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2010, Topique
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Transversalités 118 (2011) 161-175
Contemporary martyrdom and its relation to potential reconciliation in conflicted areas
Supplément à la revue l’Eglise dans le Monde (EdM), 2004
The author of this article considers the ecclesiology of martyrdom. The thoughts of author are based on the doctrine of Clement of Alexandria. The author considers that the martyrdom isn`t an occasional or isolated phenomenon in the Church, but it is its quintessence. The martyrs saw death as the culmination of life, the struggle against evil. The author used quotes of Origen, Tertullian, Justinian, T. Spidlik, and St. Ambrose. And also he believe that the another form of the martyrdom is the following alive martyrdom as a monastic life (“other martyrdom”) and a monastic obedience (“second baptism”). Those who lives in a marriage also participate in a martyrdom. And during the marriage ceremony the troparion “The martyrs…” is singed. The persecution of Christians lasted from the origins of the Church, all the apostles died as martyrs. In various places on earth, repression continues to this day. Автор в статті розглядає еклезіологію мучеництва. Для розкриття теми опирається на вчення Климента Олександрійського і пише, що мучеництво це не випадкове чи ізольоване явище в Церкві, але є його квінтесенцією. Мученики бачили смерть як кульмінацію життя, боротьбу проти зла. Цитує Орігена, Тертуліана, Юстиніана, Т. Шідліка, Св. Амвросія. Також опирається на святого Феодора і пише, що іншою, живою формою мучеництва може бути монастирське життя, яке називається "інше мучеництво" і чернечий послух - це "друге хрещення". Ті, хто живуть у шлюбі, також беруть участь у мучеництві. Під час шлюбу Церква співає тропар – «Мученики…» Переслідування християн тривало з витоків Церкви, всі апостоли померли як мученики. У різних місцях на землі репресії тривали до нашого днів.
Quelques expériences de commémorations œcuméniques de la nuée des témoins, en particulier en Suisse romande. Celles-ci peuvent également ouvrir les Eglises réformées à une conception plus inclusive de la communion des saints. Nombre de figures chrétiennes mises en avant par les Eglises sont des martyrs, qui ont payé de leur vie leur engagement de foi. Sont-elles encore un modèle pour aujourd’hui ?
Revue d'histoire de l'Amérique française, 1992
Cette étude porte sur les établissements pour malades, pauvres et personnes âgées dirigés par les Soeurs Grises et les Soeurs de la Providence à Montréal, au XIXe siècle. Se concentrant sur les pensionnaires de sexe féminin, âgées et veuves, elle brosse un portrait de la clientèle et en établit la durée du séjour, tout en évoquant la vie qu'elle y menait. Finir ses jours dans un asile ou un hospice présentait des avantages différents selon l'âge, l'infirmité, le sexe, les croyances et les relations avec la famille et les parents. L'hébergement dans ces institutions, où l'existence était imprégnée de religion, permettait de se préparer à faire une bonne mort, but proposé avec insistance aux catholiques. En outre, cette idée contribuait puissamment à légitimer le travail des religieuses et leur appel à la générosité du public. Car leur succès dépendait des liens qu'elles tissaient entre leurs oeuvres, leurs pauvres et l'ensemble de la communauté spirituelle...
Le Courrier de Rome, 2021
Les autorités actuelles de l’Eglise catholique décernent le titre de « martyrs » à des chrétiens non catholiques qui ont été mis à mort pour une vérité de foi. Selon plusieurs théologiens catholiques contemporains, tout homme qui est tué à cause de ses convictions peut être appelé martyr. Ces opinions correspondent-elle à la doctrine catholique antérieure à Vatican II? The current authorities of the Catholic Church bestow the title of "martyrs" on non-Catholic Christians who have been put to death for a truth of faith. According to several contemporary Catholic theologians, any man who is killed because of his beliefs can be called a martyr. Do these opinions correspond to Catholic doctrine prior to Vatican II?
