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2009, Nouvelle revue d’esthétique
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2020
La fonction d'artiste (…) est de rendre compte d'un monde et d'une réalité qui a déjà été formée, en partie par l'homme, en partie par le ciel. Le mot de créateur, je le réserve plutôt aux divinités créatrices. Pour le travail que je fais, que font les peintres, les photographes, je préfère le mot de fabricateur, ou d'interprète 1. » C'est en ces termes que Nicolas Bouvier évoquait, en septembre 1994 (en arrière-scène à un entretien pour la revue Europe) son parcours d'écrivain, s'adonnant au jeu d'un abécédaire qui ne pouvait commencer que par le mot aventure.
Les analyses Merleau-Pontiennes de l'art et du pouvoir se concentrent sur le paradoxe de la représentation : en art comme en politique, il faut représenter et excéder la représentation. Cela place l'artiste comme le prince dans un vide normatif qui fait appel à la « vertu » comme source d'action qui ne soit pas basée sur des principes transcendantaux. Ainsi, Merleau-Ponty rend compte des affinités entre art et politique au niveau essentiel tout en clarifiant le sens dans lequel le politique n'est ni soumis ni indépendant de l'appel normatif à la légitimité. Summary : Merleau-Ponty analyses art and power via a focus on the paradox of representation: in art and in politics alike, one must both represent and exceed representation. This places the artist and the prince in a normative vacuum which appeals to virtue as a source of action independent form transcendent principles. This, Merleau-Ponty accounts for the affinities between art and politics at the essential level while offering clarifications about the sense in which the political is neither subjected to nor independent form the normative appeal to legitimacy.
Belas Infiéis
S’il y a un critère pour définir l’objet “poésie”, il est, à mon avis contenu dans la traduction de la poésie. En effet, selon qu’un texte poétique est ou non “traduisible”, on peut en distinguer trois catégories: le texte est intraduisible; le texte est littéralement traduisible; le texte est traduisible moyennant des transformations dans le but d’obtenir une traduction “isomomorphe”.Ceci nous amène à une autre considération: la poésie s’inscrit dans le langage, certes, mais surtout dans une langue, dans sa langue et, de ce fait, lorsqu’elle est transposée dans une autre langue, des problèmes vont apparaître. Enfin, il s’agit dans le présent article de rendre rapidement compte de l’état de la poésie contemporaine en France. D’où la conclusion: la poésie est universelle mais pas toujours.
Revue française de psychanalyse, 2011
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Recherches Semiotiques-Semiotic Inquiry, 2009
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2020
Parmi les diverses formes de discours portés sur la musique, celui que produit l'écrivain constitue un cas de figure particulier. Dans la situation qui nous retient ici, la musique est introduite dans la littérature, par le truchement de sa figure créatrice principale : le compositeur. Il peut s'agir, pour l'écrivain, d'une solution d'écriture pour dire la musique 1 , mais également d'un choix de s'exprimer, à propos d'elle, depuis un sujet, agissant, et non une oeuvre. Nous centrons notre analyse sur un ensemble de textes d'auteurs d'une même génération, nés autour de 1925, et ayant appartenu aux mouvements les plus modernistes des années soixante, tels que le Sérialisme intégral, le Structuralisme et le Nouveau roman 2. Nous retenons l'époque contemporaine en ce qu'elle met à l'épreuve, dans la littérature, la figure de l'auteur, le personnage et l'intrigue 3. Le compositeur de musique contemporaine, en outre, n'est pas une figure neutre, vis-à-vis de l'écrivain. Il écrit des notices de présentation de ses oeuvres, des critiques de celles de ses pairs, des essais théoriques, voire de la fiction 4. L'intention littéraire y est, selon les cas, palpable. Il s'agit donc ici de s'interroger sur la manière dont l'écrivain « met le compositeur en oeuvre ». À quelles représentations, catégorisations, et modes d'adresse au lecteur recourt-il dans ses écrits ? Contribuer à répondre à cet ensemble d'interrogations liées nous permet de saisir, de manière située, comment se manifestent les partages d'autorité entre ces deux figures de créateurs, par la médiation de l'écriture. L'approche sociologique, notamment qualitative et compréhensive, est conviée ici, s'agissant d'analyser une relation de sujet à sujet. L'analyse thématique de discours, à l'échelle fine de l'étude de cas 5 , apporte son concours à l'étude, en tant qu'outil de validation. Elle respecte le caractère enchâssé de l'écriture, a fortiori dans le type de textes que nous avons sélectionnés. Nous privilégions dans notre corpus d'étude les formats courts, aux intentions à la fois littéraires et communicationnelles, tels que les articles ou les entretiens, rédigés à propos de la collaboration même entre les deux créateurs. Trois binômes sont ici envisagés successivement, chacun d'eux étant illustré par deux textes. Sont retenus les écrits de Michel Foucault sur Pierre Boulez, autour de la question théorique de l'« actuel », ceux de Michel Butor sur sa collaboration osmotique avec Henri Pousseur dans l'opéra Votre Faust, enfin ceux d'André Hodeir, écrivain-compositeur, sur André Hodeir, compositeur-écrivain, au sein desquels s'observe un jeu identitaire particulièrement élaboré. Des liens divers-personnels, circonstanciés, institutionnels,
Cap-aux-Diamants: La revue d'histoire du Québec, 1986
Peintre-topograplx' de l'armée britannique, Tlxnnas Davies détaille ici les édifices aroisinant le terrain d'exercices militaires. Le style épuré et précis illustre le caractère descriptif utilisé par ces artistes officiers. Thomas Davies, La Place d'Armes à Québec, 1789. (Musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa).
