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2021, Contribution au Numéro spécial de la revue L’Ouest saharien « Regards sur le patrimoine », no.15. Dir. Olivier Schinz. Titre : « Diffusions livresques autour du Coran dans le Maroc contemporain. Librairie et édition ».
Depuis les attentats de 2003, un islam marocain est en plein développement et le Coran y a une place de choix. Nous nous demanderons comment l'édition marocaine et les librairies de Fès et de Rabat, témoignent de l'offre et de la demande locale et nationale en sciences coraniques, tout en s'insérant dans la culture globale du monde arabo-musulman aujourd'hui. Cet article traite successivement des distinctions existantes entre les politiques d'édition officielle, universitaire et culturelle, puis entre les différents types d'ouvrages promus en librairies à Fès et à Rabat.
Théologiques, 2007
Résumé Le présent article traite de la question de la traduction du Coran selon deux perspectives. Dans une première partie historique, depuis l’aube de l’Islam jusqu’à l’époque contemporaine, il s’agira de mettre au jour les motivations sociopolitiques des traductions du Coran à travers l’histoire, ainsi que les grandes lignes de fracture entre ses tenants et ses détracteurs. Une seconde partie sera consacrée au point de vue traductologique, où la représentation de la langue arabe du Coran, ainsi que celle de sa traduction seront dégagées du discours principalement jurisprudentiel qui les évoque. Dans ce débat mené à travers les siècles, il apparaît évident que les différentes perspectives sur le traduire du Coran sont également instructives sur la manière de faire face aux défis de notre temps.
Discusses the apocalyptic features of the Qur'an
Ces dernières années, les recherches concernant l'histoire textuelle et rédactionnelle du Coran sont en pleine révolution. Bien que les résultats ne soient connus que par un cercle restreint de spécialistes, il est inévitable que, dans un avenir assez proche, le public cultivé tant musulman que chrétien ou autre en soit averti. Les réactions risquent d'être vives et pourraient peser gravement sur les relations interreligieuses. Il s'impose donc que théologiens et ecclésiastiques soient informés ou au moins conscients du problème.
Sous l’impulsion de travaux novateurs, la recherche sur le Coran connaît depuis deux décennies un profond bouleversement. L’élargissement notable des sources (manuscrites, épigraphiques ou archéologiques), l’apport de méthodes d’analyse renouvelées, particulièrement de la réflexion herméneutique, dégagent des problématiques fécondes et ouvrent des perspectives originales. Les chercheurs français et étrangers réunis dans cet ouvrage réinterrogent l’histoire du Coran en s’appuyant sur des sources inédites : manuscrits omeyyades, sources chiites, ou graffitis du désert. Ils examinent les conditions de son émergence dans un contexte qui est celui de l’Antiquité tardive. En questionnant les relations entre le Coran et les traditions scripturaires antérieures, ils parviennent à éclairer le travail de réécriture et de réappropriation de textes bibliques et talmudiques. Les outils de la linguistique leur permettent enfin d’analyser les formes littéraires et la langue du Coran. La relation complexe entre oralité et écriture apparaît ici en pleine lumière, de même que les spécificités de ce texte en matière d’argumentation, de polémique ou de composition.
Le Coran en question? Prélude Il n'y a pas meilleur sujet pour un journaliste, un écrivain, un penseur ou un chercheur inconnu et galérant au fond d'un bureau d'un centre universitaire ou un autre de recherches, que de sortir un livre ou d'accoucher d'un article ayant trait à l'Islam et ses composantes, aux musulmans ou à leur patrimoine. Publicité, "notoriété" et diffusion assurées. Non que la plupart du milliard de musulmans vont courir acheter ou lire le livre. Beaucoup d'entre eux en sont incapables même s'ils le désirent. Si le livre "fait l'apologie", d'une manière ou d'une autre, de la catégorie dont nous parlons, il sera peut-être diffusé dans l'espace géographique concerné et différentes traductions verront vite le jour. Si, au contraire, le livre est d'une autre musique, il ne sera pas diffusé dans leurs pays ou tout simplement sera interdit de circulation pour laisser la voie à d'autres publications plus charnelles. Dans ce cas, un phénomène extraordinaire se produit chez les musulmans. D'abord, il y aura certainement un "mufti" ici ou là, qui veut lui aussi sortir de l'anonymat, pour produire, vite fait, une "fatwa". Cette "fatwa" varie selon les échos ou le compte rendu arrivé au "mufti" puisque celui-ci n'a pas lu le livre dans la majorité