Les Cahiers de la recherche architecturale et urbaine, 2014
"Vous pouvez connaître une vérité, mais si elle est un tant soit peu compliquée, vous devez être un artiste pour ne pas l'énoncer comme un mensonge." Iris Murdoch
Revue de l’histoire des religions, 2007
2022
La négation de la dimension transcendante peut-elle se combiner avec une perspective authentiquement chrétienne ? Le Dieu de ces interprètes, à la limite de l'orthodoxie théologique, est un Dieu dépouillé de toute sacralité, ramené de façon décisive à sa dimension terrestre. Partant de la maxime nietzchienne de la mort de Dieu et d'une exégèse biblique guidée par le principe existentiel de Bultmann, Paul Van Buren, William Hamilton et Thomas Altizer arrivent à des positions théoriquement intéressantes et parfois contradictoires.
Révolution et Contre-Révolution en France de 1789 à 1989
Philonsorbonne, 2020
Louis ROUQUAYROL « Aber Blut ist der schlechteste Zeuge der Wahrheit / Le sang est le plus mauvais témoin de la vérité ». F. Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra II, « Des prêtres ». 1. Ac proinde jam videor pro regula generali posse statuere, illud omne esse verum, quod valde clare et distincte percipio, et par conséquent il me semble déjà que je puis établir pour règle générale que tout cela est vrai que je perçois fort clairement et distinctement. (Meditatio tertia, in OEuvres de Descartes, édition de C. Adam et P. Tannery, nouvelle présentation, Paris, Vrin-CNRS, 1964-1974, tome VII, page 35, lignes 13-15. Ci-après : AT, puis la tomaison en chiffres romains, la page et la ligne en chiffres arabes. Sauf lorsque la référence à l'édition française des Méditations est précisée, je traduis le texte latin). 2. La « règle de vérité » (l'expression se trouve dans la Meditatio quinta, AT VII, 70, l. 26) stipule que « toutes les choses que je perçois clairement et distinctement sont nécessairement vraies », et qu'alors « j'en ai une vraie et certaine science (veram et certam de hoc habeo scientiam) » (Meditatio quinta, AT VII, 70, l. 12-18).
2021
Le 15 février 2015 sur une plage de Lybie, 21 personnes ont été exécutées par l’Etat islamique en témoignage de leur foi. Ce qui est remarquable dans cet événement, c’est que la 21ème personne n’était ni égyptienne ni chrétienne selon les médias. Comment peut-on comprendre son témoignage, son acte de foi, son martyre? Ce papier vise à répondre à ces questions à la lumière de la théologie de Karl Rahner.
Novembre 2015 LE MARTYRE COMME PROCESUS SOCIAL / Par Julia Sei -novembre 2015 IRIS -Observatoire géopolitique du religieux Depuis les attentats du World Trade Center, nous sommes confrontés à une étonnante réapparition du martyre sur la scène internationale. La notion de martyre fut longtemps prépondérante dans l'imaginaire occidental, mais elle n'est plus désormais portée au pinacle. Le martyre est à présent associé à l'idée d'une recherche frénétique de la mort plutôt qu'à la patience et à l'endurance. Mais au-delà de sa représentation mythique ou partisane, le martyre est un phénomène qui appelle une compréhension historique et sociologique. Il est rare qu'une société saine et pacifiée glorifie le martyre, alors que celles qui traversent des bouleversements importants lui portent une singulière attention. Ainsi, il peut être considéré comme le baromètre d'une société : plus il y a de martyrs, plus la crise est grande. Mais le martyre ne pourrait pas être efficace sans l'accord tacite du groupe qui l'encourage. Cette interaction entre individu et groupe est cruciale : c'est cet accord, au coeur d'une étrange réciprocité, qui donne sens à la mort des martyrs. En tant que phénomène de groupe, le martyre est au coeur des problématiques sociales. La figure du martyr cristallise le sentiment d'appartenance à une communauté ou à une faction radicale, car son sacrifice démontre un engagement ultime vis-à-vis d'une cause. Le martyr fait le choix du sacrifice. Cette notion de choix est très importante pour comprendre la dynamique du martyre contemporain.
