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2014, MEMORY IN /OF ENGLISH-SPEAKING CINEMA : LE CINEMA COMME VECTEUR DE LA MEMOIRE DANS LE CINEMA ANGLOPHONE, SOUS LA DIRECTION DE ZEENAT SALEH ET MELVYN STOKES, « JEUX DE MIROIRS, DEMYTHIFICATION ET REMYTHIFICATION DE L’HISTOIRE DANS MARIE ANTOINETTE DE SOFIA COPPOLA », PARIS : HOUDIARD, 2014
Comment penses-tu que les Français réagiront ? Sofia : Je n'en ai pas la moindre idée. J'attends avec impatience de savoir comment ils vont recevoir le film. Je me souviens que certaines personnes m'avaient dit : « Mais comment peux-tu traiter l'Histoire de France en anglais, avec des acteurs américains ? ». J'ai fait du mieux que j'ai pu, en restant sincère et en respectant l'importance du sujet. J'espère que les gens comprendront. Je crois qu'ils gardent encore certaines images et opinions marquées de Marie-Antoinette et Louis XVI. Je suis curieuse de connaître leur réaction. A priori, heureusement, je ne serai pas chassée de la ville. 1
Rain People, 1969 ; Peggy Sue Got Married, 1986), barricadés dans leurs psychoses (The Conversation, 1974), inféodés à une communauté qui cherche sans cesse à les vampiriser (Le Parrain, 1972), prisonniers de leur propre démesure (Apocalypse Now, 1979), ces personnages semblent exister corps et âmes à l'écran, centre de gravité de l'univers filmique exclusif que le cinéaste a reconstitué pour eux. Discret ou grandiloquent, le style de la mise en scène épouse non seulement le sujet mais surtout le point de vue des héros. Dès lors, la caméra s'égare parfois dans l'écheveau tortueux de leur imaginaire dantesque pour nous en restituer tour à tour la naïveté, le chaos ou le désarroi.
2014
Dans le cadre d’une enquête, on se découvre comme autre. Cette distance par rapport au soi transparaît à travers un jeu de miroir. Nous sommes des étrangers sur notre terrain et l’image que nous renvoient les enquêtés nous aident à nous redéfinir en tant que chercheur, recréant ainsi une nouvelle image de soi. Ce bousculement tant culturel que social façonne notre manière d’être et de penser. Avec l’accumulation des enquêtes de terrain, le polissage auquel nous avons été confrontés durant le..
Révolution française et cultures populaires. Mythologies contemporaines. Paris, Garnier, 2013, , 2013
« De quoi Marie Antoinette est-elle le nom ? » s'interrogeait Antoine de Baecque dans Les Inrockuptibles de mars 2012 ; il s'agit plus généralement d'une interrogation post-moderne dont la formulation même suggère qu'on ne peut plus simplement s'en tenir au rapport entre personnage historique et personnage de fiction, vision assez simpliste qui s'en tient à une supposée dualité de Marie-Antoinette. Ce ne sont ni la personne-référent, ni le personnage historique, même complexe et multiple, qui m'intéressent ici. C'est une troisième entité, aux contours malaisés à dégager, qui trouve son origine dans la transposition de la figure historique en une figure explicitement fictionnelle (mais sans pour autant basculer tout à fait du côté de la fiction). Dans une première phase, « Marie Antoinette » est le signifiant qui renvoie à un personnage historique multiple dont le référent est la personne bio-psychologique ; dans une deuxième phase, c'est le personnage historique qui devient référent, tandis que le signifié se trouve constitué par un personnage plus ou moins fictionnel ; dans la troisième phase, celle que je me propose d'étudier dans ces pages, le personnage de fiction investit à son tour la fonction de référent alors qu'apparaît un nouveau signifié, qui ne correspond plus à un personnage mais à un type, une quasi-abstraction pour laquelle le nom « Marie Antoinette » est une dénomination trompeuse.
