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L'anthropologie dans l'évangile de S. Jean Le grand Reset comporte une vaste question anthropologique qui aborde divers aspects de la vie humaine : l'identité de genre, la procréation artificielle, l'homme augmenté… L'idéologie transhumaniste, en particulier la croyance en la grande convergence bionumérique qu'il faut faire advenir, est un des points clefs de la IVe Révolution Industrielle prônée par Davos. L'humain et la machine doivent fusionner autour du data, avec l'aide de l'édition génomique et d'implants informatiques, en vue de créer « l'humain augmenté ». La barrière entre le biologique aléatoire et la technologie informatique programmable doit sauter. Les conditions techniques de ces questions modernes n'étaient pas réunies au temps de Jésus, mais les prouesses scientifiques et l'invention de quelques gadgets sont-elles de nature à minimiser la lumière de l'évangile ? Le doyen de la faculté de philosophie de l'Université du Latran, le père Larrey, dans le cadre des Global Leaders, préside des conférences à Rome, de concert avec Carlos Moreira et David Ferguson, tous deux penseurs du transhumanisme, co-auteurs du « Transhumancode » et liés comme il se doit au WEF de Davos. La hiérarchie catholique, dans sa majorité, vante la « Technology that Empowers Humanity » et se contente de prier pour que l'usage de ces techniques soit « humain et pour cela dirigé par l'élite technocratique. Parallèlement, on revendique de nombreuses innovations liturgiques parce que le peuple ne comprendrait plus le langage de la foi. Or, pour dialoguer sur les questions les plus difficiles de notre temps, il faut approfondir le message chrétien. Je propose cet approfondissement à partir de l'évangile selon saint Jean en m'appuyant sur mon étude : Jean, L'évangile en filet. L'oralité d'un texte à vivre.
Archives de sciences sociales des religions
décapitation de saint Jean en marge des évangiles. Essai d'anthropologie historique et sociale Préface de Michel Tardieu. Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Homme et société », 41, Université Paris I -Panthéon-Sorbonne, 2012, 158 p. Pierre Lassave Édition électronique
2015
Jean-Pierre Albert, directeur d’études Les usages religieux de l’écriture. Approches comparatives Comme annoncé l’année dernière, le second volet du séminaire a été plus précisément consacré aux usages de l’écriture que l’on pourrait qualifier de rituels, voire de « magiques » dès lors qu’ils se trouvent en marge des formes dévotionnelles tenues pour légitimes par les autorités religieuses. Le premier dossier étudié a été celui des chaînes de prières, encore appelées chaînes magiques ou prièr..
Paris, Publications de la Sorbonne, 2012, Préface de Michel Tardieu, dessins de Laurent Chiotti.
2005
La liberte que permet le recit de fiction en particulier dans la caracterisation des personnages, offre des potentialites sans pareilles pour la representation de l’etre humain, y compris dans la complexite de sa vie interieure difficilement perceptible meme a un sujet dans la vie reelle. On peut dire que le long recit qui va de la Genese au second livre des Rois construit patiemment un portrait de l’humanite, du ’adam. Introduit des la premiere page, ce personnage collectif ne tarde pas a acquerir des traits caracteristiques a travers les recits plus ou moins developpes du parcours de personnages et de groupes, singuliers certes, mais situes au croisement de relations multiples. Proches de l’experience et des questions de bien des etres humains, et cela, en depit de leur particularite culturelle et malgre leur aspect souvent stylise, ces recits bibliques permettent une plongee dans l’exploration patiente de l’infinie complexite humaine.
Les sciences des religions en Europe: état des lieux, 2003-2016, 2016
Revue germanique internationale, 2004
École pratique des hautes études. Section des sciences religieuses, 2013
Mme Renée Koch Piettre Directrice d'études Nous avons poursuivi l'enquête sur l'aidôs grecque en consacrant l'essentiel de l'année à l'examen de la carrière, du personnage et de l'entourage d'Alcibiade. Nous partions en effet de l'hypothèse d'une mutation historique de cette émotion qui touchait jusque-là des valeurs aristocratiques et civiques fondamentales. La conférence d'introduction a d'autre part donné lieu à des lectures commentées de passages de Franz Boas et de Karl Meuli, dont nous avons notamment élaboré des traductions françaises à destination de nos étudiants. A. L'impudence d'Alcibiade, un tournant historique dans la conception de l'aidôs grecque Aidôs, le nom grec de la pudeur ou vergogne, est une émotion à la fois très intime et suscitée par et dans la relation à autrui. Avec elle le soi peut affleurer, se manifester -on rougit -sous la conscience plus ou moins obscure ou consciente du regard de l'autre. Cette manifestation réveille une frontière (voir la notion psychologique de « moi-peau »). Elle rappelle la limite du supportable et peut confiner au dégoût et à l'horreur (gr. bdelussô, stugeô). L'honneur en est le versant social. Quand l'aidôs bafouée se renverse en honte (gr. aischunê), dans le même mouvement elle se perd. Les situations qui la mettent à l'épreuve sont toujours celles qui risquent de faire d'autrui les témoins d'une exhibition de ce qui doit rester enfoui dans l'intime. Mais nous avons vu aussi qu'il est des formes de franchissement de la frontière ainsi posée qui lient étroitement, d'un intérêt commun de nature religieuse, l'auteur de l'effraction et celui qui la subit : l'hospitalité (voir Ulysse s'introduisant au coeur du palais d'Alcinoos), le mariage (qui introduit au foyer une étrangère et la fait dépositaire et gardienne de l'aidôs de son époux et de sa maisonnée), la supplication (où c'est le dieu qui est lié par l'effraction du suppliant réfugié sur son autel), mais aussi le rire qui, dans la comédie, avec la caution de Dionysos, entraîne une collectivité entière vers une complicité dont la victime ne saurait s'offusquer sans se trahir davantage. Notre approche de cette émotion dans sa version grecque nous a permis pendant les deux années précédentes 1) de déplacer la question du religieux : si pour Durkheim le religieux c'est le social, comment l'individu l'assume-t-il ? Il ne s'agissait pas de revenir à la religion intérieure, mais de tirer les leçons de l'intérêt actuel pour l'étude des émotions sans perdre les acquis de la socio-anthropologie ; 2) de tester certaines formes grecques d'une transgression licite ou illicite, admise ou non, de l'aidôs (transgressions rituelles, bouffonneries comiques, provocations philosophiques).
