résumé 8 stratégies du numérique dans les universités

2013

2005

Vivant d'invention collective, de transmission et de partage, la connaissance est un des lieux où la solidarité entre les hommes peut prendre le plus de sens. Michel Authier 1-Introduction Des dizaines d'organismes universitaires se sont engagés depuis l'année 2000 dans des logiques de campus numériques autour de projets de formation à distance. Ces actions sont fondées sur des coopérations inter universitaires et associent divers partenaires publics ou privés. Quelles sont les raisons qui ont conduit ces institutions à entreprendre cette démarche? Peut-on éclairer les intentions de ces groupements et quels enjeux se jouent dans le montage de ces structures souvent fragiles? Ce sont les appels à projet du Ministère de l'éducation (2000, 2001, 2002) qui ont marqué pour beaucoup d'établissements le début de cette aventure, mais la simple description de la politique publique ne permet pas d'en saisir tout le sens. En analysant le parcours d'un campus numérique, le campus Escales, centré sur la formation des enseignants en sciences, nous dégagerons quelques éléments pour comprendre la nature et les effets de ces coopérations dans le champ du numérique et de la formation à distance.

2017

"Chatbots" "Robo-advisors" "Machine Learning" "Cognitive computing" Des termes que nous rencontrons tous les jours et qui se résument sous le terme « Intelligence Artificielle ». Qu'est-ce que l'intelligence artificielle ? Ce terme signifie différentes choses à différentes personnes. Dans une acceptation que certains qualifient de « faible IA», il s'agit de « machines » capables d'accomplir des tâches spécifiques qui requièrent normalement l'intelligence humaine comme la perception visuelle, la reconnaissance vocale, la prise de décision, la traduction…etc. Des « machines » qui exécutent certaines tâches ? Cette réalité existe depuis bientôt 60 ans. Pourtant, de nos jours, ce phénomène semble envahir notre quotidien, que ce soit au travail ou dans notre vie de tous les jours. On parle désormais d'une 4 ème révolution industrielle qui, comme les précédentes, promet un bouleversement total des structures de l'économie et des transformations aussi bien économiques que politiques et sociales ; bref une « rupture avec le passé ». Et comme les révolutions précédentes, les changements se font à un rythme effréné et non sans engendrer beaucoup d'interrogations, des inquiétudes, voire même craintes. Encore, au début du 21 ème siècle, les économistes et observateurs du monde du travail disaient « people still matter », nous aurons encore besoin des humains, pour effectuer des tâches que la machine ne pourra jamais exécuter. En effet, les machines étaient confinées à exécuter des tâches qualifiées de « routinières » cognitives ou manuelles. Il s'agit de tâches obéissant à des règles et procédures claires, explicites, du moins bien comprises par les programmeurs et pouvant, de ce fait être traduites en langage informatique. Pour prendre un exemple au niveau de la banque, l'activité des caissiers a été remplacée par les Distributeurs Automatiques de Billets (ou ATM) ; des machines qui effectuent la tâche et gagnent en « intelligence » et en fonctionnalités en matière d'interaction avec les individus. Les activités « non-routinières » cognitives et manuelles étaient, jusque-là, impossibles à « spécifier » en ce qu'elles engendrent des interactions plus complexes avec les individus, ou encore elles ont lieu dans un environnement incertain où plusieurs éventualités doivent être prises en considérations pour être traitées et seul l'humain a une telle capacité de perception et de jugement. Ainsi, les activités tels que « prévoir et gérer un risque financier », ou « déchiffrer une écriture illisible sur un chèque » ou même encore « traduire un texte dans une langue différente » ou « conduire une voiture dans le trafic urbain » ne seraient jamais automatisées selon Autor, dans une étude publiée en 2003. Force est de constater que, quelques années plus tard, les machines ont gagné en « intelligence » au point de pouvoir exécuter même des tâches non routinières cognitives réservées antérieurement aux individus. Des logiciels pouvant « prévoir et gérer des risques financiers, et aussi de proposer des placements plus avantageux » dans le monde de la finance sont désormais disponibles. Des algorithmes de reconnaissance d'écritures manuscrites, mais aussi des « traducteurs automatiques » existent désormais et gagnent en performance et efficacité. Très prochainement, les voitures sans conducteurs nous côtoieront dans les routes ! Comment cela at -il été rendu possible ? Grâce à l'explosion phénoménale des Big Data : cette masse de données a permis de fournir toutes les éventualités que la technologie aura à traiter et de ce fait a permis de « spécifier » et comprendre ce genre d'activité. Ainsi, dans le monde la finance, les algorithmes d'intelligence artificielle traitent une masse de données qu'aucun trader ne peut traiter

