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1996
Antonin Artaud et James Joyce posent a la litterature une meme question : comment produire un texte qui soit un corps vivant, comment inventer un espace d’ecriture ou se renouent les liens entre corps et psyche ? Leur œuvre les situe au cœur de la crise moderne des identites : peu a l’aise a l’interieur du cadre identitaire de nos subjectivites ordinaires (l’appartenance sexuelle, linguistique ou communautaire), ils se disent coupes de leur chair, exiles dans un monde ou les langues epuisees echouent a symboliser un corps vivant. Luttant contre le dedoublement, la schize (Artaud), la phobie sterilisante des corps pourrissants que peine a dire la langue de l’esthete (Joyce), ils entreprennent de reconstruire dans l’ecriture le corps qui leur fait defaut. Mort et resurrection des signes et des corps, tel est le theme majeur du Wake. L’un et l’autre s’efforcent d’assurer la releve d’un pouvoir procreateur contamine par la mort et que n’incarnent plus des peres et meres defaillants, tou...
2009
Parmi tous ces amis, je souhaite en signaler un, qui a considérablement contribué à mes réflexions. Il s'agit de J. Stavo-Debauge. Il est nécessaire également de mentionner le groupe des « widmériens », dont on sait qu'ils gravitent quelque part entre Fribourg et le reste du monde. Ainsi, pour les praticiens de la sociologie inspirée par notre maître : D. Acklin, A. Bovet, J. Hedström, C. Terzi. Et pour la famille (essayez une analyse de catégorisations) : R. Boronat-Widmer, F. Widmer et V. Widmer, H. Peiry. Il me faut à présent rappeler plus succinctement celles et ceux qui ont pris le temps de réfléchir avec moi, me donner un coup de main, le moment venu, ou, tout simplement, me témoigner leur amitié.
Po&sie, 2016
Distribution électronique Cairn.info pour Belin. © Belin. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Le texte au corps Dieudonné Niangouna et Bill Kouélany : de l'écriture à la performance par Diane Chavelet Bill Kouélany et Dieudonné Niangouna, respectivement nés en 1965 et 1976 à Brazzaville, reconnus l'une dans le champ des arts plastiques congolais et international depuis 1994, l'autre dans celui du théâtre francophone (depuis 2002) et international (depuis 2011), ont en commun une production écrite très dense dont la visibilité semble proportionnellement faible. Les premières productions littéraires connues de Dieudonné Niangouna sont datées de 1998, et sont restées entièrement inédites jusqu'en 2007, année où il a trouvé en Daniel Besace, directeur éditorial aux confidentielles éditions Carnets Livres, un éditeur fidèle. La prestigieuse maison d'édition « Les solitaires intempestifs » créée par Jean-Luc Lagarce en 1992, prend en charge la publication d'une partie de son oeuvre théâtrale en 2010 1. À partir de 2013, année où il est invité en qualité d'artiste associé par Vincent Beaudriller au festival d'Avignon, « Les solitaires » relaient de plus en plus régulièrement la publication de sa production théâtrale. Si certains de ses courts récits et de ses poèmes trouvent leur place dans les anthologies de Daniel Besace 2 , son oeuvre romanesque est en revanche à ce jour entièrement inédite 3. L'oeuvre écrite de Bill Kouélany n'a à ce jour jamais été publiée et comporte deux récits, l'un allégorique, Vagabondages (1989), l'autre directement autobiographique, Encre de Chine (2009), deux versions majeures (1990 ; 2001) d'une autobiographiefleuve, Extrait d'acte de naissance, partiellement adaptée à la scène par l'auteure en 2015 à Brazzaville 4 , ainsi que de deux pièces de théâtre 5. Parallèlement à sa production littéraire, son oeuvre plastique et de vidéaste a été exposée depuis 1990 (Brazzaville, Congo Brazzaville ; Douala, Cameroun ; Kinshasa, RDC) diffusée à l'international depuis 2007 par la galerie Peter Hermann (Berlin) et la galerie RDV (Nantes) et couronnée par le Prix de la Francophonie (France, 2006) et le Prix Montalvo Arts Center (USA, 2006).
