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2013
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La programmation des machines parallèles modernes est devenue une tâche relativement complexe de part la multiplicité des architectures et des modèles de programmation disponibles. Contrairement à la programmation séquentielle qui a su développer en son sein un écosystème de méthodes et de bonnes pratiques, la programmation parallèle reste, le plus souvent, non structurée et réservée à des experts. Pour pallier à ce manque de méthode,
2020
Les sémantiques squelettiques sont une approche récente pour décrire et manipuler des sémantiques opérationnelles de langages de programmation. Une description squelettique peutêtre utilisée pour prouver la correction d'une sémantique abstraite ou pour générer un interpréteur en OCaml. Nous décrivons dans ce travail comment automatiquement extraire d'une description squelettique une formalisation en Coq de sa sémantique naturelle. Cette formalisation peut ensuiteêtre utilisée pour prouver des propriétés sur la sémantique, que nous illustrons de deux manières : par la preuve qu'un programme calcule bien la fonction factorielle et par la preuve de correction d'un compilateur d'expressions arithmétiques vers une machineà pile.
2007
The article deals with the problem of semantic heredity in the semantic class of the parts of the body. This is an analysis situated within the frame of the object-oriented perspective propagated by W. Banyś, used to describe 89 words belonging to the above-mentioned category. Problems with ascribing particular parts of the body to the proper superclasses were described, as well as the criteria used to distinguish the main three superclasses all the elements belonging to the object class of the parts of the body can be qualified to.
Actes du colloque de Paris X-Nanterre, 1994
This study is concerned with the interpretation of French noun phrases containing an instance of the indefinite determiner AUCUN, which may be seen as existential quantifier in the scope of negation. Such noun phrases give rise to two distinct readings according as they appear in existential or declarative sentences, particularly in the subject position. In existential propositions an NP of the structure AUCUN N is used to asset the non existence of entities, substances, or sets of the category denoted by N relative to a specific location in time and space, as in Dans cette région, il n'y a aucune classe maternelle de plus de quatorze enfants. This reading of AUCUN N is being refused to as non referential. In a declarative sentence like Aucune maison n'a été épargnée, the negative quantifier operates on a finite, specific subset of entities of the category N (i. e. maisons), the existence of which is presupposed. It is asserted that the action, process, or state denoted by the verb does not hold for any of the members of this subset. This reading is claimed to be referential. The question addressed here is that of identifying the factors which determine the interpretation of an actual utterance. In fact, ther exist no simple formal criteria for deciding whether a given utterance containing a noun phrase of this structure should be analysed as declarative rather than existential, except where an explicit use of an impersonal construction such as il y a is involved. This problem must clearly be solved in order for a parser to work out valid inferences from this type of sentences. My approach is exclusively semantic, but an analysis along pragmatic lines may prove necessary in the end to account for certain cases. An analysis of the data obtained from a computer readable corpus yields the following results. A non referential reading is alone available for a subject NP of the type AUCUN N inpassivized sentences, if its head noun features the properties abstract and syncategorematic, and if it takes a verb which typically collocates with this noun (a « support » verb). Furthermore, there is a strong tendency for any subject NP containing AUCUN to be interpreted non referentially when combined with an intransitive existential verb, although a referential reading is shown not to be entirely excluded. On the other hand, the referential reading obtains whenever the nominal head