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Nous présentons un nouveau protocole s'appuyant sur UDP, permettant de transmettre des événements datés en temps réel et fournissant au récepteur, les moyens d'une restitution temporelle correcte. Ce protocole inclus des mécanismes permettant de compenser la latence du réseau et d'optimiser l'utilisation de la bande passante. Il prend également en compte les dérives d'horloges des différentes machines impliquées dans une transmission. Il est particulièrement adapté à la transmission d'événements musicaux tels que les messages MIDI.
Centre national de création musicale [email protected] RÉSUMÉ RTP MIDI est une extension du protocole RTP (Real-Time Transport Protocol) pour la transmission de flux MIDI. Ce standard décrit un format permettant la paquetisation de toute commande pouvant apparaître légalement sur un câble DIN MIDI 1.0. Il utilise le cadre générique fourni par RTP et les outils qui lui sont associés afin de permettre une transmission de ces données MIDI en temps réel. Un tel protocole pourrait être utilisé dans le cadre d'applications interactives ou pour le streaming de fichiers. Le format propose également un mécanisme de réparation en cas de pertes de paquets lorsque le flux est transmis à travers un environnement réseau incertain. Après une brève présentation de MIDI et de RTP, l'article présente le domaine et les enjeux de RTP MIDI puis le format des paquets et les mécanismes de réparation décrits dans ce standard ainsi que, pour finir, nos travaux d'implémentation d'une bibliothèque permettant la création et l'analyse de payloads au format RTP MIDI et pouvant s'intégrer au système MidiShare.
Revue Filigrane n°12 - Musique et lieu, 2010
Dans cet article, je tenterai d'examiner les différents lieux développés par les créateurs dans le domaine de la musique en réseau sur Internet. À cette fin, je propose d'observer plusieurs représentations spatialesespaces distribués, espaces virtuels, espaces réticulaires et espaces mixtes -qui constituent le cadre imaginaire et éphémère des nouveaux lieux dans lesquels se réalise la musique. J'aborderai ensuite la question de l'espace public dans la musique en réseau sur Internet à travers la question suivante : que devient la notion de la salle de concert comme lieu idéal classique de représentation publique de l'oeuvre dans une musique qui se déploie dans le nouveau continent électronique ? Abstract This paper examines the various places developed by creators in the field of network computer music on the Internet. The paper considers the various kinds of spatial representations (i.e. distributed spaces, virtual spaces, reticular spaces and mixed spaces) that form the imaginary and fugacious framework subtending the new places in which music is brought into existence. The paper also discusses the issue of public spaces in network computer music on the Internet by addressing the following question: in music deployed in the new realm of electronic media, what happens to the notion of the concert hall traditionally conceived as the ideal place of public performance?
Revue musicale de l'OICRM, 2024
Ce numéro spécial de la RMO est consacré à « Musique et intermédialité dans le cyberespace ». Il inclut huit contributions organisées thématiquement et constituant chacune une étude de cas autour de la popular music (Isabelle Marc, Sébastien Lebray et Benjamin Lassauzet), du flamenco (Chloé Houillon), des particularités ontologiques des performances à distance (Vincent Granata et Alessandro Arbo) et de l’opéra (Luciana Colombo et Nicolò Palazzetti).
2009
Cette thèse examine les notions de temps réel et de temps différé telles qu'on les rencontre en informatique musicale et dans la musique contemporaine. La première partie commence par une approche historique, montrant la concomitance de leur apparition avec l'essor de l'informatique au début des années 60. Puis elle développe une critique du cloisonnement du temps réel et du temps différé en tant que catégories dichotomiques, à partir de définitions du seuil de latence qui sont incompatibles entre elles. Elle formalise enfin une représentation alternative : un axe "latentiel", qui intègre temps réel et temps différé. Cette représentation est illustrée par trois analyses axiales, utilisant un logiciel d'aide au classement relatif et subjectif. À la suite de cette réflexion théorique, la seconde partie présente cinq collaborations musicales dans lesquelles j'ai réalisé la partie informatique avec Max/MSP : CBox avec le compositeur Mario Lorenzo, sur un projet d'exploration des possibilités de la circularité ; Mimi et Rose amère avec l'altiste Stéphanie Réthoré, sur un projet d'alto augmenté pour l'improvisation ; FeedItBack et Iviv avec le compositeur Santiago Quintáns, principalement sur la pièce In Vivo / In Vitro, pour caisse claire augmentée ; a2m, Loterie, Emzed et Nappe avec le compositeur Mauricio Meza, sur la pièce Woes-war-sollichwer-den, pour clarinette, public, et ordinateur ; Plugiscope, Ifso, et Ultraviolette avec le clarinettiste et compositeur Iván Solano, sur un premier projet pour voix, un deuxième pour clarinette basse, et un troisième pour percussion. La thèse s'achève avec une brève réflexion sur le réalisateur en informatique musicale.