des cas. soit qu'il ignore la langue originale du produit, soit qu'il ne veut pas le lire. "Fatwa" annoncée, boule de neige désamorcée! Certains s'en réjouissent. Pourtant c'est une erreur monumentale de certains "muftis". On n'ignore pas que des énergumènes de toutes les confessions attendent avec impatience une "loi" rabbinique, une "fatwa islamique", un "ordre ecclésiastique" ou un "décret bouddhiste" pour perpétrer un crime "au nom de sa religion". Nous condamnons pareil crime. Reste donc que "le portable arabe" fonctionnera à merveille: critiques, palabres, intimidations, "études", assemblées même… donneront à l'auteur une audience et une "notoriété" qu'il ne mérite pas le plus souvent. L'auteur est arrivé à son but, même si l'espace géographique musulman est exceptionnellement pris en compte par les éditeurs occidentaux. Directement, ou indirectement, ses tes savants juifs ou judéo-chrétiens ou les musulmans de leur espèce aient quelque chose de nouveau à propos du Coran. Si. Quoi? Chorale en Ut : «On s'est plaint très souvent, comparativement, du retard de la pensée scientifique, historique, anthropologique, linguistique, appliquée aux textes et aux institutions islamiques», pianotait, déjà, Constant Hames dans «Archives de Sciences Sociales des Religions 108-29, OCTOBRE-DECEMBRE 1999». «La critique historique du texte coranique a pris un retard d´un siècle et demi par rapport aux travaux qui ont exposé les textes bibliques à la lumière de l´histoire humaine», tambourine le tunisien Mondher Sfar dans son «petit» livre «Le Coran est-il authentique? (Editions Sfar, 2000)». «Contrairement au judaïsme et au christianisme, l'islam n'a pas encore été soumis à la critique historique et scientifique. Cette approche, récente, se fait dans la douleur» vocifère (Sciences & Avenir/janvier 2003). Interlude : Ce ne sont là que quelques morceaux choisis de "Musique aux coeurs" d'une symphonie sentimentale litanique si longtemps jouée par l'Orchestre Philharmonique Mondial lors d'une décennie. On notera, pour cette reprise saisonnière, que le "pianiste" Constant Hamès a joué l'ouverture en 1999, le "1 er tambour" Monder Sfar l'enchaînement, en 2000, le "flûtiste" Xavier Ternisien, le crescendo en 2001 et le "baryton" Sciences & Avenir, l'attaque en 2003. On remarquera, en passant, que les dates des publications citées englobent l'embrasement de la Palestine contre l'occupation
Archives de sciences sociales de religions, 2010
Le quartier des Habous à Casablanca concentre le plus grand nombre de librairies au Maroc. Les ouvrages qui y sont vendus ont essentiellement trait à la tradition arabo-musulmane. On y trouve surtout le Coran, les recueils de hadiths (récits rapportant les actes et paroles du Prophète) et les livres de turāŧ , les œuvres issues du fonds du patrimoine littéraire, linguistique et religieux arabes. Pour les libraires, le Coran est un véritable best-seller. Décliné en plusieurs formes, le Livre saint est vendu à plus de trois mille exemplaires chaque mois dans une cinquantaine de points de vente. Des chiffres selon lesquels un Casaoui achèterait en moyenne un coran tous les trois ans; mais pour en faire quels usages? À quelles pratiques renvoie la pluralité des modèles de livres saints? Deux interrogations au cœur de la réflexion axée sur la matérialité et la forme prises par le coran: celles du livre, et l’analyse des effets qu’elles produisent sur les usages attachés à la Parole divine.
Un philologue lit le Coran (« Les leçons inaugurales du Collège de France », Paris : Collège de France – Cned - Doriane Films, 2008).
DVD avec le video de la leçon inaugurale au Collège de France, 15 novembre 2007 – chaire annuelle 2007/8 "Études Coraniques"
Sélections bibliographiques, 2018
Cette sélection bibliographique est un compte rendu du numéro 23 de la revue Oasis. Fondazione Internazionale Oasis (dir.) (2016), Le Coran et ses gardiens, Marsilio Editori spa. Ce numéro a pour objectif de faire un état des lieux du rapport des musulmans au Coran. Grâce à l’apport d’auteurs issus de diverses disciplines -, anthropologues, juristes, historiens, islamologues, etc. -, le dossier met en évidence la pluralité des approches en termes d’exégèse coranique en l’inscrivant dans une perspective historique et en donnant des clés pour en comprendre la complexité tout en proposant des pistes pour une lecture contemporaine adaptée. Auteure : Naïma El'Makrini.
Oriens Christianus n°95, 2011, pp. 247-270
"Critical notice of : The Qur'ān inContext. Historical and Literary Investigations into the Qur'ānic Milieu, edited by Angelika Neuwirth, Nicolai Sinai, and Michael Marx,Leiden, Boston:Brill (TextandStudiesontheQurɛān6), 2010, 864pp."