International Journal of Technologies in Higher Education, 2021

La relance de la politique numérique dans l'enseignement supérieur ivoirien pendant la crise sanitaire de la COVID-19

Études de communication, 2007

L'ERTe CN 1 a étudié divers cas de numérisation de l'enseignement supérieur avec une grille commune afin d'en tirer des lectures transversales. Le présent article relève de celles-ci. Pour la France à laquelle nous nous limitons, les monographies ont porté sur des réalisations qui participèrent aux appels ministériels à « Campus Numériques Français » 2000 à 2002 (appels notés ensuite CNF) 2. Ces réalisations comportaient a priori un double intérêt. Dans une partie large des disciplines de l'enseignement supérieur, elles représentaient les plus consistantes des introductions du numérique alors engagées. Par ailleurs, les appels à CNF avaient affiché des principes socioéconomiques clairs sur les réalisations qu'ils cherchaient à obtenir : des dispositifs de formation à distance comportant des ressources et un tutorat utilisant le numérique, dispositifs financés principalement par le marché après les impulsions publiques de départ et mis en oeuvre par des consortiums d'établissements pour assurer un seuil critique de moyens. La netteté de ces principes fournissait des repères pour l'analyse, par comparaison, du devenir des campus étudiés. Des monographies et une question transversale La grille commune préalable aux études monographiques était organisée autour d'une question transversale : « les trajectoires des campus numériques que nous étudions débouchent-elles ou ont-elles en perspective un débouché sur des modèles économiques et des formes organisationnelles tenables dans la durée ?... [Et cela qu'il y ait inscription] dans la reproduction de l'existant ou dans sa modification plus ou moins sensible ». Trajectoires socioéconomiques de campus numériques Études de communication, Numéro spécial | 2007

2021

Distribution électronique Cairn.info pour Observatoire des politiques culturelles. © Observatoire des politiques culturelles. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

Beaucoup d'études décrivent les usages et les pratiques numériques des étudiants sans nécessairement évaluer les effets qu'ils produisent sur les apprentissages et sur la réussite universitaire. L'article explore la place qu'occupe désormais le numérique dans les manières d'étudier et ses effets sur les résultats aux examens. Il s'appuie sur une enquête quantitative menée auprès de 625 étudiants français inscrits en premier cycle universitaire dans l'un des trois domaines de formation suivants : Santé, Sciences et techniques, Lettres et Sciences humaines et sociales. L'enquête vise d'une part à mesurer l'intensité des activités numériques académiques : téléchargement ou non des supports déposés par les enseignants sur une plateforme, interactions à distance entre les étudiants, prise de notes ou non avec un ordinateur, temps passé sur Internet pour étudier, etc. Elle cherche d'autre part à déterminer l'influence de ces activités sur la moyenne semestrielle, tout en contrôlant les déterminants avérés de la réussite universitaire que sont la scolarité antérieure et les stratégies d'apprentissage. Les analyses montrent que les étudiants s'emparent assez peu des outils numériques pour étudier en profondeur et que lorsqu'ils les utilisent, c'est essentiellement dans une visée instrumentale. Par ailleurs, les modélisations statistiques révèlent l'absence d'effet significatif des activités numériques des étudiants sur les résultats aux examens.

