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2021, Le Globe. Revue genevoise de géographie
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230 pages
1 file
Thematic issue on Ecology
ECOLOGIE 2 ème Année Tronc Commun la biocénose concerne la synécologie : c'est la science qui analyse les rapports entre les individus qui appartiennent aux diverses espèces d'un même groupement et de ceux-ci avec leurs milieux.
2024
Dans cette contribution nous présentons les différents niveaux d'objectivation les plus souvent convoqués dans les discussions concernant l'écologie et les sciences de la nature. Ce parcours nous mène au monde de la vie c'est-à-dire au domaine du sens issu plus particulièrement de la perception et des sentiments qui l'accompagnent.
2014
Pour l’obtention du grade de: n ° attribué par la bibliothèque
Estudos e Pesquisas em Psicologia, 2009
Le champ organisme/environnement *-En arrièreplan du concept The field organism/environment-a last plan about this concept O campo organismo/ambiente-uma última perspectiva do conceito Jean-Marie Robine Gestalt-thérapeute didacticien, fondateur de l'Institut Français de Gestalt-thérapie-Bordeaux, France Résumé Le but de cet article est d'examiner le concept champ organisme / environnement cités les travaux de Perls et Goodman, sans prétention de développer de nouvelles perspectives sur la même. Il est souligné l'importance de ce concept, qui n'est pas simplement l'idée de l'homme / monde, mais se réfère à l'un des concepts fondamentaux de la Gestaltthérapie: la frontière de contact. Pour discuter de cette question, se racheter dans les concepts de champ en K. Lewin et organisme en Goldstein, les considérant comme des processus dynamiques, et non pas seulement un espace physique ou un état physiologique du corps. L'accent est mis sur l'expérience de la personne de la compréhension phénoménologique de ce processus comme un tout contexte. L'importance de ce paradigme pour gestalt thérapeutes traduit dans la pratique clinique, dans l'action pour la reconnaissance des formes de contact établi par le client, en fournissant de la déconstruction et actualisation d'un figure fixe lemprisonné, souvent sur une fausse prémisse de la sécurité et de protection.
Looking at how different theories of governance affect our way of understanding and treating environemental issues, from a pragmatist point of view - texte en français: les différentes théories de la gouvernance, leur conséquences pratiques d'un point de vue pragmatiste
Contemporary French and Francophone Studies, 2008
Cuaderno Isidorianum, 2021
La recherche de la solution à la crise écologique mobilise tout le monde. L’écologie scientifique a éveillé la conscience de l’homme sur le danger qui le guette s’il continue à se comporter en potentat et despote envers la création. Cependant, dans une approche très revendicative, l’écologie scientifique s’est rapidement convertie en un écologisme qui s’apparente à une idéologie verte. Ne serait-ce pas important de revisiter les bases de cet écologisme afin de lui éviter de devenir un nouveau totalitarisme ? A cet question, l’auteur répond en proposant une écologie théo-logique qui serait pour lui une prévention aux dérives de l’écologisme contemporain.