2020
Une conférence autour de mon livre "L’acte du martyre. Cause, motif et moralité selon saint Thomas d’Aquin, Docteur angélique, Avignon 2020." Il s'agit de comprendre en quoi le martyre chrétien est différent et comment peut-on l'aborder de nos jours. L'analyse se base sur la pensée de saint Thomas d'Aquin à partir de la question 124 de la Somme Théologique, Secunda Secundae (ST II-II, q. 124).
ΘΕΟΛΟΓΙΑ t.69, fasc C, p.454-488, 1998
Si l’être culturel des martyrs est façonné par toute une multitude de gestes témoignant de la parenté analogique entre le dire sur la perception du monde physique (cosmologie) et l’être de l’anthropos vivant, son faire sera motivé par la découverte humanisatrice de l’anthropos primordial: la parole. Cette parole se dessine à travers trois isotopies décrivant trois usages de celle-ci en société. Il y a d’abord son usage discursif, sa dimension phono-gestuelle et prosodique faisant d'elle un instrument de la communication par excellence, enfin sa dimension dia- logale ouvrant vers la pleine communicabilité. Ces isotopies vont se matérialiser à travers deux dimensions narratives. La première met en jeu l’hagiographe qui tente de faire partager au lecteur sa conception sémio-gestuelle de l’être historique du martyr et qui prépare l’interlocuteur à s’engager dans la suivante. La seconde engage le lecteur qui déjà, grâce au premier faire narratif, partage le même éthos que l’hagiographe et qui de ce fait est devenu «homo-glotte» et «homo-gesticulant» avec lui, en vue de la performance principale de ces récits liturgiques qui est l’instauration d’une relation dialogale entre, d’une part, le lecteur et l’hagiographe et, d’autre part, le martyr. Ainsi le lecteur est invité à cheminer en même temps à travers les rôles de l’auditeur/co-énonciateur, de l’appreneur et enfin de l’apprenti/époux. Cette pédagogie active que constitue la lecture du martyre lors de l’office religieux, tentera de modeler d’abord la gestuelle de l’intellect ensuite celle du coeur et enfin de l’introduire véritablement dans la communauté chrétienne. Le martyr, par sa progression, revit toute l’initiation chrétienne aboutissant au baptême par le sang; l’auditeur/lecteur, même s’il n’est pas invité à suivre le martyr jusqu’au bout de son expérience, doit se conformer à l’éthos de sa gestuelle.
Dans un ouvrage collectif cherchant à appréhender les mécanismes régulant les sociétés humaines autour des mémoires et des religions, la période révolutionnaire offre un champ d'observation exceptionnel. Elle a bouleversé les rapports des Français envers la religion et le sacré d'une façon durable léguant derrière elle un ensemble de mémoire fondatrices d'identités politiques, sociales et régionales. La complexité des événements survenus dans la décennie révolutionnaire, 1789-1799, est telle qu'il demeure toujours difficile de se détacher des traditions de pensées attachées à ce sujet sensible entre tous, d'autant que les lectures laïques et politiques qui sont le plus souvent tenues sur la Révolution ne sont guère attentives à cette dimension. Il est vrai que la définition des mots employés demeure toujours délicate dès lors que l'on entend distinguer « victimes » et « martyrs » et que l'on envisage « la religion » sans vouloir tenir compte des différentes formes du catholicisme, du protestantisme, du judaïsme.
L'interprétation sacrificielle de la mort de Jésus est si bien ancrée dans « l'inconscient chrétien », que nous pourrions imaginer que la mort d’un homme au bénéfice d’autres hommes, est une spécificité de notre foi chrétienne. Or, dans la Bible grecque qu’on appelle Septante (LXX), il existe plusieurs textes qui conçoivent la mort de certains hommes selon les catégories sacrificielles. Ainsi, pour leurs auteurs, dans certaines circonstance, la mort d’un homme peut se substituer aux sacrifices et être agréée par Dieu de la même manière. Le Quatrième livre des Maccabées, qui est l’objet de ce travail, fait partie de ces textes qui témoignent d’une conception cultuelle de la mort du juste, et qui font écho à différents écrits chrétiens des premiers siècles, et à certains textes de Nouveau Testament.
Revue De L Histoire Des Religions, 2007
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