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2004, Cap Aux Diamants La Revue D Histoire Du Quebec
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L’Évaluation scolaire dans la perspective communicative : Analyse de la pratique évaluative dans le système éducationnel mozambicain – Perspectives et propositions méthodologiques
de l'embuscade est latente (14 % des témoins). Les mines sont particulièrement redoutées, mais la peur d'être fait prisonnier, avec la crainte d'être supplicié et mutilé, est une terreur qui domine toutes les autres, et est soigneusement entretenue par les cadres comme le plus sûr rempart contre la désertion. Par ailleurs, il ne semble pas que le sentiment religieux ait été renforcé. Comme dans toute guerre se rencontrent autant d'approches qu'il existe d'individus. Beaucoup se demandent ce qu'ils sont venus faire en Algérie : envoyés pour le maintien de l'ordre et la pacification, ils se retrouvent au casse-pipe dans une guerre ignorée par la métropole. Une majorité s'est tue et a fait son devoir. Pour les uns, de plus en plus minoritaires, il s'agit d'une cause juste : défendre la nation sous l'emprise d'une guerre subversive et y combattre le communisme international sans se rendre compte des spécificités du FLN. Beaucoup prennent conscience du déni des lois et coutumes de la guerre, ce qui hante bien des mémoires. Certains (19 % des témoins) gardent le sentiment d'une jeunesse volée pour un résultat nul, là où d'autres pensent avoir fait la guerre malgré eux à un peuple qui se libérait. En bref, 64 % des appelés gardent une impression négative de leur expérience algérienne. Pour 25 % d'entre eux, leur séjour en Algérie fut inutile et 20 % protestent contre le sacrifice non reconnu. Quelques-uns estiment qu'ils n'ont fait que leur devoir : 5 % se déclarent fiers de l'oeuvre accomplie et 3 % ont le sentiment de défendre la patrie. Parmi ces deux dernières catégories, outre les instituteurs et infirmiers du contingent, figure une majorité de Français d'Algérie, des anciens paras, ou des hommes des Sections administratives spécialisées (SAS) qui ont eu le sentiment d'apporter quelque chose à un peuple qui accède paradoxalement à la modernité par la guerre. Jean-Charles JAUFFRET Bibl. : Jean-Charles Jauffret, Guerre d'Algérie, les combattants français et leur mémoire, Odile Jacob, 2016. APPELÉS DU CO TI GE T (mémoires) Les vétérans de la guerre d'Algérie ne forment pas un groupe homogène. Non seulement ils reproduisent la fragmentation politique, sociale et culturelle de la société française mais, bien au-delà APPELÉS DU CONTINGENT (MÉMOIRES) / 67 323692OTW_ALGERIE_CC2021_pc.indd 67 323692OTW_ALGERIE_CC2021_pc.
Ethnologie française, 2007
« Il semble que les événements soient plus vastes que le moment où ils ont lieu et ne peuvent y tenir tout entiers. Certes, ils débordent sur l'avenir par la mémoire que nous en gardons, mais ils demandent aussi une place au temps qui les précède. Certes, on dira que nous ne les ...