L'oeil relayé : gestes, motifs et appareils de vision dans l'image - cinéma, peinture, photographie // Colloque international organisé par Emmanuelle André (université Paris 7-Diderot/CERILAC) et Nathalie Delbard (université de Lille, Sciences Humaines et Sociales/CEAC). Présentation du Colloque : L'histoire de la peinture a montré comment le regard a peu à peu appris à se projeter dans l'image, mais si la projection d'un point de vue accompagne l'analogie entre le monde et sa représentation, celle-ci reste une utopie illusionniste, le point de vue du spectateur étant avant tout une mise en scène de l'acte de voir (Hans Belting). Il s'agira d'interroger au cours de ces journées la mise en scène de cet acte et, pour en restaurer toute la singularité, porter notre attention sur les figures de l'oeil relayé, entendant par là les dispositifs, appareils et motifs qui en peinture, en photographie, au cinéma, produisent dans l'image un parcours du regard qui modifie, transforme, déplace ou porte à son comble l'ordre de la représentation. À la croisée de l'esthétique, de l'histoire de l'art, des sciences et des techniques, seront ainsi examinés divers modes de substitut ou de transport du regard, en particulier ceux instaurés par les appareils optiques, par certaines dispositions de la main, voire par toute forme susceptible d'acquérir une dimension scopique (tels les gants décrits par Foucault à propos du Balcon de Manet). Les interventions permettront par exemple d'étudier le rôle des loupes, longues vues, et autres « prothèses lunatiques » (Arnaud Maillet) présentes dans l'image, de comprendre comment la main dirige ou perd le regard par l'instauration de gestes d'auscultation ou de désignation singuliers, ou encore de mettre au jour la fonction spécifique de quelques détails anthropomorphes, décentrant subtilement l'attention du spectateur. L'objet de ces journées consistera finalement à échafauder une histoire des oeuvres à partir de leurs analyses, où l'oeil relayé impose et dispose dans la représentation un nouveau régime de vision.
Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 2022
De l'oraison funèbre au miroir des princesses : l'Oraison funèbre de Marguerite de Navarre (1550) par Charles de Sainte-Marthe Le 21 décembre 1549, Marguerite d'Angoulême, soeur de François I er , Duchesse d'Alençon et reine de Navarre, s'éteint dans son château du Béarn, à Odos en Bigorre, près de Tarbes. S'il faut attendre le mois de mars pour qu'un service funèbre soit célébré à Paris, en revanche, à Alençon, le maître des requêtes Charles de Sainte-Marthe 1 a commencé dès l'annonce de la mort de sa protectrice à écrire son oraison funèbre. Le discours est pour le moins poignant et l'on ressent, à le lire, tout l'attachement sincère, toute la dévotion et l'admiration que nourrissait Sainte-Marthe envers la protectrice et bienfaitrice des évangéliques, parmi lesquels il s'inscrit pleinement 2. L'une des particularités de l'Oraison funèbre de Marguerite de Navarre est qu'elle se présente comme une oeuvre double du point de vue éditorial : en effet, si selon l'usage traditionnel, Sainte-Marthe compose tout d'abord son discours en latin, peu de temps après il propose de ce même texte une traduction en français. La première version latine sort des presses de Regnault Chauldière en mars 1550 3 et la version française paraît chez le même éditeur un mois plus tard, le 20 avril 1550 4. Il est tout d'abord remarquable de souligner que Sainte-Marthe s'est auto-traduit, l'auto-traduction étant, en elle-même, un fait relativement rare 5. Or, si d'une version à l'autre, le texte ne change pas, les modifications étant mineures-et nous avons même affaire à un cas de traduction purement littérale-, en revanche les enjeux et, plus
Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1967
En préparation un livre sur Marie-Galante historique et touristique. 2. Il serait intéressant de faire une étude sur les familles propriétaires de ces habitations, on y retrouverait bien des noms connus : Ballet,
L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, 2005
Une longue citation attribuée à Hérodote est intégrée par Craig dans son manifeste « L’acteur et la Surmarionnette ». Après avoir examiné les raisons qui conduisent à penser qu’il s’agit d’un faux, non seulement parce que l’original ne peut en être retrouvé mais aussi parce que la description qu’elle fait de la danse d’un semi-automate ne correspond à aucune donnée historique ou archéologique, cet article examine quelles étaient les informations dont disposait Craig concernant les spectacles de l’Ancienne Égypte. La description faite en 1904 par un archéologue d’un petit théâtre de marionnettes, retrouvé dans une tombe égyptienne d’époque romaine, est envisagée comme l’une des sources possibles du texte de Craig : en ce sens, le texte attribué à Hérodote pourrait être considéré comme la seule description qui nous reste du spectacle de la Surmarionnette rêvé par Craig, son renvoi dans un passé très ancien (800 avant J.-C., selon Craig) ayant pour fonction de montrer que le théâtre es...
