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2020, Estudos Semióticos
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Rene Thom's epistemological thought shows two facets which roughly correspond to two periods of his scientific research: (a) a mathematical Platonism which seeks the correlate of topological structures in the reality of phenomena (the period from 1965 to 1977), and (b) the critique of the Galilean paradigm in experimental physics and the relevance of a philosophy of nature applied to biology and semiotics (the period from 1978 to 1990). The two positions can be analyzed on the one hand starting from the book "Structural stability and morphogenesis" of 1972 and its program of a qualitative analysis based on the theory of catastrophes (together with Christopher Zeeman). On the other hand one has to consider the book of 1988 with the vision of a semiophysics and a program in search of the forces that select and channel the morphogenesis of meaning (and leads to a dynamical semantics in linguistics and semiotics). Thom's epistemology can be interpreted in the context o...
Estudos Semióticos
La pensée épistémologique de René Thom montre deux facettes qui correspondent grossièrement à deux périodes de sa recherche scientifique : (a) un platonisme mathématique qui recherche le corrélat des structures topologiques dans la réalité des phénomènes (la période de 1965 à 1977), et (b) la critique du paradigme galiléen en physique expérimentale et la pertinence d’une philosophie de la nature appliquée à la biologie et à la sémiotique (la période de 1978 à 1990). Les deux positions peuvent être analysées d’une part en partant du livre Stabilité structurelle et morphogenèse de 1972 et de son programme d’une analyse qualitative basée sur la théorie des catastrophes (ensemble avec Christopher Zeeman), d’autre part basé sur le livre de 1988 avec la vision d’une sémiophysique et un programme qui se met à la recherche des forces qui sélectionnent et canalisent la morphogenèse du sens (et qui permettent de constituer une sémantique en linguistique et une sémiotique dynamique). L’épistém...
Estudos Semióticos
Ce texte présente le dossier thématique Centenaire de René Thom (1923-2023): hommage sémiotique et morphodynamique.
Cygne noir, 12, 2024
Cet article examine le concept d’idéologie sémiotique et ses implications. L’idéologie sémiotique réfère aux présuppositions qu’ont les gens à propos de ce que sont les signes, leurs fonctions et les conséquences qu’ils peuvent engendrer. Ces présuppositions varient selon les contextes sociaux et historiques. Toutefois l’idéologie sémiotique comme telle n’est pas une sorte de fausse conscience, ni non plus quelque chose que certaines personnes ont et que d’autres n’ont pas. Plutôt, l’idéologie sémiotique manifeste la réflexivité inhérente à la capacité générale qu’ont les humains à faire usage des signes. Elle rattache les processus sémiotiques généraux à des jugements de valeur éthiques et politiques spécifiques : interpréter un signe d’une certaine manière revient à prendre au sérieux le monde qu’il présuppose et, souvent, la vie que ce monde recommande. Deux exemples montrent comment l’attention portée aux idéologies sémiotiques permet de mieux comprendre l’articulation des processus sémiotiques généraux avec des processus sociaux, culturels et politiques particuliers. L’analyse de classe sociale permet de montrer certaines implications politiques des idéologies sémiotiques. Les affrontements sur le statut de signes religieux révèlent les implications ontologiques et éthiques des idéologies sémiotiques, et vont parfois jusqu’à remettre en cause l’existence même de l’objet des signes en question. De tels processus sémiotiques confèrent à l’existence sociale une bonne part de son caractère construit, incertain et conflictuel. Publication originale anglaise (États-Unis) : « On Semiotic Ideology », Signs and Society, vol. 6, no 1, 2018, p. 64-87. DOI : 10.1086/695387. Traduction : Simon Levesque & Félix Danos.
Acta Structuralica
Apparier, pour les comparer, la phénoménologie et le structuralisme prête le flanc à des objections gnoséologiques. Quand même leurs contours admettent un certain flou de part et d'autre, on saurait difficilement mettre sur un pied d'égalité un projet disciplinaire comme s'est pensé la phénoménologie à partir de Husserl et le dessin interdisciplinaire, composé après coup, qui a rassemblé dans le structuralisme des pensées inspirées par des éléments de méthode issus de la linguistique structurale. Certes, on a pu faire correspondre la figure doctrinale du structuralisme avec un paradigme théorique au sein de l'histoire de la linguistique elle-même 1 , mais l'on voit bien combien le point de vue rétrospectif commande ici. Si le dessin interdisciplinaire du structuralisme a pu se concrétiser sous forme de projet disciplinaire, c'est au bénéfice de la seule sémiotique 2 , tout au
2012
Le présent numéro a bénéficié du concours de Carolina Lindenberg Lemos et Estanislao Sofia. Le comité de direction les remercie chaleureusement.