Même si elle est moins visible, la question du temps – ou des temps-occupe dans la pensée écologique ou environnementale une place aussi centrale que celles de la nature, de la technique, de l'autonomie, ou des rapports à l'espace. Il suffit pour s'en convaincre d'évoquer, parmi bien d'autres, ces quelques mots auxquels l'écologie –comme science ou comme mouvement social-nous renvoie : urgences écologiques, cycles, irréversibilités, résilience, stabilité, patrimoines, générations futures, développement durable, transitions, crises, catastrophes ; mais aussi….vitesse généralisée, anthropocène, économie stationnaire, obsolescence programmée, temps libéré ou autonome, dés accélération, lenteur ….Que ce soit pour s'en libérer ou , au contraire, pour en reprendre la maîtrise, l'approche écologique est en effet inséparable d'une réflexion sur les différentes formes de temps – les temps de la nature d'abord , mais aussi le temps social , le temps individuel et le temps politique. Elle met en évidence les contradictions-qui ne cessent de s'accentuer entre ces différentes temporalités : entre le temps long de la nature et celui de plus en plus court de la société ou de la démocratie ; mais aussi entre les rythmes qu'imposent l'organisation de travail, des systèmes techniques ou de la vie sociale et ceux qui pourraient convenir à l'individu. A travers cette confrontation des temps ce sont, de fait, toutes les dimensions – politiques, technico-économiques, anthropologiques, sociologiques – de notre vie sociale qui sont interrogées ; mais aussi nos façons de connaître et de décider qui n'accordent pas aux dynamiques d'évolution (et au long terme) la place qu'ils devraient avoir …. De nôtre difficulté « structurelle » à anticiper les crises écologiques même majeures…. à l'éloge de la lenteur, le champ des préoccupations liées à la prise en compte du temps (par l'écologie) est immense ; mais il est possible très schématiquement de les regrouper autour de trois grandes « oppositions » : entre « temps de la nature et temps social », entre « temps écologique et temps politique » et enfin entre « temps collectif et temps individuel ». TEMPS DE LA NATURE ET TEMPS DE LA SOCIETE : UN ECART CROISSANT. Agir vite, penser vite, réagir vite-mais aussi, produire, consommer, se déplacer, se divertir rapidement : voilà longtemps que la modernité a été définie comme le passage de « sociétés lentes » à « des sociétés rapides » ; et donc capables de maîtriser le temps. Baudelaire-déjà-y voyait le règne « de ce qui s'évanouit aussitôt, du transitoire, du fugitif, du contingent ». Mais depuis le milieu du XIX me siècle le temps social a connu une accélération et des transformations que sans doute celui-ci n'aurait pas pu imaginer – comme en témoigne la simple évocation des nombreux ouvrages publiés depuis vingt ans sur ce raccourcissement du temps : « L'empire de l'éphémère » de Gilles Lipovetsky , « L'effacement de l'avenir » de P.A. Taguief, « La vitesse de libération » de Paul. Virilio, « Le sacre du présent » de Zaiki. Laidi, « Le culte de l'urgence » de Nicole Aubert, ou, plus récemment « Accélération » de Hartmut. Rosa. Aujourd'hui-avec les nouveaux moyens de communication et les opportunités ouvertes par l'économie et le progrès technique-le « présentisme », l'impatience, le « zapping » sont à leur comble, contribuant à faire de la mémoire du passé et des promesses du futur des valeurs considérablement démonétisées. Cela s'accompagne d'une certaine illusion sur nos capacités à toujours pouvoir mieux contrôler le temps, à être en permanence « maître des horloges ». En 1992, dans « Changement de pouvoir », le prospectiviste américain Alvin Tofler imaginait que grâce aux futures technologies de l'information, le consommateur, choisissant sur son clavier les produits qu'il souhaite, allait bientôt pouvoir ordonner lui-même leur fabrication, sans aucun PAGE 2
Eglises et écologie. La révolution à reculons, Genève, Labor et Fides, 2020
Introduction to the book: Eglises et écologie. La révolution à reculons, Genève, Labor et Fides, 2020
Les Mondes Darwiniens. L'évolution de l'évolution, 2011
Le concept de niche imprègne l’écologie. Comme le concept de fitness en biologie évolutive, c’est un concept central, au sens parfois peu explicité, apte à subir des glissements, jusqu’à finalement pouvoir être qualifié de tautologique (Griesemer 1992). Comme définition préliminaire, disons, sans préciser davantage, que la niche est ce qui décrit l’écologie d’une espèce, ce qui peut signifier son rôle dans l’écosystème, son habitat, etc. Le concept, inspiré par la biologie darwinienne, a connu une fortune croissante au cours du XXe siècle, à la croisée des disciplines écologiques en développement, avant de tomber en disgrâce dans les années 1980 (Chase & Leibold 2003). Dans une première partie, nous retraçons l’histoire du concept et de ses sens, de ses diverses fortunes et infortunes. Dans une deuxième partie, nous examinons plus précisément les rapports que le concept entretient avec les explications de la coexistence et de la diversité. Dans une troisième partie, nous exposons la récente controverse entre la théorie basée sur le concept de niche et la théorie neutre, et discutons son bien-fondé. En conclusion, nous revenons sur les vertus et difficultés des différents sens du concept.