Entrelacs, 2018
Le Jeu du Je masqué dans les films de Laurent Roth est un dialogue intime entre le cinéaste Laurent Roth et la psychanalyste Michèle Valentin pour parler du processus de création, et tenter de le démasquer. Tout au long de cet échange, les auteurs tentent de traduire la symbolique sans jamais l'enfermer. Elle est chaque fois une hypothèse, sinon une perspective de lecture sachant qu'il y en a forcément d'autres : un masque peut toujours en cacher un autre et c'est bien ce que nous allons découvrir. C'est là toute la valeur de création du cinéma en ce qu'il donne à voir autant qu'il dissimule. La tonalité du dialogue repose sur la déprise de tout savoir. Ni Laurent Roth ni Michèle Valentin ne savent à l'avance. Ensemble ils s'étonnent du jeu du Je-création.
2009
Du bon usage de l'anachronisme (Marie-Antoinette, Sofia Coppola et Gang of Four) YVES CITTON 'Les historiens me tomberont sans doute dessus', disait Sofia Coppola au moment où elle tournait son film Marie-Antoinette, à Versailles, au printemps 2005. Son actrice principale, Kristen Dunst, recourait quant à elle au cliché facile de l'identification entre la comédienne et son personnage pour expliciter le parti pris anti-historique de cette production américaine piétinant peu cérémonieusement les plates-bandes de l'Histoire de France: 'Marie-Antoinette est une jeune femme d'aujourd'hui, je sais exactement ce qu'elle désire.' 1 Lors de la projection du film, à Cannes, un an plus tard, les spectateurs auxquels les costumes d'époque auraient pu donner l'impression de voir une fresque respectueuse de la 'réalité historique' se seront trouvés frappés dè s les premiè res minutes par une musique parfaitement 'déplacée', qui les aura fait taper du pied aux rythmes métallisés des années 1980, avec des groupes de new wave comme Gang of Four, The Cure, Adam and the Ants, New Order, Bow Wow Wow ou Siouxsie and the Banshees. Anachronisme patent, donc, puisque l'on projette rétrospectivement-en remontant (ana) le temps (chronos)-la réalité d'aujourd'hui sur celle d'hier. Cette rétro-projection est d'ailleurs revendiquée par la réalisatrice. Lorsqu'on lui fait remarquer qu''en comparaison avec les éléments contemporains, certaines situations [du film] semblent trè s familiè res', Sofia Coppola répond: Oui, c'est bizarre. Plusieurs éléments correspondent effectivement. Le systè me d'opposition et de décalage entre une classe dirigeante et les couches pauvres de la population est un schéma qu'on peut encore rencontrer. Les premiers ne sont pas concernés par les problè mes rencontrés par les seconds. Dans le film, il y a une vraie sensation d'inconscience voire d'ignorance des personnes confisquant le pouvoir. C'est ce qui semble alimenter le fossé entre les privilégiés et les plus pauvres. Aprè s avoir lu les biographies de Stefan Zweig et d'Antonia Fraser, la réalisatrice, n'ayant aucune intention de 'faire une grande fresque historique', a découvert 'une Marie-Antoinette confrontée aux mê mes 231 1. Entretien publié dans le numéro du 22 juin 2005 du magazine Télérama.