of the subject NP is categorematic and subcategorized animate or concrete and combines with a verb whose semantic structure is sufficiently rich to gurarantee its autonomy. The combination of a verb, which imposes few semantic constraints on its subject – or none – and a subject NP denoting a concrete or animate referent, tends to produce an ambiguous sentence, which may only be disambiguated by taking pragmatic factors into account. Résumés Les syntagmes nominaux déterminés par l'indéfini AUCUN – que l'on peut envisager comme un quantificateur existentiel intégré dans le champ de la négation – reçoivent deux interprétations distinctes, surtout en position de sujet, suivant qu'ils apparaissent dans un énoncé déclaratif ou existentiel. Une lecture non référentielle s'impose en proposition existentielle, où ces SN contribuent à asserter la non existence ou l'absence d'objets (ou de substances ou d'ensembles d'objets) de la catégorie désignées par le nom tête. L'énoncé Dans cette région, il n'y a aucune classe maternelle de plus de quatorze enfants en constitue un exemple caractéristique. Le rôle de la sémantique dans l’interprétation de aucun 17 Linx, 5 | 1994 Dans des énoncés déclaratifs, comme Aucune maison n'a été épargnée, ce quantificateur négatif opère sur un sous-ensemble fini et spécifique d'objets de la catégorie dénotée par la tête nominale (c'est-à-dire maisons). L'existence de ce sous-ensemble étant présupposée, cette lecture est qualifiée de référentielle. Le problème traité dans cet article est celui d'identifier les facteurs responsables de la sélection de l'une ou de l'autre lecture. En fait, il n'existe pas de critère formel simple permettant de décider si un énoncé donné doit s'analyser comme déclaratif ou existentiel, sauf quand celui- ci fait intervenir une construction impersonnelle comme il y a. L'approche adoptée ici consiste à explorer les possibilités d'une analyse purement sémantique cantonnée dans la phrase. Une éventuelle analyse pragmatique interviendra à un stade ultérieur pour rendre compte des cas demeurés ambigus au niveau phrastique. Un examen des données fournies par un corpus informatisé a donné les résultats suivants : Un SN déterminé par AUCUN et sujet d'un verbe passif accepte seulement la lecture non référentielle, lorsqu'il a un nom tête syncatégorématique marqué [abstrait] et qu'il s'accompagne d'un verbe support. Quant aux SN en AUCUN sujets d'un verbe existentiel, ils manifestent une forte tendance à recevoir une interprétation non référentielle. En revanche, la lecture référentielle s'impose dès que le nom tête du SN sujet est catégorématique et marqué [animé] ou [concret] et que la structure sémantique du verbe est suffisamment riche pour lui assurer une certaine autonomie. En combinant un verbe qui impose peu de contraintes sémantiques à son sujet – ou aucune – à un SN sujet dénotant un référent concret ou animé, on obtiendra souvent une phase ambiguë, dont l'ambiguïté ne sera levée que par une prise en compte de facteurs discursifs ou pragmatiques.
Contextos, 2007
L'article traite des apports de la linguistique et de la phonologie à la recherche sémiologique anticipée par Saussure; cela au plan théorique (celui des concepts, du «point de vue» ou pertinence) et méthodologique: corpus, recherche des unités, types d'unités, signes, indices, icones, compatibilités, types de codification, système ferme ou souple-structure ouverte, etc. Puis la théorie sémiologique adoptée: la sémiologie des indices qui revendique sa filiation linguistique, est présentée ainsi que ses méthodes d'analyse. Mots clés : relations linguistique / sémiologie, procédures, concepts. El artículo trata de las aportaciones de la lingüística y de la fonología a la investigación semiológica anticipada por Saussure tanto en el plano teórico (relativo a los conceptos, al "punto de vista" o la pertinencia) como en el metodológico: corpus, búsqueda de las unidades (o elementos), tipos de unidades, signos, indicios, iconos (imágenes), compatibilidades, tipos de codificación (o estructuración), sistema rígido o flexible-estructura abierta, etc. En segundo lugar, se presenta la teoría semiológica adoptada: la semiología de los indicios, que reivindica su filiación lingüística, y sus métodos de análisis.