Natures Sciences Sociétés, 2009
1 Ce colloque a été financé dans le cadre du programme Paysages et développement durable du ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire. L'ouvrage de Nathalie Blanc, Vers une esthétique environnementale (2008, Versailles, Quae), participe de la réflexion. Un dossier sur le thème de la restauration écologique est en cours de publication dans la revue Cybergeo. NB : certains passages de ce texte sont repris dans le numéro thématique Paysages, espaces culturels, écologie de la revue d'art canadienne RACAR, qui paraîtra en 2009 en versions imprimée et électronique.
Modern & Contemporary France, 2015
», les nations du monde sont sur le point d'entrer dans une nouvelle ère de négociations et de mise en oeuvre des politiques de développement durable. Avec trois rendezvous exceptionnels-Addis-Abeba sur le financement du développement, l'Assemblée générale des Nations unies sur l'établissement des Objectifs de développement durable (ODD) universels et la Conférence des Parties de Paris sur le changement climatique-, 2015 est une année charnière. Un cycle de deux décennies de discussions et d'expériences arrivera cette année à son apogée. Pour reprendre les mots du Secrétaire général des Nations unies, l'année 2015 offre aux dirigeants et aux peuples du monde l'occasion historique d'en finir avec la pauvreté et de construire un monde plus adapté aux besoins des êtres « L'avenir que nous voulons* », un choix politique Anne PAUGAM Directrice générale de l'Agence française de développement (AFD). Teresa RIBERA Directrice de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). * L'avenir que nous voulons est le nom du document final adopté par les 193 États-membres de l'ONU à l'issue de la Conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20 de 2012, et qui met en mouvement la plupart des processus intergouvernementaux du programme de développement pour l'après-2015. Regards sur 2014 BILAN D'UNE ANNÉE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE Les dates, les lieux et les rapports clés qui ont structuré les débats et l'action en faveur d'un développement plus durable. Agendas 2014 24 REGARDS SUR 2014 Agriculture : une technologie jamais neutre ? Le premier sujet des discussions internationales sur l'agriculture est la sécurité alimentaire actuelle et à venir, dans un contexte de croissance de la population mondiale, de limitation des ressources productives (terres, eau…) et de changements climatiques. Faire de 2014 l'Année internationale de l'agriculture familiale a ouvert un espace de discussion des modèles agricoles dominants : ici, réorienter les investissements vers les petites exploitations. Mais d'autres mots organisent les débats : « agriculture intelligente face au climat » (« climate smart agriculture ») pour répondre aux besoins d'adaptation et d'atténuation, « sustainable intensification » pour orienter l'innovation vers le double objectif d'augmenter la productivité tout en améliorant la durabilité environnementale et sociale, etc. Tous recouvrent des transformations des exploitations agricoles, voire l'adoption de technologies particulières, autour desquelles les controverses entre acteurs sont très actives. La place des OGM, technologie plus ancienne, reste tout aussi peu résolue. 9 JANVIER Le Centre de recherche international Bioversity International invite les agriculteurs et les communautés à contribuer en ligne aux espèces végétales tolérantes au stress hydrique, afin de documenter le rôle des variétés traditionnelles dans l'adaptation au changement climatique. 20-21 MARS Une enquête de la Food and Agriculture Organization (FAO), présentée à Rome (Italie), signale que les contrôles des échanges de produits destinés à l'alimentation humaine et animale ont débouché depuis 2011 sur 198 incidents en raison de la présence d'organismes génétiquement modifiés (OGM). Les cargaisons venaient principalement des États-Unis, du Canada et de la Chine, et concernaient des graines de lin, du riz, du maïs et de la papaye. L'enquête signale aussi que 55 pays ont des politiques de tolérance zéro pour les espèces végétales génétiquement modifiées non autorisées. 23 MAI L'État du Vermont signe la première loi des États-Unis exigeant la labellisation des aliments contenant des OGM. 6 JUIN Une étude de la FAO promeut une approche « intelligente face au climat », non seulement pour conjurer les crises de sécurité alimentaire, mais aussi pour soutenir un renouveau économique et agricole dans les zones rurales. 