Le début des années quatre-vingt-dix est témoin d'un renouveau très puissant des recherches sur le langage, la langue et les textes. L'occasion en a été l'intérêt pour de nouvelles problématiques liées à l'actualisation, à la cognition, à la perception, etc. Que se passe-t-il depuis plus d'une décennie sur la scène des sciences du langage pour voir autant de théories recourir à la phénoménologie pour l'étude de la langue et des textes ? Peut-on y voir un projet qui consiste à donner à nouveaux frais une réponse linguistique et sémiotique au vieux problème philosophique des rapports entre l'âme et le corps ? Les travaux de A.-J. Greimas, de J. Petitot, de J.-Cl. Coquet et de J. Fontanille ne cessent de revendiquer des concepts phénoménologiques. La vague a même touché les rivages de la sémantique, comme en témoignent les travaux de P. Cadiot et J.-M. Visetti (2001), où les références aux théories gestaltistes et aux phénoménologues de la perception s'a‰chent comme une assise fondamentale de leur théorie des formes sémantiques.
Études de communication, 2004
Pour bien comprendre la sémiotique narrative de Greimas, il importe de rappeler que cette théorie plonge ses racines dans la théorie sémantique de l'auteur, dont les fondements se donnent à lire dans Sémantique structurale (Greimas 1966). Ce livre fondamental cherche à poser les bases scientifiques de la sémantique des mots en particulier et des processus de signification dans la société et dans la culture en général. Bien que les ambitions de Sémantique structurale soient essentiellement d'ordre linguistique, la recherche menée dans ce livre se distingue doublement de la linguistique telle qu'elle était pratiquée à l'époque par les partisans de la grammaire transformative-générationnelle de Chomsky. D'abord, parce que Greimas opte pour une théorie grammaticale dont la portée excède de loin celle de la seule phrase. De là son intérêt très prononcé pour la manière dont se crée la cohérence plus large entre phrases et même à l'intérieur d'un texte complet. Ensuite parce que, à la différence de la plupart des autres modèles de la grammaire du texte, qui privilégient fortement le critère syntactique, le point de départ de Greimas est explicitement sémantique. Greimas refuse d'expliquer la cohérence textuelle à partir de phénomènes syntactiques de surface (comme par exemple les termes de coréférence ou encore les pronoms). Il postule par contre que la cohérence textuelle se fonde, d'une part, sur la répétition continue de certaines composantes sémantiques et, d'autre part, sur la manière dont un texte est pour ainsi dire généré par un nombre limité d'axes sémantiques (que Greimas conçoit toujours en termes d'oppositions fondamentales). A cet égard, c'est surtout la notion d'isotopie qui s'impose à l'attention. Les isotopies, qui indiquent la répétition de certains éléments sémantiques ou grammaticaux, sont une condition nécessaire non seulement à la cohérence d'un texte mais aussi et surtout à l'établissement du sens même à l'intérieur d'un texte ou d'un fragment textuel. De la même façon, la notion d'isotopie est très utile pour rendre compte de certains phénomènes stylistiques comme la métaphore, le calembour ou l'ambivalence, que Greimas analyse en termes d'interaction isotopique et de poly-isotopies.
Cahiers Ferdinand de Saussure, n. 65 (2012), Genève: Droz, pp. 159-170., 2012
The notion of text acquires a fundamental epistemological role in the disciplines of language in the second half of the XXth century. The analysis of some linguistic objects we have called semiological tools could highlight some epistemological issues in the use of the term text. From the Sixties we can observe that text has progressively acquired the general status of object of analysis. Nevertheless linguistic text proves to be a common object of analysis for semiotics and hermeneutics; then it’s necessary to revalue their epistemological relationship to understand something new about text. Considering the interpretative problem in the hjelmslevian epistemology, a new perspective emerges between these complementary approaches to text. Comparing semiotics and hermeneutics we can also question the epistemological role that the notion of text acts among contemporary disciplines of language.
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Estudos Semióticos, 2020
Estudos semióticos, 2023
Sémantique et eidétique dans la phénoménologie d'Edmund Husserl, 2018
Philosophiques, 1994
Recherches en Communication
Degrés 197-198 : c1-c 21, 2024
Histoire Epistémologie Langage
Contextos, 2007
Philosophia scientiae, 2005