Cahiers du Laboratoire la Poétique Algérienne CLPA, 2018
« Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume [le calame], a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas » (01). Ce sont les premiers versets du Coran qui ont été révélés au prophète Mohammed (Que le Salut Soit Sur Lui) il y a plus de quatorze cents ans. Le prophète alors, connu pour avoir été en retraite et en méditation dans une grotte à l'extérieur de la Mecque, avait reçu la première révélation d'un livre qui aurait un impact énorme sur le monde. Ne pouvant ni lire ni écrire ni avoir composé de poèmes et ne possédant pas de dons rhétoriques spéciaux, le prophète venait donc de recevoir un livre qui traiterait des questions de croyance, droit, politique, rituels, spiritualité, etc. sous une forme littéraire entièrement nouvelle. Cette forme littéraire unique fait partie de la nature miraculeuse du Coran, qui a conduit au renouveau intellectuel spectaculaire des Arabes du désert. Treize ans après la première révélation, il est devenu la principale référence pour un nouvel État à Médine, apportant les perspectives politiques, philosophiques et spirituelles de la nouvelle civilisation. Dans cette étude, nous recourons à l’herméneutique littéraire et linguistique pour comprendre pourquoi ce livre est impossible à imiter, et ce en examinant comment la langue s’y compare aux formes littéraires normales de la poésie et de la prose arabes. « Read: In the name of thy Lord Who createth, createth man from a clot. Read: And thy Lord is the Most Bounteous, who teacheth by the pen, teacheth man that which he knew not». (Koran, 96 : 1-5). These are the first verses of the Koran that were revealed to the Prophet Mohammed (Peace be upon him) more than fourteen hundred years ago. The prophet then, known to have been retreating and meditating in a cave outside Mecca, had received the first revelation of a book that would have a huge impact on the world. Unable to read or write, or to compose poems and lacking special rhetorical gifts, the Prophet had just received a book dealing with issues of belief, law, politics, rituals, and spirituality ... in an entirely new literary form. This unique literary form is part of the miraculous nature of the Koran, which led to the spectacular intellectual revival of the desert Arabs. Thirteen years after the first revelation, it became the main reference for a new state in Medina, bringing the political, philosophical and spiritual perspectives of the new civilization. In this study, we use literary and linguistic hermeneutics to understand why this book is impossible to imitate, by examining how language compares to the normal literary forms of Arab poetry and prose.
1 Le Coran est inchangeable. Malgré plus de 1400 ans de l'année ou le Coran fut révélé, malgré les descensions apparut après la mort du Saint Prophète (saww), ce Livre est resté intacte, et n'a subit aucune altération lié au temps. Pour cela on peut comparer les Corans disponibles chez les musulmans, ou on peut aussi les comparer avec des Coran conservés dans les musées au monde ! Il y a une unanimité chez tous les musulmans que le Coran n'a pas subit un changement. Ceux-ci est un miracle du Coran, car le Coran lui-même nous a prédit de son caractère inchangeable. « C'est Nous qui ont fait descendre le Rappel(Le Coran) et nous en sommes le Gardien » (Coran 15-9) 2. Il n'y a pas de contradiction dans le Coran. Le Coran a été révélé en une période de 23 ans, si cela aurait était écrit par un humain, on aurait vue l'évolution du savoir de l'écrivain, ses contradictions, l'auto réfutation, changement de théorie, etc mais le Coran a conservé le même style, le même enseignement, et on ne trouve pas des contradictions dans ses récits et enseignements. C'est aussi un miracle car le Coran nous a prédit aussi cela ! « Ne méditent-ils pas sur le Coran ? S'il provenait d'un autre qu'ALLAH, il s'y trouvera maintes contradictions » (Coran 4-82) 3. La véracité du Coran. Pour vérifier la véracité d'un récit, nous voyons déjà le transmetteur, est-ce quelqu'un de confiance ? Puis nous vérifions le récit lui-même. Vue du coté transmetteur, on a aucun doute sur la personnalité du Saint Prophète (saww), avant même qu'il avait reçu la prophétie, il était déjà connue par MOHAMAD Le Digne de confiance, il était unanimement reconnu comme une personne digne de foi et de confiance. Vue du coté message lui-même, le contenu est complètement différent des autres livres, la croyance à l'unicité qui est la base du Coran, la représentation de Dieu en tant qu'une existence non physique ou rien ne lui ressemble de ce qui existe était nouveau par rapport aux croyances qui existaient à l'époque, et quand on réfléchie bien à cette croyance, on ne peut que se soumettre. 3.1 Quelques versets sur la véracité du Coran.