Hier, 16 janvier 2014, le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, via son opérateur FUN, lançait ses premiers MOOCs. Même si mon objet n'est pas ici de traiter directement et exclusivement de la question des « cours ouverts massifs et en ligne », le choix de la date fixée pour la présente journée n'est pas tout à fait une coïncidence. Voici donc, à la faveur des MOOCs (ou à cause des MOOCs), que les TICE, naguère encore assez confidentiels, se retrouvent sous les feux des projecteurs médiatiques, suscitant interrogations du grand public, et réflexion plus ou moins informée des journalistes et chroniqueurs. Les MOOCs, quel que soit leur destin, avancée définitive ou feu de paille vite consumé, auront exercé la fonction de révélateur de la part croissante que le numérique est appelé à prendre dans le domaine de l'enseignement ; l'opinion s'aperçoit, enfin, qu'aux « cours par correspondance » se sont substitués des dispositifs performants d'enseignement à distance fondés sur les outils informatiques d'aujourd'hui. Le rideau qui cachait l'ingénierie pédagogique se lève, les TICE passent de l'ombre à la lumière et se retrouvent, pour le meilleur et pour le pire, sous les feux croisés des commentaires des médias et des décisionnaires politiques.

Revue internationale des technologies en pédagogie universitaire, 2019

Les littératies numériques bousculent toutes les pratiques d'écriture actuelles, y compris en contexte d'écriture universitaire. Nous cherchons à déterminer les stratégies de créacollage numérique relatives aux compétences scripturales mobilisées par des étudiants québécois et prises en compte par leurs enseignants. Des étudiants (n = 878) et des enseignants (n = 201) de six universités ont rempli des questionnaires portant sur ces stratégies. Il en résulte certains écarts entre les stratégies utilisées par les étudiants et celles qui sont enseignées. De plus, les résultats montrent un écart important entre étudiants, écart dû notamment au sentiment de compétence en lecture et en écriture. Digital literacies are transforming all current writing practices, including in academic writing contexts. We search to identify digital scrapbooking strategies related to writing skills mobilized by Quebec students and showed by their teachers. Students (n = 878) and teachers (n = 201) from six universities completed questionnaires about these strategies. The results show some gaps between scrapbooking strategies used by students and those taught. In addition, the results

Analele Universității din Craiova seria Psihologie-Pedagogie/Annals of the University of Craiova Series Psychology- Pedagogy, 2023

Le présent article a pour but de montrer les circonstances de l'évaluation effectuée à distance à l'université algérienne durant la période du confinement et même après la pandémie de la Covid-19. L'objectif est de préciser les critères d'une évaluation à distance crédible qui jugent l'efficacité de l'enseignement dispensé. Pour y parvenir, nous avons mené un entretien semi-directif auprès des enseignants de différentes universités algériennes et de différentes disciplines. Nous avons adopté la démarche quantitative/qualitative. De même, nous nous sommes focalisées sur les caractéristiques (matérielle et intellectuelle) tirées des travaux de Clark pour pouvoir qualifier l'évaluation faite à distance. Nous avons aussi mis au point le modèle CIPP de Stufflebeam pour l'analyse du processus de l'évaluation. Les résultats de notre étude montrent que les enseignants se réfèrent à différents types d'évaluation à distance. Ils peuvent évaluer les étudiants à travers des exercices sous forme de quiz. Ils impliquent aussi les étudiants dans des forums de discussion en ligne. Cependant, une évaluation à distance de qualité est conditionnée par la disponibilité des moyens technologiques et un travail cohérent et structuré de l'enseignant.

Quaderni Communication Technologies Pouvoir, 2010

2015

Developper les competences numeriques des etudiants est une tâche importante de l’universite d’aujourd’hui. Pour soutenir et motiver les etudiants dans cette optique, nous travaillons a la creation d’un systeme ayant deux objectifs : aider les etudiants a choisir leurs outils informatiques selon leurs activites d’apprentissage et les aider a demarrer leurs tâches de travail avec les outils choisis. Cet article explicite les motivations et les resultats obtenus, tant pedagogiques que technologiques, pour chacune des composantes principales de ce systeme d’aide. Une collection de fiches sur les tâches de travail des etudiants et leurs outils TIC est le cœur de notre systeme en matiere de ses contenus. Ces fiches doivent pouvoir etre utilisees « a la carte » au travers de cours-ateliers ou d’un apprentissage en autonomie. Notre perspective pedagogique principale est d’augmenter le niveau de culture numerique des etudiants et de les aider a mieux reussir leurs etudes. Il s’agit aussi de...

Distances & savoirs, Volume 6, N° 1, pp. 99-116. , 2008

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