voyelle et qui, utilisé consécutivement, rendrait impossible la communication, dont le signifié se prête à un grand et varié registre d'interprétations, il y a aussi l'article défini (al), le seul dans la langue arabe, qui, à part son rôle de déterminer, de définir, d'individualiser les mots qu'ils accompagne, semble dépasser, à un second niveau de signification, le cadre de la grammaire, en évoquant l'ancien nom de la Divinité suprême, El, chez les hébreux, ou Il (Al) chez les autres peuples sémitiques. Placé par les habitants de la Péninsule Arabe au début des signifiants dénotant les noms attribués à la Divinité (Ilumquh, «Dieu est la puissance», chez les sabéens, Alilat chez les autres habitants de la Péninsule ou, plus tard, Allah), l'article défini en tant que marque de la présence divine devient l'opposé du soukoune, du silence qui renferme en soi les signifiés du message transformés en discours oral et en écriture. Bien qu'opposés du point de vue formel, les deux éléments se déterminent réciproquement en tant que clés de codage/décodage du message, transformant le signe en symbole et transférant au niveau tangible de la langue, de l'écriture, les jeux de l'absence et de la présence qui transcendent, en la déterminant, la compréhension humaine.
Rue Descartes, 2010
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Facta Universitatis, Series: Linguistics and Literature, 2020
Dans le cadre d’une analyse diachronique nous nous proposons d’étudier, du point de vue de la sémantique, les lexèmes français qui ont subi des changements de sens. L’objectif de nos recherches est de mettre en évidence les différents types d’évolutions du sens, tant pour les substantifs que pour les adjectifs et les verbes. Parfois le sens d’origine est perdu, parfois il continue de coexister avec un sens nouveau, parfois il a perdu son caractère polysémique, etc. Et les raisons de ces évolutions de sens sont variables, depuis un simple changement d’usage jusqu’à une évolution de vision sociétale. En nous basant sur un corpus incluant les lexèmes « panier », « compter/conter », « voler », « vilain », ou encore « calcul » nous allons nous attacher à caractériser les différents types d’évolution et leurs raisons historiques. Nous évoquerons toutes les relations sémantiques en diachronie, en insistant particulièrement sur le changement de sens, la polysémie et l’homonymie.
Literary translation is essentially a creative process of rewriting. The translator is the author of the translation text, even if he is not the author of the original text. A translation is never a clone of the original. In translating, we do not say the same thing differently, we say something else differently, as Henri Meschonnic put it. Concepts borrowed from the field of history of translation, like historicism, historicity, passive retranslation and active retranslation are used to go against those who still erroneously think that the meaning of a literary text lies only in its words, and claim that "we translate words because there is nothing else to translate". Against this linguistic and literalist approach, the poetics approach takes into account the fact that, between the author and the reader, the translator is an active and creative agent in the process. Translating is always a "ménage à trois".
Actes Sémiotiques, 2009
L'appréhension des arts du faire suppose que les objets d'analyse soient considérés selon un registre plus large et plus diversifié que ne les prend la sémiotique classique. Cet élargissement ne va pas toutefois sans poser un certain nombre de problèmes théoriques. Il faut d'abord s'assurer que la sémiotique possède les moyens conceptuels nécessaires pour y procéder. Il faut ensuite s'enquérir des conditions dans lesquelles l'élargissement envisagé est compatible aux états antérieurs de l'analyse. Il faut enfin s'inquiéter des obstacles rencontrés dans l'analyse d'objets aussi globaux que les pratiques culturelles. La présente étude mène cet examen d'un point de vue fidèle à l'enseignement théorique de Hjelmslev. Partant de l'hypothèse que les arts du faire relèvent du plan de l'expression, elle enquête sur les problèmes théoriques évoqués en discutant les tenants d'une synthèse récente proposée par J. Fontanille en vue de l'établissement d'une sémiotique des cultures. Understanding the "arts of do" presupposes that the objects of semiotical analysis are considered according to a broader and more varied register than what classical semiotics pretends to take into account. But widening semiotical objects poses a number of theoretical problems. First, we need to be sure that semiotics is able to afford the conceptual means for the procedure of this widening. Second, we need to know the conditions of compatibility between the new state of the semiotical objects and the previous one. And third, we need to concern ourselves with the potential obstacles encountered when analyzing objects as general as cultural practices. This study carries out a survey that is faithful to the theoretical lesson of Hjelmslev. Based upon the hypothesis that the arts of do are a matter for the expression plane, we will discuss the theoretical problems evoked above from a synthesis that J. Fontanille has proposed for the establishment of a semiotic of cultures. Plan Production et interprétation Description et niveaux de pertinence Nouvelles propositions Texte intégral Production et interprétation La sémiosis est ordinairement divisée en deux types de pratiques : production et interprétation. L'une semble appartenir plutôt à l'ordre de l'agir, l'autre, à l'ordre du penser. Il n'est pas prouvé que cette répartition résiste à un examen critique ; par contre il est difficilement contestable qu'elle connaît un certain rendement descriptif. La valeur de cette répartition est au moins opérationnelle, faisant le départ entre deux sortes de description, et deux voies de développements théoriques à partir de ces descriptions : la poétique et l'herméneutique. L'hypothèse que je formule est que le relais existant entre les types de pratiques et leurs descriptions peut être étendu aux analyses selon la répartition, non moins communément admise et tout aussi opérationnelle, de l'expression et du contenu.
Semiotica, 2017
The concept of immanence occupies today a central and, at the same time, uncomfortable place among semioticians. Some criticize it overtly, others feel the concept has fulfilled its role as a methodological regulator of descriptions and its scope that should be enlarged so as to integrate context, practices, interactions, in short, the human experience. This paper presents immanence through another light. According to Hjelmslev's Prolegomena, after having suspended transcendent data in the name of methodological immanenceas "the price that had to be paid to elicit from language itself its secret"-"immanence and transcendence are joined in a higher unity on the basis of immanence." From the methodological level, we move up to the epistemological level of knowledge, whose main thesis condenses its reach: language is the form by which we conceive the world. Greimas also has piercing formulations in this sense. He embraces the immanent methodology and presents his semiotics as an immanent epistemology of knowledge. In this sense, he proposes that science in its entirety is one single language, where the natural sciences operate on the expression plane and the humanities operate on the content plane of this macro-language.
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