Idées économiques et sociales, 2009
Distribution électronique Cairn.info pour Réseau Canopé. © Réseau Canopé. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
ESPRIT, 2018
Artists need to figure out how to make the world value their work.
Revue des sciences de l'éducation, 1998
Résumé Le présent article propose un canevas destiné à des débutants inscrits dans le programme de formation à l'enseignement des arts plastiques. Ce canevas qui a pour but de les guider dans la démarche d'interprétation critique des oeuvres d'art a été développé d'après l'observation du travail des critiques professionnels et à partir de l'expérience propre des autrices. Les opérations et les dimensions en cause dans l'interprétation ont été identifiées et ordonnées en trois phases nommées imprégnation, exploration créatice et synthèse. Réalisée dans une perspective didactique, cette étude vise à offrir des moyens concrets susceptibles d'aider les étudiants à interpréter des oeuvres de manière critique plutôt que naïve.
L’article discute la doctrine de la (double) survenance des propriétés esthétiques des œuvres musicales. Il montre qu’il convient d’examiner leur saisie en fonction des connaissances contextuelles possédées par l’auditeur ; et que l’effet produit sur la perception des propriétés expressives par la conscience de la position historique de l’œuvre s’avère généralement moins prononcé que l’effet produit sur la perception de ses propriétés artistiques.
De récentes études tendent à réévaluer, aux côtés de la notion d'atelier d'artistes qui correspond au latin officina attesté dans des inscriptions, la notion plus abstraite d'« école » 1 . Cette dernière notion se trouve ainsi réhabilitée, après avoir été longtemps considérée comme une projection impropre et artificielle de l'époque moderne et contemporaine sur l'art antique 2 . S'il n'existe pas d'écoles d'artistes au sens où il existe, par exemple, des écoles philosophiques, il est en revanche tout à fait pertinent de relever l'importance que revêt la notion de filiation artistique, qui recoupe parfois des relations de parenté réelle, dans la pratique des historiens de l'art anciens. Les liens de filiation artistique, qui sont souvent implicitement mentionnés dans les inscriptions (par exemple quand un artiste est le fils d'un autre) ont, semble-t-il, pris une importance nouvelle dans les premiers traités d'histoire de l'art composés au tournant des iv e et iii e siècle av. J.-C. par Xénocrate d'Athènes et Douris de Samos 3 . 1. Voir par exemple T.M. kristensen, « Introduction : Ateliers and artisans in Roman art and archaeology », in T.M. kristensen et B. Poulsen (dir.), Ateliers and artisans in Roman art and archaeology, JRA Supplementary series 92, Portsmouth, Rhode Island (2012), p. 7-12 ; jacquemin 2007, p. 19-31. 2. Ce remplacement de la notion d'école par celle d'atelier occupe un rôle central dans la réflexion de D. Viviers (1992) sur la sculpture archaïque. 3 Voir jacquemin 2007, p. 22-23. Les auteurs du présent article préparent une contribution consacrée en propre à la prégnance de cette notion de filiation artistique dans les théories esthétiques du iii e siècle av. J.-C., sous le titre « Mimesis et filiation artistique : la question du style de Lysippe et de ses disciples dans l'épigramme 62 A.-B. de Posidippe et chez Pline l'Ancien (NH 34, 66) », pour le dossier « The Rhetoric of Old and New in the Hellenistic Period » dirigé par A. Faulkner dans un prochain numéro de la revue Aitia. Regards sur la culture hellénistique au xxi e siècle. É. Prioux, e. santin
Perspective, Joëlle Zask, « Spectateur ou regardeur ? Remarques sur « l’art public » », Perspective [En ligne], 1 | 2015, URL : http:// perspective.revues.org/5782, 2015