Pour bien comprendre la sémiotique narrative de Greimas, il importe de rappeler que cette théorie plonge ses racines dans la théorie sémantique de l'auteur, dont les fondements se donnent à lire dans Sémantique structurale (Greimas 1966). Ce livre fondamental cherche à poser les bases scientifiques de la sémantique des mots en particulier et des processus de signification dans la société et dans la culture en général. Bien que les ambitions de Sémantique structurale soient essentiellement d'ordre linguistique, la recherche menée dans ce livre se distingue doublement de la linguistique telle qu'elle était pratiquée à l'époque par les partisans de la grammaire transformative-générationnelle de Chomsky. D'abord, parce que Greimas opte pour une théorie grammaticale dont la portée excède de loin celle de la seule phrase. De là son intérêt très prononcé pour la manière dont se crée la cohérence plus large entre phrases et même à l'intérieur d'un texte complet. Ensuite parce que, à la différence de la plupart des autres modèles de la grammaire du texte, qui privilégient fortement le critère syntactique, le point de départ de Greimas est explicitement sémantique. Greimas refuse d'expliquer la cohérence textuelle à partir de phénomènes syntactiques de surface (comme par exemple les termes de coréférence ou encore les pronoms). Il postule par contre que la cohérence textuelle se fonde, d'une part, sur la répétition continue de certaines composantes sémantiques et, d'autre part, sur la manière dont un texte est pour ainsi dire généré par un nombre limité d'axes sémantiques (que Greimas conçoit toujours en termes d'oppositions fondamentales). A cet égard, c'est surtout la notion d'isotopie qui s'impose à l'attention. Les isotopies, qui indiquent la répétition de certains éléments sémantiques ou grammaticaux, sont une condition nécessaire non seulement à la cohérence d'un texte mais aussi et surtout à l'établissement du sens même à l'intérieur d'un texte ou d'un fragment textuel. De la même façon, la notion d'isotopie est très utile pour rendre compte de certains phénomènes stylistiques comme la métaphore, le calembour ou l'ambivalence, que Greimas analyse en termes d'interaction isotopique et de poly-isotopies.
La temporalité des éléments textuels., 2011
Ce texte reprend dans ses grandes lignes la préface de mon livre "Psychomécanique du langage et sémiotique du texte littéraire" (2011). Il s'agit de la méthode proposée pour l'analyse approfondie du texte littéraire qui cherche à visualiser le procès latent de la formation des effets de sens contextuels.
Estudos Semióticos, 2020
ssocier à la sémiotique le terme d'épistémologie n'est pas original. Il y a une sorte d'appétence des sémioticiens pour l'épistémologie. L'attitude volontiers réflexive et critique qui est la leur, une certaine rigueur argumentative et des velléités de formalisation qu'on trouve dans leurs travaux, les concepts abstraits et les idées générales manifestées dans leurs textes, tout contribue à faire de la sémiotique un projet de savoir soutenu par des développements épistémologiques. Cette association est en effet de plus en plus présente à l'esprit des sémioticiens. Aux pères nourriciers de la sémiotique, qu'il s'agisse de Peirce, de Saussure ou de Hjelmslev, a été attribuée, surtout depuis le XXI e siècle, une pensée épistémologique. Nous disons « attribuée » parce que le terme même d'épistémologie n'apparaît pas sous leur plume, ou du moins ne le revendiquentils pas comme une partie de leurs propres réflexions. A posteriori, toutefois, la
Le fait qu'un même mot puisse recouvrir des significations différentes dans une progression thématique soulève la question du statut du lexique. En effet selon que ce dernier est prélevé de la culture ou d'un tissage discursif, il aura soit une valeur d'usage, soit des valeurs d'échange. Certes le problème n'est pas nouveau. Cependant les solutions antérieures n'ont, de toute évidence, que contourné l'aporie. Prenant en compte la nature hybride du mot, nous tentons de discuter ses comportements partant de l'éclairage que nous offre le modèle de la cognition distribuée et parallèle ainsi que sa corporéité dans le processus de construction du sens. La faculté de langage apparaît alors comme que relais de la cognition pour transduire le contenu en une suite de mots. C'est dans l'énoncé que se repèrent les traces de signatures neuronales (cognèmes/ phognèmes) des