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2018, Revue d'histoire de l'Amérique française
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Tous droits réservés © Institut d'histoire de l'Amérique française, 2018 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de
Horizons philosophiques, 2000
Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
2020
De juin 2013 à février 2015, l'auteure a mené plusieurs entretiens avec Peter Fischli. C'est lors de notre première conversation, dans l'atelier à Dietikon, que l'artiste a fait retour sur sa jeunesse et ses débuts. 8 Ileana Parvu ici un mouvement plus général d'ébranlement des anciennes hiérarchies, une attaque menée contre la haute culture, mais Fischli décrit l'attention prêtée aux livres de Jack Kerouac, William Burroughs, Charles Bukowski, Robert Crumb ainsi que leurs relations avec les milieux underground de la musique et du cinéma comme une façon de ne pas regarder uniquement du côté de l'art visuel. À la faveur de l'évocation de cette voie « parallèle » qui dans les années 1960 longerait le domaine artistique, le terme « postmodernisme » s'introduit dans la conversation 4. Ce qu'il désigne quand Fischli l'emploie, c'est un estompement du modernisme. Des « dogmes » qui perdent de leur actualité, des voix qui s'éloignent au point de devenir inaudibles 5. Une période s'effacerait afin qu'une autre voie le jour. À l'aide de son préfixe, le mot lui-même énonce la succession : le postmodernisme vient après, il se coule dans la place que laisse le modernisme. Jean-François Lyotard note que le « post-», qui donne lieu à « une séquence diachronique de périodes dont chacune est pour elle-même clairement identifiable », « indique quelque chose comme une conversion : une nouvelle direction après la précédente 6 ». Comprendre le postmodernisme comme une époque succédant à une autre ne manque pas pourtant de poser problème au regard de l'incertitude pesant sur ses rapports avec la notion d'histoire. Lyotard estime que la succession de périodes est une mise en forme historique proprement moderne. Elle serait à ce titre incapable de rendre compte du postmodernisme 7. Fredric Jameson décrit le travail de l'historien, quand celui-ci porte sur le postmodernisme, comme « un effort pour prendre, sans instrument, la température de l'époque, et cela dans une situation où l'on n'est même pas sûr qu'existe encore quelque chose d'aussi cohérent qu'une "époque", un Zeitgeist, un "système" ou une "situation actuelle 8 " ». Mais si l'on revient à l'ancrage premier du terme « postmodernisme », on le voit désigner nettement une rupture. C'est en effet dans le domaine de l'architecture que l'on s'est mis à employer ce mot afin de signifier l'essoufflement du Mouvement moderne. Aussi n'est-il pas étonnant que Lyotard se tourne vers les architectes Paolo Portoghesi et Vittorio Gregotti quand il examine le sens concret du terme 9. De son côté, l'architecte et historien Charles Jencks n'a pas hésité à dater avec la plus grande précision « la mort » de 4 P. Fischli, Entretien dans l'atelier avec l'auteure, juin 2013 : « Was sowohl David als auch mich ausmachte, war unser Interesse an Subkultur, parallel zu unserem Interesse an Kunst der 1960er Jahre. Das stand am Umbruch der Moderne zur Postmoderne. » 5 Ibid. : « Allerdings nahm ich das damals gar nicht so wahr, sondern man merkte einfach, es ist eine neue Zeit und die Dogmen des Modernismus werden schwächer und schwächer. » 6
In Situ, 2005
Ce document a été généré automatiquement le 20 avril 2019. In Situ Revues des patrimoines est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 4.0 International.
Cahiers de recherche sociologique, 1995
... S'alimentant de travaux menés en science politique et en sociologie, les reflexions proposéesici abordent la ques-tion des ... Jacques BEAUCHEMIN Gilles BOURQUE et Jules DUCHASTEL pour le GRADIP Département de sociologie Université du Québec à Montréal ...
Voix et Images, 1989
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Protée, 2007
Notre passion pour l’archive se nourrit d'un certain renoncement à l'emportement romanesque : le rapport d'attestation, de conservation, voire de sidération que l’écriture de l’archive nous invite à entretenir avec notre passé n’est pas sans lien avec ce que Ricoeur appelait la « nuit de l'entendement narratif ». La documentation collectée par Roquentin dans La Nausée, le rassemblement d’un répertoire photographique du monde proustien par Roland Barthes, le goût actuel des récits de filiation sont autant d’exemples permettant d’observer le triomphe durable du thème mémoriel et sa force émotionnelle, mais aussi de l’associer à une crise déjà ancienne du récit prospectif dont cet article souhaite exposer les enjeux.