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
2005
Texte-corps Le texte comme corps vivant dans Jacques le fatalista et son maitre de Denis Diderot Dóra SZÉKESI Le corps est omniprésent dans l'écriture diderotienne : « it faut á Diderot un corps (des corps) pour lire et comprendre le monde et les hommes, un corps (des corps) pour penser, un corps (des corps) pour écrire » I. Le texte de Jacques le fataliste et son maitre donne l'impression d'un tout vivant, it apparait au lecteur comme un corps. La présence complexe du corps dans le texte, dans le corps du texte, est un phénoméne tangible. Le texte de Jacques repose sur une structure biologique, des notions biologiques s'appliquent au niveau du texte. Les histoires se comportent comme des molécules, elles réagissent les unes aux autres, entrent dans un rapport d'interdépendance et s'agrégent « pour former l'étre qu'est le roman entier » 2. L'ceuvre diderotienne est mue par une énergie inlassable. Cette énergie textuelle est assurée entre autres par la parole, par les mouvements du corps des personnages et par leur présence physique dans le texte. Se liant á la catégorie du vivant, plusieurs éléments textuels se référent au corps. Certains éléments sont dans une relation directe avec le corps dont ils forment des parties intégrantes, notamment les gestes, les mouvements et la voix ; d'autres s'y lient d'une fa9on indirecte, ils entrent dans le corps ou ils le touchent comme les aliments, les objets ou le cheval. La relation de ces éléments avec le corps peut étre projetée au niveau de la structure textuelle. Ainsi, le texte se manifeste comme mouvant, visible, audible et vivant. L'objectif de cet article est de démontrer qu'il existe un paralléle entre le texte et le corps. Notre intention est de mettre l'accent sur la nature organique du texte en y appliquant des concepts liés au corps. Ce faisant, nous aborderons la métaphore « texte-corps » d'aprés plusieurs points de vue á l'aide des éléments textuels mentionnés ci-dessus. Jacques a été considéré longtemps comme une oeuvre d'improvisation, comme un ouvrage sans structure. Ce n'est qu'aprés 1950 que l'on commence á souligner dans le texte la présence d'une originalité structurale. Malgré le fait que le texte net du rapprochement de parties distinctes, it dispose d'une cohérence, voire d'une architecture ferme. Néanmoins, le texte donne l'impression de l'improvisitation, d'une esquisse dans le sens que lui attribue Michel Delon qui le considére comme une énergie pure, « le germe d'une énergie qui s'épanouit de l'imagination de chacun » 3. LABROSSE, Claude, « Diderot ou le corps-hiéroglyphe », in Journées Diderot, organisées par le
Revue internationale Henry Bauchau. L’écriture à l’écoute
L’étude propose d’observer la genèse du recueil poétique « Lecture du corps », inclus dans La Chine intérieure. Elle montre d’abord comment le poème prend forme dans et par la matière et éclaire comment Henry Bauchau vit la création corporellement, ce dont le poème se fait l’écho. Elle éclaire la présence de flux et de reflux, l’importance des espaces, et explique le caractère essentiel du mouvement de retrait, de réduction, de condensation, qui permet l’élaboration architecturale du poème dans les blasons du corps.
Actas Del Ii Coloquio Sobre Los Estudios De Filologia Francesa En La Universidad Espanola 1994 Isbn 84 88255 52 7 Pags 377 382, 1994
L'étude dont je vais parler ici et que j'intitule «L'image du corps et l'écriture dans l'oeuvre de M. Duras» a été présentée à Salamanca en octobre 1992 comme Thèse de Doctorat sous un titre plus syncrétique: «La texture du désir». Ce titre-ci visait la réunion de la matérialité de l'écriture durassienne avec une force de désir qui vient incider sur elle; un désir dont la description, de même que celle de son sujet et celle de son objet, veut être cernée dans la première partie de l'étude, intitulée «Aspects de la relation d'altérité». La deuxième et la troisième parties se partagent deux acceptions du mot «texture»: l'une parle de la perception sensible de la composition et de l'image des corps et elle est traduite sous le titre «L'intelligence du corps»; l'autre signifie la disposition et l'enchaînement des éléments qui composent un texte et elle détermine la troisième partie de l'étude, appelée «La passion de l'écriture». Rendre compte de ce en quoi consiste le désir au sein de l'oeuvre durassienne oblige, pour commencer, à avoir recours à une description très ouverte: celle d'un