1905
Assez curieux ouvrage d'auteurs tunisiens de différentes confessions, dédié bizarrement à un ancien Ministre de la Justice de la République Française. Lecture osée ; c'est le moins que l'on puisse dire à la lecture de ce petit livre excessivement critique des principales sources musulmanes érudites. Peut-on ou doit-on rejeter toutes les traditions de l'Islam orthodoxe pour plaire à un lectorat profane ? La traduction des versets coraniques est assez approximative. Rappelons que la Tunisie, à l'apparition de ce livre, est sous protectorat français depuis 1881 L'action voile l'intention ....
Le Saint Coran et la Lumière de l'Imāmat, 1979
L’une des preuves coraniques du fait susmentionné est la suivante : « En effet, il vous est venu d’Allah une lumière et un Livre manifeste » (5:15). Dans ce verset béni, Dieu, en désignant le rang de l’Imamat comme la lumière de ta’wil du Saint Coran, attire l’attention sur leur lien mutuel et leur inséparabilité. De plus, Il fait allusion au fait qu’il est impossible de voir le chemin vers les trésors des connaissances ésotériques du Coran sans l’aide de la lumière de l’Imamat, tout comme il est impossible de voir les choses physiques sans une lumière matérielle.
Le Coran déclame sans cesse l'épopée des hauts faits de l'Alliance. Il ne fait que cela. Il regorge de toutes les typologies de celle-ci : exode réactualisé en hiǧra, invocations enflammées au Mont Ṭūr sīnīn – Sinaï transplanté en Arabie méridionale –, hyper sacralisation et focalisation de l'espace divin – maison de Dieu et espaces consacrés à Dieu (ḥaram ) – descentes incessantes de signes –‘ayat –, Shekinah apaisante accompagnant l’ouverture de l’ultime combat et enfin de l’Esprit Saint planant sur certains élus, élevés (2/253, 19/17, 4/171, 2/87, 16/102). Cette Shekinah, manifestation particulière de la présence de Dieu, en certains lieux ou à certaines personnes, dans des circonstances exceptionnelles – sur le Sinaï (Ex 24, 14-15), dans la tente de réunion (Ex 40. 34-35) et dans le Temple de Jérusalem (1 R 8, 10-11 ; Ez 43,4-6), la montagne du sanctuaire – « descend » sur le messager aux sourates 2, 9, 48 x2 – lors d’un combat eschatologique.
In this review of Déroche's book , I argue that the Parisino-Petropolitanus codex could be the Qur'an of Asmâ', mentionned by Ibn 'Abd al-Hakam in his Futûh Misr.
Dossiers documentaires, 2016
Dans la tradition judéo-chrétienne, le « livre » constitue une référence majeure qui est mobilisée dans des usages variés. L’islam est une « religion du livre » ; elle s’est constituée autour du Coran et a considéré « les gens du livre », ahl al-kitâb, les juifs et les chrétiens, comme proches des musulmans, et supérieurs aux polythéistes. De plus, dans la croyance musulmane, chaque personne se présentera au jour dernier, avec un bilan, son livre rapportant l’ensemble de ses actes dans l’ici-bas. Le Coran s’appelle aussi Livre ; d’abord, pour marquer son appartenance à la série des révélations judéo-chrétiennes. Ensuite pour donner un caractère écrit à l’islam. Enfin, parce que le Livre contient le message fondateur de la foi et de la Loi directement révélées par Dieu. Auteur : Abdessamad Belhaj.
La conception du Coran comme parole directe de Dieu, révélée à la lettre, a pour conséquence une sacralisation de la forme même du texte, conçu comme éternel et indépendant de l'histoire. L'approche historicocritique et la pensée contextualisante permettent de questionner la clôture et l'immédiateté du Livre, qui s'ouvre ainsi à de multiples degrés de distances. Cependant, elles prennent elles-mêmes le risque d'enfermer le discours dans l'idée d'un vrai sens définitif qui serait historique. Dès lors, c'est le Livre pris dans le dynamisme interne de sa textualité qui permet d'ouvrir son potentiel herméneutique en posant le sens comme direction.
Revue de l’histoire des religions, 2005
Les mystiques musulmans entre Coran et tradition prophétique. À propos de quelques thèmes chrétiens Muslim mystics between Qur'an and Sunna. About some Christian topics
Acta Orientalia Belgica. Subsidia, 2004
Pas mal de gens mal informés, musulmans ou non, croient que le Coran n'existe que sous une seule forme. Ce n'est pourtant pas le cas : la situation a été, et est encore, bien plus complexe. L`histoire de la mise par écrit du texte coranique est incertaine ; les informations disponibles sur le sujet sont parfois contradictoires. Mais elles s'accordent sur le fait que le troisième calife, 'Utmãn, fit réaliser une version officielle qu'il diffusa dans le monde musulman d'alors. Certaines autres versions sont toujours connues et acceptées de nos jours.
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