infodoc.inserm.fr
Thèse 1999 SOMMAIRE 1.1.2 La téléradiologie C'est la radiologie -imagerie médicale qui s'est le plus développée dans le domaine de la télémédecine (81), pour plusieurs raisons : 1.1.2.1 En premier lieu, le développement considérable de l'imagerie médicale. La discipline radiologique s'est considérablement diversifiée ; il n'est plus possible pour un radiologiste d'être omniscient dans l'ensemble des techniques et des branches de son art : radiopédiatrie, radiologie digestive, thoracique, radiologie vasculaire, radiologie interventionnelle, neuroradiologie, échographie foetale, échocardiographie, doppler… Ne pouvant tout savoir sur tout, le radiologiste éprouve le besoin de rechercher des avis ou des conseils auprès de confrères plus spécialisés ou plus savants que lui dans telle ou telle branche de sa discipline. C'est ce que Noëlle LENOIR, membre du Conseil constitutionnel, a dénommé la "parcellisation des connaissances médicales" (154). Ce phénomène touche bien d'autres domaines de la médecine et ne serait pas suffisant pour expliquer l'efflorescence particulièrement abondante des expérimentations de téléradiologie. 1.1.2.2 La deuxième raison est le spectaculaire déploiement récent des techniques de l'informatique et de la communication. Il est désormais simple et peu onéreux de traiter et de transférer des informations médicales multimédias sur des postes de travail micro-informatiques devenus des produits promotionnels dans les hypermarchés. Cette explication, comme la précédente, s'applique également à d'autres disciplines médicales et n'explique pas le développement si particulier de la téléradiologie. 1.1.2.3 La troisième explication est, cette fois, une singularité de la radiologie qui s'est largement informatisée. Les progrès techniques considérables de l'imagerie médicale et les apports de la numérisation et de l'informatique ont conduit les radiologistes à figurer parmi les médecins qui utilisent le plus l'outil informatique. Les images étant désormais de plus en plus directement produites et traitées sous forme binaire par les appareils d'imagerie médicale, l'idée de les transférer à distance dans divers buts fonctionnels coulait de source. 1.1.2.4 La dernière raison, et non la moindre, est économique. Aux USA, la téléradiologie a été facilement acceptée et remboursée par les organismes de financement des soins, puisque la radiologie, discipline clinique, peut partiellement s'exercer en l'absence du patient. En France, si la présence permanente d'un médecin lors de la réalisation de tout type d'acte radiologique -au cabinet de radiologie comme dans le département d'imagerie médicale d'une clinique ou d'un hôpital -reste une obligation réglementaire impérative, cette règle est parfois transgressée. Tous les radiologistes des hôpitaux et spécialistes de l'imagerie médicale formés dans les hôpitaux universitaires ont connu ou connaissent encore la "pile" de radiographies conventionnelles interprétées bien après leur réalisation, alors que le patient a généralement quitté le service. Cette pratique est légitimée officiellement, pour les mêmes motifs d'économies, par les textes réglementant les structures d'accueil des urgences médicales ou dans l'organisation officielle des campagnes de dépistage du cancer du sein comme autrefois pour la radiographie pulmonaire de dépistage… Aux États-Unis, l'absence d'obligation réglementaire d'un face-à-face patient -médecin radiologiste a légitimé la prise en charge financière des téléconsultations de radiologie par les organismes de remboursement des soins, Medicare ou autres (81), ainsi que celle des téléconsultations d'anatomopathologie. Ceci explique sans doute pourquoi les projets de téléradiologie ont perduré et se sont développés malgré les restrictions drastiques des subventions autrefois généreusement distribuées par la National AEronautics and Space Administration (NASA) ou d'autres organismes fédéraux ou régionaux américains, alors que la plupart des projets de télémédecine non radiologiques ont pris fin, faute de financement ou de rentabilité évidente (33;81). Les réflexions se poursuivent pour autoriser à titre dérogatoire le financement, par les assurances sociales, publiques et privées, des activités de télémédecine en faveur des ressortissants de zones médicalement mal desservies (5;6). Dix-neuf expérimentations, totalisant 57 sites de télémédecine ont ainsi obtenu en 1996 du States Department of Health and Human Services une dérogation expérimentale d'une durée de trois ans ; les conditions de généralisation sont actuellement discutées dans chacun des états américains, ainsi qu'au niveau fédéral. La Health Care Financing Administration américaine (HCFA) avait proposé, en août 1998, de ne rembourser que les actes de télémédecine effectués en temps réel sur un mode de visioconférence interactive, et d'allouer 25 % du prix de la consultation au médecin demandeur d'avis et 75 % au téléexpert consulté. Les réactions des spécialistes et des industriels de la télémédecine ont été très négatives, les praticiens critiquant vivement le non-remboursement des actes de télémédecine effectués en temps différé (technique du store and forward, consistant à adresser un dossier à un médecin par courrier électronique afin qu'il réponde un peu plus tard dans la journée, lorsqu'il sera libre). Les critiques étaient encore plus vives quant au taux proposé de 75 % du tarif d'un acte normal pour la téléconsultation du spécialiste ; les médecins criaient à l'insulte, arguant qu'il est déraisonnable de sous valoriser ainsi la téléconsultation, un acte intellectuel qui exige autant de temps, d'attention et de connaissances qu'une consultation réelle, et que ce tarif néglige les surcoûts matériels ; ils ajoutent qu'un tarif "réduit" aurait éventuellement pu s'envisager pour des actes pratiqués en temps différé, mais qu'il est totalement impensable pour des consultations en temps réel, qui imposent une parfaite disponibilité (Time is money…). Cette recommandation de la HCFA n'a pas été appliquée dans la majorité des états américains.