22 JUILLET Une étude universitaire américaine souligne le coût environnemental bien plus élevé de production de viande de boeuf, la plus consommée aux États-Unis, par rapport à toute autre protéine animale. 24 JUILLET Le Partenariat mondial sur les sols (PMS-Global Soil Partnership, GSP) adopte un plan mondial d'action demandant notamment la mise en oeuvre de réglementations rigoureuses et une augmentation des investissements dans la gestion durable des sols afin d'améliorer la sécurité alimentaire et de lutter contre la pauvreté. 16 SEPTEMBRE Action contre la faim, le CCFD-Terre Solidaire et Oxfam France dénoncent l'opacité de la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (NASAN) lancée en 2012 par le G8. Sous le slogan « La faim, un business comme un autre », les ONG dénoncent les choix technologiques induits et l'implication de grands agro-industriels au détriment d'un renforcement de l'agriculture familiale ou de l'agro-écologie. 28 JANVIER Le Togo arrête un Vietnamien avec une cargaison de 4 tonnes d'ivoire-soit les défenses de 500 éléphants, tués en Afrique centrale, pour une valeur marchande de 8 millions de dollars. 29 JANVIER La Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification insiste dans une publication sur les causes environnementales de l'instabilité dans beaucoup de pays-la perte de productivité des sols, le manque d'eau provoquent des migrations, voire des conflits. 14 AVRIL La Cour d'appel du district de Columbia (États-Unis) rend un jugement sur la « disposition sur les minerais du conflit »-section 1502 du Dodd-Frank Act régulant notamment les activités des entreprises américaines à l'étranger. La Cour rejette les recours d'industriels, sans aller jusqu'à imposer une mention « liée au conflit en République démocratique du Congo (RDC) » sur les produits incriminés. 18 SEPTEMBRE La France adopte une loi imposant aux entreprises pétrolières, gazières, minières et forestières de publier un rapport annuel sur tous les paiements faits à des gouvernements, pays par pays et projet par projet. Cette loi répond à la directive adoptée par l'UE en 2013. 9 OCTOBRE Vingt-cinq compagnies pétrolières et gazières birmanes publient pour la première fois l'identité de leurs propriétaires et leur possible connexion politique. Un pas salué vers une gestion plus transparente des ressources du pays. REGARDS SUR 2014 La forêt, toujours au centre de la durabilité La mobilisation contre la déforestation est l'une des plus anciennes luttes écologistes. Malgré le renforcement des appareils légaux, l'exploitation illégale et la concurrence avec l'extension des terres agricoles continuent de menacer les forêts tropicales. Les succès enregistrés par des pays comme le Brésil restent fragiles. L'agenda international, devant la persistance des menaces et dans un contexte où la lutte contre la déforestation est l'un des enjeux phares de la négociation climatique, reste donc celui de la gouvernance : responsabilité du secteur privé, droits des communautés locales, labellisation des exploitations et des filières, collecte participative ou transparence des données sur la déforestation... 6 JANVIER Dans un contexte de dénonciation de pressions politiques pour contourner les lois environnementales pour certains projets, la Cour suprême de New Delhi (Inde) demande au gouvernement de nommer des régulateurs chargés du suivi de la politique forestière, à l'échelle nationale ainsi que dans le maximum d'États possibles. 33 AGENDAS 2014 émissions globales. Un argument pour la conservation des forêts tropicales, selon les auteurs. 23 JUIN La FAO publie son rapport annuel sur la Situation des forêts du monde. L'étude documente l'importance des forêts pour produire l'énergie, les matériaux de construction, les médicaments ou l'alimentation nécessaires à la vie humaine. 23 SEPTEMBRE Trente pays et trente entreprises signent la Déclaration de New York sur les forêts, s'engageant à diviser par deux le recul des forêts d'ici 2020 et à l'arrêter complètement d'ici 2030. Le succès réduirait les émissions globales de CO 2 de 4,5 à 8,8 milliards de tonnes chaque année. Un financement à hauteur de 1 milliard de dollars est annoncé. La non-participation du Brésil réduit la portée du texte. 10 OCTOBRE La FAO propose un logiciel gratuit pour assister les pays en développement qui, à 80 %, déclarent rencontrer des difficultés dans la collecte des données forestières. Développé avec le soutien des gouvernements finnois et allemand, Open Foris aide à mener un inventaire forestier complet-évaluation, conception, planification, collecte et traitement des données sur le terrain, estimation, analyse et notification. 