La critique littéraire du XXe siècle a élaboré la notion d'"écriture du quotidien". Les oeuvres s'inscrivant dans cette notion se caractérisent par une attention aux choses banales, d'une part, et répétitives, d'autre part, et ce changement de regard s'inscrit pleinement dans le désenchantement contemporain vis-à-vis du pouvoir de la littérature postérieur aux grandes guerres du XXe siècle. Est-il possible et judicieux de lire certains textes du Moyen Âge à l'aune de cette notion ? Dans cette communication, nous nous essayons à analyser des textes européens des XIIe, XIIIe et XIVe siècles attribués à des femmes, et plus particulièrement à des béguines menant une vie à la fois active et contemplative : Marguerite Porete, Hadewijch d'Anvers, Mechtild de Magdebourg. Leurs textes se présentent comme tournés tant vers le spirituel que vers le quotidien : peut-on parler pour autant d'écriture du quotidien à leur sujet ? Quel est leur rapport à ce quotidien qui affleure dans leur texte : est-il vu à l'aune du parcours mystique s'élevant du sensible au supra-sensible ? Ou est-il considéré comme valant en lui-même ?
Les Femmes, la culture et les arts en Europe entre Moyen âge et Renaissance, éd. Cynthia Brown et Anne-Marie Legaré, Turnhout : Brepols, 2016, p. 291-308.
Paroles gelées, 2004
LE JEU DU JE ET DU ,\lIROIR DANS LA DELIE DE MAURICE SCE\'E Loli TsaR is a DOCfClIr ès Lew'csFom th" Ulli\,(',.si~l·ofParis-Sorbon/le' (Paris IV) and a doc/oral cOlldidou.' ill tlle Dcpart/1/elll ofRomance Lillgllis/ics and Lirerallw('. U,,;\·crsi!.v afCali/orl/ia. Los AlIgc/C's.
Revue italienne d’études françaises
La rédaction du Bal se situe entre deux chapitres de David Golder, roman d'Irène Némirovsky interrompu de façon impromptue dans la seconde moitié de l'année 1928 1. Un lien sonore unit ces deux textes. Une porte qui claque violemment, dans un geste éminemment théâtral, signale l'apparition impétueuse de Rosine Kampf : son entrée provoque un courant d'air qui fait tinter les pendeloques en cristal du lustre, de même que David, lorsqu'il annonce son départ imminent 2. Le Bal reprend également, avec concision, les thèmes de David Golder. Monsieur Kampf, d'extraction sociale très modeste, a fait fortune en jouant en bourse. Sa femme Rosine est une ancienne dactylographe, dont la seule préoccupation est de cacher son âge et ses origines. Dans le bal est supposé se concrétiser le succès du couple, succès qui a besoin, pour être complet, d'une consécration mondaine. Le bal constitue le grand événementlonguement préparé et qui tourne finalement au fiasco-autour duquel se cristallisent les désirs des deux personnages. Rite bourgeois s'il en est, le bal revêt une double connotation symbolique : si, pour les parents, il prend la forme d'un rite de passage vers la reconnaissance mondaine, pour leur fille unique, Antoinette, il représente à l'inverse le franchissement du seuil qui sépare l'adolescence de l'âge adulte. Dans Le Bal, par rapport à David Golder, Némirovsky se focalise strictement sur le rapport mère-fille. Antoinette, que sa mère écarte de la fête, fait obstacle à la réalisation du rêve de ses parents. Son regard lucide et impitoyable dévoile leur irrémédiable médiocrité. Elle les punira, en jetant dans la Seine les invitations au bal qu'elle aurait dû apporter au bureau de poste. Son geste impulsif mène la famille à la catastrophe : le bal sera désert, la mère châtiée et humiliée, le père ridiculisé. Dans la perspective d'une adaptation théâtrale, la trame se prête à deux options interprétatives possibles. D'une part, Némirovsky se livre à une critique des habitudes du temps, et offre une représentation grotesque de la soif d'ennoblissement des deux parvenus qui ne Femmes au miroir. Dramaturgies du Bal Revue italienne d'études françaises, 13 | 2023
Actes des congrès de la Société française Shakespeare, 2007
Alea : Estudos Neolatinos, 2008
Cet essai a pour but de comparer la pensée esthétique de Baudelaire et celle de Malraux, à partir de l'étude inaugurale de Claude Pichois sur la place importante qu'occupe l'auteur des Fleurs du mal et des Curiosités esthétiques dans la réfl exion d'André Malraux. Mais non seulement: il ajoute aux sources déjà connues la correspondance de Malraux, sa "bibliothèque esthétique" et les dossiers de genèse de La Métamorphose des dieux que l'auteur de cet article a eu l'occasion de consulter pour l'édition des Ecrits sur l'art d'André Malraux en Pléiade.
