Frédéric Leriche, Les États-Unis : Géographie d'une grande puissance

156 le sentiment que l'auteur fait l'aller-retour entre ces différents cercles de l'électorat sans jamais vraiment définir celui ou ceux qui lui paraissent les plus importants. Au final, le lecteur connaissant déjà le sujet trouvera dans ce texte des éléments éclairants sur la logique représentative en action qui en font tout l'intérêt. En revanche, un lecteur plus néophyte devrait sans doute passer son chemin et se rabattre sur un ouvrage plus classique, abordant « par le haut », le fonctionnement des élections au Congrès.

Parcs naturels et mouvement écologiste « L     s'enracine au coeur de la culture américaine » [Y-D, 2010, p. 7]. Le rapport ambivalent des Étatsuniens à la wilderness (nature sauvage) est à l'origine de mesures pionnières en faveur de l'environnement au début du  e siècle. En effet, les dégradations précoces et majeures de la nature outre-Atlantique constituent en quelque sorte un terreau fertile à l'émergence d'une voix contestataire et alternative dès les années 1850 ; voix qui se mue ensuite en mouvement, organisé et puissant. Initialement porté par quelques intellectuels amoureux des grands espaces de la wilderness, le mouvement écologiste regroupe aujourd'hui des universitaires, des Amérindiens, des mères de famille, des associations, des élus locaux, qui militent contre le changement climatique, la déforestation, le « racisme environnemental » et surtout pour une société plus respectueuse de l'environnement. De fait, les enjeux écologiques constituent une composante importante de l'appareil économicopolitique étatsunien, même si l'intérêt et les solutions apportés à ces questions varient fortement selon le parti politique.

Transatlantica [En ligne], 2 | 2012, 2013

Compte rendu de séminaire. Le mardi 29 janvier 2013, Laurence Gervais et le groupe de recherche Politiques Américaines du laboratoire Centre de Recherche en Etudes Anglophones à l’Université de Paris Ouest Nanterre la Défense ont invité Frédéric Leriche à communiquer autour de son ouvrage récemment publié La Puissance des États-Unis ; du local au global, approche géographique. Frédéric Leriche est un géographe spécialiste des États-Unis, professeur à l’Université Versailles Saint-Quentin-En-Yvelines et membre du CEMOTEV (Centre d’études sur la mondialisation, les conflits, les territoires et les vulnérabilités). Ses recherches s’intéressent notamment à la géographie économique des villes américaines. Dans son nouvel ouvrage, il a voulu aborder un aspect qu’il juge manquant dans les recherches universitaires portant sur les mécanismes de la puissance américaine : la manière dont des dynamiques locales ou régionales du capitalisme américain peuvent influencer le rayonnement économique et politique global des États-Unis.

Geocarrefour, 2014

Insaniyat / إنسانيات, 2021

2013

Un aspect particulier de la Première Guerre mondiale, les mécanismes de collaboration entre Alliés dans le domaine (alors encore expérimental) des chars de combat.

Spirale : arts • Lettres • Sciences humaines, 2003

Bulletin du groupe de recherches et d'études de la céramique du Beauvaisis (GRECB), 2012

Politique étrangère

L’ordre mondial post-guerre froide se désorganise et la puissance se diffuse vers des États moyens ou petits, les dotant de nouveaux espaces de jeu. La puissance elle-même s’analyse différemment, privilégiant les ressources plus que les capacités. Il faut repenser tant la surface stratégique des « petites puissances » que leurs moyens d’agir, dans une logique de hard power ou de soft power , ce dernier étant souvent privilégié. Ceci, en gardant à l’esprit le poids de la force, toujours dominant.