mouvement qui prétend capturer, posséder ou s'incorporer comme propre ce qui est impossible à capturer, à posséder ou à s'incorporer: ce qui est radicalement étranger, ce qui jamais ne pourra faire partie de soi-même, ce qui est définitivement «autre». L'oeuvre durassienne observe cette distance entre le «même» et «l'autre» sans défaillir dans l'intention de les fondre; elle observe cet interdit essentiel en même temps qu'elle essaie de le transgresser, et elle reste suspendue en inutile tension fusionnelle. Ce désir subsiste nourri par son propre manque de satisfaction, immobilisé mais sans repos, car on désire toujours un impossible-et ceci est le signe du désir, à la différence du besoin. Imaginez une scène où un archer tend son arc à l'extrême, et dont la flèche, sur le point de partir, est perçue indécise et vacillant entre une immobilité tendue et un mouvement irréfrénable. Imaginez aussi cette scène coupée d'un autre espace où serait le but de la flèche, et voyez les yeux de l'archer perdus, tournés vers cet espace dont il est séparé. Celleci est la scène de l'écriture durassienne, dans laquelle le lisible désigne un indicible; la flèche et le regard de l'archer sont des experssions d'une tension que le texte partage, des formes du désir pour un objet absent; le regard de l'archer et sa flèche l'énoncent sans le montrer-silencieusement, comme le texte-; l'archer ne pourra jamais posséder cet objet,
2017
L’édification d’un monument comme celui de la Renaissance suscite et suscitera un intérêt d’autant plus stimulant et progressif que les débats qu’elle inspire s’inscrivent dans un champ socio-historique, artistique, philosophique, économique et religieux qu’il nous faut, en permanence, interroger pour conjurer l’intolérance et la régression, de façon à promouvoir davantage l’unité africaine et le panafricanisme, à travers la Renaissance. C’est pourquoi la présente contribution postule qu’il existe un pont sémantique éminemment original entre la vision senghorienne de l’avenir de la renaissance, telle qu’esquissée avec génie dans le désormais célèbre discours d’ouverture du Premier Festival des Arts Nègres de 1966 et celle wadienne, intelligemment traduite à travers le Monument de la Renaissance. Pour en appréhender et illustrer la pertinence, notre analyse explore (grâce, entre autres, aux schèmes liés à la verticalité et aux profondeurs) deux corps (celui de « Femme nue, femme noire » et celui de la statue de Ouakam), ainsi que deux sites d’écriture, Freedom Park (Pretoria) et Ouakam (Dakar), dont les similitudes conceptuelles puisent leurs racines dans la Renaissance.
Carnets, 2017
Revue électronique d'études françaises de l'APEF
Esprit-peste artaudien, le jeu de désir dans les performances contemporaines : du corps pestiféré d'Antonin Artaud au corps contaminé de Gina Pane, 2023
Référence électronique Rezvan Zandieh, « Esprit-peste artaudien, le jeu de désir dans les performances contemporaines : du corps pestiféré d'Antonin Artaud au corps contaminé de Gina Pane »,
2019
français dans le cadre du fonds de production circles, le Phénix-scène nationale valenciennes Création 2013 Durée : 1h10 Danse/musique Tarif M CHRISTIAN RIZZO L'ASSOCIATION FRAGILE d'après une histoire vraie 11.2.-14.2. Salle Charles Apothéloz Partie intégrante du projet, j'ai confié l'écriture musicale (et son interprétation en live) aux batteurs/compositeurs Didier Ambact et King Q4. Deux batteries donc, aux confins de rythmiques tribales et sonorités rock psychédélique, qui entretiendront une relation entre dialogue et «battle» pour offrir une zone de tension à la danse et à la lumière atmosphérique de Caty Olive.
La détestable humanité se fait un enfer préparatoire Charles Baudelaire Dans un livre récent sur le clonage humain, un philosophe tente de penser ce phénomène en se plaçant délibérément après coup. Cette posture du « comme si » a, selon lui, l'avantage d'éviter 4 Cf. E.
Spirale : Arts • Lettres • Sciences humaines, 2004
Autour de Alain Nadaud
De roman archéologique en fiction métaphysique, Alain Nadaud a composé avec érudition et sensualité une oeuvre lettrée. Le Livre des malédictions en est la preuve, non pas seulement parce qu'il a reçu le Grand Prix du roman de la Société des Gens de Lettres en 1995, mais parce qu'il s'y joue une fascination sinon une fantasmagorie pour la lettre et les lettres. C'est ce que j'aimerais appeler un fétichisme lettré, pour dire l'étrange alliance de sensualité et de culture, de raison et d'imagination.