Médiamorphoses, 2001
De l'argentique au numérique Entretien avec Jean-François Robin médiamorphoses 37 De l'argentique au numérique Entretien avec Jean-François Robin, directeur de la photo, AFC. M édiaMorphoses : Jean-François Robin vous avez fait de nombreux films en 35 mm, puis, récemment, vous êtes passé au numérique avec, Chaos, le film de Coline Serreau. Qu'est-ce qui vous a amené à travailler en numérique ? Jean-François Robin : Ça n'a pas été, de ma part, une volonté délibérée. J'ai rencontré Coline Serreau qui voulait faire un film en numérique et qui m'a demandé si ça m'intéressait. Elle voulait briser avec les équipes lourdes, avoir du temps pour elle, pour la mise en scène. En fait, ce qui la préoccupait, c'était moins le résultat que la méthode. Tourner en DV signifie qu'on n'a plus besoin d'équipes lourdes au niveau de la caméra, plus besoin de lumières, ni de machinistes. Elle voulait supprimer la lourdeur du dispositif et ce qui va avec : le temps d'attente dans la préparation des plans. C'était fondamental chez elle. Elle voulait retrouver une légèreté et un temps de préparation très court de façon à pouvoir tourner tout le temps. Alléger les dispositifs, trouver la place idéale pour la caméra Est-ce que son idée était de retrouver une sorte de cinéma des origines, réalisé rapidement, avec des moyens très réduits, ou bien retrouver,-toujours question de temps-, une sorte de spontanéité ou de naïveté devant des situations à filmer. Pas du tout. Son cinéma est très écrit : les situations sont écrites, les dialogues sont écrits, les dialogues sont ponctués, elle ne transige pas là-dessus. Il ne s'agissait pas de retrouver une espèce de naïveté Ce qu'elle cherchait était très lié au temps, elle ne voulait pas qu'il y ait de pied pour la caméra, ni de travelling, mais un point de vue brutal, brut, presque violent justement. De cette façon, on voit les choses autrement, avec une caméra toujours à l'épaule on peut bouger, on peut se déplacer pour les voir un peu mieux. On obtient une vision immédiate des choses, absolument pas sophistiquée par un travelling ou par des lumières compliquées. La seule improvisation, c'est ce qu'on appelle les impros au théâtre : cette recherche avec l'acteur, pour que l'acteur trouve son jeu, engendre en même temps une recherche au niveau de la caméra. Coline (Serreau) voulait tourner tout le temps. Dès qu'on arrivait, il fallait tourner avec les acteurs, dans le décor. Quelques semaines avant le début du tournage, les acteurs avaient répété mais pas dans le décor, seulement leur texte. Ils le savaient au rasoir. Donc on pouvait commencer à tourner. On enregistrait tout. On regardait sur le moniteur, et, peu à peu, on approchait d'une vision idéale du plan qui coordonne le jeu des acteurs et, progressivement, de la caméra. La notion de répétition n'existe plus, on tourne tout, et l'on arrive à un plan qui est abouti, à la fois au niveau du mouvement de la caméra et du jeu des comédiens. Ce résultat, vous l'obtenez au montage ou au tournage ? Au tournage. Les acteurs jouent la scène et peu à peu, en bougeant la caméra, en trouvant des axes, en changeant un peu d'axe, pour peu que les acteurs modifient leur place, on arrive à trouver le point de vue idéal pour filmer la scène. Le film a été tourné entièrement à l'épaule, d'un bout à l'autre. On avait pris un pied au cas où… On ne l'a pas sorti. Et quasiment sans lumière, donc par définition, pas en studio, où vous êtes obligé de tout reconstruire. La notion de studio n'existe plus, elle est complètement antinomique avec le fait de ne pas avoir de lumière. On n'utilisait que des décors naturels. Quelle caméra ? Vous tourniez avec quel type de caméra ? On a d'abord fait des essais, on hésitait un peu entre tourner en Beta numérique ou en DV. C'était le choix de départ. Coline Serreau a été effrayée par la grosseur de la caméra Beta numérique. Et, moi, aussi. On a fait des essais comparatifs une première fois avec une Beta numérique et une PD 150 Sony, une petite caméra. On a fait kinescoper en 35 et je dois dire que les résultats n'étaient
2017
Quand l'art compose avec ses hiérarchies Mémoires écartées Le témoignage de la guerre du Liban, de l'impasse historique au récit poétique Marie Goehner-David https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=359
« Véritablement on ne peut pas dire qu'il y ait de la valeur à massacrer ses concitoyens, à trahir ses amis, à être sans foi, sans pitié, sans religion : on peut, par de tels moyens, acquérir du pouvoir, mais non de la gloire » Machiavel, Le Prince, Chapitre VII, De ceux qui sont devenus princes par des scélératesses. 1 « Ils ont la force, ils pourront nous asservir mais n'éviteront pas les procès sociaux, ni avec le crime, ni avec la force. L'Histoire est à nous, c'est le Peuple qui la fait. »
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e-Portique. Revue de philosophie et sciences humaine, 2013
Histoire et récits du sertão du RN.(Brésil). Nanterre: …, 1994