Mémoire de musicologie (Master I recherche), présenté par Gabriel ROUET au sein de l'Université de Bourgogne. Ce travail est basé sur l'étude d'un milieu social et musical sur internet, la vaporwave. Mon but a été de décrypter et de comprendre comment ces espaces de vie s'organisent, et ce que leurs spécificités engendrent sur la musique et les comportements autour de celle-ci. En effet, au début du XXIème siècle, grâce à l'ordinateur et internet, la musique est devenu malléable et hyper-accessible. Ces objets ont redéfini nos rapports avec la musique, et la vaporwave, en tant que premier style musical à naître et perdurer sur internet, a incarné cela. Ces nouveaux moyens de communication ont révolutionné les manières de s'organiser, de créer et de vivre ensemble. Les places virtuelles publiques sont nombreuses et les conversations privées sont mondialisées. Cette redéfinition des objets, et donc des espaces, laisse place à de nouvelles pratiques musicales et sociales, et met en avant les relations de pseudonymat ou d'anonymat. Ma méthode a consisté essentiellement en une étude de terrain virtuel basée sur l'observation des espaces du web et des entretiens individuels, par webchat, auprès d'artistes, médiateurs et auditeurs du monde entier. L'outil sociologique s'est révélé très pertinent pour analyser ce mouvement musical. Etant le premier style s'organisant fondamentalement en ligne, la vaporwave est un bon exemple pour explorer les interactions entre chaque monde, les sites, comme éléments d'un seul univers, le web. Contact : [email protected] ------------ The following work is based on the study of a musical and social environment on the internet, known as the vaporwave. My focus was to decrypt and understand how these living spaces are organized, and how their specificities generated singular music and behaviours. Indeed, at the beginning of the XXIth century, thanks to the computer and the internet, music became adaptable and hyper-available. Those devices defined our relations with music, and vaporwave, as one of the first musical genre that was born and prospered on the internet, embodies this idea. Those new means of communication revolutionized our way of organizing, building and living together. The public virtual plazas are numerous and the private conversations are international. This redefining of the objects, and thus the space, give way to new musical and social practices, and highlights the anonymity and pseudonymity of relationships. My methodology was to do a virtual field study based on the observations of the internet spaces and to interview, via web chat, artists, mediators and audiences all over the world. The sociological tool proved to be relevant to analyse this musical movement. As one of the first genre of music organized online, vaporwave provided a suitable example for exploration of the interactions between each world, the websites, as part of one universe, the web. Contact : [email protected]
Création d'un logiciel participatif et de canevas musicaux favorisant l'émergence, en temps réel, d'œuvres originales de musique populaire au sein d'un groupe restreint d'utilisateurs, 2013
Ce projet de recherche-création visait la réalisation d’un dispositif interactif et de canevas sonores permettant à un groupe de cinq non-musiciens de créer, de façon participative, une pièce de musique populaire. Les canevas sonores (que nous appelons « métacompositions ») sont les embryons des œuvres à naître. Ils définissent le champ des possibles en imposant un cadre timbral, harmonique, rythmique et structurel à l’œuvre en devenir. Ils peuvent être très restrictifs et ne laisser à l’usager qu’un rôle limité d’interprète ou, à l’opposé, lui offrir une très grande liberté. La métacomposition est donc une pièce musicale virtuelle qui devra être potentialisée par la participation des usagers. Cette participation se fait à l’aide d’un dispositif interactif tactile composé de cinq stations-usagers interreliées et synchronisées. Les stations font office de prothèses pour faciliter la création musicale chez des usagers qui n’ont ni les réflexes ni les biais cognitifs des musiciens. Ultimement, le but était de susciter un engouement pour la création et d’offrir aux participants l’expérience musicale qu’ils ont longtemps voulu vivre sans jamais le pouvoir. Les présentations publiques du dispositif ont montré que cela était non seulement possible mais satisfaisant pour les participants. C’est en créant de la musique qu’on apprend à aimer créer de la musique…
Journées d'Informatique Musicale, 2002
Les paramètres de contrôle des effets audionumériques peuvent évoluer dans le temps, soit manuellement par l'utilisateur, soit automatiquement par un programme. Nous proposons une automatisation de l'effet à partir de paramètres extraits du son. Trois effets auto-adaptatifs sont ainsi proposés : un ralenti-accéléré sélectif, une robotisation et un écho granulaire adaptatifs.
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jim.afim-asso.org
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2000
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021