J. J. Courtine (2006 :7) écrit dans l'introduction de son ouvrage dédiée à l'histoire du corps que le XX ème siècle a inventé le corps tel quel l'on le comprend aujourd'hui. Cette idée serait dérivée d'une célèbre phrase extrait d'Ecce Homo de Nietzche: «Demeurer le moins possible assis : ne prêter foi à aucune pensée qui n'ait été composée au grand air, dans le libre mouvement du corps -à aucune idée où les muscles n'aient été aussi de la fête». Non seulement la philosophie contribue à cette exaltation du corps, mais aussi la psychanalyse avec Freud, étant donné son affirmation que l'inconscient parle à travers le corps. À la suite de Freud, Edmond Husserl déclare que le corps est le «berceau de toute signification» et Merleau-Ponti voit le corps comme l'«incarnation de la conscience».
Revue des Etudes Latines 93, p. 173-187, 2016
Les modalités de représentation du corps, objet plastique par excellence, tendent à apparaître comme de véritables marqueurs génériques dans le cadre de la poésie antique. Le corpus horatien, qui se caractérise justement par sa diversité dans la pratique des genres, le démontre aisément. Les Satires, d’abord, dévoilent une corporalité nue ou, du moins, dégagée de toute entrave à l’observation ; une logique de l’ostentation, fondée sur un attachement à la matière, est effectivement adoptée, et le poète lui-même, enclin à l’autoreprésentation, ne manque pas de s’y inscrire. Les Épodes, quant à elles, font plutôt du corps la cible d’attaques virulentes. Le discours iambique entend mortifier son destinataire, et le corps de ce dernier, blessé par le poinçon du poète, ne saurait en ressortir indemne. Dans les Odes, la perspective change. Les désignations corporelles se veulent plus aériennes, conformément à la volonté horatienne de figurer au panthéon de la poésie lyrique. Au sein du Carmen II, 20, la métamorphose du uates en cygne, qui présente de surprenants détails anatomiques, semble toutefois rappeler que la création poétique demeure avant tout une expérience humaine. Enfin, la confrontation du corps aux concepts de l’art poétique dans l’Épître aux Pisons trahit la propension d’Horace à mettre la théorie en images.
Spirale Arts Lettres Sciences Humaines, 2002
Fabula / Les colloques - Écrivains en performance, 2019
Le décentrement du littéraire vers les mondes de l'art J'ai choisi de m'intéresser ici à deux performances d'écrivains : Peux-je ? de Charles Pennequin et du danseur et chorégraphe Dominique Jégou, et Mon corps n'obéit plus de Yoann Thommerel. Je voudrais tout d'abord préciser de quel type de performance il s'agit. Dans une acception large du mot, toute lecture publique, et même une communication à un colloque, sont des performances. Tel que je l'emploie ici pour qualifier celle de Charles Pennequin et Dominique Jégou et celle de Yoann Thommerel, le mot renvoie toutefois à la catégorie de performance en art, en tant que son emploi pour désigner des pratiques littéraires performancielles se calque alors sur celui qui a cours dans le champ de l'art. Ce renvoi n'est pas arbitraire. Déjà, ces performances sont légitimées comme telles institutionnellement. J'ai vu Peux-je ? le 28.10.2012 à Gentilly, au Générateur, qui se présente comme « un lieu d'art et de performances » . Peux-je ? y était au 1 programme du festival frasq, dont le sous-titre est « rencontres de la performance » . Mon corps 2 n'obéit plus, je l'ai vue le 13.1.2017 aux Laboratoires d'Aubervilliers, qui se présentent comme « un lieu de recherche et de création », « un outil dédié à la recherche artistique » . Le Générateur et 3 les Laboratoires d'Aubervilliers sont identifiés comme des centres d'art. Ces performances s'inscrivent donc dans un circuit événementiel particulier, duquel la littérature n'est pas absente, mais où elle est minoritaire. Par rapport aux délimitations d'un champ littéraire plus conventionnel, elles sont décentrées. Pour Peux-je ?, le décentrement est d'autant plus effectif qu'il s'agit d'un duo entre un écrivain, Charles Pennequin, qui est clairement identifié comme poète performeur, et un danseur et chorégraphe, Dominique Jégou, c'est donc un duo transdisciplinaire. Or il est courant, quand on ne peut ranger une proposition sous aucune catégorie disciplinaire déterminée, qu'on ait http://legenerateur.com/. Dernière consultation le 20.7.2018. 1 http://www.frasq.com/. Dernière consultation le 20.7.2018. 2 http://www.leslaboratoires.org/projet/devenez-ami-e-s-des-labos, http://www.leslaboratoires.org/simplenews/ 3 janv2013. Dernières consultations le 20.7.2018. 1
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