mécanismes cognitivo-langagiers, nécessairement universels. Abstract Starting from the factual that a same word could convey different meanings within a very peace of discourse we try to revisit the status of the lexicon. Indeed the word can either be a cultural token with a usage value; or a discursive unit with exchange values. This is not new, of course. But the solutions offered up to now have only bypassed the aporia. By revisiting the very hybrid status of the word, we try to shed light on its behaviour relying on the modeling of distributed and parallel embodied cognition in the process of meaning construction. The raison d'être of the faculty of language appears in a new light; in short, cognition constructs conceptualisation while the faculty of language transduces it. However the resulting surface utterance keeps trace of neural signatures as they are carried by cognemes / phognemes reflecting (necessarily) universal cognitivo-languaging mechanisms.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021
La sémiotique, en lien avec la textualité sémantique, occupe une place spéciale et stimulante au sein des sciences du langage. Elle met en place la transversalité des formes signifiantes et du sens. Ce qui permet d'envisager le signe, chez le romancier gabonais Okoumba-Nkoghé, comme une structure feuilletée des différents niveaux semi-symboliques voire figuratifs. Dans son roman titré Le signe de la source, les parcours sont riches de sens. Ils se chevauchent, s'imbriquent et s'éclatent en suivant plusieurs directions. Soit ils manifestent le trajet des fonds sémantiques, soit les lignes des formes sémantiques. Ce, à défaut, de les lier ensemble sur la base des formes compactes jusqu'aux isotopies génériques construites sur une base sensible. On est donc parti de loin, de la structure du sémème dans la textualité, pour arriver probablement là où le sens fait sa conversion, dans un horizon sémiotique qui change la substance de l'expression en substance du contenu et l'information du signe en signification du monde sensible.
Philosophiques, 2012
Après les travaux de Jaako Hintikka, de David Stern et, plus récemment, de Denis Perrin, l'idée qu'il y ait une réfl exion wittgensteinienne sur le temps et qu'elle soit à l'origine de l'abandon d'un projet de langage phénoménologique n'a plus rien de surprenant, mais on ne peut pas pour autant la considérer établie. Il me semble qu'un élément important de ce débat se trouve au chapitre VII des Remarques philosophiques : en effet, on y trouve la première discussion suivie sur la possibilité d'un langage phénoménologique-discussion évidemment axée sur la question du temps. Sans prétendre à une lecture « alternative » de la réfl exion de Wittgenstein sur le temps et le langage phénoménologique, je voudrais mettre en évidence l'importance de ce chapitre pour ce problème et aussi essayer de montrer que la clé de sa lecture doit être recherchée dans une reductio ad absurdum dont la base est l'impossibilité de mesurer le temps. ABSTRACT.-After the works of Jaako Hintikka, David Stern and, more recently, Denis Perrin, the idea that there is a wittgensteinian refl ection upon the time and that it is at the origin of the abandonment of the project of a phenomenological language is nothing surprising, but we cannot consider it established yet. It seems to me that an important element in this debate is in chapter VII of the Philosophical Remarks : indeed, we fi nd there the very fi rst sustained discussion on the possibility of a phenomenological language-a discussion obviously centred on the question of time. Without aiming to propose an "alternative" reading of Wittgenstein' refl ections on time and the phenomenological language, I would like to bring to light the importance of this chapter for this problem and also try to show that the interpretation key must be looked for in a reductio ad absurdum whose base is the impossibility to measure time.
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Dil Ve Edebiyat Dergisi, 2014
Actes de la Journée des Sciences et Savoirs
Blonde comme l’or, 2000
Philosophiques, 1994
In Cl. Normand & E. Sofia (dir.), Espaces théoriques du langage. Des parallèles floues, Louvain-La-Neuve, Academia, 2012, p. 279-299., 2013
Histoire Epistémologie Langage
Signes et communication dans les civilisations sans paroles
2ème Congrès Mondial de Linguistique Française, 2010
SHS Web of Conferences, 2014