Journal des anthropologues, 2007
Alors que la mondialisation s'intensifie de plus en plus, les anthropologues ne sont toujours pas parvenus à débattre de façon cohérente de la nature actuelle de leur pratique et de ses transformations à l'échelle mondiale. Ceci est peut-être dû à l'hégémonie internationale de l'anthropologie nord-américaine et à sa tendance à confondre ses propres crises internes avec une crise mondiale. Cet article s'inscrit dans une anthropologie critique de l'anthropologie, une anthropologie qui décentre, qui replace dans son contexte historique, et qui pluralise l'anthropologie telle qu'elle a été comprise jusqu'à aujourd'hui. Elle met en question non seulement le contenu, mais également les modalités des dialogues anthropologiques. Le projet « Anthropologies du Monde » cherche à reconceptualiser les relations entre communautés anthropologiques. L'anthropologie monologique a besoin d'être remplacée par une anthropologie hétéroglosse. L'hétéroglossie, comme le souligne Bakhtine (Werbner, 1997 : 6), ébranle « l'autorité des coutumes et des traditions réifiées ». Cosmopolitiques 2 La notion de cosmopolitique cherche à apporter une perspective plurielle et critique sur les possibilités d'articulations supra et transnationales (sur la notion de cosmopolitique, voir Cheah & Robbins, 1998 ; Ribeiro, 2003). Les cosmopolitiques intègrent des discours et des pratiques politiques qui se soucient de leur portée et de leur impact au niveau mondial. Ce sont les cosmopolitiques impliquées dans des conflits sur le rôle de la différence et de la diversité dans la construction de régimes politiques qui m'intéressent tout particulièrement. Je considère l'anthropologie comme une cosmopolitique de la Anthropologies du monde
Methodos, 2005
La démarche philosophique de Ludwig Feuerbach est le plus souvent envisagée comme le chaînon manquant entre celle de Hegel, dont elle aurait entrepris la critique, et celle de Marx, qui aurait dû se défaire de son emprise pour accéder au noyau scientifique de sa propre réflexion 1. Or, cette situation intermédiaire de l'oeuvre et de la pensée de Feuerbach en signale davantage la richesse propre que les limites. En effet, s'il est assurément réducteur de tenir Feuerbach pour le simple disciple (critique) de Hegel ou pour le simple précurseur de Marx, c'est qu'en réalité il est possible de dire sans risquer l'anachronisme que Feuerbach a été les deux à la fois ; et en ce sens l'étude de sa pensée doit permettre de comprendre ce qu'il y a d'hégélien chez le « jeune Marx » et de matérialiste (en un sens que Marx lui-même critiquera dans la première de ses Thèses sur Feuerbach 2) chez ce « Jeune-hégélien » 3. Pour commencer à le comprendre, il est instructif de rappeler quelle a été la trajectoire intellectuelle originale de Feuerbach : celui-ci est passé de l'étude de la théologie (à Heidelberg, en 1823) à celle de la philosophie spéculative hégélienne (à Berlin, à partir de 1824), pour laquelle il se passionne jusqu'à la fin des années trente, avant de s'en détacher brusquement, en dénonçant le tournant théologique larvé de la spéculation hégélienne et en se proposant alors de retrouver les racines réelles, humaines et sensibles, de cette spéculation 4. Feuerbach a lui-même donné la formule ramassée de cette trajectoire intellectuelle : « Dieu fut ma première pensée, la raison fut ma seconde, l'homme ma troisième et dernière. Le sujet de la divinité, c'est la Raison, le sujet de la Raison, c'est l'homme. » 5. 2 Cette citation peut être lue comme l'énoncé a parte subjecti d'une sorte de « loi des trois états », au sens où Comte en formulait l'exigence à l'ouverture du Cours de philosophie positive (strictement contemporain de L'essence du christianisme 6) : le premier état, l'état théologique de la pensée de Feuerbach, représenterait ainsi le stade infantile de son développement intellectuel ; le deuxième état, rationaliste, ou encore « hégélien », serait L'anthropologie comme philosophie
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Journal des anthropologues, 2007
Recherches De Science Religieuse, 2016
Parcours anthropologiques, 2004
Anthropologie Sceptique et Modernité, 2022
Anthropologie in Antike und Gegenwart. Biologische und philosophische Entwürfe vom Menschen,, 2015
Journal de la société des océanistes
R. Saetta Cottone (dir.), Penser les dieux avec les présocratiques, Editions de la Rue d'Ulm, Paris, 2021
Bulletin du Centre d’études médiévales d’Auxerre, 2010
Archives de sciences sociales des religions, 2019