15 OCTOBRE Greenpeace dénonce des filières illégales permettant à des arbres abattus clandestinement en Amazonie brésilienne d'être exportés légalement vers la France, la Belgique, la Suède et les Pays-Bas. Les arbres sont transportés la nuit en grumiers dans des scieries qui ensuite traitent et exportent le bois comme s'il était d'origine légale. 26 NOVEMBRE Le Brésil annonce un recul de 18 % de la déforestation en Amazonie entre 2013 et 2014 et une division du rythme par sept depuis 2004. Ces résultats établis par l'utilisation de surveillance satellitaire sont contestés par des ONG qui s'appuient sur des observations tirées de Google Earth pour dénoncer au contraire une reprise de la déforestation amazonienne. 7 DÉCEMBRE Un cinquième satellite sino-brésilien (Cbers-4) est lancé depuis la Chine. Il est destiné notamment à surveiller la déforestation en Amazonie. Développés à égalité entre les deux pays, ces satellites de télédétection sont le fruit d'un accord signé entre la Chine et le Brésil en 1988. Le premier a été mis en orbite en 1999. 19 DÉCEMBRE Une étude universitaire américaine identifie 125 millions d'hectares de terres non forestières pour l'extension agricole. Privilégier ces terres permettrait de ne pas détruire de nouvelles forêts tropicales et d'éviter l'émission de 13 milliards de tonnes de dioxyde de carbone-soit les émissions mondiales annuelles des centrales au charbon. ➜...
Laudato si’ : pour une écologie intégrale, dir. Gilles Danroc et Emmanuel Cazanave, Perpignan / Paris, Artège / Lethielleux, 2016, 436 p., p. 339-359
La présente livraison exprime pour tous publics les travaux d’une session inter et pluri disciplinaire portant sur l’encyclique du pape François : «Laudato si’» de 2015. Cette session a été conjointement organisée par la faculté de théologie (FDT) et par l’Institut d’études religieuses et pasto- rales (IERP) de l’Institut Catholique de Toulouse.
RETM 324 Hors série, 19-35, 2024
Cet article présente un environnement-tuteur d'apprentissage pouvant s'insérer dans une plate-forme de FOAD permettant à des étudiants de prendre connaissance et de réviser des contenus de cours. Cet environnement puise son originalité dans le fait qu'il allie une approche cognitive et des références à l'apprentissage dialogique pour permettre : -de fournir aux apprenants les cours les plus pertinents à étudier étant donné leur compréhension du cours ; -de délivrer des feedback sur la compréhension d'un cours et le contenu de résumés produits sur ce même cours ; -de renvoyer des feedback sur les fils de discussions menées dans des chats.
Epistémocritique, 2024
À mon ami Fabien Colombo, avec ma profonde gratitude pour nos échanges. Partout où quelque chose vit, il y a, ouvert quelque part, un registre où le temps s'inscrit. Bergson, L'Évolution créatrice, p. 16 De formulation moderne (entre 1875 et 1926 pour son explicitation stricto sensu), le concept de biosphère est au coeur d'une série de formulations par lesquelles se dit l'interaction et l'interdépendanceentanglemententre les dimensions vivante, organique, biologique (bios), minérale, rocheuse (litho-sphère), gazeuse (atmo-sphère) et aquatique (hydro-sphère) qui tissent la surface habitable de la planète Terre. D'usage encore fréquent même si elle se transforme, par exemple en « écosphère 1 » (Cole, 83-92), cette notion voisine avec d'autres conceptualisations holistiques de la Terre telles que le cosmos (grec puis humboldtien), la Gaïa de Lynn Margulis et James Lovelock à Bruno Latour, ou plus récemment, cette Terraforma en tant que « forme de la Terre qui se forme elle-même » (Latour, préface Aït-Touati et al., np), une Terre incognita que les vivants terraforment et recomposent sans cesse, et que la cartographie innovante de Frédérique Aït-Touati, Alexandra Arènes et Axelle Grégoire retourne aujourd'hui comme un gant, pour en manifester les aspects inaperçus, restant à observer et décrire. On reconnaît dans ces « alliances nouvelles », déjà suggérées par Ilya Prigogine et Isabelle Stengers 2 , l'un des jalons les plus importants de l'histoire des idées récente quant aux conceptualisations de la nature. Des alliances préférablement tournées vers « les vivants », puisque ce sont eux, ici, qui « laissent des traces » et « construisent le territoire ». Or cette même
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