Nathalie Leclerc, Quêtes littéraires nº 9, 2019 : Maître(s) et disciple(s)
Florimont, d’Aimon de Varennes, un trouvère lyonnais du XIIe siècle, semble avoir été écrit en 1188, mais sa datation demeure incertaine. Ce roman narre comment un jeune homme, profondément épris d’une fée, est amené à trahir malgré lui celle qu’il aime, perdant ainsi son amour et comment, après bien des souffrances, le jeune héros se console auprès d’une autre et devient roi. Tout au long des aventures de Florimont, son maître Flocart l’accompagne, le guide et l’éduque par des discours fortement moralisateurs. Nous nous proposons d’étudier comment ce personnage, qui, selon Katalin Halász, participe d’un pouvoir supérieur ou de l’omniscience du narrateur, construit sa relation avec son élève, dans un but d’édification individuelle et collective. Nous verrons tout d’abord que Flocart assume une double fonction diégétique qui favorise le processus d’individuation de son élève. Nous montrerons ensuite que ses multiples interprétations des rêves lui confèrent le rôle de maître de vérité qui sacralise le destin de Florimont. Nous observerons, enfin, que les discours parémiologiques de Flocart prennent des allures de miroir aux princes propre à révéler à son jeune élève les principales qualités d’un bon roi en plaçant la largesse au cœur des relations humaines et politiques.
LA MACHINE INFERNALE OU OEDIPE (ET HAMLET) SELON JEAN COCTEAU-Pour Thérèse, qui a beaucoup lu sa Difficulté d'être J'ai souvent répété qu'une chose ne pouvait à la fois être et avoir l'air. Ce credo perd de son exactitude lorsqu'il s'agit du théâtre, sorte d'enchantement assez louche où l'avoir l'air règne comme le trompe-l'oeil sur les plafonds italiens. La Machine infernale (1934), début de la dédicace. «Je sens une difficulté d'être». C'est ce que répond Fontenelle, centenaire, lorsqu'il va mourir et que son médecin lui demande: «M. Fontenelle, que sentez-vous?» Seulement la sienne est de la dernière heure. La mienne date de toujours. La Difficulté d'être (1947), texte intitulé «D'être sans être». Lorsqu'il entreprend, en 1932 1 , la rédaction de La Mort du Sphinx qui deviendra plus tard La Machine infernale, Jean Cocteau n'aborde certainement pas des terres étrangères qui seraient pour lui d'intérêt récent. Ni sur le plan du sujet, ni sur le plan de la méthode ou de la manière que peut impliquer, pour lui, le traitement d'un tel sujet. D'une certaine façon, écrivant La Mort du Sphinx /La Machine infernale, Cocteau, après comme avant bien d'autres, écrit son OEdipe roi dont la pièce du même nom, de Sophocle, demeure assurément le modèle premier. Ou son OEdipe recommencé, pour reprendre le titre d'un téléthéâtre inédit de Hubert Aquin, grand lecteur de La Difficulté d'être 2.
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