Les poèmes écrits sont suffisants pour leur étude, leur analyse littéraire ou commentaire stylistique. Ils se suffisent à eux-mêmes. Mais de nos jours, au regard du désintérêt pour le genre poétique, une autre approchedevrait être conseillée pour leur étude afin de les rendre plus attractifs en classe. C’est dans cette perspective d’innovation de l’enseignement-apprentissage des textes poétiques que nous proposons les interprétations poétiques. En effet, les interprétations poétiques permettent de lire les poèmes écrits en les écoutant et/ou en les visionnant sur un tableau ou sur scène. Elles permettent de donner voix aux mots des poètes ou de donner à voir ces mots. Les interprétations poétiques constituent un moment d’échange fort d’émotions entre l’apprenant qui interprète et ses camarades de classe qui sont ses auditeurs
Les Cahiers du Centre de recherches historiques, 2001
Les interprètes et le droit coutumier Les éditions des coutumes du bailliage d'Amiens Martine Grinberg L'étude des éditions des coutumes du bailliage d'Amiens s'inscrit dans une interrogation sur l'histoire du droit et sur les effets de la rédaction des coutumes dans la sphère du droit, plus que sur l'histoire du livre. Cette dernière a donné lieu à de nombreux et d'excellents travaux, bien que le cas spécifique du livre de droit n'ait pas suscité de recherche globale, que le droit coutumier ait été laissé de côté, bien que les rapports qu'entretiennent le texte et son support puissent fournir des indications intéressantes. Les statistiques, que l'on a pu construire, même si elles demeurent approximatives, évaluent la part du livre de droit dans la production imprimée au XVI e siècle à 4,5 %-5 %. Quelques périodes semblent plus actives pour la production de livres, comme les années 1510-1520 et la première moitié du XVII e siècle, en particulier pour le droit français 1 , mais aussi pour la théologie et l'histoire. Le XVIII e siècle est, lui, plus propice à de grandes entreprises éditoriales de type encyclopédique dont le grand oeuvre est, pour les coutumes, constitué par le Nouveau coutumier général de Charles Bourdot de Richebourg 2 en 1724. La présence des livres de droit dans les bibliothèques 3 des grands personnages, parlementaires, magistrats, avocats est évidemment plus forte : la bibliothèque de Jacques Auguste de Thou (1553-1617) contient 8 % de livres de droit (canon et civil), celle du chancelier Séguier 8 %, de Richelieu 4,1 %. Celle du président du parlement de Rouen (1691-1703), Charles-François de Montholon, évaluée à 1 500 titres, est une des plus importantes de la Normandie : 43,7 % des titres qu'il possède sont édités au milieu du XVII e siècle, et 40,9 % des ouvrages sont des livres de droit, dont 22,6 % concernent le droit coutumier 4. Il faut entendre dans la sphère du droit, le droit canon, majoritaire dans la production du livre à la fin du Moyen Âge, le droit romain, le droit coutumier, les livres de pratiques judiciaires. Globalement, la production du livre juridique connaît une forte hausse dans les dernières années du XV e siècle 5 , en Italie, à Venise surtout et à Lyon, qui touche principalement dans un premier temps le droit romain. Le mouvement de rédaction des coutumes, lancé par l'ordonnance de Montils-les-Tours en avril 1454 et précisé par des ordonnances ultérieures 6 , aboutit à l'édition des coutumes Les interprètes et le droit coutumier Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques, 26 | 2001 Les interprètes et le droit coutumier Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques, 26 | 2001 Les lieux d'éditions confirment la prédominance parisienne. Les interprètes et le droit coutumier Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques, 26 | 2001
Classiques des sciences sociales., 2007
Rose-Marie Arbour "Identification de l'avant-garde et identité de l'artiste: les femmes et le groupe automatiste au Québec (1941-1948)". Un article publié dans la revue RACAR, XXI, 1-2/1994. pp. 7-21 (paru à l'automne 1996).
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