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Humanity is composed by close and distant neighbours. We think most of the time that dialogue supposes a common ground. Another approach is tried here, from the letter of Husserl to Lévy-Bruhl (1935), when we have with our distant nothing in common, except experience of nothing, i.e. poverty and man's nudity. *** Un bon livre a répondu à la question: «Qui est mon prochain ?», moyennant il est vrai deux déplacements: le passage de la question à un récit («un homme descendait de Jérusalem à Jéricho…» Lc 10,30) et un changement dans la question elle-même (non plus: Qui est mon prochain ?, mais: De qui suis-je le prochain ? «Lequel de ces trois (c'est-à-dire du prêtre, du lévite et du samaritain) te semble avoir été le prochain de l'homme tombé au milieu des brigands ?» Lc 10,36). J'y verrai un paradoxe, et une décision pour le paradoxe. Paradoxe, où celui qui était le plus éloigné se rend le prochain de quelqu'un. Le lointain, le prochain-ces mots ne sont pas défini...
Orbis Litterarum, 2021
Le poème va vers l'inconnu de l'autre. Il veut connaître, savoir, se mettre à la disposition de. […] Le poème est parole-rencontre. -Dotoli (2017, 15), « Préface. La poésie écoute-habite ».
Nouvelles Questions Féministes
Le « Manifeste de la femme plus âgée » 1 , traduit et publié en 1976 dans Nouvelles féministes, journal de la Ligue du droit des femmes, commence par ces mots : Nous ne tolérerons plus notre effacement ni le fait d'être reléguées dans un coin comme des poids morts. Nous ne nous laisserons plus traiter comme des non-personnes qui sont juste un fardeau.
On connait depuis longtemps le but initiatique du voyage - s’éloigner de soi-même et de ses origines afin de mieux comprendre ce qui nous définit - mais maintenant, à force de faire voyager notre regard dans le lointain sidéral et de nous regarder à partir du point de vue extra-terrestre, nous nous sentons appartenir tous à une Home Planet qui, par ricochet, nous fait sentir plus responsables de la manière dont va le monde.En mars 2007, alors que Lorraine Beaulieu et moi-même étions invités pour une résidence de recherche en création sur la péninsule Antarctique dans le cadre du programme argentin Arte en Antartida, je me suis véritablement senti sur le bord extrême du monde et des images du mythe d’Atlas me sont revenues à l’esprit pour hanter mes créations. Ancré à mon propre acte artistique qui, depuis 1992, interroge l’image géopolitique et géospatiale de la planète en tant que forme de visualisation de notre rapport au monde, ce texte recontextualise l’analyse que le géographe et historien, Denis Cosgrove, a proposé de deux images emblématiques de la Terre vue de l’espace (Earthrise, 1968), et Blue Marble, 1972). Il s’agit d’une contribution à une réflexion sur le rôle des artistes dans la régénération de l’imaginaire collectif lié à notre actuel rapport au monde, et considéré à partir du concept-image de Whole-Earth présenté par Denis Cosgrove: sommes-nous maintenant dans un concept- image du 'Nowhere-Everywhere-World' ?
Revue d'histoire de l'Amérique française, 2009
Résumé J’aimerais réfléchir, dans cet article, à quelques enjeux relatifs à la « crise » de l’histoire sociale québécoise et à l’émergence d’une nouvelle histoire des idées qui prétend fonder un nouveau rapport au passé. Après une période pendant laquelle l’histoire sociale a pratiquement régné sans partage, les constats d’un essoufflement, voire d’une crise, se sont succédé au cours des années 1990. Au tournant des années 2000, ces constats de crise ont laissé progressivement place à une critique plus radicale qui a rejeté en bloc l’histoire sociale, l’accusant d’avoir construit un récit moderniste méprisant à l’égard de la tradition. Cette critique a soutenu qu’une nouvelle histoire des idées, plus respectueuse de la tradition, permettrait de mieux rendre compte de la crise actuelle d’une société québécoise en perte de repères identitaires, politiques et sociaux. Cet article vise donc à explorer cette conjoncture historiographique, indissociable d’un contexte intellectuel et polit...
« Futurs antérieurs », p.71-81 dans Desgénérations, « Postérité du Postcolonial », n°15, Saint-Etienne, Jean-Pierre Huguet, février 2012, 96 p. Cet article propose d’envisager les postérités du postcolonial de trois façons : comme un héritage, comme un élan, et comme une promesse. L’héritage est celui d’une filiation avec la tradition anticoloniale, mais aussi avec les premières manifestations d’un questionnement d’envergure postcoloniale à l’époque coloniale. On présente alors les différentes logiques politiques ou les alternatives envisagées au colonialisme répressif : imagination impériale, fédéralisme eurafricain, nationalisme, panafricanisme… On tente ensuite de montrer comment le parachèvement du postcolonial pourrait se situer dans la promesse d’un horizon postracial, en s’appuyant sur l’analyse d’un poème de Césaire et sur certaines proclamations historiques (Proclamation du 10 mai 1802 par Louis Delgrès, « Youth Speaks » ou « la jeunesse parle » par Alain Locke en 1925, discours du 18 mars 2008 à Philadelphie, par Barack Obama…). On confronte alors la notion de « postracial » à celle de « postblackness », telle qu’elle s’est trouvée revendiquée dans le champ artistique et culturel afro-américain. Les limites de la « postblackness » sont soulignées grâce à la présentation de deux œuvres afro-américaines : le film Bamboozled, de Spike Lee (2000), et le roman Erasure (2001), de Percival Everett. On montre en conclusion une dissymétrie persistante entre l’identité noire choisie et l’identité noire imposée, qui fonde précisément la nécessité du projet postracial en tant que postérité postcoloniale.
Spirale magazine, 2014
La licorne et le bézoard. Une histoire des cabinets de curiosités (dir. D. Moncond'huy et M. Marrache-Gouraud), Paris, Gourcuff-Gradenigo, 2013
Lorsque l'Amérique est découverte, « Notre monde vient d'en trouver un autre », dit Montaigne. C'est une chance pour les collectionneurs de raretés. Ils voient arriver à foison plantes, animaux et objets inédits, que ni les écrits de Pline ni même l'imagination n'auraient osé envisager. L'étrangeté et le mystère de ces nouveautés en font des pièces toutes disposées à être intégrées aux collections de curieux. L'accueil des objets lointains, dans son aspect matériel et concret comme dans ses incidences sur les représentations mentales, au moment des premiers contacts entre les objets du Nouveau Monde et les Européens, est à considérer si l'on veut comprendre les tâtonnements et les hésitations, mais aussi les questionnements qui accompagnent l'émerveillement devant des nouveautés qu'on ne sait pas très bien comment envisager.
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Cahiers d'études africaines, 2014
Francophonies d'Amérique, 2004
Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo, 2021
Cap Aux Diamants La Revue D Histoire Du Quebec, 1993
Anuario de Letras Modernas