Revue Russe, 2001
Le chantier de l'Etat Pendant les années 1990, parler de l'État en Russie avait une conno tation un peu dépassée et conservatrice. L'histoire se faisait contre l'État, contre l'ancien empire, contre le pouvoir centralisé et arbitraire. La Russie politique vivait au rythme d'autres réalités : les libertés, le citoyen, l'entre prise, la découverte du monde extérieur, l'appropriation des biens jus qu'alors monopolisés par l'État, et toutes les difficultés quotidiennes qui accompagnaient ces transformations. Aujourd'hui, l'État est redevenu un thème central mais dans un ques tionnement novateur et porteur d'incertitudes et d'incompréhension entre les gouvernants et la société : les questions de la responsabilité politique, du service public, de l'organisation fédérale de la Russie sont posées avec un sentiment d'urgence, comme des problèmes fondamentaux qui n'avaient jusqu'alors pas été sérieusement discutés et traités. Comment expliquer l'éclipse de la question de 1' État pendant la décennie passée ? Les quatre temps En reprenant rapidement le fil historique des événements depuis les réformes de Mikhaïl Gorbatchev, plusieurs périodes se dégagent. Et c'est en suivant ces étapes que je tenterai d'expliquer pourquoi la question de l'État, de lares publica, s'est replacée dans le débat public avec un tel retard et un tel décalage. La première période, les dernières années Gorbatchev, est la période que je qualifierai d'idéologique. On vivait la fin du communisme, la fin de l'U.R.S.S. On était dans une période d'ouverture, de découverte, où la grande nouveauté était véritablement les libertés, l'entrée dans le monde, c'est-à-dire la possibilité de se frotter à des réalités autres, et une envie de découvrir cette diversité. En un temps très court, le langage et le compor tement à l'égard de la classe dirigeante se transforment dans la société en Russie comme dans les autres républiques soviétiques. Les interprétations, les espoirs, les frustrations s'expriment de manière à la fois idéologique et émotive. Ensuite commence la période économique. C'est le tout début de la présidence d'Eltsine, de 1991 à 1993 environ. Le discours public est large ment occupé par les thèmes économiques : la propriété privée, la privati sation, les échanges avec l'extérieur, le marché. Bien entendu, dans ce voca bulaire du nouveau capitalisme s'expriment aussi les désirs de prospérité, de mieux-vivre et donc de changement de société. Mais les pouvoirs publics à Moscou n'inscrivent pas explicitement leurs mesures économiques dans un Marie Mendras est chercheur au C.N.R.S. et au Centre d'études et de recherches internationales (CERI). Elle enseigne à l'Institut national des Sciences politiques.
Études internationales, 2007
Résumé Walter Benjamin, Carl Schmitt puis Giorgio Agamben ont chacun remis en cause l’idée de norme, dans l’État confronté à la violence, à partir de la notion d’exception. Or l’état d’exception revient à traiter juridiquement d’une matière politique et à occulter le déclencheur, réel ou fantasmé, de l’exception juridique, à savoir la guerre. Une proposition pour comprendre conjointement la difficulté du droit à s’ajuster au surgissement de la violence et l’explosion des formes de guerre répertoriées par l’histoire, consiste à abandonner l’idée de fiction juridique au profit de « fictions politiques ». Ce faisant on substitue à la notion de norme celle, plus descriptive, du phénomène de la violence collective, de « référence » à un type abstrait de guerre pour mesurer les guerres réelles. C’est à cette condition que l’on peut repenser l’exception et son déclencheur, ainsi que l’indétermination première entre guerre extérieure et guerre intérieure.
IdeAs [en ligne], Dossier Le Venezuela en crise : entre polarisation politique aiguë et effondrement du mode de développement, 10, Automne 2017 / Hiver 2018, Mis en ligne le 19 décembre 2017
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Quaderni. Communication, technologies, pouvoir, 2012
Revue française de science politique, 2014
Globe: revue internationale d'études québécoises, 2004
Critique d'art, 2020